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Face au mouvement de grève des gardes des pharmaciens d’officines, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté indique qu’elle est particulièrement attentive à la situation « pour garantir le service d’urgence pharmaceutique en tous points du territoire, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ». Dans ces conditions, les pharmacies déclarées grévistes seront réquisitionnées les dimanches et les jours fériés, ainsi que les nuits dès la semaine prochaine. La Bourgogne-Franche-Comté compte 885 officines. A ce jour, près de 65% se sont déclarées grévistes

Ce lundi, la ville de Besançon a reçu la visite de Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France, venue dresser un point d’étape du programme « Ville amie des enfants ». L'occasion de mettre en lumière l'engagement durable de la cité comtoise en faveur des droits et du bien-être de ses jeunes habitants.

Depuis 2020, Besançon fait partie du réseau des « Villes amies des enfants », un label attribué par l’UNICEF aux collectivités locales investies dans des politiques publiques centrées sur l’enfance. Pour Madame Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion, cet engagement est au cœur du projet municipal : « Besançon tient à offrir un cadre éducatif de qualité, qui accompagne les enfants à chaque étape de leur vie, de l’école au quartier, du temps scolaire à l’extrascolaire ».

L'interview de la rédaction : Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France

Des actions concrètes au service des plus vulnérables

Plusieurs initiatives phares ont été saluées. Parmi elles, le Service de Réussite Éducative, qui accompagne près de 300 enfants issus de familles en grande précarité. « On travaille à restaurer leur confiance, à redonner à ces familles une légitimité à participer à la vie de l’école et de la ville », souligne Pascale Billerey. L’élue évoque aussi la tarification sociale à la cantine, garante d’un repas équilibré par jour pour tous les enfants, ou encore les « tickets loisirs », qui permettent à plus de 1 700 familles bisontines de profiter d’activités culturelles ou de vacances, souvent pour la première fois.

Participation citoyenne à hauteur d’enfant

Loin de se contenter d’une approche descendante, la ville favorise aussi la participation directe des enfants. Un projet récent a vu de jeunes élèves de l’école d’Arènes, dans le quartier Battant, explorer leur quartier avec un regard d’urbanistes en herbe. « Ils ont fait des propositions très concrètes pour améliorer leur cadre de vie. On est là dans une vraie mise en pratique des droits de participation des enfants », s’enthousiasme l’élue bisontine.

L'interview de la rédaction : Pascale Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion,

Un partenariat durable salué par l’UNICEF

De son côté, Béatrice Lefrançois a salué l’engagement de la municipalité sur les cinq axes clés du label : bien-être de l’enfant, lutte contre les discriminations, parcours éducatif cohérent, participation des enfants et sensibilisation aux droits. « Besançon a mené de nombreuses actions en faveur de l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est plus qu’un affichage : c’est un engagement structurant pour les politiques locales », a-t-elle déclaré.

Un bilan officiel sera rendu en septembre, mais selon la secrétaire générale de l’UNICEF France, « les conditions sont réunies pour une évaluation positive » et une éventuelle reconduction du label pour le prochain mandat (2026-2032). Une reconnaissance que Besançon semble bien partie pour mériter à nouveau.

Les coiffeurs se mobilisent ce lundi à Paris pour dénoncer des charges fiscales et une TVA jugées excessives. Une délégation de professionnels venus de Bourgogne Franche-Comté était attendue ce matin dans la capitale. Ils réclament une baisse de ces prélèvements et alertent également sur la concurrence jugée déloyale de certains salons où les responsables n’ont pas le diplôme requis. Un rassemblement est prévu en début d’après-midi place de la Bastille.

Du 23 au 27 juin, les huit CIDFF (centre d'information sur les droits des femmes et des familles) de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que leur Fédération régionale, ferment symboliquement leurs portes pour dénoncer le retard de versement des subventions de l’État. Ces aides, essentielles au fonctionnement des structures engagées pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences, n’ont toujours pas été versées depuis l’adoption de la loi de finances 2025.

Face à une situation financière critique, aggravée par la non-compensation de la “Prime Ségur”, les CIDFF alertent sur les conséquences concrètes : licenciements, gel des recrutements, réduction des permanences, notamment en zones rurales. Malgré cette fermeture, les dispositifs d’urgence restent assurés.

Par cette mobilisation, les CIDFF réaffirment leur engagement et appellent à un soutien urgent et pérenne des pouvoirs publics pour garantir l’accès aux droits des femmes sur tous les territoires.

Le Jura traverse une période sombre sur le front de l’emploi. Le rachat du groupe Colruyt par Intermarché entraîne la suppression de 370 postes dans le Grand Dole, touchant principalement les sites de Rochefort-sur-Nenon et de Choisey. Les fonctions supports et plusieurs services logistiques ne seront pas repris par les Mousquetaires. Au total, 450 salariés voient leur avenir suspendu aux décisions à venir, malgré la promesse d’Intermarché de proposer 175 CDI sur d’autres bases logistiques.

Hasni Alem, adjoint au maire de Besançon et président du groupe des élus communistes et républicains, dénonce la suspension de MaPrimeRénov’, effective dès juillet 2025. Selon lui, cette décision constitue un coup dur pour les projets de rénovation énergétique à Besançon, notamment dans le cadre du programme Territoire Zéro Exclusion Énergétique (TZEE).

Il souligne particulièrement la situation du quartier Palente-Orchamps, où les logements anciens et énergivores « rendent urgente la rénovation ». Il juge cette décision «  antisociale et antiécologiste, compromettant l’accès à un habitat digne et économe pour les plus fragiles ».

Ce mercredi 4 juin, les taxis du Doubs se mobilisent de nouveau devant la CPAM de Besançon dès 7h. À l’appel du syndicat FDT 25, environ 200 chauffeurs sont attendus pour protester contre le futur protocole national de conventionnement entre taxis et Assurance maladie. Ils dénoncent une réforme qu’ils jugent précarisante et assimilable à une "ubérisation" du secteur. Une réunion est prévue à 10h30 entre représentants de la profession, CPAM et autorités locales pour tenter de désamorcer la crise.

Un rassemblement pour « les retraites, les emplois et les salaires » se déroulera ce jeudi 5 juin. Le rendez-vous est fixé, à 12h, sur la place Pasteur à Besançon. Pour la CGT et la FSU, l’objectif est de « gagner l’abrogation de la réforme des retraites » et de rappeler, toujours et encore, leur opposition à la retraite à 64 ans. Un appel aux débrayage et aux rassemblements est lancé également dans les entreprises et autres services. Le 5 juin, l'Assemblée nationale examinera une proposition de résolution visant à abroger la réforme des retraites qui a relevé l'âge légal de départ à 64 ans. Cette initiative vient du groupe Gauche Démocrate et Républicaine (GDR).

Depuis avril 2025, la Mission Locale Haut-Doubs déploie Mil'Ô Doubs, un minibus aménagé en bureau mobile pour accompagner les jeunes de 16 à 25 ans éloignés des services d’insertion professionnelle et sociale. Ce dispositif itinérant propose des conseils, un suivi personnalisé et des ateliers pour faciliter l’accès à l’emploi et à la formation. En partenariat avec les entreprises locales et les associations, Mil'Ô Doubs sillonne les communes du territoire, avec des arrêts prévus à Mouthe, Labergement-Sainte-Marie et Malbuisson.

Moins de 48 heures après leur installation, les banderoles dénonçant la fermeture de l’unité Étape au Centre Hospitalier de Novillars ont été retirées, suscitant l’indignation syndical. Ce dernier dénonce « une atteinte à la liberté d’expression », « alors qu’un médecin du service avait déjà vivement pris à partie l’équipe militante vendredi dernier ».

Alors que la suppression de 14 lits de psychiatrie inquiète les professionnels de santé, les syndicats rappellent que « la liberté d’expression syndicale est un droit » et annoncent « leur volonté de poursuivre leur mobilisation contre cette décision jugée préoccupante pour l’accès aux soins des patients les plus vulnérables ».

novillars banderole 2