Deux femmes, âgées de 22 et 19 ans, comparaîtront le 20 septembre prochain devant le Délégué du Procureur de la République, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Elles sont soupçonnées d’avoir dérobé pour plus de 660 euros de marchandises au préjudice de cinq enseignes de la zone commerciale de Chateaufarine à Besançon. L’une d’elle a été retrouvée en possession d’un sac à main, doublé d’une couche en aluminium, afin d’y dissimuler les articles dérobés. Elles ont été conduites au commissariat de la Gare d’Eau, avant d’y être placées en garde à vue.
Un homme a été placé en garde à vue à Pontarlier. Il est soupçonné d’avoir créé de faux documents pour obtenir illégalement le droit au chômage. Il s’est fait passer pour un travailleur frontalier. Lui permettant de percevoir des sommes plus élevées. Il transmettait ces fausses fiches de paie à France Travail. Le préjudice s’élève à 21.600 euros.
L’ancien anesthésiste de Besançon Frédéric Péchier (52 ans) a de nouveau rendez-vous avec la justice. On a appris hier qu’il est renvoyé devant la cour d’assises du Doubs pour les empoisonnements de 30 patients, dont 12 mortels. Les deux juges d’instruction ont signé ce lundi l’ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises. Soit un document de plus de 360 pages, qui résume plus de sept années de procès. Frédéric Péchier encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Dimanche soir, les policiers pontissaliens sont intervenus pour des faits de violence intrafamiliale, sur fonds d’ivresse, au domicile d’un couple. Les motifs de cette dispute semblent être futiles. L’homme aurait attrapé le bras de sa victime et l’aurait également plaquée au mur. Cette dernière lui aurait rendue les coups. Lors de sa garde à vue, l’agresseur présumé a reconnu les faits. Tout en expliquant que sa concubine était parfois provocatrice. Il s’expliquera en janvier prochain, le 6 plus précisément, devant la justice.
Dans le cadre d’un contentieux et d’un règlement de compte entre les membres de deux familles, deux jeunes hommes, âgés de 23 et 24 ans, devront s’expliquer le 14 novembre prochain devant la justice. Le 28 juin dernier, ces deux individus ont asséné plusieurs coups de barre de fer et un coup de pied à leur victime, boulevard Churchill, devant l’enseigne « le petit dépanneur » à Besançon. Des faits qu’ils ont reconnus. Ils ont expliqué qu’ils ont commis cette agression en réponse à des violences subies.
Un homme de 22 ans a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon. Son sursis probatoire de 12 mois a été révoqué. Le 8 juillet dernier, rue Edgar Faure, une patrouille de police de passage a constaté que cet automobiliste faisait des embardées.
Les contrôles d’usage ont permis d’établir que son permis de conduire avait été annulé. Il présentait également un taux de 1 gramme d’alcool dans le sang. Le dépistage stupéfiant s’est également révélé positif au THC. Lors de la palpation, il a été découvert 2 grammes de résines de cannabis.
Le parquet de Paris a indiqué, ce vendredi, qu’une enquête pour blessures involontaires et mise en danger d’autrui a été ouverte, fin mai, après que des enfants aient été infectés par une bactérie E. Coli lorsqu’ils ont consommé du morbier en novembre 2023. L’objectif est de faire toute la lumière sur cette affaire. Rappelons qu’en décembre dernier, les autorités avaient engagé le rappel de plusieurs fromages à base de lait cru fabriqués par l’entreprise Route des Terroirs.
A Lons-le-Saunier, un jeune homme de 26 ans, a été mis en examen. Il devait être placé en détention provisoire, à l'issue de sa présentation devant le juge des libertés et de la détention. Il est soupçonné d’avoir tué un père de famille de 42 ans, rue Gambetta, le 3 juillet dernier. Le quadragénaire était venu s’expliquer car la réparation, que le meurtrier présumé avait effectué sur une draisienne, ne lui convenait pas.
Dans l’appartement, désordonné et peu entretenu, de l’individu de 26 ans, la victime a été retrouvée allongée au sol par les forces de l’ordre. Il n’avait plus de tee-shirt et 10 plaies commises à l’aide d’un couteau ont été constatées sur la nuque, au niveau du crâne, du thorax, du bras et de la jambe gauche. L’arme, un couteau, a été retrouvée au sol. Compte tenu de la forme de certaines blessures, un tournevis cruciforme a également été utilisé.
L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux
Les poumons et le ventricule du cœur ont été touchés. Ce qui a provoqué un décès rapide. Les plaies les plus importantes présentaient jusqu’à 10 centimètres de profondeur. L’autopsie a confirmé la violence des faits et a exclu toute mort accidentelle, comme voulait le faire croire le meurtrier présumé.
Dans le cadre de la disparition d’un jeune homme de 20 ans, originaire du Haut-Doubs, trois personnes, une femme de 31 ans, et deux hommes, âgés de 41 et 34 ans, ont été interpellés le 1er juillet dernier. Deux d’entre eux, la femme, également petite amie de la victime, et le propriétaire d’une maison, dans laquelle vivait le couple, ont été remis en liberté, mais placés sous contrôle judiciaire. Un homme de 34 ans, bien connu de la justice, avec un riche casier judiciaire, a été présenté, ce vendredi, au juge des libertés et de la détention, pour son maintien en détention. Le trio est mis en examen dans le cadre d’une affaire de tentative d’escroquerie, vol, violences en réunion et séquestration.
l'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Le jeune homme, qui s’était installé, avec sa compagne, dans une ferme d’Avoudrey, ne donnait plus signe de vie depuis le 28 juin dernier. C’est sa mère inquiète, notamment après avoir reçu des messages de son fils, indiquant qu’en raison de dettes, liées à des stupéfiants, il risquait d’être séquestré, qui a donné l’alerte. En parallèle, elle a également reçu des messages, émanant d’une autre personne, qui tentait d’obtenir de l’argent. Durant sa séquestration, le jeune homme a été violenté. Il présente plusieurs blessures. Lorsqu’il a quitté la ferme d’Avoudrey, il s’est réfugié chez une amie. A la publication d’un article de presse, il a repris contact avec les siens.
Dettes et infidélité
Les investigations menées ont permis d’établir que cette agression a été commise dans le cadre d’un contexte très particulier entre toxicomanes. Des dettes liées à la consommation de stupéfiants et des motifs affectifs, plus précisément d’infidélité dans le couple, en seraient à l’origine. Précisons que les enquêteurs ont également retrouvé dans le véhicule de la concubine, des traces de sang, correspondant à l’agresseur présumé. Ainsi que le téléphone portable du jeune homme. Vu le contexte et la disparition du jeune homme, les hypothèses les plus graves ont été envisagées, avant ce dénouement moins inquiétant, survenu hier soir. C’est le jeune homme, lui-même, qui a pris contact auprès des enquêteurs de la division de la criminalité organisée et spécialisée de Besançon.
l'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Un homme de 33 ans et une femme de 38 ans devront s’expliquer le 20 septembre devant le Délégué du Procureur de la République, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Ils sont soupçonnés d’avoir dérobé des denrées alimentaires et de l’alcool à l’intérieur de la réserve du magasin Intermarché de la rue de Vesoul. Ils ont été placés en garde à vue différée, en raison de leur ivresse. Auditionnés, lorsque leur état le permettait, ils ont reconnu les faits. Le préjudice s’élève à près de 120 euros.