C’est une situation économique qui est scrutée de part et d’autre de la frontière. Mercredi après-midi, le franc suisse a atteint la parité face à l’euro. Selon les experts, la monnaie suisse n’avait pas atteint un tel niveau depuis le mois de mars dernier. Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie sur le secteur pontissalien réagit à cette situation.
L’élu pontissalien porte un regard mitigé. Si économiquement, cette situation apporte du pouvoir d’achat supplémentaire aux consommateurs suisses, elle a eu aussi des conséquences sur l’exportation des entreprises locales sur la Suisse. « Il est plus difficile d’exporter sur la Suisse » explique Mr Guinchard. Et de poursuivre : « Pour les entrepreneurs français qui travaillent avec nos amis helvétiques, c’est un problème. Le niveau d’investissement pour acheter depuis la Suisse en France augmente considérablement les prix. Il ne faut pas oublier que beaucoup des entreprises qui sont autour de la frontière exportent côté Suisse ».
Une clientèle très importante
Bertrand Guinchard reconnaît, que sur le territoire de Pontarlier, la clientèle suisse « est importante pour les zones commerciales et les grandes enseignes ». Au centre-ville, les frontaliers sont des consommateurs importants. Néanmoins, l’élu rappelle que cette parité monétaire apparaît dans un contexte économique peu favorable, « dans lequel les dépenses sont beaucoup plus élevées ». Il est ainsi fait référence à la hausse du coût de l’énergie et de certaines matières premières. Ce qui impacte indéniablement le portefeuille des ménages de part et d’autre de la frontière. « Nous avons une inquiétude très importante, pour nos concitoyens, par rapport à cette situation, qui impacte leur pouvoir d’achat » conclut M Guinchard.
La BNS
Outre frontière, la semaine dernière, la BNS, la Banque Nationale Suisse avait surpris les opérateurs en suivant le mouvement restrictif des politiques monétaires par l’augmentation de son taux directeur. La parité étant atteinte, reste maintenant à scruter l’évolution du taux de change pour savoir si, comme en janvier 2015 et mars dernier, cette parité 1 Franc Suisse pour 1 Euro servira de support pour rebondir vers des valeurs plus en phase avec ces 7 dernières années.
L'interview de la rédaction / Bertrand Guinchard
Ibrahim Sissoko, avant-centre de 26 ans, s’est engagé pour quatre saisons en faveur du FC Sochaux Montbéliard après avoir satisfait à la visite médicale d'usage. L’attaquant était en fin de contrat avec les Chamois Niortais avec qui il a inscrit 25 buts en 49 matches en Ligue 2.
L’automobiliste de 27 ans, interpellé le 29 juin dernier à Besançon, rue Elisée Reclus, s’expliquera le 5 décembre prochain devant la justice. Au cours du contrôle, il est apparu qu’il ne possédait pas de permis valable pour conduire sur le territoire et que son véhicule n’était pas assuré. Une machette a également été découverte au niveau du frein à main. Le véhicule a été placé en fourrière. Le jeune homme a été placé en garde à vue. Au cours de son audition, il a reconnu les faits de conduite sans permis. Concernant la serpe, il a déclaré qu’elle ne lui appartenait pas.
La garde à vue d’un homme de 24 ans a été prolongé ce jeudi soir à Besançon. Dans la nuit de mercredi à jeudi, alcoolisé, il a insulté et menacé de mort à plusieurs reprises un agent de sécurité qui venait de lui interdire l’entrée à un bar de nuit, situé au centre-ville, Grande Rue, en raison de son état. Au cours de son audition, il a reconnu avoir bu de l’alcool, mais a nié les menaces.
Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, appelle la population locale à la prudence et à la vigilance. Il est enregistré un nombre important de vol ces derniers jours. Sur la dernière quinzaine, le commissariat de police de Pontarlier a noté plus d’une dizaine de délits. D’où l’importance de rappeler les bons comportements et les poursuites possibles en cas de recel.
Chacun est invité à surveiller son matériel et à effectuer les bons gestes pour éviter de tenter les malfrats. Cela passe notamment par l’utilisation d’une bonne attache sur un point fixe solide. Par ailleurs, le Commandant Trousseau ne peut que conseiller aux propriétaires de faire graver son deux roues avec le système bicycode, qui facilite l’enquête et les recherches. Il est vrai que les deux roues sont très prisés. Leur valeur marchande ne cesse de progresser. Leur revente s’effectue sur les réseaux sociaux, mais également en direct pour mieux se protéger. Il est très rare que l’engin reste sur le lieu où il a été dérobé. La plupart du temps, les négociations et les transactions s’effectuent sur d’autres territoires
Le recel, sévèrement puni
Bien évidemment, le voleur est poursuivi, mais le receleur le sera également. Il est rappelé qu’une vente en bonne et du forme doit se conclure par la remise d’une facture. Exigez également que le vendeur vous présente sa carte d’identité. « Les peines les plus lourdes vont de trois ans pour un vol simple à 5 ans pour un recel » conclut le commandant Trousseau.
L'interview de la rédaction / Le Commandant Trousseau
Météo France a placé les départements du Doubs, du Jura et du Territoire-de-Belfort en vigilance « orange » aux orages. La Haute-Saône est en vigilance « jaune ». Publiée ce matin à 10h, elle est active jusqu’à demain matin, 6 heures.
En ce début de soirée, des orages violents sont attendus, dans un premier temps ils sont localisés et ils se généralisent à tout le département dans la soirée. Les orages seront accompagnés de chute de grêle, de fortes pluies et rafales de vent (80 à 100 km/h) et d’une forte activité électrique.
Ce jeudi matin, une vingtaine d’agents des métiers de l’animation et de l’éducation populaire de la ville de Besançon et des Francas du Doubs se sont rassemblés sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon. Ils dénoncent la précarité de leur emploi et le manque de reconnaissance de leur profession et de l’action éducative qui l’accompagne.
Pour les participants, la situation a trop duré. Il est devenu urgent pour les collectivités et le monde associatif de prendre les dispositions qui s’imposent. La profession est désertée. La précarité y est bien réelle. Avec des salaires de 550 euros par mois, qui ne tiennent pas compte du temps de travail réel effectué et des horaires compliqués, répartis de façon illégale dans la journée, le métier ne séduit plus.

Ce jour, 25 centres périscolaires étaient impactés à Besançon. Demain, vendredi , une délégation de la CGT sera reçue en mairie. Le syndicat attend des réponses concrètes à ses interrogations. D’autant plus que la mairie de Besançon, entend accueillir davantage d’enfants, dès la rentrée prochaine, dans les centres périscolaires bisontins notamment durant la pause méridienne. Et ce, pour gérer le manque de place dans les restaurants scolaires de la ville.
L'interview de la rédaction / Stéphanie Rodriguez, responsable CGT des Francas du Doubs
Hier soir, vers 22h, un automobiliste a fait un tonneau avec sa voiture, à hauteur du rond-point Malraux, à Pontarlier. Ce dernier a refusé de se soumettre à un contrôle routier. C’est en tentant de forcer un barrage de police dans la cité du Haut-Doubs, après avoir fait demi-tour précipitamment en Suisse, que l’accident s’est produit. La garde à vue de l’individu est toujours en cours ce matin.