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Deux individus ont été interpellés le 10 janvier sur le parking d’une enseigne de sport dans la zone commerciale de Chateaufarine à Besançon. Ils se trouvaient à l’intérieur d’un véhicule. 30 grammes de cocaïne et 320 euros ont été découverts par les policiers. L’exploitation du téléphone portable du passager mettait en évidence des messages en lien avec la vente de produits stupéfiants ainsi qu’une comptabilité des transactions.

Lors de son audition, cet individu indiqua aux policiers qu’il dormait dans une chambre d’hôtel proche. La perquisition du lieu a porté ses fruits puisque 2190 euros, en numéraire, ont été découverts. Au cours des échanges, il admit également percevoir une rémunération comprise entre 150 et 200 euros par jour. Néanmoins, il ne donna aucune information sur un éventuel donneur d’ordre.  Le conducteur, quant à lui, a été mis hors de cause dans le trafic de stupéfiants. Il a néanmoins reconnu être consommateur régulier d’héroïne et de cocaïne.

Le premier homme, âgé de 53 ans, a été condamné à 12 mois d’emprisonnement, dont six mois ferme. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Le deuxième individu, âgé de 28 ans,  devra s’expliquer, en mai prochain,  devant le tribunal judiciaire de Besançon.

Jonathann Daval a de nouveau rendez-vous avec la justice. La justice bisontine doit se prononcer, ce vendredi, sur les faits de dénonciation calomnieuse. En tout cas, elle doit fixer la date du prochain procès en ce sens. Daval ne sera pas présent ce jour. Néanmoins, il devrait honorer sa convocation lors du déroulement du procès à venir. Rappelons qu’il a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa compagne Alexia Daval en 2017.

Le corps sans vie d’un individu a été découvert mercredi par les policiers à son domicile de Pontarlier. Il se trouvait dans son lit. L’alerte a été donnée par sa compagne. Les trois hommes, avec lesquels il avait eu maille à partir avant son décès, ont été interpellés.

Entendus, leur audition n’a rien donné de probant. Les enquêteurs se dirigeraient vers une mort sans l’intervention d’un tiers. Au cours des investigations policières, il est apparu que les trois gardés à vue étaient en possession de vélos volés. Ils devront respectivement s’expliquer, pour recel,  devant le tribunal judiciaire de Besançon et le tribunal judiciaire de  proximité de Pontarlier.

Un jeune homme de 21 ans a été condamné à neuf mois de prison. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Mardi, rue de Dole, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il était en défaut de permis. Il a spontanément expliqué aux policiers qu’il allait faire des livraisons de stupéfiants, qu’il avait dans son véhicule. 170 euros ont été trouvés sur lui, avec 2 grammes de cannabis, 2 grammes de cocaïne et 2 grammes d’héroïne. Il a gardé le silence durant son audition. L’argent et le téléphone ont été saisis.

Abdelhamid Hakkar, une figure connue du monde carcéral, qui avait retrouvé la liberté en 2012, après 27 ans de détention, notamment pour le meurtre d’un fonctionnaire de police en 1984, a été mis en examen pour blessures involontaires. Lundi, à Besançon, il a renversé une femme de 48 ans. Le pronostic vital de la victime est engagé. Les investigations ont permis d’établir que son permis de conduire avait été annulé, en 2017, faute de points.

Le conducteur d’un camion devra s’expliquer le 7 mai prochain devant le délégué du procureur, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Le 9 janvier, son véhicule s’est renversé sur la chaussée à hauteur de la route de Gray à Besançon. Au cours des investigations, il est apparu que le quinquagénaire n’était plus titulaire du permis de conduire. Un défaut d’assurance et des pneus lisses ont été constatés. L’individu, qui n’a pas été blessé, a été placé en garde à vue.

Le parquet de Nanterre a fait savoir hier qu’une information judiciaire avait été ouverte, le 22 novembre dernier, contre X pour « homicide involontaire, blessures involontaires, non-assistance à personne en danger et mise en danger d’autrui ». Elle vise le groupe Orpea, groupe privé gestionnaire d’Ehpad. Ce dernier est soupçonné de maltraitance institutionnelle.

Un nouveau jugement sera rendu ce vendredi à l’encontre de Nordahl Lelandais qui était de retour devant la justice le 27 novembre dernier. Déjà condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de la petite Maëlys et celui d’Arthur Noyer, l’ancien maître-chien était jugé devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour une agression sexuelle sur l'une de ses petites cousines, survenue en 2017, ainsi que pour des menaces. Nordahl Lelandais conteste toujours ces accusations. Deux ans de prison ont été requis. Le jugement sera rendu ce vendredi 12 janvier.

Après 48 heures de garde à vue, un agriculteur de Saône-et-Loire a reconnu avoir tué Loan Bernede, un jeune homme de 31 ans, originaire de Cuisia dans le Jura. Il avait disparu depuis le 21 novembre dernier. Le mis en cause évoque une rivalité amoureuse. Il raconte avoir abattu l’homme d’une balle dans la tête avant d’enterrer son corps dans ses terres. Pris de panique après sa première audition, il aurait alors déterré le cadavre, avant de le brûler pendant plusieurs heures, puis de disperser les restes dans un ruisseau. Il a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire.

Il a fini par tout avouer. C’est après de longues semaines de recherche et d'investigations, que l'enquête a connu un tournant ce lundi 18 décembre. Un ami du mis en cause a révélé aux gendarmes qu’il lui avait emprunté son Renault Kangoo pour une raison macabre : transporter le corps d'un homme qu'il venait de tuer. Dès le lendemain, cet éleveur de 31 ans a été arrêté, puis entendu par les enquêteurs. Dans un premier temps, il explique aux enquêteurs qu'il a rejoint Loan Bernede à son domicile, à Cuisia, le matin du 22 novembre. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux hommes suite à un différend amoureux. Il explique qu’en poussant Loan, sa tête aurait heurté une pierre. Une version qui change totalement après 48h de garde à vue.

 

Il brûle le corps pendant sept heures

Il reconnaît finalement avoir tué le Jurassien d'une balle dans la tête, à l’aide de sa carabine 22 Long Rifle. Ensuite, il aurait transporté le corps dans sa ferme, à Saint-Eugène, en Saône-et-Loire. Après avoir creusé un trou à l'aide d'un engin agricole, il l’enterre dans un champ. Seulement, l’agriculteur est entendu comme témoin lors d’une audition le 13 décembre par les gendarmes, à la suite de laquelle il panique. Aussitôt rentré chez lui, il déterre le corps pour le brûler. Il charge alors une auge à vache sur un engin agricole, rassemble un stère de bois, et pendant 7h, il fera brûler le cadavre. Après ce bûcher macabre, il disperse les restes dans un ruisseau, pour ne laisser aucune trace. L’arme du crime n’a pas non plus été retrouvée, et ne le sera sans doute jamais, puisque l’éleveur indique l’avoir découpé, et jeté les morceaux dans ce ruisseau.

 

Comment a-t-il pu en arriver là ?

L’éleveur de 31 ans a expliqué avoir vécu en couple pendant trois ans, de 2019 à 2022. Suite à une rupture douloureuse, il indique avoir terriblement souffert de solitude. Au mois de mai, il rencontre finalement une femme de 32 ans sur une application de rencontre, originaire du Jura, et qui travaille dans une ferme dans l'Ain. L’homme s’investit alors énormément, et mise beaucoup sur cette relation. Une situation qui deviendra de plus en plus délicate, car cette femme lui explique être adapte du « polyamour », une orientation relationnelle qui désigne la capacité à aimer et/ou affectionner plusieurs personnes en même temps. Ils rompent quelques mois plus tard, en octobre 2023. Une rupture qu’il encaisse très mal, puisqu’il en vient à surveiller cette femme, parfois même jusqu’à chez elle, et lui envoie des courriers anonymes lui reprochant ses pratiques sexuelles. La jeune femme avait d’ailleurs porté plainte dans l'Ain.

À l’issue de sa garde à vue, l’agriculteur de 31 ans a été mis en examen pour assassinat et incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Les enquêteurs espèrent encore retrouver des éléments, qui permettraient de confirmer tous les dires du mis en cause.

 

Nicolas Zepeda qui avait été condamné à 28 ans de réclusion criminelle lors de son procès en première instance, à Besançon, en avril 2022, a à nouveau écopé d'une peine de 28 ans lors de son procès en appel qui se tenait à Vesoul depuis le 4 décembre. Il est accusé d'avoir assassiné Narumi Kurosaki, son ex-petite amie, une étudiante japonaise de 21 ans. Le corps de la victime n'a jamais été retrouvé. Le Chilien a toujours clamé son innocence. La cour et les jurés ont estimé qu’il était coupable d'avoir donné volontairement la mort à Narumi Kurosaki, et qu’il avait formé le dessein préalablement de commettre le meurtre.

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