Ce dimanche. Carlos Tavares, le patron du groupe Stellantis, qui occupait cette fonction depuis 2021, a annoncé sa démission « avec effet immédiat ». Cette décision a été prise en raison de « divergences de vues », explique le communiqué de presse du groupe. Elle a été approuvée par le conseil d’administration du constructeur. La nomination de son successeur devrait aboutir au cours du premier semestre 2025.
L’équipe de France féminine a pris la deuxième place de son relais. La première revient à la Suède. La Norvège est troisième. Bien évidemment, la Pontissalienne Lou Jeanmonnot figurait dans la sélection française alignée sur cette course, qui s’est tenue en Finlande.
Un accident entre une voiture et un train, le TER Besançon Viotte - Le Locle, s’est produit ce dimanche après-midi à Longemaison, dans le Haut-Doubs. 50 personnes se trouvaient dans le train. L’automobiliste qui occupait la voiture, un ressortissant suisse de 55 ans. a été transporté sur l’hôpital de Pontarlier. L'ensemble des passagers a été pris en charge par des bus de substitution à destination de Morteau. La route départementale 132 a été coupée. La circulation des trains a été interrompue également.
Avant la suite de la compétition, à compter du 3 décembre prochain, deux relais se tiennent ce dimanche à Kontiolahti, terre d’accueil de la première manche de Coupe du Monde de biathlon. L’équipe de France masculine s’est imposée et décroche la médaille d’or. Le groupe était composé d’Antonin Guigonnat, Quentin Fillon Maillet, Simon Desthieux et Emilien Jacquelin.
Ce samedi, dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en nationale 2, le Badminton Val de Morteau s'est incliné contre le Volant des 3 frontières sur le score de 5 à 3. Petite consolation pour les locaux, la prise du bonus défensif et la défaite du leader Strasbourgeois, sans bonus défensif, voit le Badminton Val de Morteau revenir à la première place du classement à égalité de points avec les Alsaciens.
A mi-saison, avec trois victoires et deux défaites et une place de co-leader au classement, tout reste à faire, puisque les cinq premiers du classement se tiennent dans un mouchoir de poche. La reprise du championnat est prévue le 25 janvier à Kembs, avec l'obligation de prendre des points dans un championnat qui risque de se jouer jusqu'à la dernière journée.
Par ailleurs, Arthur Tatranov et l'équipe de France juniors se sont inclinés 3 à 2 en finale des championnats d’Europe par équipes contre le Danemark. Place maintenant à la compétition individuelle pour Arthur. Il dispute son premier tour aujourd'hui. Une première confrontation difficile, puisqu’il affronte d'entrée un danois.
La journée intersyndicale des retraités se tiendra ce mardi 3 décembre. A Besançon, le rendez-vous est fixé, à 10h, sur la place du huit septembre. Les neuf organisations syndicales de retraités demandent « une autre politique budgétaire, le renforcement des services publics dont ceux du soin et de la santé, le renforcement de la sécurité sociale et l’indexation totale et entière de toutes les retraites sur l’inflation dès le 1er janvier 2025 ».
L’Insee vient de rendre publique une nouvelle étude sur le travail frontalier en Bourgogne Franche-Comté. Il en ressort que, selon l’Office fédéral de la statistique suisse, « près de 48 000 actifs résidant sur ce territoire traversent la frontière pour rejoindre leur lieu de travail en Suisse en 2024. Leur nombre a fortement augmenté depuis une dizaine d’années, stimulé par des emplois mieux rémunérés. En 2021, ils représentent 3 % de la population active de la région.
Près de la moitié travaille dans l’industrie, principalement comme ouvriers. Leur temps moyen de trajet domicile-travail est plus élevé que celui des frontaliers des autres régions, En 2021, les frontaliers de la région parcourent en moyenne 22 km pour se rendre sur leur lieu de travail.
L’accessibilité aux emplois suisses
La croissance du nombre de frontaliers augmente la saturation aux points de passage, peu nombreux, en raison de l’aspect montagneux. Le flux de frontaliers passant par la commune frontalière de Villers-le-Lac, dans la zone d’emploi de Pontarlier, atteindrait quotidiennement 8 300 individus en 2021, contre 6 100 en 2010. Plus au sud, il serait de 7 600 au col de Jougne, contre 4 500 auparavant. Près de la moitié des frontaliers de la zone d’emploi de Pontarlier travaille dans le canton de Neuchâtel (12 000 individus) et plus du tiers dans celui de Vaud (8 700). D’autres, de plus en plus nombreux, occupent des emplois dans des pôles helvètes plus éloignés. Ainsi, la distance domicile-travail moyenne des frontaliers résidant dans la zone de Pontarlier augmente, +8 % entre 2010 et 2021.
Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole (GBM), et Benoît Vuillemin, vice-président de la collectivité, délégué à l’enseignement supérieur et la Recherche, viennent d’adresser une lettre ouverte aux Parlementaires « sur les risques que fait peser la réduction de la capacité d’intervention des collectivités sur le dynamisme de l’écosystème d’Enseignement Supérieur et de Recherche de notre territoire ».
Il est expliqué que « les efforts » consentis par GBM sont « aujourd’hui remis en cause par la loi de finances 2025 ». Les élus évoquent « un ralentissement dangereux ». Anne Vignot et Benoît Vuillemin en sont convaincus : « ne plus être en capacité d’accompagner l’enseignement supérieur, la vie étudiante, l’innovation serait non seulement délétère pour notre université et nos établissements de recherche, mais également pour l’attractivité et le dynamisme économique de notre territoire ». Ils appellent les parlementaires « à défendre le maintien de la capacité d’intervention des collectivités ».