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Ce mardi après-midi, à l’appel de l’intersyndicale, un rassemblement s’est tenu devant le centre hospitalier de Novillars. Syndicats et personnel veulent interpeller la population, leur direction et l’Agence Régionale de Santé  sur les moyens de l’établissement, notamment pour la prise en charge des patients dits « cas complexes », c’est-à-dire, qui ne dépendent ni de la psychiatrie, ni du médico-social, qui présentent un trouble  autistique.  « Nous ne disposons pas des moyens permettant de répondre aux besoins de ce profil spécifique de patients » explique Jan Szoblik, représentant CGT.

Selon ce dernier, malgré les nombreuses sollicitations effectuées, l’ARS n’est pas en mesure de donner de la visibilité sur des dispositifs qui seraient mieux adaptés pour répondre aux besoins spécifiques de ces patients et aux difficultés que les soignants rencontrent pour leur accueil au quotidien.

Vers une poursuite du mouvement

Les syndicats ne souhaitent pas en rester là. « Sans réponse factuelle de nos tutelles, nous continuerons de mener des actions. C’est notre mission de service public que de répondre aux besoins des populations quel qu’elles soient. Il n’est pas question de rester  les bras croisés » indique le représentant syndical. Il demande la mise en place d’une autre politique nationale et une autre considération pour les soins psychiques dans la société française. Selon M. Szoblik, les propos contradictoires du gouvernement « ne vont pas dans le sens des attentes et des besoins de ces professionnels ».

L'interview de la rédaction : Jan Szoblik, reptésentant CGT

Le Parlement a adopté hier, par un ultime vote au Sénat, la prolongation, jusqu’à fin 2024, d’une dérogation qui permet d’utiliser les tickets-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires. La proposition de loi avait été adoptée fin novembre. Le dispositif devait initialement s’arrêter à la fin de cette année.

Au 1er janvier 2024, le Smic sera revalorisé de 1,13%. Le salaire  minimum brut horaire sera fixé à 11,65 euros, contre 11,52 euros actuellement. Pour un temps plein, il augmentera de 19,72 euros brut par mois, pour atteindre la somme de 1.766,92 euros brut. Soit un net de 1.398,69 euros, pour une augmentation de 15,61 euros.

Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi de la voiture électrique  à 100 euros par mois ce jeudi. Ce système de leasing, qui était une promesse de campagne du candidat Macron à la présidentielle, va permettre aux plus modestes d’accéder à ces véhicules, en location. L’opération démarrera le 1er janvier prochain. Le gouvernement prévoit de mettre à disposition de 20.000 à 25.000 véhicules. Un site internet a été mis en ligne pour permettre à tout un chacun de vérifier son éligibilité.

A l’appel de plusieurs associations de défense des droits des demandeurs d’emploi, un rassemblement s’est tenu, ce matin, devant le pôle emploi de Montrapon, à Besançon, dans le secteur de Témis. Cette nouvelle mobilisation s’est déroulée dans un contexte de « stigmatisation » des demandeurs d’emploi et de nouvelles annonces gouvernementales en la matière.

Le collectif dénonce « la précarisation des demandeurs d’emploi, dont les droits se réduisent constamment ». Alain Tambolini d’AC Besançon pointe des réformes de l’assurance chômage « qui ont un impact sur le calcul et la durée des indemnisations des chômeurs ». Le militant bisontin dénonce des nouvelles politiques qui « fragilisent et culpabilisent ». Telles que la réforme du RSA, qui imposera 15 heures d’activité obligatoire, à compter du 1er janvier prochain, aux personnes sans emploi et la modification de la durée d’indemnisation des chômeurs âgés.

Revoir les conditions de travail

Selon Alain Tambolini, il est urgent de revoir les conditions de travail. Il ajoute que l’explication des 400.000 emplois non-pourvus en France et les 500.000 démissions recensées cette année est à creuser du côté des conditions de travail. « Le monde du travail est devenue tellement difficile  et pénible » explique le militant. Pour Alain Tambolini et ses soutiens, il est important de continuer d’agir « pour une vie décente, débarrassée du chômage, de la précarité, des sales boulots et de la misère ». Selon lui, pour faire progresser et améliorer la vie de tous, le système doit être en capacité de « taxer les profits, de cesser de faire des dizaines de milliards de cadeaux aux entreprises et de lutter contre les exonérations de cotisations sociales et la fraude fiscale ». Parmi les revendications demandées : le refus de la mise en place de France travail, l’indemnisation de tous les salariés, avec un minimum de 41 euros par jour, des emplois correctement rémunérés, la retraite à 60 ans, le gel des loyers et l’annulation de toutes les dettes locatives, une « prime de Noël » pour tous les chômeurs et le maintien de 24 mois de droits pour les plus de 55 ans.

L'interview de la rédaction : Alain Tambolini, militant de l'association "AC Besançon"

 

Au centre hospitalier de Novillars, l’intersyndicale annonce une journée de grève le mardi 19 décembre prochain, à 14h, devant l’établissement. L’objectif est d’interpeller l’ARS et la population sur les conditions de prise en soins des patients et des conditions de travail des équipes soignantes. Depuis plus d’un an, la structure doit accueillir un profil de patient dit « cas complexe » sans obtenir les moyens financiers et humains pour mener à bien cette prise en charge.

A compter de ce jeudi, plus de 2 millions de foyers français vont recevoir la prime de Noël. Cette aide est versée par Pôle Emploi et la Caisse d’Allocations Familiales ou la Mutualité Sociale Agricole à leurs allocataires concernés. Rappelons que cette aide a vu le jour en 1998.  Elle a été bonifiée cette année pour les familles monoparentales. Son montant varie en fonction de la situation de chacun et de la composition de la famille.

Depuis hier, et jusqu’à ce lundi, minuit, des perturbations sont à prévoir sur la circulation des TER en raison d’un mouvement social régional. Pour obtenir de plus amples renseignements et connaître l’état du trafic, pensez à vous connecter sur l’Appli SNCF ou sur  les sites sncf.com et TER.

Depuis un mois, en Franche-Comté, les journaux du soir de France 3  sont fortement perturbés. Les équipes demandent les moyens humains nécessaires pour assurer la nouvelle organisation mise en place à la rentrée sur le réseau. Sud Médias Télévision, syndicat majoritaire à France 3 Franche-Comté, indique, qu’entre 2017 et 2022, France 3 a supprimé 507 postes. Dans la région, la chaîne a perdu 10% de ses effectifs. 20 salariés son partis sans être remplacés.

La Ville de Besançon, en partenariat avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation du Doubs et la Direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse de Franche-Comté, lance un appel à projets à destination des publics en détention ou en situation d’exclusion. La cité comtoise et Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture, veulent intensifier le concept des droits culturels. Faire que l’accès à l’art et à la culture soit un droit fondamental et que sa diffusion et sa pratique participent à la construction de la personne.  L’objectif étant de préparer des détenus majeurs ou mineurs à la sortie, à la réinsertion et de se projeter dans une autre image de soi et dans une autre perspective de vie. Toutes les infos sont en ligne sur le site de la ville de Besançon.

Comment candidater ?

Le dépôt des candidatures pourra s’effectuer jusqu’au 31 janvier 2024 pour des projets qui se dérouleront sur deux ans, à partir du 1er avril 2024. La ville de Besançon met sur la table 50.000 euros sur deux ans. Un jury se réunira en février prochain pour sélectionner  les projets retenus. Entre cinq et dix projets sont souhaités. La Ville espère pouvoir proposer un large programme, issu de différents champs disciplinaires.

L'interview de la rédaction / Aline Chassagne