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La Ville de Morteau, son CCAS et la CARSAT Bourgogne-Franche-Comté organisent un atelier collectif pour préparer sa retraite. Il s’adresse aux futurs et jeunes retraités. Un atelier collectif de six séances hebdomadaires gratuit invitera les jeunes et futurs retraités à échanger et se questionner sur les nombreux changements à venir, pour mieux les anticiper et par conséquent mieux les vivre. Le démarrage est prévu le 2 octobre. Les inscriptions doivent être effectuées avant le 26 septembre. Pour de plus amples informations : 03.81.68.56.86 ou  ccas@morteau.org

Le 1er octobre, l’intersyndicale jurassienne, dans le cadre de la journée interprofessionnelle unitaire, organisera une journée d’action. Budget, emploi, services publics, abrogation de la réforme des retraites et augmentation des rémunérations seront au cœur des crispations. Un rassemblement se tiendra, à 10h30, sur la place de la Sous-préfecture à Dole et à 15h à Lons-le-Saunier, sur la place de la liberté.

L'intersyndicale du Conseil Départemental du Doubs appelle « à une grève des agents du pôle Enfants Confiés (PEC) de Pontarlier et de l'ensemble des agents souhaitant s'y associer le 30 septembre, à 8h30, devant l'Hôtel du Département à Besançon, afin d'exprimer leur soutien à leur collègue poignardé dans l'exercice de ses fonctions le 4 septembre au Centre Médico-Social de Valdahon. Selon le collectif, « les conditions de travail ne garantissent plus la sécurité physique et psychique des agents ».

Ce dimanche 29 septembre, l’Union Départementale des Associations Familiales du Doubs, les associations familiales et associations de quartier organisent la 4è journée des familles, de 11h à 17h, dans le parc de la Maison de la Famille à Besançon. Des jeux et des activités pour les enfants seront ouverts tout au long de la journée. Et ce, gratuitement.

Ouverte à tout le monde, cette manifestation sera également ponctuée de spectacles pour les enfants dès 3 ans. Cet évènement annuel a pour but de proposer un temps convivial autour duquel chaque association et structure participante animeront des jeux pour toute la famille.

Ce jeudi 26 septembre, sur le territoire franc-comtois, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec le Conseil Départemental du Doubs, organise la troisième édition du salon « Cap vers l’emploi ». Cette année encore, l’évènement rassemblera, à Micropolis Besançon, une très large diversité d’offres ( + de 1.000) et de participants. Pour cette nouvelle édition, 150 recruteurs seront présents. Sur place les visiteurs pourront rencontrer des industriels, des représentants des collectivités, des organismes de formation, ….

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

« Un énorme travail de communication a été mené pour solliciter les personnes à la recherche d’un emploi » explique Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion à Grand Besançon métropole.  Le taux de chômage est plutôt faible sur le territoire grand bisontin. Néanmoins, des emplois restent vacants dans les domaines de l’hôtellerie restauration, l’aide à la personne et l’industrie. « L’objectif est de mettre en lien les recruteurs et les demandeurs d’emploi » ajoute M. Bodin.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

Les Francs-Comtois sont invités en nombre à participer à cet évènement. Le salon se tiendra ce jeudi 26 septembre, de 9h à 17h, à Micropolis. En avant-première, il est également possible de découvrir les offres proposées. Pour ce faire : https://www.reussite-emploi.fr/

Actrices sociales de premier plan, les maisons de quartier municipales de Besançon ont également fait leur rentrée. En étroite collaboration avec la Ville et ses services sociaux, ces établissements déclinent une large politique sociale, éducative et culturelle sur leur territoire d’action. Leurs missions sont multiples et répondent aux besoins et aux attentes des habitants. Lieux de sociabilisation, d’émancipation, de lutte contre l’isolement, de cohésion sociale, ces structures sont indispensables pour l’apprentissage du mieux vivre ensemble et l’émancipation des personnes et l’accueil et l’accompagnement qu’elles proposent. Les travailleurs sociaux, artistes et autres intervenants  sont des créateurs de lien qui, grâce aux initiatives et projets qu’ils proposent, s’adressent à tous les publics, en adaptant leurs intentions et démarches pédagogiques.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Des ateliers, des publics

Les maisons de quartiers municipales proposent un riche programme d’activités. Chaque saison, de nouvelles propositions viennent enrichir l’offre existante. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les situations : activités de loisirs, accompagnement des parents et à la scolarité, alphabétisation, expression artistique,… . Depuis l’après covid, une autre manière d’intervenir est mise en place. Elle consiste à sortir hors les murs de ces structures, en réinvestissant l’espace public. Ailleurs, on installera des moyens humains et logistiques sur des territoires parfois oubliés. C’est ainsi, que depuis le 28 mars dernier, un espace de vie sociale a vu le jour à l’espace Simone de Beauvoir (14 rue Violet). Tenu par deux personnels, il se veut être un lieu ressource à destination de sa population. Une politique également menée en collaboration avec les acteurs associatifs et sportifs existant. Son développement est en cours.

L'interview de la rédaction : rafik Boussoualim, chef de service à la maison de quartier Montrapon/Fontaine-Ecu

Un espace jeunesse

A la maison de quartier Montrapon/Fontaine Ecu, cette saison 2024/2025 sera marquée par l’ouverture d’un espace pour toutes les jeunesses, à l’image de celui qui a vu le jour dans le quartier Planoise. « Le Tremplin » veut s’adresser aux préadolescents, adolescents, étudiants et jeunes adultes, avec un intérêt particulier pour les enfants, à partir de 12 ans, qui peuvent parfois basculer dans la délinquance. Ici, les responsables veulent créer un lieu sympa, permettant à chacun de se poser un instant, faire des rencontres et  trouver une oreille attentive, en présence de travailleurs sociaux, pouvant répondre à leurs difficultés et préoccupations.

Ils ne cachent plus leur ras-le-bol et leur exaspération. Une partie des locataires du bailleur LogeGBM dénonce les dysfonctionnements de cet organisme, né, en 2020, de la fusion de l’office HLM Grand Besançon et de la société d’économie mixte SAIEMB, suite à la loi ELAN. Malika et Jean-Claude Valentini, membres de la CNL, la Confédération Nationale  du Logement, ne cessent de recevoir les doléances de leurs voisins. Notre rédaction a pu le constater.

L'interview de la rédaction : Malika Valentini

Un turn-over au niveau du personnel, des justifications très alambiquées, des calculs de charge incompréhensibles, des prises de décision tardives ou inexistantes,  …. . Les doléances sont nombreuses. Voilà deux ans, que Mme et Mr Valentini  et les locataires des 74 et 76 rue des Granges se battent pour que leur situation soit régularisée après des dysfonctionnements survenus au niveau d’un compteur électrique, dont des factures leur étaient imputées à tort. Depuis octobre 2022, malgré des rencontres et des courriers, laissés parfois sans réponse, ils ne parviennent pas à obtenir les remboursements qui leur sont dus et les explications qu’ils sont en droit d’attendre.

L'interview de la rédaction : Malika Valentini

Une augmentation de 466% des charges

Ailleurs, sur d’autres secteurs bisontins, d’autres problèmes apparaissent. Des augmentations de charges significatives sont devenues récurrentes, sans que l’opérateur soit en capacité d’apporter des réponses claires. C’est le cas, rue Fabre, où le poste électricité des communs est passé  de plus de 700 euros, pour l’exercice 2022, à plus de 4.000 euros, pour la dernière saison 2023. Soit une augmentation de 466%.  « On nous explique, tant bien que mal, que cette augmentation provient d’un changement d’opérateur. Nous aimerions savoir qui il est, mais on ne nous le dit pas » explique Malika Vanlentini. A cela s’ajoute, « un cas de grosse facturation du poste produits d’entretien et des frais pour le nettoyage des parties communes des immeubles qui ont explosé » s’insurgent les personnes.

L'interview de la rédaction : Malika Valentini

« C’est du vol »

Cette gestion approximative, dans un contexte difficile, où les locataires ont besoin de gérer au mieux leurs dépenses, ne passe pas. Malika Valentini en appelle à Carine Michel, l’élue bisontine, présidente de LogeGBM, pour revoir le fonctionnement de cette instance. « LogeGBM doit changer ses méthodes  de gestion et ses rapports avec les locataires en prenant des mesures concrètes » expliquent les concernés. Et de demander à l’élue « de se saisir immédiatement de cette question de l’augmentation catastrophique et mettre en place un plan d’aide et de soutien aux locataires confrontés à cette pression insupportable’. « C’est du vol. Je ne comprends pas ces chiffres. Je ne peux pas payer. Pourtant, je suis une honnête femme » conclut une habitante, rencontrée au 76 de la rue des Granges.

L'interview de la rédaction : Malika Valentini

Dans un souci de permettre l’accès à la propriété au plus grand nombre, la Ville de Besançon développe plusieurs projets sur son territoire. Sept sont en cours, à des étapes plus ou moins avancées avec son Organisme Foncier Solidaire (OFS).  Quatre logements en Bail Réel Solidaire sont prévus au 8 de la rue Bersot. Les logements vont du studio au T4. Le permis de construire est en cours d’instruction. La commercialisation aura lieu  durant le 4è trimestre 2024. L’objectif fixé par Grand Besançon Métropole dans son Programme Local de l’Habitat est d’environ 50 logements par an sur son territoire en accession sociale à la propriété. La cité entend ainsi lutter contre la spéculation immobilière. Les prix pratiqués sont plus accessibles. Soit 40% moins chers que sur le marché traditionnel.

La Ville de Besançon a choisi un moyen de financement différent et innovant pour assurer les travaux de la future Maison des Femmes, qui devrait voir le jour début 2026. Elle fait appel aux Bisontins, via l’épargne citoyenne, pour mener à bien cette initiative. Rappelons que l’établissement sera situé 11 rue Jean Wyrsch dans un bâtiment, dont la ville s’est portée acquéreur auprès du Centre Communal d’Action Sociale. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble d’associations et d’interlocuteurs,  capables d’accueillir, d’accompagner et d’informer des femmes et leurs enfants, victimes de violences.

Un objectif de 400.000 euros

Le coût d’un tel projet est estimé, hors acquisition, à 1,7 million d’euros. La ville de Besançon a donc choisi de faire appel à l’épargne citoyenne pour en financer une partie. Elle vise la somme de 400.000 euros. Le restant sera abondé par des partenaires et la capacité d’autofinancement de la cité. Contrairement au financement participatif, qui se fait  sous forme de dons, l’épargne citoyenne est un prêt du citoyen à la collectivité, qui sera rémunéré et remboursé. Ainsi au lieu d’effectuer un emprunt « classique » auprès d’une banque, la Ville  emprunte auprès de ses habitants.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la ville de Besançon

Une campagne de trois mois

La campagne de recours à l’épargne citoyenne devrait être lancée la semaine prochaine, pour trois mois, avec une possibilité de prolongation d’un mois. A condition que le Conseil Municipal valide cette option demain soir. Tout citoyen souhaitant participer au dispositif pourra décider librement du montant prêté, à partir de 1 euro et dans la limite de 4.000 euros par investisseur. Ce prêt sera contractualisé pour une durée de 4 ans , avec des remboursements effectués semestriellement et à échéances constantes avec un taux d’intérêt fixe de 4%. La Ville de Besançon a retenu la plateforme Villyz pour l’accompagner dans cette démarche.

La maison des femmes

Elle devrait ouvrir ses portes en début d’année 2026. 25 professionnels y exerceront dans un espace de plus de 1.000 m2. Il s’agit d’un accueil de jour, avec une prise en charge globale et adaptée, au sein d’une structure sécurisante pour la mère et son ou ses enfants. La Ville poursuit ainsi sa politique sociale, liée à des enjeux  de protection, d’accès aux droits et de lutte contre la précarité.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer, l’élue à l’égalité femmes-hommes à la ville de Besançon

A l’appel notamment de la France Insoumise, une partie du peuple de gauche s’est réuni ce samedi après-midi, à Besançon, pour dénoncer « le coup de force d’Emmanuel Macron, qui se refuse d’entendre le résultat des dernières élections législatives ».  Ce qui est jugé « comme un déni de démocratie ne passe pas ». « On a un Président de la République qui est jusqu’au boutiste et qui nie complètement le résultat d’un scrutin » explique la Bisontine Séverine Véziès,  militante à la France Insoumise. Elle juge cette situation « gravissime ». Et de poursuivre : « Emmanuel Macron est prêt à tout pour conserver sa politique, qui est au profit des plus riches et au détriment des services publics et des plus faibles d’entre-nous  ». La militante bisontine demande clairement « la destitution d’Emmanuel Macron et la censure du prochain gouvernement Barnier ».

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L'interview de la rédaction : Séverine Véziès

 

« Macron va s’accrocher à son siège »

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Le gilet jaune Frédérick Vuillaume explique qu’Emmanuel Macron actionne tous les leviers « pour garder son siège ».  Le syndicaliste et militant appelle « tous les Français à descendre dans la rue pour dénoncer ce qui se passe et faire attendre les revendications du peuple, concernant, notamment, la réforme des retraites et la hausse du SMIC et des salaires ». Qu’il s’agisse de Michel Barnier ou d’autres, Frédérick Vuillaume et ses soutiens leur  disent « stop ». « Ils ne sont là que pour leur intérêt. Il se moque de la souffrance des gens » conclut l’homme de conviction.

L'interview de la rédaction : Frédérick Vuillaume

 

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