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Ce mardi matin, en préfecture du Doubs, en présence de Gilles Clavreul, préfet coordonnateur de la Force d’Action Républicaine (FAR), Rémi Bastille, préfet du Doubs, Anne Vignot, maire de Besançon, Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon et Yves Cellier, directeur interdépartemental de la Police Nationale du Doubs,  ont été présentés les objectifs de cette FAR. Rappelons que Besançon, avec Maubeuge et Valence,  fait partie des trois villes dans lesquelles ce dispositif est mis en place.

A travers cette démarche, l’état entend apporter une réponse globale aux difficultés que rencontrent ces territoires, dans les domaines éducatifs, judiciaires et sociaux. Dans un premier temps, un diagnostic sera réalisé avec les populations et les acteurs locaux. Une expertise des différents services de l’inspection générale complétera le travail mené, qui se déclinera sous la forme de projets. Un délai de 6 mois  a été donné pour faire bouger les lignes.

L'interview de la rédaction / Gilles Clavreul

Avec quels moyens ?

De nombreuses questions sont encore en suspens. Elles portent notamment sur la pérennisation des actions envisagées et les moyens financiers disponibles pour les déployer sur le terrain. « Le Président de la République a souhaité que les pouvoirs publics et le gouvernement se dotent d’une nouvelle démarche dans ces territoires, qui présentent un certain nombre de difficultés. C’est un continuum d’actions qu’il s’agit de mettre en place Â» explique le représentant de l’Etat. Anne Vignot y voit un moyen « d’associer la population Â», et notamment celle la plus éloignée des actions publiques. Dans le domaine du régalien, le Procureur de la République veut inscrire quatre piliers forts que sont « la lutte contre les addictions,  la fraude, et notamment au niveau de certains commerces planoisiens, le décrochage scolaire, avec ses répercussions sur l’engagement des mineurs dans le trafic de drogue,  et l’aide à la  réinsertion des détenus Â».

ANNE VIGNOT FAR

 

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

ETIENNE MANTEAUX

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux

 

Hier, le tribunal de commerce de Paris a validé le plan de sauvegarde de Casino. La destinée du groupe a été confiée  Ã  un consortium, formé par l’homme d’affaires tchèque milliardaire Daniel Kretinsky et le Français Marc Ladreit de Lacharrière. Au total, ce sont 288 magasins qui seront revendus à Auchan et Intermarché.

Ce lundi, à Besançon, à Montrapon, des habitants du quartier se sont mobilisés pour aménager un lieu de vie agréable, participant également à la lutte contre les îlots de chaleur. Enfants et adultes ont répondu à l’invitation de l’agence Néolia pour planter des arbres. Au total, 450 plants ont été enracinés sur un espace, qui était délaissé par les habitants. Différentes espèces ont été sélectionnées.

Arbres montrapon

 

La méthode Miyawaki

Cette démarche consiste à planter de façon très dense. Trois arbres par M2 y sont ainsi positionnés, en associant dans chaque petite parcelle chacun des trois strates d’une forêt naturelle. « Le but est de faire quelque chose de très dense pour que cela pousse et que les essences plus fortes prennent le dessus sur les autres. En deux, trois ans, la forêt va devenir complètement autonome Â» explique Baptiste Poli, responsable d’agence pour Néolia.

 

ARBRES MONTRAPON 3

Deux projets à Besançon

En parallèle de la réhabilitation thermique de ses bâtiments, Néolia a prévu un autre projet  de verdissement sur le territoire bisontin. « Nous voulons faire quelque chose de citoyens. «  Nous souhaitons que les gens se réapproprient cet espace. Nous en ferons ce qu’ils souhaitent. On peut tout envisager, comme l’installation de bancs par exemple Â» ajoute M Poli. « Je trouve que c’est bien car les gens s’investissent Â» explique cette habitante du quartier. Et de poursuivre : « Des gens qui, habituellement, ne vont pas se parler, vont trouver une réalisation commune Â». Du haut de ses 12 ans, Brahim est également présent. Le jeune adolescent a plaisir à venir donner le coup de main. « Je me suis mis en binôme avec un adulte. Je voulais m’amuser et planter un arbre avec mes amis Â» conclut le jeune bisontin.

L'interview de la rédaction Baptiste Poli, responsable d’agence pour Néolia.

L'interview de la rédaction : Gisèle, habitante du quartier, et Brahim, jeune participant

 

ARBRES MONTRAPON 4

Le tribunal de commerce de Paris doit rendre sa décision ce lundi après-midi sur le plan de sauvetage de Casino, qui a reçu des avis défavorables des représentants des salariés et du ministère public. En cas de validation, un changement d’actionnariat sera opéré, en faveur du milliardaire Tchèque Daniel Kretinsky, du Français Marc Ladrei de Lacharrière et du fonds britannique Attestor.

La Confédération Paysanne et le syndicat des producteurs biologiques du Jura organisent un rassemblement à Champagnole ce samedi 24 février, à 11h, rue Baronne Delort. Parmi les revendications exprimées : une loi sur le revenu paysan interdisant l’achat des produits agricoles en-dessous du prix de revient, une aide d’urgence immédiate aux producteurs en Agriculture Biologique et l’interdiction des surmarges sur, notamment les produits en Agriculture Biologique Â».

Selon la SNCF, la circulation ferroviaire sera « normale Â» ce week-end, avec quelques perturbations localisées. Cette situation s’explique par une grève des aiguilleurs. Ces professionnels, chargés de réguler la circulation sur le réseau, sont appelés à cesser le travail par le syndicat Sud-Rail ce vendredi 23 et ce samedi 24 février. Il est notamment demandé « un vrai plan massif d’embauches et une majoration de la prime opérationnelle de circulation, passant de 60 euros actuellement à 300 euros Â».

Concernant la situation des 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Belfort et Besançon, le tribunal de commerce de Bordeaux a mis, ce mercredi, sa décision en délibéré au 20 mars prochain. Le plan de sauvegarde a été examiné ce mercredi 21 février. L’ensemble de ces 26 enseignes emploient environ 1.000 salariés, dont 75 à Besançon.

L’assurance chômage a révisé hier sa prévision d’excédent pour 2024. La conjoncture économique et la moindre compensation par l’Etat d’exonérations de cotisations ont ralenti son désendettement. Selon l’UNEDIC, l’excédent financier ne devrait atteindre qu’un peu plus de 1 milliard d’euros en 2024, contre encore 5 milliards prévus en septembre dernier, avant de repartir à la hausse en 2025.  

Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé, ce lundi,  la mise en place dès 2024 d’une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation. Précisons que cette mesure s’inscrit dans les 10 milliards d’économies supplémentaires, annoncés dimanche soir par Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.

A quelques jours de l’évènement parisien, les agriculteurs continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, dénonce « une situation encore trop brouillonne Â». « On a du mal à voir le calendrier. Lorsque l’on rencontre l’administration départementale, il n’y a pas plus d’information que cela. On se doit de surveiller cette situation, comme le lait sur le feu Â» explique-t-il.

Alors qu’Emmanuel Macron doit prochainement recevoir les présidents nationaux de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les représentants syndicaux et leurs militants restent très attentifs. De la qualité des échanges dépendra les actions à venir au salon. Les professionnels de la terre ne souhaitent pas gâcher la fête et la belle vitrine que leur activité représente aux yeux des Français. Il n’empêche que leur patience est mise à rude épreuve. « Nous verrons,  en fonction de ce qui a pu être dit, comment nous nous positionnerons syndicalement pour ce salon de l’agriculture Â» narre M Dornier. « Le salon est une vitrine que l’on veut maintenir. On peut s’attendre à un accueil très tendu vis-à-vis des politiques » poursuit l’agriculteur, qui rappelle que l’évènement était « une deadline Â» qui avait été fixée au gouvernement pour avoir des réponses très concrètes. Et de terminer : « on ose espérer que ce sera un effet levier et que des mesures seront annoncées pour donner davantage de perspective aux agriculteurs Â».

L'interview de la rédaction / Florent Dornier