Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France, soit avec moins de 1.120 euros par mois, selon les données, datant de 2020, de l’Insee. Les ménages, composés de personnes retraitées, représentent 27% des ménages pauvres. Il s’agit surtout de personnes qui vivent seules, souvent en milieu rural. On les retrouve dans le Nord-Ouest de la France et dans les anciennes régions Rhône-Alpes et Franche-Comté
A compter du 1er novembre, les pensions complémentaires des salariés du privé vont être revalorisées de 4,9%, au niveau de l’inflation. C’est ce qu’ont annoncé cette nuit les organisations syndicales et patronales gestionnaires du régime Agirc-Arrco. Ces dernières doivent encore signer cet accord. Par ailleurs, il est déjà prévu que la revalorisation des pensions pourrait être moindre entre 2024 et 2026. Cette hausse pourrait être sous indexée de maximum 0,4 point maximum en-dessous de l’inflation.
Face à la hausse de bénéficiaires et au manque de moyens, les Restos du Cœur vont devoir baisser les dotations du nombre de personnes et réduire les critères d’accès à l’aide alimentaire. « Nous allons refuser du monde pour la première fois » a regretté, hier, Jean-Yves Troy, le délégué général de l’association de Coluche, lors d’une audition à l’Assemblée nationale. En septembre dernier, l’association caritative avait alerté sur sa situation financière.
La déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés est appliquée depuis le 1er octobre. Sa méthode de calcul change. Son montant est désormais calculé à partir des seules ressources de la personne en situation de handicap concernée. Avec cette réforme, le montant de cette allocation va augmenter pour près de 120.000 bénéficiaires vivant en couple, a expliqué le gouvernement.
Dans un communiqué de presse, la CGT dénonce les conditions de travail qui touchent le service éducation de la Ville de Besançon. Le syndicat pointe la mauvaise préparation de la dernière rentrée scolaire, avec la mise en place d’un portail d’inscription peu convaincant et incompréhensible, les rémunérations insuffisantes du personnel et des temps de formation qui ne peuvent plus être assurés. Le syndicat s’insurge également contre « l’absence des élus qui ne prennent aucune décision de profondeur ». A l’image de Daniele Gouffon, représentante de la CGT, les agents ne veulent plus travailler dans ces conditions et demandent que cesse « ce mode dégradé », qu’ils jugent « inacceptable ».
« Nous nous sommes retrouvés avec tous les parents mécontents. Ce contexte a créé des heurts et nous nous sommes retrouvés face à des gens agressifs » explique la responsable syndicale. Selon elle, les difficultés de recrutement s’expliquent aussi par des salaires insuffisants et l’organisation décousue du temps de travail. « Le découpage des horaires est trop important. Il est impossible de vivre avec 600 euros par mois. La collectivité impose une présence durant les trois temps de la journée. Les étudiants ne viennent même plus travailler à la ville. Avec ce découpage, c’est impossible. C’est parfois des trajets deux à trois fois par jour. Ce n’est pas tenable ».
Daniele Gouffon appelle les élus à prendre leur responsabilité et à mener les réflexions qui s’imposent pour mener une véritable politique éducative, tenant compte de toutes ces difficultés. « Il faut que l’on arrête de travailler sur le mode dégradé. Le peu de personnel qui reste est fatigué. Ils tiennent à bout de bras l’organisation scolaire bisontine » explique Mme Gouffon. Et de conclure : « Nous attendons que des décisions soient prises. A-t-on prévu de construire une nouvelle cuisine centrale ? A-t-on pensé à d’autres systèmes pour que tous les enfants soient pris en charge ? les fermetures de classes ou d’écoles ont eu pour effet de détériorer l’accueil des enfants. C’est tout un système qu’il faut revoir ».
L'interview de la rédaction / Daniele Gouffon
Selon les derniers chiffres de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), le nombre d’allocataires de minima sociaux est reparti à la hausse en 2022 en France. Soit +0,4%, pour atteindre 4,3 millions de personnes.
La croissance est plus marquée chez les bénéficiaires des allocations pour adulte handicapé (+3,4%) et pour demandeur d’asile (+45,3%), en raison notamment de la guerre en Ukraine. Dans le même temps, les bénéficiaires du RSA ont baissé de 2,3%. La situation plus favorable dans le domaine de l’emploi explique cette situation.
Ce samedi matin, la Ville de Besançon inaugurera, avec les associations et les habitants du quartier, le nouveau de terrain de football synthétique du secteur Velotte . Un investissement, dont le montant est estimé à 800.000 euros.
Fini l’ancien espace en sable, place désormais à une infrastructure plus confortable pour ses utilisateurs. Cet investissement s’inscrit dans les projets de rénovation que la ville de Besançon mène durant ce mandat. Certes, il s’adresse tout d’abord à l’ASC Velotte et ses licenciés, mais il est également à la disposition des acteurs sportifs et sociaux du quartier et de la cité. Dans un souci d’une bonne répartition des infrastructures sportives sur l’ensemble du territoire bisontin, la ville a accepté de réhabiliter cet équipement sportif. Il est le cinquième terrain synthétique à voir le jour, après ceux des Orchamps, Saint Claude, Le Rosemont et la Malcombe.
Un club qui rassemble de nombreux licenciés
Avant de valider complètement un projet, la Ville s’intéresse à la vitalité du ceux qui portent l’initiative et leur capacité à rassembler autour d’une discipline et d’une passion. Ce fut le cas à Velotte. Avec ses plus de 300 licenciés, dont plus de 75% d’enfants, l’ASC Velotte a répondu à ces exigences. Le critère environnemental n’est également pas exclu. C’est la raison pour laquelle, Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, et ses équipes ont opté pour cette matière, qui facilite l’entretien, en évitant notamment les arrosages répétitifs, consommateurs d’une grande quantité d’eau.
Un nouveau gymnase à Planoise
Lors de ce 2è mandat, la Ville continuera d’entretenir et rénover ses équipements. Parmi les grands projets à venir, la construction/agrandissement du gymnase Diderot à Planoise. Un budget de plus de 12 millions d’euros est annoncé par ce nouvel espace qui devrait voire le jour en 2026.
L'interview de la rédaction : Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, en charge des sports
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le portefeuille des ménages. Hier soir, Bruno Le Maire, invité sur France 2, a admis que les prix dans l’alimentaire ne redescendraient pas à leur niveau d’avant-guerre en Ukraine. Le ministre de l’économie a reconnu que « la vie est extrêmement difficile pour des millions de Français ». Il assure que « l’année 2024 sera meilleure que l’année 2023 ».
L’info en a surpris plus d’un. Jeudi soir, Gabriel Attal, le ministre de l’Education, a annoncé l’octroi d’une prime exceptionnelle pour 730.000 agents de son ministère. Les accompagnants d’élèves en situation de handicap et d’autres agents recevront une prime exceptionnelle de 500 euros en octobre. Elle s’élèvera à 380 euros pour les enseignants. Pour le syndicat Snes-FSU cette annonce est « un leurre », qui ne peut remplacer « la revalorisation conséquente des salaires » qui est demandée.
Le tribunal de commerce de Marseille a placé ce jeudi Minelli en redressement judiciaire, afin de préparer la cession à un nouvel actionnaire. Spécialisée dans la chaussure, l’enseigne emploie 700 salariés dans 14 pays, dont 500 en France. Elle compte également 120 boutiques dans l’Hexagone. Le site de Besançon avait fermé ses portes cet été. Celui de Lons-le-Saunier lui emboîtera le pas.