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Macha Woronoff, présidente de l’université de Franche-Comté, s’inscrit complètement dans la tribune publiée le 5 mars, dans le journal le Monde, par des scientifiques français, qui s’inquiètent des attaques menées, aux Etats-Unis, par Donald Trump, contre l’université, la science, la recherche et les chercheurs.

Par ailleurs, elle s’associe pleinement à la journée de mobilisation « Stand up for science » du 7 mars « pour lutter contre la censure idéologique, la chasse aux sorcières engagée contre les chercheuses et les chercheurs et la désinformation qui érige les fakes news en vérité ».

Ouvert depuis la dernière rentrée universitaire, le centre d’enseignement et de soins dentaires du CHU de Besançon est une réalité. Il a fallu beaucoup d’abnégation et d’engagement des locaux pour que ce projet se concrétise. Pourtant son utilité pour le territoire, en manque de praticiens, ne fait aucun doute. Lancé en 2017, l’établissement a fini par enfin sortir de terre.

formation dentiste 2

L'interview de la rédaction : Professeur Edouard Euvrard

 

18 millions d’euros

Si les demandes administratives et de financements, qui se poursuivent d’ailleurs, ont été longs et fastidieux, il n’aura fallu qu’une année pour que le bâtiment sorte de terre. Le coût global des travaux s’élève à 18 millions d’euros. Trois millions d’euros ont été investis pour les équipements.

L'interview de la rédaction : Professeur Edouard Euvrard

40 salles de soins

Actuellement, une vingtaine d’étudiants, en quatrième année, sont accueillis. Lors de la prochaine rentrée universitaire, ils seront une centaine, issus des quatrième et cinquième années,  à investir les lieux. Rappelons que la formation se déroule en six années d’études. Ce n’est qu’à partir de la quatrième année que les futurs praticiens accèdent à une pratique plus approfondie et se retrouvent en face de patients. D’où l’utilité de ce nouvel espace et de ses 40 salles équipées pour l’acquisition des savoir-faire.

FOMATION DENTISTE

 

Une nouvelle offre

L’établissement n’est pas qu’un lieu de formation, il permet aussi de prodiguer de soins. Des créneaux sont ouverts à destination des personnes qui ne parviennent pas à obtenir de rendez-vous ou en situation de précarité. Sous la responsabilité des professionnels, des prises en charge sont effectuées.

L'interview de la rédaction : Thierry Gamond-Rius, directeur du CHU

L'interview de la rédaction  : Thierry Moulin, professeur de neurologie et directeur de l'UFR santé à l'université de Franvhe-Comté

 

Depuis le 1er janvier 2025, l’université de Franche-Comté s’est transformée en une université expérimentale Marie et Louis Pasteur. Finie la COMUE, qui l’associait à l’université de Bourgogne, l’établissement évolue différemment. Ce nouveau statut  permet à des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de se regrouper en expérimentant de nouvelles formes d’organisations, en dépassant le cadre des universités et des écoles.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff, la présidente de l'ex université de Franche-Comté

Quelles sont ses composantes ?

La nouvelle entité franc-comtoise regroupe les 11 composantes, issues de l’ex-université de Franche-Comté, auxquelles s’ajoutent deux établissements-composantes, que sont l’Université de Technologie de Belfort Montbéliard et SUPMICTOTECH-ENSMM et six établissements associés : ENSAM, au titre de son Campus de Cluny, le CHU de Besançon, le CROUS Bourgogne Franche-Comté, l’EFS BFC, l’ESTA et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon.  Désormais, la nouvelle entité regroupe plus de 430 diplômes sur l’ensemble de son périmètre. Elle concentre environ 35.000 étudiants et près de 2.000 enseignants et enseignants-chercheurs. D’ici quelques mois, sous doute au printemps prochain, son Conseil d’Administration élira son ou sa présidente. Macha Woronoff, la présidente de l’ex-université de Franche-Comté, a assuré qu’elle ne solliciterait pas un nouveau mandat.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff, la présidente de l'ex université de Franche-Comté

Ses missions ?

A travers cette démarche, l’objectif est de renforcer l’attractivité des formations dispensées, mieux favoriser l’inclusion des étudiants et intensifier les partenariats avec le milieu socio-économique local, national et international. Tout en garantissant le rayonnement et le développement de l’université de Franche-Comté.  

Cette semaine, en Namibie, le travail Patrick Giraudoux, professeur émérite d’écologie au laboratoire Chrono-environnement du CNRS et de l’université de Franche-Comté, a été remarqué lors de la onzième session de la plénière de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique et les services écosystémiques.

Il a été présenté aux 147 états membres. Ce rapport, impliquant une équipe pluridisciplinaire, dresse un bilan des connaissances scientifiques sur les liens complexes entre biodiversité, eau, alimentation, santé et changement climatique et fait des propositions pour lutter contre les crises environnementales mondiales.

Une journée nationale de mobilisation, baptisée « Budget 2025 : université en danger » se tient ce mardi 3 décembre dans de nombreuses villes universitaires de France. C’est dans ce cadre-là que Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté,  a tenu une conférence de presse pour exprimer ses inquiétudes et sa colère quant aux répercussions qu’aura le projet de loi de finances 2025 sur le fonctionnement et l’investissement de ces établissements, s’il s’appliquait en l’état. La mobilisation de Mme Woronoff s’inscrit dans un mouvement d’ampleur nationale, que 88 présidents d’université ont rejoint.

woronoff universités en danfger

Au total, ce sont 500 millions d’euros de nouvelles charges qui ne sont pas compensées pour 2025, dont 310 millions en masse salariale. La dernière goutte qui a fait déborder le vase est la décision de créer un fond de réserve de solidarité prélevé sur leurs dotations. Au total, pour la seule université de Franche-Comté, ces mesures financières impacteraient l’établissement franc-comtois à hauteur de 22 millions d’euros en 2025. Cette situation n’est pas nouvelle. Elle ne cesse de se dégrader depuis 2022.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff

Quels impacts ?

Ce contexte a indéniablement un impact direct sur les missions de l’université. Concrètement, elle l’obligerait à prendre des décisions douloureuses : limitation des capacités d’accueil sur Parcoursup, fermeture des sites universitaires délocalisés, arrêt des rénovations du patrimoine immobilier vieillissant ou encore réduction des services aux étudiants.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff

Augmentation des frais d’inscription

C’est un pas que Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, ne franchira pas. « Une solution qui pénaliserait les étudiants, déjà touchés par la précarité et qui creusent les inégalités sociales ». Actuellement, en Franche-Comté, plus de 50% des étudiants sont obligés de travailler pour financer leurs études. L’université de Franche-Comté compte 40% d’étudiants boursiers.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff

Une présidente déterminée

Macha Woronoff entend poursuivre la mobilisation. Elle se dit complètement engagée dans ce mouvement et entend bien continuer à jouer « un rôle actif ». Le budget de l’université de Franche-Comté devrait être voté le 17 décembre prochain. Quoi qu’il en soit, le Conseil d’Administration de l’université se positionnera sur un exercice comptable en déficit de 3,4 millions d’euros.

 

Le Campus Bouloie Temis, en cours de transformation grâce à un ambitieux programme de rénovations, de constructions et d’aménagements paysagers, a été distingué par le prestigieux Prix Équerre d'argent 2024 dans la catégorie « Espaces publics et paysagers ». Ce prix constitue un prix de référence à l’échelle nationale en matière d’architecture.

Rappelons que ces travaux s’inscrivent dans une démarche globale qui vise à moderniser les infrastructures universitaires et de recherche, créer des espaces de vie ouverts et accueillants et à respecter les enjeux environnementaux, pour offrir les meilleures conditions de travail, d’étude et d’épanouissement à l’ensemble des usagers du plus grand campus bisontin.

Une formation en orthoptie ouvrira prochainement dans les UFR de médecine à Besançon et Dijon. Il s’agit d’une spécialité médicale qui vise à corriger les défauts de la vision binoculaire. 24 places de formation seront proposées sur les deux sites à la rentrée universitaire 2025.

Le certificat de capacité d’orthoptiste se prépare en trois ans. Ces formations universitaires gratuites seront ouvertes sur la plateforme Parcoursup dès janvier 2025. La région Bourgogne Franche-Comté participe à son financement, en prenant en charge la rémunération des personnels enseignants et administratifs.

Dans un souci de meilleure inclusion possible de ses étudiants, l’université de Franche-Comté s’est engagée dans la charte Atypie-Friendly, qu’elle a officiellement signée ce mardi à Besançon. Ce programme national s’est fixé comme objectif de rendre l’enseignement supérieur inclusif, notamment par des actions de sensibilisation et de formation à destination des étudiants, des enseignants et des différents services de l’établissement. Il consiste notamment  à mettre à disposition des ressources, des outils et un accompagnement des différents publics visés.

L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly

 

Un trop de grand nombre d’étudiants, présentant un trouble du neurodéveloppement (autisme, trouble du déficit de l’attention, troubles dys), ne peut investir des études dans le supérieur. L’université de Franche-Comté veut faire évoluer la situation et donner les moyens à ces jeunes de réussir leur projet personnel et professionnel. Construit autour d’un réseau, avec différents échelons, ce programme va pouvoir se construire à Besançon, qui entre ainsi dans cette dynamique nationale. Certes, le chantier paraît important, mais Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté,  entend renforcer le projet d’insertion, d’inclusion et d’accompagnement de toutes les jeunesses, qu’elle a mis en place  durant son mandat à la tête de l’établissement.

L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly

Un nouveau titre pour l’université de Franche-Comté. Le 15 octobre dernier, le Learning Centre Oytana s’est vu décerner le prix de l’innovation numérique du grand prix des bibliothèques de Livre Hebdo. Elle est la seule bibliothèque universitaire lauréate.  

Ses installations modernes et ses services innovants ont séduit le jury. Parmi les outils à disposition des étudiants, enseignants et enseignants-chercheurs  un Openlab, équipé d’une imprimante 3D,  et une salle d’immersion en réalité virtuelle. Chaque jour, l’établissement enregistre une moyenne de 1.000 entrées journalières.

18 millions d’euros, c’est le montant qu’investit Grand Besançon Métropole (GBM), d’ici 2027, sur ses trois campus, aux côtés de ses partenaires,  pour développer et renforcer les capacités de formation supérieure et de recherche du territoire. Cet argent consenti fait l’unanimité au sein des représentants des 68 communes de la collectivité. Sur les 19 opérations menées depuis 2018, neuf sont directement portées en maîtrise d’ouvrage par GBM. Cet argent permet de redonner un nouveau souffle et un éclat indispensables à ces structures vieillissantes et ces environnements vétustes.  Grâce à ce soutien des élus, une nouveau école d’ingénieurs  a été construite. Une nouvelle filière de formation en odontologie a pu voir le jour. Le grand bâtiment Métrologie de la fac des sciences et la serre du jardin des sciences ont été rénovés. Les initiatives sont nombreuses et dénotent cette volonté politique en la matière. Grâce à cette transformation, les élus et leurs partenaires entendent inscrire durablement les campus bisontins dans l’avenir et donner les moyens aux étudiants, aux chercheurs, aux enseignants et au monde économique  de réussir leurs entreprises   et de rivaliser dans leurs domaines de prédilection. Des investissements qui paient, puisque deux écoles de renom ont d’ores et déjà annoncé leur souhait de venir s’installer à Besançon.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin, Vice-président de Grand Besançon, en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Un Schéma Local Enseignement Supérieur-Recherche-Innovation

A ce jour, 53% des opérations prévues sur le site Bouloie-Temis ont été livrées. L’intégralité du chantier devrait être finalisé en 2027. 50% des travaux ont été réalisés aux Hauts-du-Chazal, 100% en 2027. La construction de la grande bibliothèque universitaire et intercommunale est également dans les cartons. En parallèle, Grand Besançon Métropole s’engage dans un Schéma Local Enseignement Supérieur-Recherche-Innovation (SLESRI). L’objectif est de préparer l’avenir, en définissant, en concertation avec les partenaires, les grandes priorités communes, les pistes d’actions et de collaborations pour renforcer l’attractivité et la visibilité du territoire.  

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