Les consommateurs de fromage seront sans doute ravis d’apprendre que les ventes de gruyère français se portent bien. Avec 2,7 tonnes écoulées en 2022, ces dernières ont explosé par rapport à 2019 (2,3 tonnes). Pour le président de l’IGP Gruyère de France, dont la production est localisée en Savoie et Franche-Comté, ne cache pas satisfaction. D’autant plus que 2023 serait très encourageant.
Des travaux routiers sont actuellement menés entre la voie verte Pontarlier-Gilley et un chemin agricole sur la commune de La Longeville. Les travaux ont débuté le 16 octobre dernier, et pour une durée de quatre semaines. Le montant de cette intervention s’élève à 110.000 euros. Parmi les opérations envisagées : la création d’un boviduc et la reconstruction de la chaussée de la voie verte et du chemin agricole. Un nouveau tapis en enrobés sera également réalisé. La circulation cyclable et piétonne est coupée au niveau du chantier.
Le ministre délégué chargé du logement Patrice Vergriete a annoncé ce lundi un futur projet de loi pour lutter contre l’habitat indigne. Il pourrait être adopté au premier trimestre 2024. Dans l’Hexagone, 400.000 à 420.000 logements du parc privé sont potentiellement insalubres.
Les chiffres sont très éloquents er interpellent. Selon des données communiquées par le journal « Le Parisien » , parmi les 545 entreprises contrôlées, en 2021, par les agents de Bercy, dans les domaines du dépannage en urgence à domicile (serrurerie, ramonage et désinsectisation,…), 64% étaient en anomalie. Des pratiques irrégulières ont été relevées. Parmi lesquelles : l’absence de devis et de facture ou encore une perception immédiate du paiement, alors que vous disposez d’un délai de sept jours pour payer et 14 jours pour vous rétracter. Certaines de ces entreprises ont fait l’objets d’avertissements et de procès-verbaux pénaux et administratifs.
Emmanuel Macron est arrivé à Tel-Aviv ce mardi matin. Il doit rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Cette visite s’effectue plus de deux semaines après les attaques meurtrières du Hamas Palestinien sur le sol israélien. 30 ressortissants français ont perdu la vie dans ce contexte. Sept Français sont toujours portés disparus.
Un cycliste de 70 ans a été percuté par une voiture hier soir, vers 19h45, à Audincourt sur la départementale 437. Gravement blessé à l’arrivée de secours, le septuagénaire a été médicalisé par les équipes du SMUR de Montbéliard. La victime a été transportée en urgence absolue sur l’hôpital Minjoz à Besançon. La police nationale et le maire de la commune se sont rendus sur place.
La justice a condamné un homme de 37 ans, suivi pour schizophrénie, à huit mois de prison avec sursis. Il est le responsable d’une des sept fausses alertes qu’a connu le château de Versailles depuis l’attentat d’Arras, le 13 octobre. Il avait été arrêté le lendemain de son acte, vendredi dernier. Pour cette seule journée de jeudi, le préjudice pour le site national s’élève à environ 150.000 euros.
Sonia Coutant a remporté le titre de Miss Franche-Comté à la Commanderie de Dole. Depuis vendredi soir, la vie de cette aide-soignante de 24 ans a changé. Ce lundi, elle a débuté une large tournée médiatique, avant de s’envoler pour la Guyane pour préparer le grand show télévisé de décembre prochain au Zénith de Dijon. Sonia Coutant veut rassembler en Franche-Comté et se montrer à la hauteur de la responsabilité qui est désormais la sienne.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Sonia Coutant. Je suis originaire de Champagnole. J’ai 24 ans. Je suis aide-soignante en Ehpad. Ce qui est peu courant pour une Miss. C’est vrai que les Miss suivent encore des études. Ce qui n’est plus mon cas.
Que représente pour vous cette victoire ?
C’est un objectif que je m’étais fixée et que j’ai réussi à atteindre. Cela faisait quelques années qu’une Jurassienne n’avait pas été élue en Franche-Comté. C
Y-avait-il une pression particulière vendredi soir ?
Oui. Surtout que j’étais à Dole dans mon département. J’espérais vraiment remporter ce titre.
Vous avez également remporté le concours de culture générale.
Cela fait doublement plaisir. C’est aussi un ticket d’or pour l’élection. C’est un point en plus. J’étais très fière de l’obtenir.
Comment les Jurassiens ont répondu à cette soirée de gala ? Sont-ils venus vous soutenir ?
Bien sûr. On est venu me soutenir. Il y avait énormément de monde dans la salle. Il y avait quasiment 1700 personnes. Il y avait du monde pour chacune des candidates. C’était vraiment super.
Il est important ce soutien, je pense ?
Bien sûr. C’est ce qui nous porte sur scène. C’est ce qui nous donne envie de donner encore plus d’énergie et de rendre fier tous ceux qui sont venus nous soutenir.
Pourquoi avez-vous choisi de participer à cette aventure ?
J’ai attendu que ce soit le bon moment. C’était l’occasion cette année. Il fallait que je sois prête à prendre toutes les responsabilités que cela engendre. Je n’avais pas encore les épaules assez solides. Il ne faut pas oublier que l’on devient une personnalité publique. Il faut accepter les critiques et le fait que l’on ne pourra pas plaire à tout le monde. Je pense qu’il faut être assez mature pour pouvoir l’accepter et ne pas prendre les choses trop pour soi.
Ce nouveau statut vous inquiète-t-il ?
Il y a une pression parce que j’ai envie de rendre fière ma région. J’ai envie de les emmener le plus loin possible. Il faut aussi garder les pieds sur terre et profiter de cette aventure unique dans une vie.
Comment concevez-vous votre rôle ? C’est un rôle d’ambassadrice de la région ?
Oui. C’est un rôle d’ambassadrice. Il faut se présenter aux Francs-Comtois et aux Français et montrer que l’on a quelque chose à apporter en plus en étant Miss France.
Quel choix avez-vous fait ? Travaillerez-vous encore ou avez-vous choisi de vous consacrer pleinement à cette nouvelle responsabilité ?
J’ai choisi de mettre mon travail de côté pour me consacrer pleinement à la préparation du show. Quand le temps me le permettra, je pourrai reprendre mon activité professionnelle. Néanmoins, à cet instant, j’ai envie de me consacrer pleinement à cette aventure.
Comment expliquez-vous cette victoire ?
Ce n’est pas facile à expliquer car toutes les candidates avaient quelque chose à apporter. Tout le monde aurait pu remporter cette couronne. Je pense que la culture générale à jouer un rôle important. J’ai vraiment tout donner sur scène. Je pense que le jury a remarqué que je m’amusais avant tout et que je profitais de la soirée.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que ce concours est rétrograde et qu’il ne met pas en valeur la femme, qu’il la dévalorise ?
Je réponds que c’est moi qui aie pris la décision de défiler sur ce podium. J’ai envie de montrer que l’on peut saisir une opportunité dans la vie. Se donner à 100% et réussir. Tout le monde n’a pas forcément envie de faire les Miss. En ce qui me concerne, c’est mon choix. Cela dépend aussi du regard que la personne va porter sur ce show. On est dans un moment où l’on voit de choses assez dramatiques. Cela fait du bien de regarder un spectacle en toute légèreté et de profiter pleinement du moment.
La vie va forcément changer pour vous.
La vie a changé. Me concernant, je n’ai pas changé. On m’a offerte cette écharpe en plus. C’est plus intense. Je ne sais pas où je serai et ce que je ferai dans un an. Je ne me ferme aucune porte. Je laisse les choses venir à moi.
Le monde de la communication et des médias vous intéresse-t-il ?
Pourquoi ne pas me trouver une vocation dans les médias. Je me ferme aucune opportunité. Je laisse le destin faire les choses.
Que se passe-t-il à partir d’aujourd’hui et jusqu’au mois de décembre dans un premier temps ?
Je commence une tournée médiatique pour me présenter plus amplement. Je décollerai ensuite pour la Guyane, aux alentours du 20 novembre, pour le voyage de préparation et pour les répétitions pour le show. J’ai hâte d’y être.
L'interview de la rédaction : Sonia Coutant