François Molins, ancien procureur général, près de la cour de cassation, et parrain de la première promotion du master en droit pénal et sciences criminelles de l’université de Franche-Comté rencontrera, ce jeudi après-midi, des étudiants. Le Master Droit pénal et sciences criminelles a pour objet de former ses étudiants à un haut niveau de compétences en matière pénale et en sciences criminelles. Le programme prépare les étudiants à toutes les professions du monde judiciaire et para judiciaire en lien avec la matière pénale
Depuis septembre 2024, les patients, dont la vie n’est plus la même après des opérations des hémorroïdes compliquées, ont créé l’association Fleur de Lotus. Depuis la justice est passée par là . Le chirurgien en question, le docteur Luc Clemens, urologue de formation, a été mis en examen pour blessures involontaires sur 37 patients. Cette personne, pour l’heure, ne peut plus exercer.
L'interview de la rédaction : Sophie Ferrer
Des dizaines de demandes d’adhésion
Depuis la médiatisation de la création de cette association, les instigateurs ne cessent de recevoir des demandes d’adhésion. Ils sont près d’une centaine à avoir fait la démarche. Tous sont des patients du praticien, qui vivent, depuis leur prise en charge, un véritable calvaire. Les conséquences sont à la fois médicales et sociales : Incontinences, maux divers, désocialisation, licenciement, arrêt de travail, …. . Dans leur douleur, ces hommes et ces femmes trouvent en cette association un moyen d’expression, d’échange et de rompre avec un isolement, que leur situation personnelle a engendré. Pour certains, l’intervention chirurgicale remonte à 2016. Pour d’autres, elle s’est déroulée en cette année 2024.
L'interview de la rédaction : Sophie Ferrer
Une cagnotte leetchi
Pour récolter des fonds pour payer les frais d’avocat, le collectif vient de lancer une cagnotte sur le réseau social leetchi. Pour contacter l’association et aider ses adhérents dans le long combat judiciaire qui les attend : https://www.leetchi.com/fr/c/des-corps-et-des-ames-meurtris-suite-a-chirurgie-abusive-et-ratee-3638492 . Il est également possible de contacter l’association, via l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le corps de Lina (15 ans) a été retrouvé dans une zone boisée de la Nièvre ce mercredi soir. Il gisait dans un cours d'eau. Les analyses génétiques ont permis de le confirmer. L’ADN de l’adolescente avait été retrouvée dans une voiture volée, près de Narbonne, fin juillet. Samuel Gonin, son propriétaire, s’est donné la mort le 10 juillet à Besançon. Il aurait dû comparaître le 22 juillet pour deux vols avec violence, commis le 25 août 2023 dans la cité comtoise.
Les membres de l’association des parents d’élèves de l’école de la Haute-Joux ne cachent pas leur exaspération. Le collectif s’est fait voler une centaine de courges, qui devaient être vendues au marché d’automne de ce week-end.
Par cette vente, les familles espéraient récolter des fonds pour l’organisation de sorties scolaires pour les enfants et d’autres achats éducatifs. La perte est estimée à 900 euros. Ce sont tout un travail et un investissement qui ont été anéantis par des malfrats, sans aucun scrupule.
Un homme de 45 ans a été interpellé le 10 octobre dernier dans un camp des gens du voyage. Il est soupçonné d’avoir dérobé 300 poutrelles en aluminium le week-end dernier sur un chantier à Besançon. Les images de vidéosurveillance ont permis d’identifier le véhicule qui a servi à commettre le vol. Le quadragénaire a été placé en garde à vue. Les poutrelles ont été restituées à la société. Le mis en cause a reconnu les faits. Il a été présenté ce vendredi devant un juge.
Un automobiliste, âgé de 40 ans, a été interpellé jeudi soir, vers 20h50, rue Jacquart, à Besançon. Alors qu’il venait de franchir un feu tricolore au rouge fixe, les forces de l’ordre ont procédé à son contrôle. Conduit au commissariat, il est apparu qu’il était au volant avec un taux de 1,48 gramme d’alcool dans le sang. Le dépistage aux stupéfiants s’est également révélé positif au THC. L’individu a été placé en garde à vue. Les investigations se poursuivaient encore ce matin.
Trois individus, dont un mineur, ont été interpellés à proximité de la maison d’arrêt de Besançon, avenue Clémenceau. Les investigations, menées sur place par les policiers, ont permis d’établir qu’ils avaient jeté, par-dessus le mur d’enceinte de l’établissement, des colis contenant 118 grammes de résine de cannabis et 2 grammes de cocaïne. Le conducteur d’une voiture, repérée à proximité des lieux, âgé de 20 ans, a nié sa participation à cette aventure.
Les deux autres, âgés de 19 et 16 ans, ont reconnu les faits, tout en refusant de donner le nom du destinataire. Le conducteur s’expliquera en février prochain devant le tribunal correctionnel. Le deuxième majeur s’est vu notifier une convocation devant le délégué du procureur, en décembre prochain, pour une composition pénale. Quant au mineur, il sera convoqué par la Protection Judiciaire de la Jeunesse pour une mesure de réparation pénale.
C’est encore une sordide affaire qui s’est déroulée le 28 septembre dernier à proximité du Pôle Temis à Besançon. Un homme a été grièvement blessé, par une à arme à feu, par un individu qui était accompagné de deux autres acolytes, qui l’attendaient dans une voiture. Trois balles ont été extraites du corps de la victime, qui a été blessée au ventre et aux jambes. Ce sont les sapeurs-pompiers, dépêchés sur place, qui ont alerté les forces de l’ordre.
Le reportage de la rédaction : Etienne Manteaux
Des antécédents judiciaires
Les quatre hommes sont défavorablement connus de la justice et de la police. Ils sont impliqués dans des affaires de stupéfiants. Ils sont tous originaires de Besançon. La victime est âgée de 23 ans. Le tireur a 22 ans. Les deux autres occupants de la voiture, identifiée par les forces de l’ordre, ont 22 et 24 ans. Il s’agit du conducteur et du passager arrière. C’est grâce au visionnage des caméras de vidéosurveillance du secteur que la voiture et ses occupants ont pu être identifiés quelques jours seulement après les faits.
Le reportage de la rédaction : Etienne Manteaux
Une histoire amoureuse
Lors de son audition, le tireur a reconnu les faits, tout en les minimisant. Il a expliqué qu’il n’avait aucune intention de tirer sur la victime. Selon ses propos, il s’agirait d’un règlement de compte pour une histoire amoureuse. Ce qui n’a absolument pas convaincu Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, compte tenu du palmarès des protagonistes. L’arme, qui a été utilisée, n’a pas été retrouvée. Le possesseur a expliqué qu’il s’en était séparé, en la jetant dans la rivière. Les investigations se poursuivent. Une information judiciaire a été ouverte. Le tireur a été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire. Il a été placé en détention. Les autres ont été mis en examen pour non-assistance à personne en péril. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, avec une interdiction de paraître dans le département du Doubs.
Le 25 août
Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a salué la rapidité avec laquelle les policiers ont travaillé et mené cette enquête. Pour l’heure, aucun lien ne peut être fait avec le double assassinat, survenu le 25 août, rue de l’épitaphe à Besançon.
Le reportage de la rédaction : Etienne Manteaux
En date du 16 juillet dernier, le tribunal administratif de Besançon a condamné la Communauté de Communes du Grand Pontarlier à verser, à un ancien guide touristique au Château de Joux, jusqu’en 2008, la somme de près de 50.000 euros. Il a été convenu que sa période de longue maladie, sa pathologie anxio-dépressive, et son placement en retraite pour invalidité sont imputables à ces conditions de travail.
Le traitement dont il a fait l’objet, par la Directrice du Château de Joux, a eu des conséquences sur ses droits, sa dignité et sa santé physique et mentale. Cette décision de justice fait suite à la requête déposée, en 2022 et 2023, pour les préjudices moraux et d’agrément subis. La victime a fait savoir à notre rédaction qu'elle ne souhaitait pas s’exprimer sur cette affaire
Un jeune homme de 29 ans a été condamné à une peine de huit mois d’emprisonnement, dont cinq avec sursis probatoire. Le 2 octobre dernier, à Besançon, lors d’une opération « place nette », menée rue des Causses, il est apparu qu’il se trouvait en défaut de permis de conduire. Il était également en possession d’un couteau de type « cran d’arrêt ». Au cours de son audition, il a reconnu les faits et indiqué qu’il avait toujours conduit sans titre.