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Suite à un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans l’Ain, le préfet du Jura a élargi la zone réglementée à 72 communes du sud du département. Cet arrêté impose la vaccination obligatoire de plus de 20 000 bovins, la surveillance vétérinaire renforcée et les restrictions de mouvements et d’accès aux élevages. Rappelons que cette maladie ne touche que les bovins et ne présente aucun risque pour l’homme.

carte vache

Dans le cadre de l’appel national à la grève lancé pour ce mercredi 10 septembre, les assistants d’éducation du lycée Pergaud, soutenus par l’intersyndicale CGT Éducation, Snes-FSU et Sud Éducation, se mobilisent pour dénoncer la casse sociale et la précarité de leur statut.

À cette occasion, un des internats du lycée est fermé ce mardi soir et le sera encore demain soir, en signe de protestation. Les revendications portent notamment sur la titularisation des AED, la revalorisation salariale, la reconnaissance d’un statut de fonctionnaire après trois ans d’exercice, ainsi que l’amélioration des conditions de travail.

Dans le cadre du mouvement national « Bloquons tout », des perturbations de circulation sont à prévoir ce mercredi 10 septembre sur les routes du Doubs. Le préfet Rémi Bastille appelle les automobilistes à la vigilance face aux difficultés annoncées. Dans l’arrondissement de Montbéliard, une manifestation déclarée par l’Union locale CGT prendra la forme d’opérations escargot. Elle se déroulera demain matin, de 8h00 à 12h00 sur l’autoroute A36, entre Montbéliard (25) et Bessoncourt (90), dans les deux sens de circulation. La mobilisation se poursuivra ensuite dans le centre-ville de Montbéliard, jusqu’à 17h.

Ce mardi matin, vers 8h45, les sapeurs-pompiers de Besançon  sont intervenus Avenue Edgar Faure pour une chute de grande hauteur. Une femme de 60 ans a fait une chute depuis une passerelle. À l’arrivée des secours, elle était en arrêt cardio-respiratoire.

Grâce à une réanimation rapide, son activité cardiaque a pu être rétablie. Elle a été transportée en urgence absolue vers le CHU Minjoz. La police nationale et une équipe du SAMU étaient également présentes sur les lieux.

À 30 ans, marié et père d’un enfant, Romain Vermot se prépare à se lancer dans la bataille des élections municipales de mars prochain.. Son parcours scolaire et professionnel l'ont mené de Strasbourg à l’Angleterre, puis à Paris, avant de revenir dans  sa commune natale pour exercer dans le domaine des start-ups et des néo-banques, en télétravail. Élu depuis 2020 en tant qu’adjoint à la mairie, aux côtés de l’actuelle maire Dominique Mollier, qui pourrait ne pas convoiter un nouveau mandat,  et membre de la communauté de communes du Val de Morteau, il revendique un engagement clair : « Je suis à droite, encarté aux Républicains, et délégué de la 5e circonscription du Doubs. »

L'interview de la rédaction : Romain Vermot 

Une préparation de longue date

Depuis son élection en 2020, M. Vermot s’est progressivement préparé aux éventuelles futures responsabilités qu’il devra endosser.  « Cela s’est fait naturellement. Mes colistiers m’ont suivi et j’ai pu constituer une liste solide. L’important pour Villers-le-Lac, c’est la sérénité et la visibilité. » Conscient de la charge de travail, il souligne que « le maire est à la tête de 70 employés municipaux, doit gérer les services publics, mais aussi les conflits de voisinage. C’est un mandat passionnant et exigeant. »

Cinq pôles pour structurer l’avenir

Le projet municipal qu’il propose repose sur cinq pôles thématiques :

Administration et éducation : renforcer les services municipaux et consolider les équipements scolaires.

Commerce : revitaliser le centre-ville en accueillant de nouveaux commerces de proximité sur l’espace libéré par le départ du musée de la montre.

Culture : créer une nouvelle maison des associations, face à la salle des fêtes, avec des parkings mutualisés.

Sport : financer un terrain synthétique, en développant des infrastructures pour l’athlétisme et en soutenant les clubs locaux.

Loisirs : redynamiser le site de la Griotte en y intégrant des espaces intergénérationnels (pétanque, skate, workout, espaces de convivialité) et en améliorant la mobilité autour de ce nouveau centre.

L'interview de la rédaction : Romain Vermot 

Une campagne au plus près des habitants

Pour convaincre, Romain Vermot mise sur la proximité : « Nous irons à la rencontre des habitants grâce à des réunions de quartier. Ces échanges nous permettront d’affiner nos propositions. Je suis également favorable à des débats publics avec l’opposition. » Avec un discours à la fois ancré dans le pragmatisme et porté par une volonté de dynamiser la commune, Romain Vermot entend incarner une nouvelle génération municipale à Villers-le-Lac.

Bourses versées, résidences pleines, nouveaux services de restauration, guichets d’accueil hybrides et espace “zen” : le Crous de Bourgogne–Franche-Comté (BFC) a détaillé, à l’occasion de la rentrée universitaire, un ensemble de mesures destinées à sécuriser les premières semaines et améliorer la vie de campus. L’établissement, désormais membre associé des EPE Université Bourgogne Europe et Université Marie & Louis Pasteur (UMLP), insiste toutefois : « le CROUS reste le CROUS » — personnalité juridique inchangée, coopération renforcée.

L'interview de la rédaction : Murielle Baldi, directrice de la Crous BFC 

Bourses : paiements enclenchés et notifications à grande échelle

Malgré le basculement cette année vers la nouvelle application du Dossier social étudiant (OLAF), Les bourses étudiantes sont honorées. Un premier versement a été effectué fin août et le deuxième est en cours. 21 000 notifications (définitives ou conditionnelles) ont été envoyées la semaine passée, pour un ordre de grandeur d’environ 24 000 boursiers en 2024-2025 dans la région. Les notifications conditionnelles ouvrent déjà des droits (repas à 1 €, exonération des droits d’inscription, … ).

Logement : 7 000 lits et un filet d’urgence sous 24 h

Le parc CROUS affiche environ 7 000 lits en Bourgogne Franche-Comté (dont ~3 300 à Dijon, ~2 300 à Besançon). Besançon est plein à la rentrée, principalement avec des boursiers et des étudiants internationaux accueillis via conventions. Pour les situations critiques (pas de toit, précarité aiguë), le CROUS bloque des chambres d’urgence : prise en charge sous 24 h, hébergement temporaire (jusqu’à 1 mois) et accompagnement par le service social.

 

CROUS MAISONS DES etudiants

Restauration : tarifs maintenus, un food-truck pour désaturer Haut-du-Chazal

Les tarifs sont reconduits : 1 € pour les boursiers et publics précaires, 3,30 € pour les autres. Environ deux  millions de repas sont servis dans la région, dont ~900 000 à Besançon.
Pour atténuer le “coup de feu”, entre  12 h et 13 h à l’UFR Santé (Hauts-du-Chazal), un food-truck Crous (en plus du restaurant universitaire) doit ouvrir fin septembre. Soit environ 200 repas/jour à emporter. Le projet est monté avec Grand Besançon Métropole  et l’Université Marie et Louis Pasteur. À Dijon, deux food-trucks servent déjà le centre-ville.

Service social : urgences prioritaires, hausse des démarches administratives

Le service social compte 8 postes (2 postes restent vacants et  à pourvoir à Besançon et en Nord Franche-Comté).  S’il est difficile d’estimer, pour l’heure, la fréquentation du site, en 2023-2024, 74 % des demandes étaient liées à des formalités administratives.

Jobs et  compétences : forum le 18 septembre

Le CROUS  se mobilise pour connecter les offres locales aux étudiants à la recherche d’un job pour financer leurs études. À Besançon, un forum “Trouver un job étudiant” se tiendra jeudi 18 septembre (11 h–14 h) au LIVE, en partenariat avec la structure Info Jeunes.
En parallèle, des ateliers gratuits (CV, entretien, prise de parole) démarrent en novembre pour faciliter la recherche et aider les jeunes à convaincre un éventuel futur employeur.

Accueil étudiant : une FAQ commune et des guichets de proximité

En cette rentrée 2025/2026, le Crous Bourgogne Franche-Comté teste un nouveau dispositif “Accueil étudiant” pour, toujours et encore,  faciliter l’intégration des jeunes et les aider au quotidien. Au menu, un réseau de points d’accueil identifiés, avec cartographie et horaires pour éviter les portes closes, une foire aux questions et un chatbot multilingue.  Le dispositif a été coconstruit avec différents partenaires et son déploiement sera effectif après une phase de test début septembre.

CROUS AFFICHE

 

Bien-être : un “espace zen” inspiré Snoezelen à la Bouloie

Autre nouveauté, en cette rentrée scolaire, l’ouverture d’un nouvel espace apaisant, qui est accessible à la loge Stendhal (campus de la Bouloie) : ambiance Snoezelen (lumières douces, textures, assises confortables) pour une pause cognitive loin du bruit. Ce nouvel espace est ouvert à tous, sur réservation via MesServicesÉtudiants, en réservant un créneau d’une heure,  de 5 h 30 à 23 h. Objectifs : réduire le stress et soutenir la concentration.

L'interview de la rédaction : Marine Saget, chargée de mission pour la lutte contre les discriminations au Crous Bourgogne Franche-Comté

Immobilier : Rousseau rouvre, Jérôme en préparation

Le bâtiment Rousseau, sur le site de la Bouloie, a été entièrement rénové après trois ans de travaux. Il propose désormais 148 chambres,  avec douche/WC privatifs. Le montant des travaux s’élève à 5,1 millions d’euros. En parallèle, le bâtiment Gérôme entre en programmation pour une transformation en studios. Le début des travaux  est prévu à la rentrée 2026, pour une livraison  l’année suivante, sous réserve de financements.

Un grave accident de la route s’est produit ce mardi, à la mi-journée, à Pontarlier, rue des abattoirs. Il implique une voiture et un piéton. Une femme gravement blessée a été prise en charge par les secours.

 

Une opération coordonnée à la rentrée scolaire

À l’occasion de la rentrée, une vaste opération de contrôle des transports scolaires et publics est menée, ce mardi,  dans l’ensemble de la zone Est, couvrant 18 départements. Dans le Doubs, gendarmes et agents de la Dreal ont procédé à des vérifications conjointes, à la fois sur les véhicules et sur les conducteurs. Comme ici, ce matin, à Pirey (25), à l'institut François Cartannaz. « Ces opérations permettent d’avoir un panorama complet de la sécurité du transport par autocar, tant sur l’état des bus que sur le respect des règles par les chauffeurs », explique Jennifer Roussel, directrice de cabinet du préfet du Doubs.

L'interview de la rédaction : Jennifer Roussel 

Vérifications techniques et contrôle des conducteurs

Les contrôles portent sur plusieurs volets : l’alcoolémie et les papiers des conducteurs, le respect des temps de conduite, l’état technique des autocars et la présence des équipements obligatoires (extincteurs, dispositifs de bris de vitre, etc.). « La profession est globalement respectueuse des règles, mais il est essentiel que chaque chauffeur soit confronté à ce type de contrôle au moins une fois, compte tenu du turn-over important dans le secteur », souligne Frédéric Guibourg, Chef de service adjoint transport et mobilité à la DREAL. 

transports scolaires 3

Prévention et pédagogie auprès des élèves

Au-delà de la répression, ces opérations visent surtout à renforcer la prévention. Les gendarmes montent à bord des bus pour rappeler aux élèves l’importance du port de la ceinture de sécurité, obligatoire depuis 2015. « La sécurité routière, c’est une affaire de répétition. Chaque rentrée, nous réitérons ces messages auprès des enfants et des familles. C’est un réflexe citoyen qui sauve des vies », insiste Jennifer Roussel.

L'interview de la rédaction : Frédéric Guibourg 

Un enjeu de société : la ceinture sauve des vies

Avec près de 4 millions d’élèves transportés chaque jour en France — soit un élève sur trois —, le rappel des consignes de sécurité est crucial. Si le transport par autocar reste 14 fois plus sûr que la voiture particulière, les accidents, rares mais souvent dramatiques, rappellent l’importance des bons réflexes. « La ceinture de sécurité sauve des vies à 100 %. Les drames surviennent principalement lorsque les passagers sont éjectés du bus et risquent ensuite d’être écrasés par le véhicule », rappelle Frédéric Guibourg 

L'interview de la rédaction : Colonel Elodie Montet 

CONTROLE TRANSPORT SCOLAIRE

Une action partenariale et continue

Les opérations de contrôle se déploient tout au long de l’année, sur les routes comme dans les établissements scolaires, avec le concours de la gendarmerie, de la police nationale, de la Dreal et des autorités académiques. « La sécurité se co-construit : c’est un travail collégial et partenarial. Multiplier les interventions, les contrôles et les rappels permet d’ancrer durablement les bons comportements », conclut Jennifer Roussel.