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Le 29 avril 2025 à 13h00, une patrouille est intervenue Rue des Boucherie, au centre-ville, après l'agression d'une personne âgée. Des passants ont retenu l’auteur, un homme de 20 ans, impliqué dans un vol à l’arraché.

La victime, âgée de 100 ans, a chuté et a été gravement blessée. Elle a été transportée au CHU Minjoz pour recevoir des soins. L’agresseur a été interpellé et placé en garde à vue, où il a reconnu les faits. À l'issue de la garde à vue, le 30 avril à 13h28, l'individu a été déféré à 14h00 en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.

Le 27 avril en fin d’après-midi, un homme de 35 ans a été interpellé après un rodéo motorisé boulevard Mitterrand, à Besançon. À moto-cross, il slalomait entre les promeneurs, prenant des risques et refusant d’obtempérer aux signaux des policiers.

Après une tentative de fuite, l’individu a chuté devant un véhicule de police, endommageant l’aile du véhicule. La moto a été placée en fourrière et le conducteur placé en garde à vue. Auditionné, il affirme ne pas avoir identifié les policiers et nie avoir mis quiconque en danger, malgré des images confirmant la présence de cyclistes sur son passage. Il sera jugé par ordonnance pénale le 9 septembre 2025.

Le 26 avril, à 14h50, à Besançon, un adolescent de 14 ans a été agressé rue Gustave Courbet, près de la place de la Révolution. Deux individus lui ont demandé sa casquette et, face à son refus, l’ont gazé au visage avant de prendre la fuite.

Les policiers ont rapidement interpellé deux suspects âgés de 15 ans, retrouvant une gazeuse sur l’un d’eux. Placés en garde à vue, un des deux individus a reconnu avoir utilisé le gaz, mais pas les violences. L’autre nie les faits. Déférés le 28 avril, ils ont été laissés libres sous contrôle judiciaire en attendant leur jugement prévu en juin.

Deux mineurs, âgés de 15 et 17 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire après une fusillade survenue dans le quartier Planoise à Besançon ce samedi 26 avril. Accusés de tentative de meurtre, ils auraient ouvert le feu sur un commerce avec une arme de type fusil-mitrailleur. L’enquête se poursuit pour déterminer les motivations derrière cet acte violent.

Le 22 avril à 23h, sur le parking du centre commercial Île de France, un jeune homme de 19 ans a été interpellé par une patrouille de police  alors qu'il fumait un joint. Refusant le contrôle, il s'est rebellé avant d'être placé en garde à vue. Bien qu'il ait nié les faits de rébellion, la vidéoprotection a confirmé son comportement. À l'issue de sa garde à vue, le 24 avril, il a reçu une convocation devant le tribunal pour le 20 novembre et a été déféré au parquet dans le cadre d'une exécution de peine. Il a ensuite été remis en liberté.

Le 22 avril, vers 15h15, avenue Clémenceau, à Besançon,  un adolescent de 16 ans a été surpris en flagrant délit par une patrouille de police, alors qu’il jetait des colis par-dessus le mur de la maison d’arrêt de Besançon. Les faits, enregistrés par les caméras de vidéosurveillance, ont conduit à l'interpellation rapide du suspect. Lors de sa garde à vue, le mineur a expliqué qu'il agissait sur instruction, en échange d’une promesse de rémunération, et qu’il avait récupéré les colis à un endroit désigné. Il a été convoqué devant le délégué du procureur pour une réparation pénale.

Le 21 avril 2025, à 16h50, rue Léonard De Vinci, une opération de surveillance menée par un équipage BST a permis de démanteler un point de vente de produits stupéfiants. Un jeune majeur de 18 ans, connu des services de police, et un mineur de 16 ans ont été interpellés.

Le mineur, trouvé en possession de 46 grammes de résine de cannabis, 15 grammes de cocaïne et 90 euros, a reconnu vendre des stupéfiants. Le majeur, agissant comme guetteur, percevait 70 euros par jour pour orienter les clients.

À l'issue de sa garde à vue, le majeur a été condamné à 9 mois de prison avec sursis et interdit de paraître dans le quartier de Planoise pendant deux ans. Le mineur, remis en liberté, comparaîtra devant le juge des enfants le 6 juin 2025.

Sous la présidence du Préfet du Jura et de la Procureure près le Tribunal Judiciaire de Lons-le-Saunier, le Comité Opérationnel Départemental Anti Fraude du Jura (CODAF 39) a mobilisé les services de l’État et les organismes locaux de protection sociale pour lutter contre la fraude et le travail illégal. En 2024, ces actions ont permis de révéler 12,5 millions d’euros de fraudes, illustrant l’ampleur de ce phénomène dans le département.

33 opérations, 149 infractions relevées

Au total, le CODAF 39 a mené 33 opérations interservices et constaté :

  • 37 infractions de travail illégal et dissimulé,
  • 112 fraudes documentaires, liées notamment à l’usage de faux.

Deux affaires marquantes

Affaire Le Panda : 206 000 € d’amendes et sanctions

Le restaurant Le Panda, situé à Montmorot, a fait l’objet de contrôles coordonnés en février et mai 2024, révélant des problématiques majeures d’hygiène, de travail dissimulé et d’hébergement indigne. Deux arrêtés préfectoraux ont conduit à sa fermeture administrative et à l’interdiction de logement illicite pour trois employés. En janvier 2025, la société exploitante et ses gérants ont été condamnés à 20 mois de prison (dont 6 mois ferme) et à 50 000 euros d’amende.

Affaire Rusthul Bétons : 530 800 € de sanctions

Suite à un signalement en avril 2020, des contrôles sur un site de Rusthul Bétons, à Champagnole, ont mis en lumière des faits de travail dissimulé. En décembre 2024, la société et son représentant légal ont été condamnés à 320 000 euros d’amendes. Le comptable a également écopé d’une amende avec sursis pour complicité.

Le 21 avril 2025 à 23h20, Rue Bourgogne, à Besançon, un homme de 44 ans a été interpellé par un équipage de la BAC. Il était recherché pour une condamnation à 10 mois d’emprisonnement pour violences. L’individu a également fait l'objet d'un mandat d'arrêt dans une affaire distincte. Il a été présenté au parquet le 22 avril, à 16h45, pour la mise à exécution immédiate de sa peine.

Le 21 avril, vers 22h, rue de Dole, à Besançon, un homme de 47 ans,  ivre, a été interpellé avec une plaie au visage. Aux policiers, il a expliqué avoir eu un différend commercial lié à des stupéfiants. Il est apparu également qu'il était recherché pour une condamnation à 18 mois d’emprisonnement par le Tribunal Judiciaire de Besançon, datant du 6 décembre 2021, pour violences envers une personne dépositaire de l'autorité publique. Le mis en cause, qui a reconnu sa condamnation, a été présenté au parquet le 22 avril pour l’exécution immédiate de sa peine d’emprisonnement.