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Une tentative de vol à main armée visant la société Losange, spécialisée dans les métaux précieux, a été déjouée le 16 juin dernier, grâce à la vigilance d'employés d'une entreprise voisine. Neuf jeunes individus, âgés de 19 à 23 ans,  parfaitement organisés, ont été interpellés en moins de 24 heures par une Task force policière d’envergure. Ils ont été placés en détention  provisoire et mis en examen pour tentative de vol à main armée, en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs, détention d'armes, transport et détention d'explosifs et recel de vol. Retour sur une affaire hors norme.

Un plan audacieux, une fuite précipitée

Il est environ 7 heures du matin lorsqu’une alerte est donnée par des employés d'une société voisine à celle de Losange, située à Besançon. Des individus ont été aperçus en train de couper un grillage, visiblement pour tenter de pénétrer dans les locaux de la société de métaux précieux. L'un des témoins, faisant preuve de courage, s'approche pour comprendre la situation. Les malfaiteurs prennent alors la fuite… non sans l’avoir menacé.

L'interview de la rédaction :Mme Margaret Parietti 

Une réponse policière massive et rapide

Moins d'une heure après les faits, les autorités sont pleinement mobilisées. Une Task force est mise en place sous la direction du Parquet du Doubs et de la Direction Interdépartementale de la Police Nationale du Doubs, avec le soutien des brigades de recherche et d'intervention de plusieurs départements, notamment ceux de la Côte-d'Or, du Jura et de Lyon. Près de 40 enquêteurs sont déployés au plus fort de l’opération. Grâce à des investigations menées tambour battant, les forces de l'ordre identifient rapidement une bande structurée et déterminée. En moins de 24 heures, les neuf suspects sont localisés, puis interpellés dans un véhicule, une Alfa Romé volée,  et un logement loué sur une plateforme de type Airbnb.

Des profils jeunes, sans lourd passé judiciaire

Fait marquant : l’ensemble des individus interpellés sont très jeunes, âgés entre 19 et 23 ans. Cinq viennent de l’Eure-et-Loir, trois du Jura, et un de Besançon. La majorité ne présente pas de casier judiciaire ou n'a que des mentions mineures, sans lien avec des faits de vols ou de violences graves. Les enquêteurs s'interrogent sur la montée en puissance de bandes organisées via les réseaux sociaux, composées de jeunes au profil jusqu’ici peu inquiétant, mais capables de monter des opérations criminelles d’envergure.

L'interview de la rédaction : M. Laurent Perraut 

Des armes, un explosif et une détention collective

Lors des perquisitions, les forces de l’ordre découvrent des armes à feu, des munitions, et même un engin explosif dans le véhicule utilisé par les suspects. Les éléments retrouvés laissent peu de doute quant à la préparation avancée de leur tentative de braquage. Au vu de la gravité des faits et du risque de récidive, les neuf individus ont tous été placés en détention provisoire, une décision rare et significative.

Une convoitise persistante pour l’or

L’affaire relance les inquiétudes autour des sociétés spécialisées dans le traitement de métaux précieux, particulièrement exposées à la convoitise de réseaux criminels organisés. Les autorités rappellent que ce type d'entreprise reste une cible privilégiée, souvent repérée à l’avance par des groupes venus de l’extérieur.

Une affaire exceptionnelle par sa rapidité et sa coordination

Margaret Parietti, procureur par Interim du tribunal judiciaire de Besançon, et les forces de l'ordre saluent une "très belle réussite policière", rendue possible par la coopération interservices et la réactivité des équipes locales. L’enquête se poursuit pour déterminer si d'autres tentatives similaires étaient prévues par le groupe

Du 23 au 27 juin, les huit CIDFF (centre d'information sur les droits des femmes et des familles) de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que leur Fédération régionale, ferment symboliquement leurs portes pour dénoncer le retard de versement des subventions de l’État. Ces aides, essentielles au fonctionnement des structures engagées pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences, n’ont toujours pas été versées depuis l’adoption de la loi de finances 2025.

Face à une situation financière critique, aggravée par la non-compensation de la “Prime Ségur”, les CIDFF alertent sur les conséquences concrètes : licenciements, gel des recrutements, réduction des permanences, notamment en zones rurales. Malgré cette fermeture, les dispositifs d’urgence restent assurés.

Par cette mobilisation, les CIDFF réaffirment leur engagement et appellent à un soutien urgent et pérenne des pouvoirs publics pour garantir l’accès aux droits des femmes sur tous les territoires.

Le 17 juin, vers 19h30, la police est intervenue au 2 avenue de Bourgogne, à Planoise, à Besançon, sur un point de deal connu. Trois hommes âgés de 30 à 34 ans ont été interpellés après la découverte de plus de 600 g de stupéfiants, des armes, 330 € en espèces et 20 téléphones. En situation irrégulière, ils ont été placés en garde à vue puis déférés. L’un a été incarcéré, les deux autres placés sous contrôle judiciaire.

Un homme de 35 ans a été condamné mercredi 18 juin à 18 mois de prison, dont 8 avec sursis probatoire, après avoir tiré en l’air lundi soir place du 8-Septembre à Besançon, en état d’ivresse avancée. Son geste, survenu devant de nombreux clients en terrasse, a semé la panique dans le centre-ville. Le tireur, qui menaçait de se suicider, avait près de 2,5 grammes d’alcool dans le sang.

Ce jeudi à 11h30, le Tribunal administratif de Besançon examinera le recours déposé par l’Union Locale CNL contre l’arrêté préfectoral autorisant la démolition de l’immeuble 2-8 rue de Champagne, à Planoise. L’association dénonce "une décision aux impacts humains, sociaux, économiques et écologiques lourds", soutenue dans sa démarche par le collectif Stop Démolitions ANRU et de nombreux professionnels de l’urbanisme. Elle plaide pour une réhabilitation plutôt qu’une destruction, dans un contexte de forte tension sur le logement social.

Le 15 juin, vers 19h, les policiers de la BAC ont interpellé un homme de 25 ans en flagrant délit de trafic de stupéfiants au 36 rue de l’Observatoire. Observé en train de faire des allers-retours entre des clients et un sac dissimulé en lisière de bois, l’individu a été contrôlé en possession de cannabis et de 100 euros en liquide.

Le sac saisi contenait une importante quantité de drogues : 22 g de cocaïne, 19 cachets d’ecstasy, 207 g de résine et 130,5 g d’herbe de cannabis. Lors de son audition, l’homme a reconnu les faits. Présenté en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), il a été condamné à six mois de prison ferme et incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon.

Le lundi 16 juin à 11h15, rue de Savoie à Besançon, la police a procédé au contrôle d’un automobiliste de 29 ans. Dépourvu de permis de conduire valide et testé positif au cannabis, il était également en possession d’un couteau à cran d’arrêt. Placé en garde à vue, l’homme a reconnu une consommation occasionnelle de stupéfiants et avoir conduit en pensant ne plus être sous effet. Déjà sous sursis probatoire pour des faits antérieurs, il a été écroué à la maison d’arrêt de Besançon pour 3 mois. Il comparaitra en août prochain devant la justice.

Le 15 juin,  vers 17h30, rue de Dole à Besançon, un équipage de police secours a contrôlé un conducteur après des manœuvres dangereuses. La vérification a révélé qu’il faisait l’objet d’un jugement du tribunal judiciaire de Besançon, le condamnant à 12 mois de prison ferme. Interpellé et placé en rétention judiciaire, il a été transféré à la maison d’arrêt de Besançon le 16 juin.

Le 15 juin, vers 20h30 rue Martin du Gard, à Besançon, un équipage de la BAC a contrôlé un conducteur effectuant des manœuvres dangereuses. L’homme, âgé de 23 ans, semblait nerveux, et une palpation de sécurité a permis de découvrir 53 grammes de cocaïne dissimulés dans sa ceinture de jogging.

Interpellé et placé en garde à vue, il a déclaré avoir acheté la drogue pour un ami dont il a refusé de donner l’identité. Il comparaîtra devant la justice pour une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) le 18 décembre 2025, suivie d’une convocation devant le tribunal correctionnel le 25 mars 2026.

Le 10 juin, vers 20h40, un individu a été signalé rue Auguste Renoir à Besançon, se trouvant au domicile de son ex-conjoint malgré une interdiction judiciaire de contact. La Brigade Anti-Criminalité est intervenue et a placé en garde à vue le suspect, âgé de 51 ans. Celui-ci a déclaré vivre à nouveau avec son compagnon depuis un mois malgré la décision judiciaire. Présenté devant la juge d’application des peines le 11 juin, il a été conduit à la Maison d’Arrêt de Vesoul pour une peine de 15 jours.