Dans le contexte politique de division à gauche, à quatre mois des élections municipales à Besançon, la section bisontine du Parti Communiste Français appelle à une union de la gauche et des écologistes dès le premier tour des municipales 2026. Malgré les ruptures de dialogue du PS et le retrait de LFI, le PCF souhaite relancer les échanges entre les composantes de la majorité sortante, « pour préserver les avancées sociales et écologiques obtenues depuis 2020 ».
Demain, jeudi 29 octobre, aura lieu la Journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Une date essentielle pour rappeler l’importance de la prévention, de la réactivité face aux symptômes et du soutien aux personnes touchées. En Bourgogne–Franche-Comté, l’association des familles de traumatisés crâniens, cérébro-lésés et de leurs proches (AFTC) se mobilise depuis de nombreuses années pour accompagner les personnes victimes d’un AVC ou d’un traumatisme crânien, ainsi que leurs familles.
L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC
Un accompagnement global pour plus de 1 000 personnes chaque année
L’AFTC accompagne chaque année près de 1 000 personnes adultes en situation de handicap, souvent à la suite d’un traumatisme crânien ou d’un AVC. A travers ses services et établissements médico-sociaux, elle soutient les personnes concernées mais aussi leurs proches, souvent très impactés. L’AFTC propose un accompagnement personnalisé et complet : aide à l’aménagement du domicile, soutien psychologique, accompagnement à la réinsertion professionnelle, activités de jour (sport adapté, ateliers culturels), et entraide entre pairs. « Nous avons un large panel de professionnels — travailleurs sociaux, ergothérapeutes, animateurs, chargés d’insertion — qui travaillent ensemble pour proposer la meilleure solution au meilleur moment », précise Carine Ménigoz, la directrice générale de la structure. L’association est présente sur six départements de la région : la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire, le Jura, la Haute-Saône, le Doubs et le Territoire de Belfort.
L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC
Prévenir l’AVC : un enjeu de santé publique
À l’occasion de cette journée mondiale, l’AFTC rappelle l’importance de la prévention et de la réactivité face aux premiers signes. Chaque année, environ 5 700 personnes sont victimes d’un AVC en Bourgogne–Franche-Comté, et près de 600 en décèdent, selon Santé publique France. « Un AVC peut survenir à tout âge, et hommes et femmes sont désormais également concernés », souligne Madame Menigoz.
L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC
Les bons réflexes à adopter
Une hygiène de vie saine reste le premier facteur de prévention : limiter la consommation d’alcool, arrêter le tabac, pratiquer une activité physique régulière et adopter une alimentation équilibrée. Mais il est tout aussi essentiel de reconnaître rapidement les symptômes d’un AVC : Paralysie ou engourdissement soudain d’un côté du visage ou du corps, difficultés à parler ou à comprendre, maux de tête intenses et soudains… . « En cas de doute, il faut immédiatement appeler le 15 ou le 112. Plus l’intervention est rapide, plus les chances de récupération sont importantes », rappelle la responsable. Les études montrent qu’un traitement administré dans les 4h30 suivant l’accident réduit considérablement le risque de séquelles.
Un message d’espoir et de solidarité
Au-delà de la prévention, l’association s’engage dans une véritable dynamique humaine et solidaire. Les groupes d’entraide entre personnes cérébro-lésées et entre familles offrent un espace d’écoute et de compréhension mutuelle, favorisant la reconstruction personnelle et sociale.
Pour en savoir plus
Les personnes souhaitant obtenir davantage d’informations ou être accompagnées peuvent se rendre sur le site de l’association : https://www.aftc-bfc.fr/
La maire écologiste bisontine sortante Anne Vignot réagit avec fermeté à la décision de La France Insoumise de quitter les discussions en vue d’une liste commune pour les municipales des 15 et 22 mars. « Nous regrettons cette rupture imposée par les instances nationales », déclare-t-elle, tout en réaffirmant sa volonté de maintenir une union locale des forces de gauche et écologistes.
Face à ce qu’elle qualifie de « calculs électoraux des états-majors parisiens », Anne Vignot défend un projet « collectif » et « solidaire » pour Besançon, estimant que les désaccords nationaux ne doivent pas dicter les choix locaux. Elle tend à nouveau la main à celles et ceux qui souhaitent « porter Besançon plus haut et plus loin », dans une dynamique « inventive, écologique et démocratique ».
Ce week-end, une quinzaine d’agents de la Police nationale ont été mobilisés à Juraparc pour sécuriser le Lons Electronic Festival. Des contrôles ont été menés à l’intérieur et aux abords du site, aboutissant à plusieurs amendes pour usage de stupéfiants et à des gardes à vue liées à l’alcoolémie ou à la consommation de drogues. La Police nationale du Jura rappelle que la prévention et la sécurité restent une priorité lors de ce type de rassemblement.
Face aux critiques récurrentes sur les braderies de centre-ville, l’Union des Commerçants de Besançon (UCB) tient à rappeler leur rôle essentiel dans la vie économique locale. Dans son dernier communiqué, l’association souligne que « les braderies d’été et d’automne ne sont pas de simples opérations commerciales : elles financent une grande partie des animations et services proposés aux 200 commerçants adhérents tout au long de l’année ».
Grâce à leurs recettes, l’UCB organise des événements comme les Beaux Jours, le Calendrier de l’Avent ou l’opération « Bonjour », et assure le fonctionnement de ses permanents. « Chaque stand contribue à faire vivre le cœur commerçant de Besançon, bien au-delà des deux journées festives » rappelle le collectif.
Soutenu par le CROUS, la Ville de Morteau a entièrement rééquipé son « Carré Étudiants », dispositif inauguré en 2005 pour loger quatre jeunes dans une maison partagée. Mobilier et électroménager ont été renouvelés en 2025, avec la participation des locataires pour adapter les espaces à leurs besoins.
Cette initiative s’inscrit dans une politique active d’accueil étudiant, portée par la municipalité, dans un contexte de tension sur le marché du logement. La filière Bijouterie-Horlogerie attire chaque année de nombreux jeunes venus de toute la France.
La Ville de Lons-le-Saunier modernise ses services avec l’installation d’une borne interactive au cimetière communal, près de la loge du gardien. Accessible à tous, elle permet de localiser un défunt, consulter les informations de concession et visualiser les inhumations à venir. Ce dispositif s’appuie sur le logiciel Requiem et un important travail de cartographie réalisé entre 2023 et 2024, incluant un survol par drone. Objectif : simplifier les recherches et améliorer l’accueil des familles et visiteurs.
La Toussaint se prépare à Besançon. La Ville, qui gère cinq cimetières totalisant 26 500 emplacements en 2024, poursuit l’aménagement de ces lieux de recueillement. Au cimetière Saint-Claude, après la réalisation des allées et d’un nouveau puits du souvenir en 2025, une extension hors les murs a débuté en septembre.
La première phase, livrable en mars 2026, prévoit des emplacements pour le carré confessionnel musulman. La seconde, programmée sur l’année 2026, verra la création du premier carré écologique de la ville : un espace dédié à des inhumations en pleine terre, sans caveaux ni matériaux non biodégradables, avec un entretien respectueux de l’environnement.