Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce vendredi se déroulera une nouvelle édition de l’Ultra Trail du Mont-Blanc. 2300 trailers seront sur la ligne de départ. Un parcours de près de 173 kilomètres attend les participants. Il traversera trois pays (France, Italie et Suisse), avec un dénivelé positif de 10.053 mètres. Cette année, l’évènement, qui est une référence mondiale en la matière, fêtera ses 20 ans d’existence.

Un record a été battu en 2022, avec le franchissement de la ligne d’arrivée en moins de 20h. Les participants les moins capés devront terminer leur périple en moins de 46h30.  

Les amoureux de la nature ont appris avec beaucoup de tristesse le décès de Vincent, le célèbre cerf de la forêt de la Chaux. Le cervidé était âgé d’une vingtaine d’années. Il a été découvert, sans vie, au nord de la forêt, par un promeneur. Ce cerf était considéré comme l’un des plus grands  d’Europe. Il a porté jusqu’à 24 cors. Même les chasseurs lui ont rendu hommage. En précisant « que la consigne a toujours été de l’épargner et de le laisser vieillir Â».

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus hier après-midi, vers 13h45, à Urtière pour du fourrage en surchauffe dans un bâtiment de 400 m2. 900 m3 de fourrage en vrac se trouvait à l’intérieur. L’étable mitoyenne a été protégée. Trois lances ont été déployées par les soldats du feu. Le fourrage a été extrait de l’endroit pour être déposé dans un champ à une centaine de mètres du lieu de stockage.  

A Pontarlier. Un individu devra s’expliquer le 25 janvier prochain devant la justice. Il soupçonné d’être l’auteur de violences conjugales. Conduite à l’hôpital de la ville, la victime s’est vu prescrire cinq jours d’ITT. Son mari qui, lui aussi, a expliqué avoir reçu des coups, n’a pas obtenu d’ITT. La garde à vue de la femme, soupçonnée d’avoir donné des coups, a rapidement été levée. Il est apparu qu’elle se protégeait de la violence de son agresseur. Au cours de son audition, l’homme a reconnu les faits, tout en les minimisant.

Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, la Dares, les difficultés de recrutement des employeurs « baissent sensiblement » en France. Cela reste néanmoins tendu dans la construction. Selon la dernière synthèse émise sur ces enjeux, la proportion d’entreprises, spécialisées dans l’hébergement-restauration, concernées par des difficultés de recrutement, connait une baisse significative de 15 points. Précisons qu’un pic avait été atteint à la mi-2022.

Plein Air termine sa série d’entretiens politiques en pleine période de rentrée des classes.  Ce mercredi, nous donnons la parole à la maire de Besançon, l’écologiste Anne Vignot. Mme la Maire a répondu à toutes les questions que la rédaction lui a posées.

Quel est votre état d’esprit ?

Nous avons eu une belle saison d’été. Nous avons un centre commercial foisonnant, qui se renouvelle. Nous avons surtout,  au bout de trois ans, des projets qui sont entrain de maturer et qui vont sortir. Pour moi, c’est une trajectoire extrêmement intéressante.

Quel regard portez-vous sur la saison dernière ?

Nous construisons aujourd’hui la ville de demain. Les gens voient comment les choses vont se structurer. Comment l’espace public se transforme. Comment les projets sociaux se mettent en place. Nous avons démultiplié les formes démocratiques. Nous travaillons à ce que « tous les compartiments Â» qui constituent une société puissent être en contact avec nous. Nous prônons la justice sociale. Nous avons besoin de créer du lien.  

Pensez-vous avoir commis des erreurs d’appréciation durant ces trois dernières années ?

On peut toujours trouver qu’il y a des erreurs. Au bout de trois ans d’exercice, je ne reprendrais pas les dossiers de la même façon. En revanche, on est tellement pris par le déferlement des crises que nous sommes énormément en réaction. Néanmoins, il convient de s’assurer que l’on maintient le cap. Il ne faut pas se laisser happer par ces vagues de crise.

Quel regard portez-vous sur cette fonction de maire ?

Je n’ai jamais pensé que c’était une fonction facile. Je n’ai jamais pensé que d’être dans quelque chose qui représente des pensées différentes pouvait être une solution simple. Je me suis toujours construite dans l’idée que la complexité est  sans doute l’issue dans laquelle il faut que l’on s’inscrive. C’est difficile, mais, franchement, cela correspond à l’idée que j’avais de cette fonction. J’ai une forte équipe autour de moi. J’ai un engagement de nos agents. La question du climat est fondamentale. Tout comme celles liées à la ressource en eau, à la biodiversité, au confort des personnes, à la fluidité des espaces publics.

Quelle est la place de Besançon, aujourd’hui au niveau national ?

Nous sommes une capitale laboratoire en France. Je suis heureuse de rencontrer des industriels qui s’inscrivent dans cette démarche. Dernièrement, le directeur régional de l’Agence de l’Eau a expliqué qu’il s’appuyait sur l’exemple de Besançon dans la désimperméabilisation des sols. Pour les entreprises, le transfert vers la transition écologique est une valeur ajoutée. Quand on parle avec des industriels, on parle toujours de valeurs ajoutées sur leurs produits. Les entreprises suisses ne viendront s’installer en France que si l’on est en capacité d’apporter ce niveau de qualité environnementale et sociale. A Besançon, nous avons mis les prémices de cette transformation. Je constate que je vais à Paris pour parler de Besançon. Pendant très longtemps, Besançon n’était pas dans l’imaginaire national.

Pensez-vous déjà à 2026 ?

Oui. Comme je l’ai dit en 2018, l’avenir est dans l’écologie. Les personnes qui osent encore parler d’écologie punitive sont en retrait, en refus. Pour elles, c’est une façon de s’éloigner de cette obligation. Nous avons une responsabilité majeure de donner à la jeunesse une planète dans laquelle ils doivent pouvoir s’épanouir, s’émanciper. C’est de l’écologie qui intègre complètement un projet social et sociétal. Et cela, je le porterai jusqu’au bout. On verra ce qu’il se passera en 2026. Cependant, ce serait dramatique si, en 2023, je me mets déjà à penser à 2026. Je suis une battante. Je suis déterminée. Pour l’instant, mon objectif est de construire la ville de demain. Il y a ce qui se fait aujourd’hui et ce qui doit se bâtir maintenant pour demain. Nous le faisons quand on travaille les écoles, les espaces publics , quand on revégétalise, quand on repense le rapport à l’écologie, quand on établie une autre image du territoire, quand on fait un vrai projet touristique sur Besançon.

Avez-vous conscience de la concurrence qui se manifeste en 2023  pour s’emparer de votre écharpe en 2026 ?

Oui. Cependant, ces personnes ne sont pas empreintes de cette obligation de l’écologie au sens très large du terme.  Aujourd’hui, les innovations sociales se feront dans ce cadre-là. Ils sont sur des anciens modèles. Ils proposent des modèles économiques caduques.  Ils ne sont pas dans l’innovation et l’invention. Un nouveau modèle économique est à construire. J’espère qu’ils montreront un peu plus d’innovation dans ce qu’ils sont entrain de proposer. Nous sommes aujourd’hui dans le traditionalisme, sinon le conservatisme.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Encore une mauvaise nouvelle pour notre portefeuille. La carte avantage de la SNCF est désormais moins avantageuse pour les usagers. La structure vient d’augmenter de 10 euros ses prix plafonds. Dernièrement, la SNCF justifiait ce choix par une augmentation des charges la concernant. Une hausse de l’ordre de 13%.  Petite consolation, une promotion est proposée sur ce dispositif jusqu’au 5 septembre.

Emmanuel Macron reçoit ce mercredi après-midi, à huis clos, dans le cadre de son « initiative politique d’ampleur Â»,  l'ensemble des formations politiques représentées au Parlement à Saint-Denis à la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Le Chef de l’Etat entend convaincre les différents groupes sur l’importance de bâtir collectivement des textes législatifs et trouver un consensus sur les référendums. L’avenir du pays est au cÅ“ur des préoccupations. Un dîner est prévu pour conclure cette première rencontre.