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À Besançon, la première semaine du  procès de Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements dont 12 mortels, s’est conclue vendredi dernier  devant la cour d’assises du Doubs. L’anesthésiste a nié toute implication. Le témoignage du directeur d’enquête a mis en lumière le rôle de deux seringues contenant des substances incompatibles avec les soins, considérées comme des éléments clés à charge. La défense dénonce une procédure « à charge », tandis que les premiers témoignages de proches de victimes ont plongé la salle dans une atmosphère lourde. Le procès, qui doit se poursuivre ce lundi,  doit durer jusqu’en décembre.

Le 10 septembre dernier, vers 20h15, rue de l’Orme de Chamars à Besançon, deux individus ont été interpellés après avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre lors d’un attroupement de 45 personnes se dirigeant vers l’hôtel de police.

Deux policiers ont été légèrement blessés mais ont poursuivi leur service. Les mis en cause, âgés de 18 et 19 ans, ont reconnu les faits. Ils ont été placés en garde à vue et convoqués devant le délégué du procureur en novembre pour une composition pénale.

Le 10 septembre, vers 17h, rue Fabre à Besançon, une patrouille de police a intercepté un véhicule après des vociférations à leur encontre. Le conducteur, âgé de 62 ans, présentait un taux d’alcoolémie de plus de 1,6 gramme dans le sang  et transportait deux couteaux de catégorie D. Placé en garde à vue, il a écopé d’une ordonnance pénale : six mois de suspension de permis, un stage de sensibilisation à la sécurité routière et cinq ans d’interdiction de port d’arme. Il s’expliquera  le 6 janvier devant le délégué du procureur.

Le 8 septembre, vers 21h, à Besançon, rue Charles Viancin, une patrouille a repéré un échange suspect entre trois individus. Le contrôle et les perquisitions  ont permis la saisie de 407 g de cannabis, 0,66 g de cocaïne et 1 840 euros. Le conducteur a reconnu livrer la drogue pour 200 €/jour. Le passager gérait les ventes, le troisième assurait le ravitaillement. Tous trois ont été placés en garde à vue. Un homme de 43 ans a été déféré au parquet. Les deux autres, dont un mineur, ont reçu des convocations judiciaires.

Le 9 septembre dernier, vers 16h45, un équipage de police est intervenu Place Cassin suite à des signalements de riverains concernant des ventes illicites de cigarettes. Sur place, les agents ont identifié un jeune vendeur dissimulant son marchandise dans le coffre de son véhicule.

Lors de l’interpellation, six cartouches de cigarettes, trois pots de tabac et 415 euros ont été saisis. Âgé de 17 ans, le suspect a reconnu les faits et a été placé en garde à vue. Il est convoqué devant le juge des enfants le 3 octobre prochain et confié aux services de protection de l’enfance.

Le 9 septembre, vers 15h, à Besançon, la Police Municipale a intercepté un conducteur circulant à 115 km/h sur le boulevard Kennedy, limité à 50 km/h. Lors du contrôle, les agents ont constaté une alcoolémie de plus de 1 gramme par litre de sang et un usage de stupéfiants. Âgé de 35 ans, l’individu a été placé en garde à vue, reconnaissant les faits. Il a été remis en liberté dans l’attente des résultats complémentaires d’analyse.

Le 7 septembre, vers 17h10, une patrouille de la BAC a surpris une transaction de stupéfiants en flagrant délit rue de la Famille, à Besançon. L’un des deux individus, porteur d’un sac à dos, a été contrôlé. À l’intérieur, les policiers ont découvert plusieurs sachets conditionnés : 110 g de résine de cannabis, 20 g d’herbe, 22 g d’ecstasy ainsi que 1 190 euros en liquide.

Âgé de 42 ans, l’homme a reconnu revendre pour le compte d’un tiers, en échange d’une rémunération quotidienne et de produits pour sa propre consommation. Une perquisition à son domicile a permis de retrouver un peu plus de 3 g de résine de cannabis et du matériel de conditionnement.

Déféré le 9 septembre, il a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon pour purger une peine de huit mois de prison.

Le procès de l’anesthésiste Frédéric Péchier s’est ouvert ce lundi 8 septembre à Besançon. Accusé de 30 empoisonnements  présumés, dont 12 mortels, il a clamé son innocence. La première journée a été consacrée à l’appel des parties et à la lecture des faits. Le procès doit durer jusqu’au 19 décembre. Il reprendra ce mardi, à 9h, avec notamment l’interrogatoire de l’un des enquêteurs.

 

Le 6 septembre, vers minuit, à Besançon, un conducteur de 33 ans a été intercepté boulevard Churchill après avoir franchi un feu rouge. Contrôlé par la police, il s’est avéré que son permis de conduire était annulé judiciairement. Un dépistage a révélé une alcoolémie de plus de 1 gramme par litre de sang. Placé en garde à vue, il devra s’expliquer  devant la justice le 5 mai prochain

Le 5 septembre, vers 16h45, deux individus ont été interpellés rue Pergaud à Besançon alors qu’ils tentaient de lancer des colis par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt. Surpris en flagrant délit par les policiers du GSP, les deux hommes âgés de 18 et 26 ans ont été placés en garde à vue. Les 19 colis jetés contenaient uniquement des sandwiches. Les mis en cause ont reconnu les faits, affirmant avoir été rémunérés 50 euros chacun par un tiers. Ils seront jugés en comparution immédiate ce lundi 8 septembre.