Choix du secteur :
Se connecter :
 

Affaire Narumi Kurosaki : L’interrogatoire de Zepeda se poursuit ce mardi Hier, lundi, le Chilien Nicolas Zepeda a maintenu sa défense aux Assises de Haute Saône à Vesoul. Il est reste campé sur ses positions et explique qu’il n’a pas tué Narumi Kuorosaki, son ex-petite amie japonaise, dont le corps n’a jamais été retrouvé.

Au cours de ce nouveau rendez-vous avec la justice, Zepeda a reconnu quelques mensonges, admettant qu’il s’était rendu volontairement à la résidence universitaire de la Bouloie à Besançon pour voir la jeune femme. Il a également admis avoir acheté des billets de train avec les informations bancaires de cette dernière. Il a concédé être éventuellement le guetteur qui apparait sur les vidéos du campus. Son interrogatoire reprend ce matin. Le verdict pourrait être prononcé mercredi ou jeudi.

La troisième et dernière semaine du procès en appel de Nicolas Zepeda s’ouvrira  ce matin à Vesoul. Ce lundi, le meurtrier présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki sera interrogé et devra s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés, et notamment sur les quelques mensonges qu’il a tenus et qu’il a reconnus. Il campe néanmoins sur ses positions, en rejetant toute implication dans la disparition de la jeune femme. Si le timing est respecté, Nicolas Zepeda sera fixé sur son sort en fin de semaine. Rappelons, qu’en première instance, le Chilien avait été condamné à 28 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Besançon.

La gendarmerie nationale a mis hors d’état de nuire deux individus dans le cadre d’une escroquerie en bande organisée aux compteurs Linky. A la suite d’une alerte lancée par un citoyen, qui avait été démarchée, la brigade des recherches de Besançon a eu connaissance des agissements de ces deux hommes. Ces deux individus, domiciliés à Serre-les-Sapins- et Offemont, proposaient, en échange d’un coût d’intervention d’environ 1000 euros, l’installation d’un système de dérivation au domicile de particuliers et d’entreprises, pour minorer leur facture d’électricité. Une démarche bien entendue totalement frauduleuse. Une quarantaine de personnes ont été identifiées. Mais Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, craint que d’autres faits identiques existent sur le territoire régional et national.

Les deux hommes ont été présentés à la justice ce vendredi. Le premier, chargé des interventions techniques, a notamment été condamné à 24 mois d’emprisonnement, dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire pendant trois années. Il devra également indemniser Enedis pour le préjudice subi et payer une amende de 10.000 euros.  Son acolyte, qui démarchait des clients, a été condamné à 12 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire durant trois années.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Des vérifications en cours

Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, fait savoir que la gendarmerie va procéder à des contrôles sur des installations suspectes. Elles seraient une centaine pour le seul département du Doubs. Concernant la quarantaine de personnes identifiées, il leur sera infligé une amende qui sera, au moins, deux fois supérieures au montant de la fraude. Parmi ces personnes, un élu de la ville de Belfort, un opticien belfortain, un boulanger, mais également de nombreux frontaliers. Mr Manteau s’insurge à plusieurs titres. Tout d’abord, parce que ces agissements vont à l’encontre du vivre ensemble et de la loi, mais également, ces installations sauvages sont dangereuses et peuvent provoquer des risques électriques, aux conséquences dramatiques. Le Procureur de la République évoque également des individus, « qui ne vivaient pas dans le besoin’ et qui ont tenté de justifier leur délit, en évoquant « une moyen « d’optimiser Â» certaines dépenses. Reconnaissant à demi-mot leur participation à cette escroquerie.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

 

Aux assises de Vesoul, l’avant dernière semaine du procès en appel de Nicolas Zepeda s’est conclue ce jeudi. Hier, le meurtrier présumé chilien de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki a fondu en larmes lorsqu’il a été interrogé sur ses conditions de détention, lorsqu’il était à l’isolement.

Ce dernier a affirmé qu’il avait été agressé par des surveillants. Provoquant une vive réaction de sa mère et de son père. Ana Zepeda dénonçant le non-respect « des droits humains Â». Des propos qui ont provoqué une réponse d’Etienne Manteaux, l’avocat général.

Justice. On a appris hier soir que le jeune adolescent, âgé de 12 ans, à l’origine de l’alerte à la bombe, qui avait perturbé le collège Victor Hugo à Besançon, en début de semaine, a été entendu par les policiers. Le parquet doit désormais se positionner. Il pourrait prononcer une réparation pénale, qui pourrait se décliner en un stage de citoyenneté.

 

Le FC Sochaux Montbéliard avait de nouveau rendez-vous avec la DNCG, le gendarme financier du football français,  ce jeudi. A l’issue de cette audience, selon un communiqué du club, « la DNCG a validé les éléments financiers fournis et les engagements pris par les membres de la délégation, pour écarter toute sanction à l’égard du Club,  tout en maintenant l’encadrement de sa masse salariale. Elle a aussi rappelé que la situation financière du FC Sochaux Montbéliard reste difficile, et impose la poursuite des actions entreprises Â».

Dans un communiqué de presse, le ministère de l’agriculture indique que la société jurassienne « Route des Terroirs Â» fait l’objet d’une procédure de suspension de son agrément sanitaire. Le 8 décembre dernier, les autorités ont rappelé certains des fromages au lait cru, en l’occurrence du morbier, de la raclette et de la tomme, vendus à la coupe,  fabriqués par cette société. Il est apparu la présence de la bactérie E.Coli dans ces productions.

Ce jeudi après-midi, un rassemblement s’est tenu devant le palais de justice de Besançon, alors que deux militantes de l’association Animal Rebellion comparaissent en appel pour une affaire qui remonte au 31 octobre 2021. Ce jour-là, plusieurs militantes s’étaient introduites dans le restaurant KFC du centre-ville de Besançon et avaient répandu de la peinture, symbolisant du sang, au sol. Elles en avaient également aspergé les bornes de commande.

En première instance, la justice avait condamné deux d’entre-elles à 2300 amendes, dont 2.000 euros avec sursis pour dégradations en réunion, ainsi qu’à près de 20.000 euros de dommages et intérêts. Une condamnation que le collectif dénonce comme « honteuse Â».

Un vaste coup de filet avait été mené début décembre dans toute la France par les enquêteurs de l’Ofmin, l’Office des mineurs. Leur but : interpeller des personnes soupçonnées d’avoir téléchargé ou partagé des images et vidéos pédopornographiques. Plus de 80 suspects sont tombés entre les mains des enquêteurs. Parmi eux, un septuagénaire jurassien domicilié en Petite Montagne indique le Progrès ce mercredi. L’homme a reconnu les faits, avant d’être présenté au parquet de Lons-le-Saunier et placé sous contrôle judiciaire, et répondra de ses actes devant la justice en mai prochain.

Le procès en appel de Nicolas Zepeda a été suspendu hier. La mère de Narumi Kurosaki a été prise d’un malaise après les propos tenus par le meurtrier présumé chilien, qui venait d’être questionné par un de ses avocats en fin de journée. Sylvie Galey, l’avocate de la famille, a demandé et obtenu l’interruption de l’audience qui doit reprendre ce matin à 9h. La défense du Chilien est de plus en plus mise à mal. La famille de l’étudiante japonaise doit être entendue ce mardi.