La mobilisation promet d’être très suivie. La fédération des pharmaciens d’officines (FSPF) et l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine appellent ces professionnels à la fermeture de leurs officines et à des rassemblements sur le territoire ce jeudi. Ils demandent des revalorisations financières. A Besançon, un rassemblement est prévu à 10h sur la place de la Révolution. Le cortège a prévu de se rendre devant la préfecture.
Ce mardi, à l’occasion de la journée internationale d’action pour la santé des femmes, qui a permis à plusieurs associations de présenter leur action, les futurs acteurs de la maison des femmes pour l’égalité ont présenté les avancées du projet. L’association de préfiguration a pu prouver que le projet avance et qu’il pourrait voire concrètement le jour durant le 2è semestre 2025. Rappelons que cette initiative portée par le CIDFF ( Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles) du Doubs et Solidarité femmes s’installera rue Jean Wyrsch, dans les locaux de l’ancienne résidence Henri Huot.
Rappelons que cette structure sera un lieu d’accueil unique, pluridisciplinaire et inclusif pour toutes les femmes et leurs enfants, en demande d’information, de prévention, d’orientation et d’accompagnement. « L’objectif est de faciliter la réponse apportée et d’avoir un lieu unique qui répondra à toutes les interrogations » explique Inès Gros, chargée de projet au sein de la structure bisontine. Les différents acteurs veulent également décliner un lieu vivant et participatif, qui permettra la construction d’un réseau partenarial départemental au profit de l’égalité et de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre. « La coordination existe déjà entre les associations, mais nous voulons la renforcer » explique Inès Gros. Et de continuer : « le fait de travailler ensemble va enrichir la collaboration des associations et va laisser place à de nouveaux projets. Donc, à une réponse encore plus complète pour les femmes ».
L'interview de la rédaction : Inès Gros et Aurélie Bottex
Un lieu ressource de prévention et d’information
Cette initiative va permettre une prise en charge encore plus efficace. « Nous rencontrons parfois des femmes qui ont un petit laps de temps pour pouvoir venir nous rencontrer. Elles sont contrôlées par leur conjoint ou leur ex-conjoint parce qu’elles sont seules pour gérer le quotidien et qu’elles n’ont pas la disponibilité possible pour s’occuper d’elles. Rassembler au même endroit différents partenaires peut permettre à ces femmes d’avoir une réponse complète à leurs problématiques » termine Aurélie Bottex, travailleuse sociale à solidarité femmes
Sylvie Vermeillet, la sénatrice jurassienne vient d’adresser un courrier à Marc Fesneau, le ministre de l’agriculture, afin d’attirer son attention sur la situation économique, sociale et humaine des viticulteurs jurassiens, touchés de plein fouet par le dernier épisode de gel, en date des 24 et 25 avril derniers.
La parlementaire lui demande d’accorder « une attention particulière aux vignerons nouvellement installés, avec le déclenchement de l’indemnité de solidarité nationale, un soutien à la trésorerie et des mesures d’exonération de cotisations et de taxes sur le foncier non bâti ». Mme Vermeillet propose également que soit mis en place « un soutien financier en faveur des projets d’évaluation de dispositifs de protection contre le gel ».
Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, député du Doubs de la majorité présidentielle, demande la mise en place d’un mécanisme d’aide financière pour les commerces en difficulté de la rue de Vesoul à Besançon. Le parlementaire se souvient que « des dispositifs d’aides financières ont été proposés aux commerces impactés lors des travaux du tram, lors des travaux de la ligne de bus en site propre “Gare Viotte-Temis”, et durant le covid ».
L’élu demande que « la ville de Besançon, Grand Besançon Métropole, le Département du Doubs et l’État se mettent rapidement autour d’une même table pour bâtir un plan d’accompagnement complet ». Mr Croizier se dit « très inquiet de la situation de certains commerces. « Les baisses d’activité que certains me décrivent sont alarmantes » confirme-t-il.
Ce mercredi, en fin d’après-midi, l’association Solmiré s’est mobilisée devant le rectorat de Besançon pour dénoncer « le refus catégorique de l’Inspection Académique de scolariser plusieurs dizaines de mineurs isolés hébergés actuellement à Besançon ». Cette action faisait suite à la rencontre qui s’est tenue en début d’après-midi avec la Rectrice de l’académie de Besançon et l’Inspecteur d’Académie.
Une minorité non reconnue
Noëlle Ledeur de l’association Solmiré explique que 80 jeunes sont concernés dans la cité comtoise. Six d’entre eux avaient été pris en charge au retour de vacances de Pâques, mais, très rapidement, leur scolarisation a été interrompue. Le désaccord porte sur la minorité de ces jeunes gens. Le conseil départemental du Doubs ne reconnaissant pas la légalité de leur situation.
L'interview de la rédaction : Noëlle Ledeur
« Une violence intentionnelle »
Le collectif dénonce « une violence institutionnelle » et rappelle que le droit n’est pas appliqué. Noëlle Ledeur précise que « le Conseil d’Etat a rendu un avis sur ce point ». La militante explique « que le fait qu’un jeune n’ait pas été reconnu mineur par un département, ne justifie pas qu’il ne soit pas scolarisé. Tant que la justice ne s’est pas prononcée, ils sont présumés mineurs ». Rappelons que tous ces jeunes ont déposé un recours devant la juge des enfants en reconnaissance de minorité.
L'interview de la rédaction : Noëlle Ledeur
Une grande inquiétude
Pour le collectif Solmiré et certains syndicats des personnels de l’Education nationale, l’inquiétude est bien réelle. Ils y voient « la précarisation de ces jeunes ». « C’est la porte ouverte à l’intervention de la préfecture lorsqu’ils seront majeurs, avec le risque qu’aucun titre de séjour ne leur soir délivré, puisqu’ils ne pourront apporter aucune preuve d’intégration dans la société française » explique Noëlle Ledeur, qui craint « la fabrication d’une nouvelle génération de sans-papiers », avec tout ce que cela implique d’un point de vue social.
A Morteau, le magasin Casino va changer d’enseigne à la fin du mois de mai. Pour l’heure, l’entité n’est pas encore connue, mais cette décision fait suite aux difficultés du groupe, qui a dû céder, dans un premier temps, 121 magasins à ses concurrents Auchan, les Mousquetaires et Carrefour, sur les 287 prévus. La cession des 166 autres aura lieu en deux phases, les 31 mai et 1er juillet prochains.
Rappelons qu’il y a quelques jours, les 173 salariés de la plateforme logistique Easydis de Besançon, appartenant au groupe Casino, apprenaient la fermeture du site en septembre prochain, si aucun repreneur ne se manifeste. Les syndicats attendent avec beaucoup d’appréhension le rendez-vous des 6 et 7 mai prochains, au cours duquel leur sera présenté le projet de transformation détaillé et les mesures d’accompagnement prévues.
Danielle Brulebois, la députée jurassienne de la majorité présidentielle indique que, dans le cadre de l’épisode de gel tardif, qui a dévasté le vignoble jurassien, elle a sollicité le gouvernement. Elle a demandé le déclenchement de l’indemnité de solidarité nationale, la mise en place de mesures exceptionnelles, un soutien à la trésorerie, le report de charges et l’évolution de la dotation d’épargne de précaution et de la fiscalité des stocks. Suite à cette démarche, Gabriel Attal devrait s’adresser directement, prochainement, aux acteurs de la filière viticole jurassienne.
Une journée de grève se tient aujourd’hui au centre hospitalier de Novillars, près de Besançon. La CGT et sud santé sociaux dénoncent la suppression de deux postes d’infirmier à la Maison d’Accueil Spécialisée, liée, selon les syndicats, à « un déficit financier, aggravé par le recours à l’intérim et aux heures supplémentaires, afin de compenser un fort taux d’absentéisme, dû en partie à l’usure des professionnels ». Il est également expliqué que cette décision s’inscrit « dans un contexte de déficit infirmiers, avec 20 postes en moins, et de gels de lits, -24. Toujours de source syndicale, il apparaît « une augmentation de 84% des contrats à durée déterminée sur des postes vacants en moins de six mois, avec aucune perspective de titularisation aux professionnels ».
Des manifestations se sont tenues partout en France ce mercredi 1er mai, avec parfois des heurts, comme à Paris et Lyon. Plus de 265 rassemblements étaient annoncés dans l’Hexagone par la CGT. 2.400 personnes ont battu le pavé à Besançon.
On s’est également rassemblé à Pontarlier, Lons-le-Saunier et Dole dans la région. On a compté près de 400 manifestants à Lons-le-Saunier et près de 300 à Dole. Au cœur des revendications : l’austérité, l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix durable dans le monde.
Dans le cadre de la journée du 1er mai, un rassemblement est prévu demain matin, à 10h, à Besançon, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Au menu des revendications : l’austérité, l’emploi, les salaires, les services publics , la protection sociale, les libertés et la paix durable dans le monde. Dans la cité comtoise, plusieurs syndicats appellent à ce rassemblement : la CGT, FSU, Solidaires, UNSA , la Confédération Paysanne du Doubs et du Territoire-de-Belfort et Solidaires étudiants.