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A Besançon, le PKA, le Planoise Karaté Academy est une véritable école de vie. Cette association qui a vu le jour en 1984 se veut plus qu’un simple lieu de pratique sportive. Elle permet la transmission de valeurs éducatives et participe à l’épanouissement social de la centaine de licenciés du quartier. La priorité du PKA : faire du sport à vocation sociale, en donnant un accompagnement éducatif aux parents, tout en aidant les jeunes à se structurer, à devenir de meilleurs citoyens.

Le PKA fête ses 40 ans cette année. L’occasion de revenir sur la belle histoire qui a permis de forger ce club. Tout commence en septembre 1984. Quelques étudiants africains fondent une association, le Planoise Karaté Academy. Parmi eux, Omar, le frère aîné d’Aly Yugo, actuel président du club et conseiller départemental bisontin. « Ces étudiants avaient soif, faim et froid. Ils se retrouvaient pour se réchauffer, avec cette pratique des arts martiaux, qu’ils partageaient avec les jeunes et moins jeunes du quartier, qui avaient eux aussi besoin de faire une activité complétement gratuite Â», explique Aly Yugo. Quatre ans plus tard, en 1988, Omar Yugo laisse les rênes de l’association à son frère, Aly, qui s’est formé au sein du club. Il devient champion de France universitaire en 1993, et à partir de ce moment, les choses prennent une autre dimension. « Je me suis retrouvé à enseigner, à partager ce que je savais, en étant parfois seul à tout apprendre. Mais il fallait être vraiment être au service des habitants, des enfants, des parents, qui avaient besoin d’un sport qui pouvait canaliser l’énergie des jeunes vers un sens positif. C’était l’un des objectifs des années 90. Et on a tenu bon, jusqu’au moment où on a créé une salle de sport à vocation sociale qui s’appelait « La maison des sports et de l’insertion Â». Tout cela est une réalisation du PKA, avec cette volonté d’orienter le club vers une pratique du sport à vocation sociale. Obtenir des médailles et des coupes c’est possible, mais la finalité, c’est d’être en capacité de donner un support et un accompagnement éducatif pour les parents, et d’aider les jeunes à se structurer, à être meilleurs à l’école, à la maison, de mieux se concentrer et de mieux réussir une vie ensemble Â» confie Aly Yugo.

 

Les valeurs du karaté

Nombreux sont les bienfaits de cette discipline, le karaté étant vecteur de nombreuses valeurs sportives et éducatives. « Le tatami, on est obligé de le respecter. Il y a une culture du dojo. Saluer avant de rentrer dans le dojo, sortir le kimono, attacher sa ceinture, s’aligner, et puis on est un peu japonais sur les bords, on recherche un équilibre constant. C’est parfois difficile quand on a des jeunes qui débordent d’énergie. Mais les valeurs de ce sport ont attiré beaucoup de monde au PKA Â» explique Aly Yugo. Effectivement, le Planoise Karaté Academy accueille une centaine d’adhérents chaque année. Des personnes, jeunes ou moins jeunes, qui ont besoin d’exprimer cette force, cette discipline que le karaté procure aux pratiquants, tout en trouvant un équilibre, physique et mental. Parce que le karaté, « c’est aussi une relation de soi à soi Â» souligne Aly Yugo. « C’est un corps sain dans un esprit sain, pour une pratique saine. « J’invite tout le monde à venir transpirer. Ça donne une bonne régulation cardiovasculaire, et ça aide à grandir. Pour les parents, c’est une pratique qui permet d’améliorer la discipline nécessaire à la réussite. J’invite aussi ces jeunes à pratiquer ce sport, parce que ça permet de développer la maîtrise de soi, la confiance en soi. C’est un sport qui nous donne tous les moyens pour être un bon citoyen, en nous rendant à l’aise vis-à-vis de notre corps, par rapport à nos limites, et de les respecter. Et si on peut respecter ces limites, on doit pouvoir les dépasser Â» poursuit le président du club.

 

« Le karaté permet de faire un lien direct avec la vie du quotidien. Ça nous apprend à respecter les autres, à dire bonjour, merci, au revoir. Et je pense que quelqu’un qui sait dire ça, c’est quelqu’un qui s’adapte dans tous les milieux, dans toutes les cultures, surtout dans les temps durs que l’on traverse actuellement »

 

Quel avenir pour le PKA ?

« L’évolution du club a été fulgurante pour moi. J’ai vu des jeunes qui ont bien grandi Â» confie Aly Yugo. Désormais, le PKA s’impose comme une référence sportive et éducative dans le paysage bisontin, et nourrit de grandes ambitions. Avec leurs coachs, les jeunes préparent les Youth League de 2024, des compétitions qui ont lieu aux quatre coins du monde. Cette année 2024, elles se tiennent aux Emirats arabes unis, en Espagne, en Croatie, au Mexique et en Italie. Ces compétitions permettent aux jeunes de marquer des points et de bien se classer, pour ensuite être sélectionnés pour les Jeux Olympiques des Jeunes qui auront lieu en 2026 à Dakar, au Sénégal. « On arrive à faire entre 5 et 10 médailles au niveau national et international chaque année. Ce n’est pas rien. On arrive aussi à faire plus de 200 passages sur les installations sportives par mois. On arrive à répondre aux demandes d’une cinquantaine de familles chaque année. Toutes ces familles qui sont issues d’un quartier prioritaire de la ville. Désormais, on a besoin de se développer grandement. On a besoin de cristalliser les compétences de l’association, et puis certainement d’attaquer des compétitions de niveau mondial Â» indique Aly Yugo. Pour cela, le PKA pourra notamment compter sur Lazare, Nazim, Azalais, Sixtine, Mechai, Quentin, Haceyne ou encore Haidar. Des jeunes très prometteurs, qui en plus de briller sportivement, réalisent une scolarité très positive en parallèle. Des athlètes qui peuvent compter sur la discipline inculquée par Mor Seye, « le coach de l’élite Â», qui sait leur transmettre la rigueur et la persévérance nécessaires. Si les prochaines compétitions nationales sont en ligne de mire pour les athlètes du PKA, tout comme les coupes de France qui vont vite arriver, le prochain rendez-vous se tient ce week-end, avec un Open en Autriche co-organisé par la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté. Bonne chance aux jeunes bisontins !

 

Le tribunal de commerce de Bordeaux examinera,  le 14 février,  le plan de continuité de la vingtaine de magasins de l’enseigne Galerie Lafayette, placés en procédure de sauvegarde en 2023, et détenus par le sulfureux homme d’affaires Michel Ohayon. Les sites de Besançon et Belfort en font partie. 876 salariés sont concernés. Soulignons que l’homme d’affaires bordelais,  endetté à hauteur de 153 millions d’euros, a été contraint de céder Go Sport. Camaïeu, qu’il avait racheté également, a été liquidée en septembre 2022.

Treize syndicats, dont Alliance et Unsa-Police, appellent à un « jeudi noir Â» pour réclamer des mesures exceptionnelles pendant la période des Jeux Olympiques 2024, à Paris, cet été. Dans la région, un rassemblement doit se tenir ce jeudi matin, à 10h, à Dijon, devant l’hôtel de police.

En raison d’un préavis de grève de la société Mobilités Bourgogne Franche-Comté, le réseau Ginko péri-urbain sera perturbé toute la journée du lundi 15 janvier. Pour tout savoir sur les difficultés à prévoir : www.ginko.voyage ou l’appli Ginko Mobilités ( rubrique infos trafic) ou  03.70.27.71.60

Selon les propos dernièrement tenus par Patrice Vergriete, le ministre délégué au Logement, des crédits supplémentaires seront engagés pour « renforcer le système d’hébergement d’urgence Â». La rallonge devrait s’élever à 120 millions d’euros. Pour le ministre, cette enveloppe doit notamment servir à répondre aux besoins urgents, notamment pour accueillir les femmes er les enfants à la rue.

Comme chaque année, la Ville de Pontarlier lance son appel à projets « Politique de la ville Â». Associations, entreprises, collectivités, â€¦ peuvent candidater et proposer des actions dans différents domaines : le développement éducatif, le social, la culture, le sport, … , qui se déclineront dans trois secteurs de la cité du Haut-Doubs : le Grand Longs Traits, les Pareuses et Berlioz.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.ville-pontarlier.fr/page/vivre-a-pontarlier/vie-quotidienne-2/cohesion-sociale-et-solidarites/engagement-quartiers-2030  Par ailleurs, Un dossier de demande subvention devra être déposé sur la plateforme DAUPHIN pour chaque projet présenté au plus tard le 28 janvier 2024 à l’adresse suivante :  https://usager-dauphin.cget.gouv.fr 

Deux quartiers bisontins font désormais partie de la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les quartiers de Battant et des Hauts de Saint-Claude y apparaissent désormais. Le nouveau décret est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Rappelons que la France Métropolitaine compte près de 1.400 sites classés quartiers prioritaires de la ville. En 2024, 111 quartiers rejoignent cette nouvelle liste, 40 en sont sortis.

Ce reclassement permettra aux habitants de ces quartiers de bénéficier des dispositifs de la politique de la ville, notamment en matière fiscale et autour des enjeux éducatifs, d’emploi, d’insertion et de développement économique.

Eric Alauzet et Laurent Croizier, les députés doubistes de la majorité présidentielle viennent d’écrire à Bruno Le Maire pour l’informer de la situation des salariés de Besançon du groupe Casino, qui connaît actuellement une restructuration. Les deux parlementaires lui indiquent que 400 emplois directs sont concernés par cette situation. Ils lui demandent de porter un regard particulier sur la sauvegarde des emplois. Alertés par des salariés,  les deux élus anticipent une restructuration qui pourrait devenir  Â« une catastrophe sociale Â».

Un rassemblement est prévu ce mercredi, à 16h30, devant la préfecture du Doubs. A cette occasion, le groupe des 9 national, composé de syndicats de la fonction publique et d’associations de retraités, déposera une série de pétitions, demandant une augmentation des pensions de retraite de 10%. Une délégation devrait être reçue en préfecture.

Ce mardi après-midi, à l’appel de l’intersyndicale, un rassemblement s’est tenu devant le centre hospitalier de Novillars. Syndicats et personnel veulent interpeller la population, leur direction et l’Agence Régionale de Santé  sur les moyens de l’établissement, notamment pour la prise en charge des patients dits « cas complexes Â», c’est-à-dire, qui ne dépendent ni de la psychiatrie, ni du médico-social, qui présentent un trouble  autistique.  Â« Nous ne disposons pas des moyens permettant de répondre aux besoins de ce profil spécifique de patients Â» explique Jan Szoblik, représentant CGT.

Selon ce dernier, malgré les nombreuses sollicitations effectuées, l’ARS n’est pas en mesure de donner de la visibilité sur des dispositifs qui seraient mieux adaptés pour répondre aux besoins spécifiques de ces patients et aux difficultés que les soignants rencontrent pour leur accueil au quotidien.

Vers une poursuite du mouvement

Les syndicats ne souhaitent pas en rester là. « Sans réponse factuelle de nos tutelles, nous continuerons de mener des actions. C’est notre mission de service public que de répondre aux besoins des populations quel qu’elles soient. Il n’est pas question de rester  les bras croisés Â» indique le représentant syndical. Il demande la mise en place d’une autre politique nationale et une autre considération pour les soins psychiques dans la société française. Selon M. Szoblik, les propos contradictoires du gouvernement « ne vont pas dans le sens des attentes et des besoins de ces professionnels Â».

L'interview de la rédaction : Jan Szoblik, reptésentant CGT