Le groupe américain General Electric annonce la suppression de 600 postes en Europe, dont 120 en France. Le site de Belfort, spécialisé dans les turbines à gaz, est particulièrement touché avec 42 emplois supprimés. La direction opte pour une rupture conventionnelle collective (RCC), évitant ainsi le déclenchement d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les fonctions support sont les plus concernées : ressources humaines, gestion de projet, services financiers et qualité.
Alors que le mouvement « bloquons tout » débute ce mercredi 10 janvier contre le projet Bayrou, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SUD et UNSA dénonce la décision de la maire de Besançon, Anne Vignot, de ne pas fermer les services municipaux.
Dans un courrier adressé à l’élu, les syndicats regrettent que « la responsabilité de la fermeture soit renvoyée aux organisations syndicales », une posture qu’ils jugent « récurrente sur les dossiers RH sensibles ». Ils rappellent que le projet gouvernemental menace le statut, la santé et les congés des agents publics, et appellent la maire à se positionner clairement aux côtés de ses agents.
Pour l’intersyndicale, « le refus de fermeture des services ne relève pas seulement d’un choix technique, mais d’un acte politique ». Elle accuse la maire d’avoir fait de sa communication sur le soutien aux agents un « effet d’annonce » dans un contexte préélectoral, et souligne que « l’arrêt du service public aurait permis de sensibiliser les usagers à l’impact concret de ces réformes ».
Dans le cadre du mouvement « bloquons tout », une assemblée générale est prévue ce mercredi à 6 h au niveau du rond-point du bowling. Ce point stratégique avait déjà été occupé samedi matin, et pourrait de nouveau concentrer une partie de la mobilisation. Des perturbations de circulation sont à prévoir aux abords. Des AG étudiantes ont eu lieu à la faculté des lettres de Besançon et devraient se traduire par des actions. Affaire également à suivre dans les lycées.
Dans le cadre de l’appel national à la grève lancé pour ce mercredi 10 septembre, les assistants d’éducation du lycée Pergaud, soutenus par l’intersyndicale CGT Éducation, Snes-FSU et Sud Éducation, se mobilisent pour dénoncer la casse sociale et la précarité de leur statut.
À cette occasion, un des internats du lycée est fermé ce mardi soir et le sera encore demain soir, en signe de protestation. Les revendications portent notamment sur la titularisation des AED, la revalorisation salariale, la reconnaissance d’un statut de fonctionnaire après trois ans d’exercice, ainsi que l’amélioration des conditions de travail.
Dans le cadre du mouvement national « Bloquons tout », des perturbations de circulation sont à prévoir ce mercredi 10 septembre sur les routes du Doubs. Le préfet Rémi Bastille appelle les automobilistes à la vigilance face aux difficultés annoncées. Dans l’arrondissement de Montbéliard, une manifestation déclarée par l’Union locale CGT prendra la forme d’opérations escargot. Elle se déroulera demain matin, de 8h00 à 12h00 sur l’autoroute A36, entre Montbéliard (25) et Bessoncourt (90), dans les deux sens de circulation. La mobilisation se poursuivra ensuite dans le centre-ville de Montbéliard, jusqu’à 17h.
À l’occasion du mouvement national "Bloquons tout", la SNCF annonce des perturbations sur le trafic ferroviaire ce mercredi. Les TGV Inoui, Ouigo et trains internationaux circuleront normalement, mais des difficultés sont à prévoir sur les TER, les trains régionaux et les RER Transilien en Île-de-France.
Sur Facebook, l’Insoumise bisontine Séverine Véziès annonce la tenue d’une assemblée populaire ce samedi 6 septembre, à 10h, sur le rond-point du bowling à Chalezeule pour organiser la journée de mobilisation et de blocage du 10 septembre prochain.
Depuis mars 2025, BGE Franche-Comté pilote la première promotion régionale de l’Accélérateur Émergence, dispositif national Entrepreneuriat Quartiers 2030 dédié aux porteurs de projets issus ou implantés dans les quartiers prioritaires.
Après six mois d’accompagnement intensif, les 15 entrepreneurs clôtureront leur parcours lors d’un séminaire de restitution le 10 septembre 2025 à TEMIS Innovation, Besançon. Au programme : interventions des partenaires (BPI France, Région, Préfecture, Grand Besançon Métropole), remise des diplômes et distribution des emblématiques Coqs BPI France.
BGE ouvre déjà les candidatures pour la prochaine session de l’Accélérateur, prévue en décembre 2026. 15 places sont disponibles. Les candidatures sont ouvertes.
À Besançon, le quartier de Planoise s’apprête à accueillir un nouvel équipement d’envergure : un bâtiment entièrement dédié aux activités numériques. Situé à proximité de la rue de Dole et du CHU, cet espace remplacera une friche et se veut un lieu moderne. Son ambition : rassembler start-ups, fablabs, entreprises, associations et services autour d’une filière numérique locale encore éparse.
Une gouvernance partagée
Le montage financier et institutionnel repose sur une co-responsabilité. Grand Besançon Métropole (GBM) sera propriétaire du rez-de-chaussée, destiné à l’accueil et aux premiers services, tandis que les quatre étages supérieurs seront concédés à Territoire 25 pour 15 ans. Ce dernier en assurera la location et l’animation auprès des partenaires, dans le respect d’un cahier des charges précis, incluant notamment des plafonds de loyers (environ 120 €/m²).

Un projet d’inclusion numérique
Au-delà d’un simple incubateur, l’équipement veut aussi devenir un « centre numérique névralgique » pour le territoire. Objectif : ne laisser personne de côté face aux usages numériques. Des actions d’inclusion et de formation sont prévues, afin que le lieu bénéficie aussi aux habitants éloignés des technologies.
L'interview de la rédaction : Denis Leroux, président directeur général de Territoire 25
Un investissement de plus de 10 millions d’euros
Le projet représente un budget d’environ 10 M€. L’État, via les fonds du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), apporte 3,7 M€. La Région Bourgogne-Franche-Comté contribue à hauteur de 2,8 M€. Le reste est complété par des prêts de la Banque des Territoires, garantis par l’Union européenne, et par GBM. Un montage financier jugé solide et exceptionnel par ses porteurs.
Un calendrier précis
La pose de la première pierre a eu lieu ce mardi 26 août. Les marchés de travaux sont en cours d’attribution. Le chantier démarrera en novembre 2025 pour une durée estimée à 18 mois. La livraison est prévue à la mi-2027.
Une architecture ouverte sur la ville
Le cabinet CoCo Architecture, représenté par Jean-Baptiste Barbet, pilote la maîtrise d’œuvre. Le bâtiment se veut « urbain et accueillant » : aligné sur la rue, doté d’un rez-de-chaussée vitré sur toute sa façade pour laisser entrevoir les activités du fablab et du hall d’accueil. Le parti pris architectural : créer un lieu transparent et visible, pensé comme une « bulle » ouverte sur le quartier.

Confort, flexibilité et performance énergétique
L'interview de la rédaction : Jean-Baptiste Barbet, l'architecte du projet
Le projet répond aux défis du numérique comme à ceux de la transition écologique. Les espaces ont été conçus pour être modulables, capables d’accueillir des bureaux, des salles mutualisées ou des plateaux techniques, avec une surdimension des réseaux informatiques et une sécurisation des données. Côté confort, une attention particulière a été portée à la lumière naturelle, tout comme à l’isolation et la compacité des lieux. Pour l’été, le rafraîchissement sera assuré par une ventilation double flux avec modules adiabatiques, évitant ainsi le recours à la climatisation. Comparable à l’espace Numericable de Montbéliard, ce nouveau pôle se positionne comme un levier économique, social et technologique majeur. Pour ses porteurs, il ne s’agit pas seulement d’un immeuble de bureaux, mais d’un outil stratégique destiné à structurer et dynamiser toute une filière.
Demain, mercredi 20 août , à l’occasion des 80 ans du Secours populaire, cent enfants de Besançon prendront place à bord d’un train spécial au départ de la gare Viotte à 3 h 30 pour rejoindre Paris. Ils participeront à la Journée des oubliés des vacances, qui rassemblera ce jour-là des dizaines de milliers d’enfants et d’accompagnateurs venus de toute la France pour une journée festive et de découvertes, avec, pour beaucoup, une première rencontre avec la Tour Eiffel et les sites emblématiques de la capitale.
Organisée chaque année depuis 1979, cette opération solidaire offre une véritable parenthèse estivale aux enfants qui ne sont pas partis en vacances. En France, 3 millions d’enfants sont dans ce cas chaque année. Grâce à l’engagement des bénévoles, près de 50 000 enfants peuvent ainsi vivre une journée inoubliable à la mer, à la montagne, dans un parc d’attractions ou, comme cette année, à Paris.