Choix du secteur :
Se connecter :
 

La nomination a été officialisée ce mercredi lors du conseil des ministres. Nathalie Albert-Moretti succède à Jean-François Chanet. Elle devient la nouvelle rectrice de région Bourgogne Franche-Comté et de l’académie de Besançon et chancelière des universités. M. Chanet était recteur de l’académie de Besançon depuis le 17 décembre 2014 et recteur de la région académique Bourgogne-Franche-Comté depuis le 1er janvier 2016.

300 personnes se sont rassemblées ce jeudi matin au centre-ville de Besançon dans le cadre de la journée de grève et de manifestation qui s’est tenue partout en France. Ils étaient 60 à Dole ce matin et 70 à Lons-le-Saunier cet après-midi. Ces manifestations ont faiblement mobilisé. Les revendications portaient sur les salaires, les pensions de retraite, les allocations, les bourses étudiantes et le pouvoir d’achat.

Les Frères Lumières sont nés à Besançon, mais à Pontarlier aussi, le cinéma a son histoire. Des passionnés comme Claude Bertin Denis sont là pour nous rappeler cette fabuleuse épopée. « Pontarlier est une véritable ville de cinéma » rappelle M. Bertin Denis. Les souvenirs ne manquent pas. Il y a bien sûr les films et les prestigieux acteurs et réalisateurs qui sont venus tourner dans la capitale du Haut-Doubs, mais aussi tout le riche patrimoine culturel de la cité, que les façades et autres archives nous relatent encore

Jadis, Pontarlier a compté jusqu’à six cinémas. Certes, pas autant que de distilleries, mais quand même. L’Olympia, qui a survécu à toutes ces décennies, a vu le jour en 1913. Dans les années 20, implanté dans les anciens locaux de l’église Saint-Pierre, un cinéma muet, « le Marigny » animait également la vie culturelle locale. On notera aussi la croustillante épopée des salles obscures tenues  par des catholiques, qui n’hésitaient pas à censurer des films ou certains de leurs passages, lorsqu’ils les jugeaient parfois tendancieux. D’ailleurs, à l’office du dimanche, il n’était pas rare que certains prêtres prennent position et menacent leurs fidèles les plus curieux. « Les projectionnistes avaient la mission de passer leur main devant la lumière lorsqu’il y avait une scène à peine équivoque. Un baiser assez prononcé les dérangeait. L’apparition d’un lit à proximité d’un couple pouvait également être masquée au moment de sa diffusion » explique M. Bertin Denis.  Impossible également d’oublier le Rex, apparu en 1919, dont l’inscription apparaît encore sur une des façades du centre-ville.

Un formidable outil de diffusion de la culture

Malheureusement, « la nouvelle vague » et ses nouveaux codes vont faire évoluer les mentalités et les pratiques.  Ils auront raison de cette forme de cinéma et certaines salles, gérées par le clerger,  seront contraintes de fermer leurs rideaux. Le choix de la programmation, manquant d’ouverture et d’audace, et leur conservatisme ont sans doute contribué à cette mort programmée. Claude Bertin Denis regrette cette époque, où le cinéma était un formidable vecteur culturel et d’émancipation. Les tarifs appliqués étaient très abordables (moins d’un franc la place) et permettaient à tout un chacun d’accéder aux salles obscures.

Le cinéma d’hier restera à jamais graver dans la mémoire de M. Bertin Denis, qui prend beaucoup de plaisir à continuer à le raconter via son impressionnante collection d’affiches de films. En amoureux du 7è art qu’il est, il continue de s’intéresser au cinéma d’aujourd’hui, même si les productions des années 50, 60 et 70 lui procurent toujours autant de plaisir.

L'interview de la rédaction / Claude Bertin Denis

 

 

Publié dans Actualités

Un feu de pavillon s’est déclaré ce matin à Villers-le-Lac, rue des Murgers. Les flammes ont percé la toiture de la bâtisse. Trois lances ont été déployées par les secours. Deux personnes sont sorties de la maison avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Il n’y a pas de blessé.

Pour répondre à une demande criante de main d’œuvre, le Grand Pontarlier, accompagné par les acteurs locaux du territoire, organise son salon de l’emploi. Comme l’explique Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie, après les différentes périodes de confinement, la problématique soulevée par les employeurs du territoire n’était pas liée aux finances ou au remplissage de leurs carnets de commande, mais au recrutement de collaborateurs pour des compétences très variés. « Les entreprises sont en difficulté car elles ne parviennent pas à recruter. Elles n’arrivent pas à satisfaire leurs clients et à répondre à la demande car elles n’ont pas assez de salariés » explique M. Guinchard.

La commissions emploi

Soucieuse d’accompagner au mieux le monde économique, la collectivité a réactivé sa commission emploi, qui s’était mise en pause durant ces deux dernières années, une nouvelle fois encore en raison de la crise sanitaire, pour mettre sur pied son salon de l’emploi, qui avait convaincu en 2019, lors de sa première édition.

Rendez-vous le 23 mars

Durant cette journée, plus de 100 recruteurs seront présents à l’Espace Pourny. Employeurs, demandeurs ou à la recherche d’un emploi échangeront et de nouvelles collaborations naîtront peut-être. Les acteurs de l’emploi et de la formation seront également présents. La Communauté de Communes du Grand Pontarlier l’assure, « de nombreux postes seront à pouvoir dans des domaines variés et diversifiés : CDI, CDD, intérim, alternances ou étudiants ». Toutes les classes d’âge sont concernées

Le salon de l’emploi du Grand Pontarlier  se tiendra ce mercredi 23 mars de 10h à 17h à l’Espace Pourny. Toutes les infos sont à retrouver sur le site www.grandpontarlier.fr

L'interview de la rédaction / Bertrand Guinchard, l'élu en charge de l'économie sur le territoire pontissalien

La gendarmerie du Jura attribue un carton rouge à un motard, flashé à 217 km/h sur son engin de grosse cylindrée dans le secteur de Moirans-en-Montagne, dans le sens Saint-Claude – Lons-le-Saunier, mercredi après-midi. Rappelons que la vitesse est limitée à 90 km/h sur ce territoire jurassien. Son permis de conduire lui a immédiatement été retiré. Sa moto a fait l’objet d’une immobilisation judiciaire. Il devra également s’expliquer prochainement devant la justice.

Un accident de la circulation s’est produit ce mercredi, en fin d’après-midi, à Besançon, à l’angle du Boulevard Léon Blum et de la rue Frédéric Chopin. Une voiture et un scooter sont impliqués. Le conducteur du deux roues, grièvement blessé au niveau d'un membre inférieur, a été pris en charge par les sapeurs-pompiers.

Un homme de 70 ans a perdu la vie hier soir, vers 19h, à la piscine de Valdahon. Le septuagénaire a fait un malaise cardiaque lors de sa séance de natation. Il n’a pas pu être sauvé.