Le procès de Frédéric Péchier, anesthésiste de renom, débute aujourd’hui devant les assises du Doubs. Le prévenu est accusé de trente empoisonnements ayant entraîné douze décès entre 2008 et 2017. Il comparaît libre. La défense dénonce une « erreur judiciaire » et une « construction artificielle d’un coupable idéal ». On lui reproche d’avoir manipulé des poches de perfusion pour provoquer des arrêts cardiaques, pour mieux intervenir en sauveur. Ses victimes sont âgées de 4 à 89 ans. Elles étaient hospitalisées dans deux établissement de la cité comtoise : la clinique Saint-Vincent et la polyclinique de Franche-Comté.
Les expertises psychiatriques n’ont révélé aucun trouble mental, mais une analyse psycho-criminologique évoque des traits de personnalité narcissiques et pervers. il entend prouver son innocence face à plus de 150 parties civiles et une cinquantaine d’avocats. Le verdict est attendu le 19 décembre prochain.
Ce lundi 8 septembre, s’ouvre devant la cour d’assises du Doubs, au palais de justice de Besançon, le procès de l’ex-anesthésiste bisontin Frédéric Péchier. Ce dernier est jugé pour avoir prétendument empoisonné 30 patients, dont 12 mortellement, entre 2008 et 2017.
Déroulement de l’audience
Les portes du tribunal s’ouvriront à 8 h. Entre 400 et 500 personnes, parmi lesquelles victimes, familles et associations sont attendus au palais de justice de la cité comtoise. Selon les accusations, Péchier aurait contaminé des poches de perfusion dans des blocs opératoires — notamment à la clinique Saint-Vincent et à la Polyclinique de Franche-Comté — provoquant des arrêts cardiaques ou complications graves, puis en intervenant comme « Sauveur ». L’affaire a débuté après la révélation de 70 événements indésirables graves (EIG), dont 30 sont aujourd’hui retenus contre lui. Ce que pointe les enquêteurs : une structure répétée des incidents, la manipulation de perfusions (notamment avec des doses massives de potassium) et l'intervention systématique de Péchier, suspecté de vouloir impressionner ses pairs. L’un des éléments clés est l’affaire de Sandra Simard, victime d’un arrêt cardiaque durant une opération, suivie de séquelles cérébrales, et où un dosage de potassium cent fois supérieur à la norme avait été retrouvé.
Défense et accusation
Elle conteste. Péchier affirme que ces incidents ne sont pas avérés, qu’il s’agirait d’une « fausse affaire », voire d’un complot. L’accusation, quant à elle, le présente comme « Le plus grand tueur en série du XXIᵉ siècle ». Le procès devrait durer jusqu’au 19 décembre prochain, dans la salle historique du Palais de justice de Besançon, qui a été entièrement réaménagée pour les besoins de la procédure.
Ce lundi 1er septembre, vers 13h30, à Besançon, un homme de 30 ans a menacé et insulté un passant avec une arme de poing devant une supérette de la rue Battant. La victime s’est réfugiée quelques minutes dans un commerce avant d’alerter la police municipale.
L’auteur a été interpellé et placé en garde à vue. L’arme, un pistolet de type airsoft, a été saisie. Il a été convoqué en composition pénale le 28 novembre et devra suivre un stage de citoyenneté ainsi qu’une injonction thérapeutique.
Le 1er septembre, un jeune homme de 19 ans a été condamné par le tribunal judiciaire de Besançon à six mois de prison avec sursis et à 14 heures de travaux d’intérêt général pour trafic de stupéfiants.
Cette décision fait suite à son interpellation la veille, le 31 août, rue Île-de-France, dans le quartier de Planoise à Besançon. Lors d’une opération de sécurisation, les policiers, agissant sous réquisition du procureur, ont repéré l’individu dissimulé derrière un pilier à proximité d’un point de vente connu.
Contrôlé, il était en possession de 43 grammes de résine de cannabis, 6 grammes de cocaïne, une balance de précision et 120 euros en espèces. Placé en garde à vue, il a reconnu vendre des stupéfiants pour le compte de tiers.
Le 29 août, vers 19h30, , les policiers municipaux bisontins sont intervenus au 1 Grande Rue, alertés par un commerçant, signalant un individu perturbateur. Ce dernier, mécontent, a proféré des injures en langue arabe et lancé une chaise en direction du commerçant. Lors de son interpellation, il s’est opposé par la force aux agents.
L’individu, âgé de 25 ans, a été placé en garde à vue. L’exploitation des caméras a confirmé le jet de chaise sans dégâts. Il a ensuite tenté de frapper un agent avec sa ceinture, sans succès, avant d’être maîtrisé par un passant et menotté.
Lors des auditions, le mis en cause a reconnu avoir lancé la chaise, tout en niant les faits de violence et de rébellion. Sa situation administrative restait à clarifier. Il a été remis en liberté le 31 août, avec une convocation fixée au 5 mars prochain.
Le 30 août, vers 11h30, boulevard du président John Fitzgerald Kennedy à Besançon, le gérant de l’épicerie « A Casa » a surpris via les caméras de surveillance un individu en train de dérober des billets dans la caisse. L’auteur, âgé de 55 ans, a reconnu les faits et restitué la somme volée, soit 240 euros. Interpellé sans incident, il a expliqué avoir profité de l’absence de personnel pour agir. À l’issue de sa garde à vue, il a été convoqué dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) fixée au 5 mars.
Le 30 août dernier, vers 21h30, à Besançon, les forces de police sont intervenues rue de Bruxelles, alertées par un homme recherchant l’agresseur présumé de sa fille. Lors du contact, les agents ont découvert que l’individu portait une hache à lame de 15 cm, classée en catégorie D. Agé de 49 ans, il a été interpellé sans incident et placé en garde à vue. Cette dernière a été levée le 31 août, dans l’après-midi. Le mis en cause a été remis en liberté avec une convocation devant le délégué du procureur pour une ordonnance pénale prévue le 7 janvier.
Le 8 septembre prochain s’ouvrira devant la cour d’assises du Doubs le procès de Frédéric Péchier, ex-anesthésiste de 53 ans, accusé de 30 empoisonnements présumés, dont 12 mortels. Le procès, prévu jusqu’au 19 décembre, s’annonce comme l’un des plus longs et complexes de ces dernières années. Ce dimanche, Maître Randall Schwerdorffer et le journaliste bisontin Willy Graff étaient les invités d’« Affaire suivante » sur BFM TV, l’émission consacrée aux affaires judiciaires. Ils y ont évoqué notamment les enjeux d’équité du procès, la place des victimes et la préparation de la défense.
Chronologie judiciaire
L’affaire débute en 2017, lorsque plusieurs incidents médicaux « graves et concordants » surviennent. Très vite, les soupçons se portent sur l’anesthésiste Frédéric Péchier, accusé d’avoir manipulé des produits injectés à des patients. En 2019, le médecin est mis en examen une première fois pour sept cas d’empoisonnements présumés. Quelques mois plus tard, l’information judiciaire s’élargit à vingt-quatre nouveaux cas, dont celui particulièrement marquant d’un enfant de quatre ans. Malgré la gravité des faits reprochés, il évite la détention provisoire et reste placé sous contrôle judiciaire. Deux ans plus tard, en 2021, sous le poids de la procédure et de l’exposition médiatique, Frédéric Péchier est hospitalisé d’urgence après une tentative de suicide.
Le dossier connaît un nouveau tournant en septembre 2023 : l’ancien anesthésiste est cette fois mis en examen pour trente empoisonnements au total, dont douze mortels. Le parquet de Besançon, en mai 2024, requiert son renvoi devant la cour d’assises, l’accusant d’avoir empoisonné des patients en bonne santé dans le but de nuire à ses collègues. Trois mois plus tard, en août 2024, les juges d’instruction confirment cette orientation en signant l’ordonnance de mise en accusation. Le procès de Frédéric Péchier doit se tenir du 8 septembre au 19 décembre 2025 devant la cour d’assises du Doubs. Trois mois d’audience seront consacrés à l’examen de ce dossier hors normes, l’un des plus longs et complexes de ces dernières années, où se joueront à la fois la quête de vérité des victimes et l’équilibre des droits de la défense.
L’équité au cœur du débat
Au cours de ce dimanche, la défense a dénoncé une disparité de moyens : environ 40 000 € pour la défense contre plus d’1 M€ pour les parties civiles. Maître Randall Schwerdorffer s’est interrogé sur la capacité de juger « à armes égales » dans un dossier aussi technique et tentaculaire ? Dans ce contexte, il a été dénoncé la non-acceptation d’une solidarité financière entre parties civiles et défense, qui « aurait permis de rétablir un certain équilibre ».
Un marathon judiciaire
Trois mois d’audience : le rythme imposera une véritable épreuve d’endurance à toutes les parties. Chaque matin, Frédéric Péchier devra se présenter, répondre aux questions, affronter les regards, alors que pèse sur lui la menace d’une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Son entourage le décrit comme un homme préparé mais fragile, conscient que sa vie pourrait basculer définitivement à l’issue de ce procès. Pour lui, qui vit libre depuis 2017, une condamnation assortie d’incarcération constituerait un choc immense.
Les victimes au premier plan
Derrière les chiffres – 30 empoisonnements, 12 décès – il y a des visages, des familles, des vies bouleversées. Certaines victimes ou proches vivent encore aujourd’hui avec des séquelles physiques et psychologiques. Toutes expriment une soif de vérité. Pour beaucoup, la question de la culpabilité de Péchier ne fait plus de doute ; pour d’autres, c’est avant tout le besoin de reconnaissance et de réparation qui domine.
Une affaire emblématique
Le procès Péchier dépasse le cadre d’une simple affaire criminelle. Il met en lumière : la vulnérabilité des patients face à des soignants en position de pouvoir, les limites du système judiciaire lorsqu’il s’agit de procès techniques et longs et les inégalités persistantes entre la défense et les parties civiles. Entre doute judiciaire et certitude morale, ce procès sera avant tout celui de la vérité et de la mémoire des victimes.
Le corps d’un homme au visage méconnaissable a été retrouvé mercredi 27 août dans le jardin d’une maison inoccupée à Audincourt (Doubs). Les premières constatations évoquent une mort violente, renforcée par la présence d’une large flaque de sang et des traces de terre sur le dos de la victime, suggérant qu’elle aurait été traînée. Alors qu’une sacoche retrouvée sur place contienne les papiers d’un homme de 48 ans, vivant en Alsace, connu des services de police, l’identité de la victime mérite d’être confirmée.
Le tribunal administratif de Besançon a suspendu, le 29 août, les arrêtés préfectoraux autorisant la chasse de la Bécassine des marais dans le Doubs et le Jura. Saisi en urgence par la LPO, il a estimé que cette pratique mettait en péril les dernières populations nicheuses de France, déjà en voie d’extinction. Moins de soixante couples subsistent aujourd’hui, dont près de la moitié dans le bassin du Drugeon (Doubs). L’association appelle désormais à un moratoire durable, à la restauration des zones humides et à plus de transparence sur les prélèvements cynégétiques.