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Nordhal Lelandais, le meurtrier de la petite Maëlys, condamné à la perpétuité, et à vingt ans de réclusion pour le meurtre du caporal Arthur Noyer sera jugé, ce lundi, en correctionnelle, pour une agression sexuelle sur l’une de ses petites cousines. Il comparaîtra, à huis clos, devant le tribunal de Charleville-Mézières. Les faits remontent en mars 2017, lorsque la victime  avait 14 ans.

Les investigations concernant les tirs, survenus les 16 et 17 décembre 2022, dans le quartier Planoise, ont donné leurs premières informations. Rappelons que, sur fond de trafic de drogue et de guerre de territoire, deux salves de tirs ont eu lieu. Elles ont été menées par deux clans différents.

Lors de la première journée, un jeune de 15 ans a été touché à la cuisse. Le lendemain, un autre mineur, du même âge, a trouvé la mort après avoir été touché au thorax. C'est grâce à  la découverte d'un garage, devant lequel deux mineurs ont été visés, provoquant le décès de l’un d’eux,que les investigations ont avancé. Les enquêteurs ont découvert  à l’intérieur deux scooters, ayant servi à la première attaque, celle du 16, et différents autres matériels et affaires probants.

Le commanditaire présumé déjà incarcéré

Ce travail d’enquête a permis l’interpellation d’un adolescent de 15 ans, soupçonné d’être  l’auteur des tirs, non mortels,  du 16 décembre,  et trois autres majeurs, grâce à l’étude de traces ADN, laissées sur les affaires saisies dans le garage. Un cinquième homme, placé en détention,  dans le cadre d’un autre dossier, serait également impliqué. Il serait le commanditaire de cette action punitive. C’est à grâce à l’exploitation du téléphone portable du mineur et à une mise sur écoute, que les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui. Ces hommes ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs ». Ils sont actuellement incarcérés en attendant leur procès. Le parquet de Besançon a demandé la disjonction de ces deux affaires. Concernant l’assassinat du 17 décembre, l’information judiciaire se poursuit. Pour l’heure, aucune mise en examen n’a été enregistrée.

Un procès dans les deux mois à venir

Le tireur, en l’occurrence le mineur, encourt une peine de 20 ans d’enfermement. En fonction des décisions de justice, qui tomberont  dans le courant de la semaine prochaine, les procès se tiendront  dans les deux mois à venir. Le mineur sera présenté à un juge des enfants. Les majeurs comparaîtront devant le tribunal correctionnel.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon

 

Concernant l’affaire Théo Decouchan, âgé de 23 ans, au moment des faits, dont le corps avait été retrouvé au domicile d’une jeune femme de 18 ans à Oiselay-et-Grachaux, en Haute-Saône, le 6 décembre 2021, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon fait savoir que cette dernière fait l’objet d’une ordonnance de mise en accusation. Le juge d’instruction a jugé que les charges à son encontre étaient suffisantes. Dans ces conditions, elle sera jugée devant la cour d’assises de Haute-Saône pour l’homicide volontaire du jeune homme.

L’information judiciaire a permis d’établir que ce dernier est décédé dans la nuit du 29 au 30 novembre 2021 après avoir reçu un coup de couteau au niveau du ventre, perforant son foi, et avoir été étranglé avec le cordon de la robe de son agresseuse. Malgré ces agissements et cette violence, la jeune femme quitte le domicile et laisse le corps pour se rendre à Bordeaux, où elle rejoint un petit ami, rencontré sur les réseaux sociaux. Elle sera vue sur les caméras d’une station-service de Devecey entrain de faire le plein. Elle utilisera également à plusieurs reprises la carte bancaire du jeune homme, jusqu’à son interpellation, suite à l’alerte lancée par la mère de la victime.

Une personnalité complexe

Au cours de ces entretiens, un premier expert psychiatre évoque des traits psychopathiques, avec égocentrisme, amoralité et vénalité. Une contre-expertise parle d’une personnalité caractérielle, avec une immaturité affective préoccupante, qui générerait beaucoup d’impulsivité dans son comportement. Cet expert, contrairement à son prédécesseur, a considéré qu’il n’y avait pas d’altération du discernement au moment des faits. La défense a dix jours pour interjeter appel de la décision de justice. La prévenue, qui est toujours en détention à Dijon, encourt 30 ans de réclusion criminelle.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon

L’appel à témoins lancé dernièrement par le Procureur de la République de Besançon,  dans le cadre des faits de pédophilie impliquant trois frères, dans les secteurs d’Arguel et de Larnod, se poursuit. Depuis sa médiatisation, deux personnes ont contacté le parquet bisontin. Un autre dossier suit également son cours. Il s’agit d’une affaire identique, impliquant un ancien instituteur, ayant exercé à Vorges-les Pins. Les faits sont prescrits, mais l’enquête préliminaire n'a pas dit encore son dernier mot.

La brigade de recherche de la compagnie de Pontarlier est parvenue à mettre hors d’état de nuire deux malfrats, originaires de Moldavie, qui seraient impliqués dans une série de cambriolages, survenue dans le Haut-Doubs, depuis avril dernier. Soit douze faits au total. Ces deux hommes, qui avaient commis  un nouveau vol, le 21 novembre, à Labergement-Sainte-Marie, ont été interpellés le jour suivant à Métabief.

Des objets, issus de leur dernier larcin, ont été retrouvés dans leur véhicule, ainsi que du matériel. Le parquet a demandé leur placement en détention provisoire dans le cadre d’une comparution à délai différé. iLe temps de faire toute la lumière sur les agissements de ces personnes, qui pourraient faire partie d’un réseau de délinquance organisée.  Ils seront jugés le 8 janvier 2024. Ils sont pour l'heure, en détention provisoire. Dans le même temps, un troisième individu a été interpellé en Suisse Romande.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux

 

Un homme de 39 ans a été interpellé le 21 novembre dernier à la suite d’un vol, survenu dans une enseigne de parfumerie dans la zone commerciale de Besançon- Chateaufarine. Le montant du préjudice s’élève à 483 euros. Au cours de son audition, le malfrat présumé a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il s’expliquera en mars prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon en état de récidive légale.

Un jeune homme de 17 ans a été placé en détention à la maison d’arrêt de Besançon. Ce  tunisien, en situation administrative irrégulière, a dérobé un flacon de parfum, d’une valeur de 167 euros, dans une boutique du centre-ville bisontin, le 20 novembre dernier.

Les investigations ont permis d’établir qu’il faisait l’objet de recherches par le Commissariat de Créteil pour des faits d’évasion, mais sous une autre identité. La justice a mis en exécution une première condamnation de six mois d’emprisonnement émanant d’un jugement du tribunal pour enfants d’Auxerre, auxquels s’ajoutent deux mois de prison ferme pour le vol du 20 novembre.

L’interpellation de trois individus sur un point de deal, à Besançon,  Chemin de Caborde, le 19 novembre, a été fructueuse. Lors des perquisitions, menées chez les deux vendeurs mis en cause,  les policiers ont découvert plus de 3,5 kilogrammes de résine de cannabis, 78 grammes de cocaïne, 72 grammes d’herbe de cannabis et plus de 300 grammes d’héroïne. Près de 2.000 euros se trouvaient au domicile du mineur. Sur le consommateur, 9 grammes de cannabis ont été constatés.  

Au cours de son audition, le mineur vendeur a reconnu être « une nourrice », pour le compte d’un tiers, pour la somme de 400 euros par semaine. Les deux vendeurs, âgés de 16 et 18 ans,  ont été déférés devant le substitut du Procureur. La réponse pénale n’est pas encore connue ce matin. Un acheteur de 22 ans, identifié et interpellé, s’expliquera en mars prochain devant la justice.

Nouveau coup de théâtre dans l’affaire Nicolas Zepeda. Le chilien, condamné à 28 ans de réclusion criminelle au printemps 2022 pour le meurtre de sa petite amie Narumi Kurosaki, doit être jugé en appel à partir du 4 décembre devant la cour d’Assises de Haute-Saône. Alors que ce procès devait être jugé en février, il n’avait pu se tenir puisque Nicolas Zepeda avait récusé son avocat quelques heures avant le début de l’audience. Ce vendredi, on apprend une nouvelle fois que ses deux avocats, Me Julien Dreyfus et Me Renaud Portejoie ont annoncé ne plus assurer sa défense. Aucune explication n’a été donné pour l’heure.

Ce vendredi, la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles a présenté son rapport après trois ans d’enquête. Elle a fait 82 préconisations pour protéger les enfants contre les pédocriminels. Elle recommande notamment de rendre imprescriptible les violences sexuelles sur mineurs, au même titre que les crimes contre l’humanité. 160.000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année. Selon ce même rapport, 5,4 millions de femmes et d’hommes adultes en ont été victimes durant leur enfance.