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Le 10 septembre dernier, vers 20h15, rue de l’Orme de Chamars à Besançon, deux individus ont été interpellés après avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre lors d’un attroupement de 45 personnes se dirigeant vers l’hôtel de police.

Deux policiers ont été légèrement blessés mais ont poursuivi leur service. Les mis en cause, âgés de 18 et 19 ans, ont reconnu les faits. Ils ont été placés en garde à vue et convoqués devant le délégué du procureur en novembre pour une composition pénale.

Le 10 septembre, vers 17h, rue Fabre à Besançon, une patrouille de police a intercepté un véhicule après des vociférations à leur encontre. Le conducteur, âgé de 62 ans, présentait un taux d’alcoolémie de plus de 1,6 gramme dans le sang  et transportait deux couteaux de catégorie D. Placé en garde à vue, il a écopé d’une ordonnance pénale : six mois de suspension de permis, un stage de sensibilisation à la sécurité routière et cinq ans d’interdiction de port d’arme. Il s’expliquera  le 6 janvier devant le délégué du procureur.

Une journée de mobilisation interprofessionnelle est annoncée le mercredi 18 septembre à Besançon et Montbéliard. Les organisations syndicales et collectifs à l’initiative du mouvement entendent dénoncer les politiques jugées « injustes et inefficaces », parmi lesquelles la réforme de l’assurance chômage, la remise en cause du droit du travail ou encore les coupes dans les services publics.

Le rassemblement est fixé à 14 h, place de la Révolution à Besançon, et à 14 h, Champ de Foire à Montbéliard. Les organisateurs appellent les salariés, retraités, jeunes, précaires et privés d’emploi à se joindre à la mobilisation.

La France Insoumise de Besançon a réagi vivement après le vote de confiance accordé lundi 8 septembre à François Bayrou par le Député Laurent Croizier.  Dans un communiqué, le mouvement accuse le député de la 1ʳᵉ circonscription du Doubs, de « soutenir la macronie » et de « voter contre les intérêts de ses électeurs ». LFI critique un bilan jugé « catastrophique » du gouvernement et rappelle avoir déposé, avec d’autres groupes de gauche et ultramarins, une motion de destitution visant Emmanuel Macron.

 

Une réunion en mairie des Fins

Une réunion s’est tenue jeudi matin à la mairie des Fins. Elle portait sur le futur tracé de la route des Microtechniques, axe structurant reliant Besançon au bassin horloger franco-suisse. Les représentants des exploitations agricoles locales étaient conviés. La question du foncier a occupé une part importante des discussions. Elisabeth Redoutey, la maire de la commune du Haut-Doubs, explique, qu’en présence de Cédric Bole, le Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau, et du service urbanisme de la collectivité locale,  une présentation du scénario retenu a été effectuée.

Trois projets  au départ

Trois scénarios, établis par le Conseil Départemental du Doubs,  ont dernièrement été présentés au conseil municipal des Fins. Un seul a été choisi par ce dernier. L’objectif étant de trouver un équilibre entre le désenclavement du territoire et la consommation de terres agricoles, entre le Bas de la Chaux et la Combe Geay. « Nous avons tenu nos promesses. Comme nous nous étions engagés, nous avons informé nos agriculteurs, auxquels nous tenons énormément Â» déclare Mme Redoutey. L’élue rappelle que, pour l’heure, « aucune date de chantier n’est prévue Â». Cette réunion se voulait avant tout informative et répondre « Ã  un objectif de clarté et de transparence Â».

Une extension en 2x2 voies encore incertaine

Cela fait presque 40 ans que le projet de route des microtechniques est en réflexion. Pour l’heure, seul un  premier tronçon, entre Besançon et Fuans, a été finalisé. Désormais, le souhait est de prolonger la route des Microtechniques vers la frontière suisse. Des études de tracé et de faisabilité existent, mais la question du financement demeure entière. Aucun engagement concret n’est acté, ni du côté du Département du Doubs, ni de l’État.

Retour sur l’histoire d’un chantier majeur

Le chantier de mise en 2x2 voies entre Besançon et Fuans a débuté dans les années 1990. Le dernier tronçon, près de Loray, a été livré en 2009. Cette même année, les projets de déviation de Morteau et des Fins ont été abandonnés, jugés trop coûteux. Au total, environ 68 millions d’euros ont été investis sur l’aménagement de la RD 461, rebaptisée « route des Microtechniques » pour mettre en avant l’identité économique du territoire : horlogerie, mécanique de précision, et industries de pointe implantées à Morteau, Villers-le-Lac, Maîche,… .

Un enjeu économique et transfrontalier

Au-delà de la desserte locale, cette infrastructure est stratégique pour les échanges entre la capitale comtoise et le tissu industriel du Haut-Doubs, fortement tourné vers la Suisse voisine.
Mais à ce jour, aucun calendrier ni financement ne permettent de donner une visibilité au prolongement en 2x2 voies.

Ce lundi, le colonel Élodie Montet prendra officiellement ses fonctions à la tête de la gendarmerie départementale du Doubs. Elle dirigera près de 600 gendarmes, hommes et femmes, engagés au quotidien dans la sécurité des habitants.

Proximité et résultats : les maîtres-mots du commandement

Lors de sa présentation, le colonel Montet a insisté sur deux priorités : la proximité avec la population et les élus, mais aussi l’obtention de résultats concrets. « Les gendarmes sont là pour protéger, arrêter les voleurs et les violeurs. C’est leur travail, et ils le font pour offrir une offre de sécurité efficace », a-t-elle affirmé. Actuellement, la gendarmerie du Doubs présente un taux d’élucidation des faits à hauteur de 56%, dont 26% le sont grâce à la vidéoprotection. Les militaires interviennent sur 97% du territoire départemental.

ELODIE MONTET GENDARME

Lutter contre la délinquance à la racine

La nouvelle cheffe de la gendarmerie du Doubs entend agir en amont sur la trajectoire de la délinquance. « On ne devient pas braqueur du jour au lendemain. La délinquance commence par de petits faits. Notre rôle est d’identifier rapidement les comportements à risque et de prendre des mesures pour éviter l’engrenage », explique-t-elle.

L'interview de la rédaction : Colonel Elodie Montet 

Trafic de stupéfiants et sécurité routière : deux priorités

Comme ailleurs en France, le trafic de stupéfiants touche aussi le Doubs, y compris dans les zones rurales. Le colonel Montet a rappelé que ce fléau restait un axe fort de l’action de ses équipes. Autre sujet majeur : la sécurité routière. Face à une accidentologie préoccupante cette année, la gendarmerie intensifie ses contrôles. « Nous devons sauver des vies, et j’en appelle à la prudence des conducteurs », souligne-t-elle. Les chiffres sont inquiétants. Au 12 septembre, 20 personnes ont perdu la vie sur les routes départementales, contre 23 pour la totalité de l’année 2024. Pour la seule semaine dernière, sept accidents ont été enregistrés dans le Doubs, dont trois avec alcoolémie.

L'interview de la rédaction : Colonel Elodie Montet 

Une découverte du territoire

Originaire du Sud-Ouest, Élodie Montet découvre le Doubs avec enthousiasme. Elle confie déjà apprécier la richesse gastronomique et la beauté des paysages. « Je prends ce commandement avec humilité et joie », dit-elle à la veille de la cérémonie officielle, qui aura lieu lundi à Vaire, près de Besançon, en présence du général commandant la région de gendarmerie de Dijon. A cette occasion, l’ensemble des militaires prendra acte de sa prise de fonction et le drapeau de la gendarmerie nationale lui sera remis.

600 gendarmes mobilisés au service du Doubs

Le colonel Montet aura sous son autorité 600 militaires, engagés dans trois missions essentielles : la sécurité du quotidien, la surveillance du réseau routier et les enquêtes judiciaires.,Elle entend insuffler une dynamique de rigueur et de proximité pour répondre aux attentes de la population et relever les défis sécuritaires du département.

Une automobiliste a pris la fuite ce matin, vers 6h, après un accident survenu rue du Trey, à hauteur du boulevard Léon Blum à Besançon. Une seule voiture est en cause. Un  feu tricolore a été arraché. Les deux voies de circulation ont été neutralisées.

Un accident de la  route s’est produit ce matin, vers 6h, à hauteur de l’échangeur de la rue de Vesoul à Besançon. Une voiture a terminé sa course sur le toit. Un jeune automobiliste de 20 ans, légèrement blessé, a été pris en charge par les secours et transporté sur le centre hospitalier Jean Minjoz.