Après au moins quatre saisons en départementale 1, l’AS Château de Joux retrouvera le niveau régionale 3 la saison prochaine. Gabin Faivre, le président du club, se félicite de cet épilogue heureux qui se prépare depuis plusieurs saisons.
Pour ce faire, le club est dans les starting-blocks pour se présenter avec les atouts nécessaires dans cette compétition. L’objectif est clairement affiché : le collectif ne cherche pas que le maintien mais le top 4 du classement final. Pour réaliser cette performance, il a lancé son recrutement. Il recherche la meilleure alchimie possible entre la jeunesse et l’expérience. Ainsi, l’avenir se construira avec les jeunes du club, partis, pour certains, s’aguerrir ailleurs et des recrues désireuses de s’inscrire dans un projet sportif et ayant les armes pour affronter le niveau régional.
180 licenciés
L’ASCJ compte 180 licenciés, dont une section féminine. A la Cluse-et-Mijoux, la pratique du football est possible dès l’âge de 5 ans et jusqu’au niveau senior. Précisons qu’une fusion est née avec le club de Remoray-Vaux pour les catégories U15 et U18 et avec Massif Haut-Doubs pour le niveau U18. L’AS Château de Joux ne veut pas manquer la prochaine étape qui s’offre à lui. « Le club veut continuer de grandir, tout en conservant l’esprit familial qu’il connaît » conclut le jeune président.
L'interview de la rédaction / Gabin Faivre
Que les Jurassiens se rassurent. Alexis Vuillermoz sera sur la ligne de départ de la Grande Boucle ce vendredi. Il figure donc dans la liste des huit coureurs retenus par la formation. Trois autres français sont à ses côtés. On retrouve également dans ce collectif, le récent champion de Slovaquie et sa nouvelle recrue : Peter Sagan. Rappelons que le départ de la compétition sera donné ce vendredi de Copenhague, au Danemark. L’arrivée est prévue le 24 juillet aux Champs-Elysées, à l’issue de 21 étapes, dont deux étapes dans la région, entre Tomblaine et la Planche-des -Belles-Filles et Dole et Lausanne, les 8 et 9 juillet prochains.
Pour remplacer Valentin Vitale-Boiteux, parti à Tours, le BesAC annonce la venue d’un renfort de taille pour combler ce départ. Ainsi, le club de basket bisontin pourra compter sur Siriman Kanouté, un jeune meneur malien. Agée de 21 ans, la nouvelle recrue mesure 1,80 mètre.
C’est un certain sylvain Lautié, qui a conservé des attaches à Besançon, qui a facilité les négociations. Durant deux saisons, il s’est entraîné avec l’effectif de ProB du SLUC Nancy, avant d’être prêté à Kaysersberg. Actuellement, avec l’équipe A du Mali, il est en préparation du tournoi de qualifications aux prochains championnats du monde programmé début juillet.
Un incendie s’est déclaré au petit matin, vers 4h, à Villevieux (39). Il a pris dans un bâtiment agricole de 1200 m2. Il a été contenu dans une alvéole de 200 m2. Deux lances ont été déployées. L’action rapide des secours a permis de limiter la propagation des flammes au reste du bâtiment. Huit véhicules et 23 soldats du feu ont été engagés sur place.
Un individu comparaîtra le 13 octobre prochain devant la justice. Il est soupçonné d’être impliqué dan un vol à l’étalage. Il aurait également commis des violences aggravées. Les faits ont été commis le 25 juin dernier dans un supermarché, situé rue de Dole à Besançon. L’homme a franchi les caisses avec un sac rempli de marchandises, sans les avoir payées.
Il est parvenu à prendre la fuite, avant de menacer le vigile avec un marteau. Le quinquagénaire a finalement été interpellé par une patrouille de police. Présentant un taux de 1,6 gramme d’alcool dans le sang, il a été placé en garde à vue différée. Auditionné après dégrisement, il a reconnu les faits.
Sambou Yatabaré, âgé de 33 ans, s'est engagé pour deux saisons avec le FC Sochaux Montbéliard ce lundi 27 juin après avoir satisfait à la visite médicale d'usage. L'expérimenté International malien (32 sélections et 5 buts) a joué près de 250 matches professionnels dont trois en Ligue des champions et huit en Ligue Europa.
Depuis 2012, au collège André Malraux de Pontarlier, l'association “Y’a de l'électricité dans l’air” fait participer des classes de 4ème et de 3ème à des projets solidaires grâce au professeur de technologie Pascal Rubiloni, président de l’association. Dans ce cadre, déjà 4 éoliennes en tout ont pu être envoyées directement au Sénégal. Cette année, de nouveau, les élèves de PE2A, classes qui rassemblent des élèves primo-arrivants ou en difficultés, ainsi que d’autres élèves motivés, ont réussi la prouesse de construire la majeure partie d’une éolienne.
Un moment à part pour les élèves
Cette année, les vendredis pour les élèves de PE2A étaient souvent synonyme de réjouissance. C’est en effet ce jour en fin de semaine, “plus pratique car avec moins de cours à manquer” nous apprend Pascal Rubiloni, qui a été choisi pour construire cette partie d’éolienne, en plus de créneaux par groupes isolés de 5-6 le reste de la semaine. Durant 4 vendredis, l’association “Y’a de l'électricité dans l’air’ est intervenue pour aider les élèves à la réalisation en leur apprenant notamment la soudure bois. Dans le cadre de cette option "ouverture sur le monde”, les élèves, de 4ème et 3ème, ont donc pu réellement obtenir une formation technique, encore plus poussée qu’en cours de technologie. Théa, élève de 4ème1, nous apprend par exemple qu’elle a pu "apprendre à travailler le bois" et Angèle, camarade de classe de Théa, affirme quant à elle que “le temps passe bien plus vite” ces journées-là que pour les autres cours : “ça donne envie d'y retourner”. Le fait de se servir de ses mains, de réaliser quelque chose de concret était donc motif de grande motivation pour la plupart des élèves, un autre précise par exemple : “ça nous remotivait à travailler dans la semaine de savoir qu’il y avait ça à la fin”.

Diaporama présenté par les élèves du collège Malraux
Une aventure solidaire
Ce projet est doublement formateur selon Pascal Rubiloni. En effet, en dehors d’initier les élèves à des pratiques techniques, cela les forme à la générosité, “à faire quelque chose pour les autres, c’est si rare dans les établissements scolaires”. Les élèves, dans leur diaporama présentée ce vendredi 24 juin, mettent aussi en avant la transdisciplinarité de l’aventure étant donné que ce projet n’est pas exclusif à la technologie et qu’il met en avant également des compétences mathématiques, de français, d’histoire mais aussi d’arts plastiques. Les élèves ayant même dessiné un lion, symbole du pays d’Afrique de l’Ouest, sur le safran en cèdre rouge.
Un projet bénéfique aux élèves mais pensé pour les habitants de Fafaco
Le 12 juillet prochain, la partie d’éolienne finalisée la semaine dernière par les élèves, prendra son envol pour l’île sénégalaise afin de fournir de l'électricité à une école. Par ce procédé, déjà 17 collèges et écoles ont été équipés depuis la création de l’association. En revanche, toute l’éolienne n’a pas été construite pour deux raisons : d’abord pour le transport, les pièces fabriquées par les classes de Malraux, c'est-à-dire le circuit électronique et les pales, pèsant “23 kilos, juste pour rentrer dans un sac”. Ensuite, l’idée, nous apprend Pascal Rubiloni, est aussi de “faire marcher les marchands de matériel sur place”.

Affiches présentant les actions de l'association "Y'a de l'électricté dans l'air" au Sénégal
Le professeur de technologie accompagné d’autres bénévoles de l’association “Y’a de l'électricité dans l’air” partira donc dans deux semaines installer le dispositif avec des sénégalais sur place. Ensuite, il rendra sa règle de professeur mais ne mettra pas pour autant un terme à ses actions au sein de l’association. Celle-ci a encore de nombreux projets en tête, notamment des vélos fabriquant de l’électricité, dans des collèges de Besançon et de Clairvaux-les-lacs l’année prochaine.
L'interview de la rédaction / Pascal Rubiloni, professeur de technologie et Théa et Angèle, élèves de 4ème1
Plus que 4 jours avant le grand départ du Tour de France vendredi. La course cycliste la plus célèbre du monde passera dans notre belle région comme à l’accoutumée et comme bien souvent ce sera l’occasion de pouvoir observer notre patrimoine vu du ciel ainsi que des œuvres impressionnantes. Pierre Duc, habitué du Land Art, présentera ainsi dans un lieu encore tenu secret près d’Arbois une œuvre gigantesque dans un champ à l’effigie de Pasteur, dans le cadre du bicentenaire de la naissance du chimiste.
Un habitué de la discipline
Pierre Duc, artiste peintre, graveur mais aussi sculpteur a de multiples casquettes mais le Land Art, c’est vraiment ce qui le définit. Après plus de 50 œuvres gigantesques, “où la toile devient un champ, un très grand champ parfois”, dont une quinzaine dans le cadre du Tour de France, l’artiste se dit “rompu à l’activité”. Il apprécie particulièrement ce travail car “il contraste avec la solitude de l'atelier" : on y voit des dizaines de bénévoles s’affairer, autant “des amis que des personnes en réinsertion”, c’est donc un ouvrage très collectif. Concernant la fresque de cette édition 2022, le travail a débuté dès ce lundi 27 juin avec un géomètre avant de faire intervenir tous les autres bénévoles, certains pilotant des drones pour observer l'évolution de l'œuvre .
Le grand moment : le 9 juillet
En fonction de la météo, le temps de réalisation de l'oeuvre mais aussi le résultat final peut être très différencié mais l’objectif est fixé : que l’oeuvre soit finalisée pour la 8ème étape du Tour Dole Lausanne qui passera par la cité du vin jaune. Pierre Duc nous apprend qu’il a choisi Arbois pour raconter "une autre dimension de l’histoire de Pasteur”. L'artiste, né à Menotey, près de Dole, rappelle que la ville natale du chimiste était aussi importante pour Pasteur que la ville qui l’a vu grandir à son adolescence. Dans le cadre du bicentenaire de la naissance de l’instigateur de la révolution microbienne, cette œuvre viendra parfaire toutes les actions et évènements déjà mis en place depuis le début de l’année dans les villes d’Arbois, Dole et Salins-les-Bains.
Une fresque sur “10 terrains de foot”
Comme à son habitude, Pierre Duc, pour réaliser son œuvre, empruntera un champ à un agriculteur, un très grand champ, de plus de 3 hectares. Il réalisera sa fresque uniquement avec des matériaux biodégradables : “du miscanthus, des écorces de chêne, de la paille, du composte, de la chaux et des colorants biologiques” ce qui, en plus de ne pas polluer la terre, permettra de la nourrir et de rendre le champ encore meilleur à l'agriculteur. Cependant, du fait de l’utilisation de ces éléments naturels, l'œuvre sera bien sûr éphémère. Mais Pierre Duc aborde cette question avec philosophie en déclarant que “même les statues en bronze disparaissent au bout de 20 000 ans, donc 10 jours ou 20 000 ans, c’est qu’une question de temps”.

Le "Titan Chronos", oeuvre représentant un cycliste fictif de 260m de haut réalisé avec 5 500 m2 de paille et 4 500 poteaux en bois, Pierre Duc, 2012.
Ce temps, il est compté pour l’équipe autour de Pierre Duc qui s’affaire pour que tout soit parfait le 9 juillet prochain. Si tout se passe bien, les hélicoptères de France Télévisions filmeront l'œuvre, lui offrant l’immortalité dans la tête des français.
L'interview de la rédaction / Pierre Duc