Un jeune homme de 28 ans devra s’expliquer en novembre prochain devant la justice. Il est soupçonné d’avoir dérobé pour 1700 euros d’articles dans des commerces, dont 680 euros dans une parfumerie de la zone commerciale de Doubs. Il avait caché les cosmétiques dans ses sous-vêtements. La dame de 70 ans qui l’accompagnait n’a pas été inquiétée.
Dans un communiqué de presse, la Confédération Paysanne dénonce les mises en garde à vue de deux paysans, dont le Jurassien Nicolas Girod, ancien porte-parole du syndicat agricole, pour leur participation à la manifestation de Sainte-Soline, contre les méga-bassines, ces réserves de substitution d’eau . Ils doivent s’expliquer sur l’organisation de la manifestation illégale du 25 mars dernier. Un rassemblement de soutien s’est tenu ce matin devant la gendarmerie de Dole.
Le syndicat pointe « une liberté syndicale et un droit de manifester continuellement bafoués par les autorités publiques, qui refusent l’ouverture d’un dialogue serein et constructif pour une redéfinition démocratique de la gestion de l’eau ». Il est évoqué « une intimidation gouvernementale », qui n’empêchera pas ces militants de « poursuivre leur action ».
Le préfet du Jura a pris un arrêté de fermeture administrative de l’entreprise Rusthul Bétons pour des faits de travail dissimulé. Et ce, pour une durée d’un mois, du 16 juin au 15 juillet. Il est également soupçonné du blanchiment d’argent . La firme, dont le siège social est à Champagnole, dispose de cinq centrales à béton dans le Jura et le Doubs à Orgelet, Montrond, Dampierre, Saint Aubin et Bulle. Cette décision ‘exceptionnelle » fait suite à un contrôle de l’inspection du travail et de la gendarmerie en décembre 2021. Le montant dû auprès des organismes de collecte des cotisations sociales pourrait s’élever à deux millions d’euros.
Un jeune homme de 24 ans, qui faisait l’objet d’une fiche de recherche pour un mandat d’arrêt émanant du tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier, a été interpellé à la suite d’un accident survenu le 24 juin, à 20h30, rue des Cras, à Besançon. Il a été placé en garde à vue différée au commissariat de police bisontin. Il s’est également vu remettre une convocation pour s’expliquer le 23 novembre devant la justice. Précisions que le test d’alcoolémie a révélé un taux de 1,24 gramme d’alcool par litre de sang.
Le Sybert l’a confirmé dans un communiqué de presse. Le dépôt suspect du mercredi 7 juin dernier, à la déchetterie des Tilleroyes à Besançon, contenait bien de l’amiante. Des échantillons des morceaux de fibrociment ont été analysés. Les analyses menées ont bien révélé la présence d’amiante. Un dépôt de plainte relatif à ce dépôt a été effectué par le Sybert.
Le 13 juin, le tribunal administratif de Besançon a donné raison à l’association One Voice, en annulant l’arrêté préfectoral du 24 mars 2022 permettant de piéger et tuer les corneilles noires et les corbeaux freux du Jura jusqu’au 31 juillet. Les oiseaux massacrés sur cette période l’ont été illégalement.
En mars 2022, lorsque la préfecture du Jura avait autorisé le piégeage et la mise à mort illimités des corneilles noires et des corbeaux freux vivant sur son territoire, au titre de leur classement comme espèce susceptible d’occasionner des dégâts (ESOD), One Voice avait immédiatement attaqué cette décision. La demande de suspension en urgence avait été refusée, condamnant ces oiseaux à être tués sur quatre mois supplémentaires.
Le tribunal administratif de Besançon a finalement annulé cet arrêté le 13 juin dernier, en reconnaissant que l’arrêté du préfet n’avait pas été soumis à la consultation du public avant sa publication. « Une faute grave, les citoyens devant obligatoirement être interrogés pour toute décision ayant un impact sur l’environnement » déplore One Voice. « Cet acharnement contre les animaux victimes du classement ESOD doit cesser. Pour les corneilles et les corbeaux, mais aussi pour les renards, les martres, les geais et bien d’autres, nous nous préparons depuis des mois à contrer le nouvel arrêté ministériel qui signera leur arrêt de mort dès la fin de l’été » poursuit l’association.
L’association prépare un recours destiné au Conseil d'État pour remettre en cause cette liste ministérielle des animaux toujours considérés à tort comme nuisibles malgré leur changement de dénomination, « grâce à l'insistance des associations, et alors que dans la nature, le bien et le mal n’existent pas » rappelle One Voice.
Une femme a dernièrement été interpellée à Pontarlier. Elle est soupçonnée d’avoir dégradé trois voitures, dont la sienne. Alcoolisée, elle s’est blessée en cassant les vitres de son véhicule. Après son passage en cellule de dégrisement, elle a reconnu les faits lors de son audition. Les propriétaires des deux véhicules ont porté plainte. Le montant du préjudice s’élève à 2700 euros pour les deux automobiles visées.
Une femme de 39 ans a été condamnée à six mois de prison avec sursis aménageable, assortis d’une obligation de soins pendant deux ans. Elle a été laissée libre à l’issue de l’audience. Le 2 juin, en compagnie d’un homme, retrouvé sans vie dans un squat, le 10 juin, place de la Révolution, suite à une probable overdose, elle a mis le feu au véhicule lui appartenant. Le sinistre s’est propagé à cinq autre automobiles. Les faits se sont déroulés dans le parking Battant.
Un individu sera déféré ce samedi matin devant la justice, en vue d’un placement en détention provisoire, avant une comparution immédiate. Il est soupçonné d’avoir agressé sa compagne et l’ex-compagnon de cette dernière dans un square à Pontarlier. Il aurait donné des coups de poing à la femme et un coup de bouteille dans les parties intimes de l’homme. Les trois individus étaient alcoolisés au moment des faits. La femme, qui a été conduite aux urgences, n’a pas souhaité porter plainte. L’autre victime a également confirmé les coups donnés à la femme. Quant à l’agresseur présumé, il nie les faits qui lui sont reprochés.
C’est un phénomène qui prend de l’ampleur et qui devrait s’accentuer encore en cette période estivale. En moins de deux semaines, les policiers pontissaliens ont enregistré une dizaine de vols de deux roues. La semaine dernière, quatre vols ont été commis par le même individu et élucidés par les forces de l’ordre. Cette semaine, c’est un vol avec effraction qui a été perpétré. Des larcins qui s’ajoutent à ceux déjà enregistrés. Ainsi, quatre autres vélos, une trottinette et une mini-pocket ont été dérobés.
Le commandant rappelle aussi la présence sur le territoire pontissalien d’un gag de jeunes, toujours très agile pour mener des vols opportunistes. Le manque de vigilance des propriétaires représente toujours une belle aubaine pour les malfrats en tous genres. D’où les rappels à la prudence et à la vigilance lancés par le Commandant Trousseau.
L'interview de la rédaction / Commandant Trousseau