Ce jeudi 18 septembre, de 9 h à 17 h, le parc des expositions de Besançon accueillera la 4e édition du salon Cap vers l’Emploi. Gratuit et ouvert à tous, sans rendez-vous, cet événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour toute personne en recherche d’emploi, de formation ou en reconversion professionnelle. Avec 143 entreprises présentes et plus de 1000 postes proposés, il ambitionne de répondre aux besoins des recruteurs et aux attentes des candidats.
Un contexte économique contrasté
Le bassin d’emploi de Besançon affiche un taux de chômage de 6,2 % au premier trimestre 2025, inférieur à la moyenne nationale (7,2 %), départementale (7,3 %) et régionale (6,7 %). Pourtant, les tensions de recrutement persistent, notamment dans certains secteurs clés, tandis que de nombreux habitants restent confrontés à la précarité. Face à ce paradoxe, Grand Besançon Métropole (GBM), en partenariat avec l’État, la Région, le Département du Doubs et le service public de l’emploi, multiplie les actions pour rapprocher candidats et employeurs.
Un salon inclusif et innovant
Cette 4e édition du salon innove avec l’accueil d’une étape de l’Apec Tour, dédiée aux cadres, jeunes diplômés et porteurs de projets. Une opportunité pour diversifier les profils et enrichir l’offre du salon, tout en conservant son ADN : un événement accessible à tous, quels que soient l’âge, le diplôme ou le parcours. Demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA, jeunes en quête d’un premier poste, salariés en reconversion ou seniors : chacun trouvera un espace adapté pour rencontrer directement les employeurs et bénéficier de conseils personnalisés.
Un programme riche et ciblé
En parallèle des rencontres et entretiens, plusieurs ateliers pratiques sont proposés :
Des objectifs communs et ambitieux
Le salon Cap vers l’Emploi s’inscrit dans une démarche collective, mobilisant entreprises, branches professionnelles et institutions locales. Les priorités : favoriser l’accès à l’emploi et à la formation pour tous, répondre aux besoins des secteurs en tension et assurer un accompagnement personnalisé des candidats. Avec plus de 130 exposants et plus de 1000 postes à pourvoir, cet événement illustre la volonté commune de concilier attractivité économique et inclusion sociale, et de bâtir un avenir professionnel durable pour les habitants du territoire.
La Ville de Besançon renouvelle son engagement contre la précarité menstruelle avec une nouvelle campagne de distribution gratuite de protections hygiéniques réutilisables. Dès le 22 septembre, les étudiantes pourront retirer un kit au choix — serviettes lavables ou culotte menstruelle — dans sept lieux municipaux, sur présentation d’un justificatif d’identité.
Fabriquées en coton bio, ces protections sont durables, écologiques et conçues pour améliorer la santé intime. L’opération sera relayée dans les établissements scolaires et lieux publics via des autocollants informatifs apposés dans les toilettes.
Renseignements : 03 81 61 51 59
À l’appel de plusieurs organisations syndicales, des rassemblements sont prévus ce jeudi 18 septembre dans plusieurs communes du Jura. Objectif : dénoncer les mesures d’austérité du projet de loi de finances 2026. Trois temps forts sont annoncés. On se mobilisera à 10h, place de la Liberté, à Lons-le-Saunier ; à 14h, à Dole, place Grévy et à 17h, place du 9 avril 1944, à Saint-Claude.
Des actions locales sont également prévues à Poligny et Arbois, notamment des tractages et blocages symboliques. Les syndicats appellent à une forte mobilisation dans les secteurs de l’éducation, des transports et des services publics.
Une journée de mobilisation interprofessionnelle est annoncée le mercredi 18 septembre à Besançon et Montbéliard. Les organisations syndicales et collectifs à l’initiative du mouvement entendent dénoncer les politiques jugées « injustes et inefficaces », parmi lesquelles la réforme de l’assurance chômage, la remise en cause du droit du travail ou encore les coupes dans les services publics.
Le rassemblement est fixé à 14 h, place de la Révolution à Besançon, et à 14 h, Champ de Foire à Montbéliard. Les organisateurs appellent les salariés, retraités, jeunes, précaires et privés d’emploi à se joindre à la mobilisation.
La journée d’action sociale a pris une ampleur inattendue ce mercredi à Besançon. Dès l’aube, environ 200 manifestants se sont rassemblés au rond-point du bowling de Chalezeule pour installer les premiers barrages filtrants.
Une mobilisation croissante au fil de la journée
Les rassemblements se sont ensuite étendus vers le centre-ville, où un important blocage a eu lieu devant l’université, en soutien aux étudiants mobilisés. Jeunes et moins jeunes se sont également rassemblés devant le lycée Pasteur. Puis les manifestants se sont rendus vers la rocade en direction de Valentin. Selon les derniers comptages communiqués sur place, près de 7.000 personnes participaient au cortège, un chiffre largement supérieur aux attentes des organisateurs. « On était déjà nombreux ce matin à 6h, mais là, avec près de 7 000 personnes, c’est la plus grosse manifestation que nous ayons connue jusqu’ici », explique le Franc-Comtois Frédéric Vuillaume.
L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume
Une mobilisation intergénérationnelle
Le mouvement se caractérise par une grande diversité de participants : jeunes, étudiants, salariés, retraités et demandeurs d’emploi ont défilé côte à côte. Les organisateurs y voient le signe d’un ras-le-bol général face aux réformes gouvernementales. « On est exploités, ils vont de plus en plus loin parce qu’il n’y a pas de rapport de force dans la rue. Aujourd’hui, ce rapport de force, il est là », insiste M. Vuillaume.
Perspectives et suites du mouvement
Des assemblées générales doivent se tenir pour décider des suites à donner à cette mobilisation. Les manifestants espèrent maintenir la pression sur l’exécutif et se disent déterminés à poursuivre leur mouvement tant qu’aucune réponse politique ne sera apportée.
Des comparaisons avec les « gilets jaunes »
Interrogé sur une éventuelle filiation avec le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, Frédéric Vuillaume estime que la dynamique actuelle est « plus forte » : « Cette fois, tout le monde est ensemble, et il y a beaucoup de jeunesse dans le cortège, c’est très positif », souligne-t-il.
L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume
Depuis ce mercredi matin, la mobilisation s’organise partout en France dans le cadre de l’opération « bloquons tout ». Selon nos informations, le secteur bisontin est plutôt calme. Le rassemblement de ce matin sur le rond-point de Chalezeule a été arrêté par les policiers.
Des mobilisations ont été recensés à hauteur du lycée Louis Pasteur et des deux sites de la faculté des lettres au centre-ville bisontin. Trois personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, à hauteur de la rue Mégevand et de la Préfecture. Des difficultés de circulation nous ont également été signalées sur l’A 36, avec des ralentissements recensés.
Le groupe américain General Electric annonce la suppression de 600 postes en Europe, dont 120 en France. Le site de Belfort, spécialisé dans les turbines à gaz, est particulièrement touché avec 42 emplois supprimés. La direction opte pour une rupture conventionnelle collective (RCC), évitant ainsi le déclenchement d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les fonctions support sont les plus concernées : ressources humaines, gestion de projet, services financiers et qualité.
Alors que le mouvement « bloquons tout » débute ce mercredi 10 janvier contre le projet Bayrou, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SUD et UNSA dénonce la décision de la maire de Besançon, Anne Vignot, de ne pas fermer les services municipaux.
Dans un courrier adressé à l’élu, les syndicats regrettent que « la responsabilité de la fermeture soit renvoyée aux organisations syndicales », une posture qu’ils jugent « récurrente sur les dossiers RH sensibles ». Ils rappellent que le projet gouvernemental menace le statut, la santé et les congés des agents publics, et appellent la maire à se positionner clairement aux côtés de ses agents.
Pour l’intersyndicale, « le refus de fermeture des services ne relève pas seulement d’un choix technique, mais d’un acte politique ». Elle accuse la maire d’avoir fait de sa communication sur le soutien aux agents un « effet d’annonce » dans un contexte préélectoral, et souligne que « l’arrêt du service public aurait permis de sensibiliser les usagers à l’impact concret de ces réformes ».
Dans le cadre du mouvement « bloquons tout », une assemblée générale est prévue ce mercredi à 6 h au niveau du rond-point du bowling. Ce point stratégique avait déjà été occupé samedi matin, et pourrait de nouveau concentrer une partie de la mobilisation. Des perturbations de circulation sont à prévoir aux abords. Des AG étudiantes ont eu lieu à la faculté des lettres de Besançon et devraient se traduire par des actions. Affaire également à suivre dans les lycées.
Dans le cadre de l’appel national à la grève lancé pour ce mercredi 10 septembre, les assistants d’éducation du lycée Pergaud, soutenus par l’intersyndicale CGT Éducation, Snes-FSU et Sud Éducation, se mobilisent pour dénoncer la casse sociale et la précarité de leur statut.
À cette occasion, un des internats du lycée est fermé ce mardi soir et le sera encore demain soir, en signe de protestation. Les revendications portent notamment sur la titularisation des AED, la revalorisation salariale, la reconnaissance d’un statut de fonctionnaire après trois ans d’exercice, ainsi que l’amélioration des conditions de travail.