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La Banque Alimentaire s’est trouvée un nouveau local. Plus grand, correspondant davantage aux attentes en termes de conditions de travail et de sécurité, la structure s’installera au 4 rue du Gray à Chalezeule. Le nouveau site s’étend sur une superficie de près de 4.000 m2. Soit un coût total de 2,3 millions d’euros, comprenant l’acquisition du bâtiment et les travaux d’aménagement. Plusieurs partenaires soutiennent cette initiative : la ville de Besançon, Grand Besançon Métropole, le conseil départemental du Doubs et l’Ademe.

Comme le rappelle Sylvie Wanlin, en charge de la solidarité et du CCAS, ce déménagement est devenu une nécessité. Outre les avantages précités, le nouveau centre permettra d’intensifier la lutte contre le gaspillage, améliorera la qualité des denrées livrées aux partenaires , en valorisant certains rebus de produits frais ou encore en transformant des fruits et légumes sur place.

Des besoins de plus en plus importants

Dans un contexte de crise sociale, à laquelle s’ajoute une crise des collectes et du bénévolat, la Banque Alimentaire a plus que jamais besoin d’évoluer dans des conditions lui permettant de mener pleinement ses missions. Entre 2022 et 2023, les fréquentations hebdomadaires de l’ensemble des distributions ont augmenté en moyenne de 14,5%. Rappelons que la banque alimentaire n’assure pas de distribution de repas directement  Ã  un public, mais elle assure 60% des besoins alimentaires en Franche-Comté, en les redistribuant à d’autres acteurs sociaux, que sont par exemple les Restos du Coeur. Son action est capitale. A titre d’exemple, le 23 octobre dernier, l’aide alimentaire sur Besançon a permis d’aider près de 6500 familles et près de 2.500 ménages ont bénéficié de repas.

A l’image de la Ville de Besançon, les collectivités prennent leurs responsabilités et accompagnent la banque alimentaire dans ses missions. La population est appelée à se mobiliser à son tour, en participant à la traditionnelle collecte de denrées alimentaires et de produits d’hygiène qui se tiendra les 24, 25 et 26 novembre prochains dans la région.

En compagnie de partenaires associatifs et institutionnels, la ville de Besançon travaille, depuis trois ans, sur un projet de maison des femmes. La nouvelle infrastructure qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année 2024, début 2025, s’installera dans les locaux de la résidence autonome Henri Huot, qui est désormais inoccupée, rue Jean Wyrsch. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble de services, répondant majoritairement aux besoins des femmes victimes de violences. Le coût de l’acquisition de cette bâtisse s’élève à 1,2 million d’euros.

La Ville de Besançon et ses partenaires veulent donner naissance à un lieu unique, permettant de donner des réponses multiples. Et ce, dans les domaines psycho-sociaux, juridiques et médicaux . Certaines structures, à l’image de Solidarité Femmes, occuperont pleinement ce nouvel espace. D’autres assureront des permanences.  Des bureaux d’entretiens, un centre de ressources, une salle de formation pour les professionnels, une salle informatique, une recyclerie et un espace de stockage Banque Alimentaire, un espace pour accueillir les enfants et travailler sur la parentalité et une cuisine et un espace de vie pour l’accueil de jour des femmes en grande difficulté seront aménagés.

Par ce projet, à l’image d’Elise Aebischer, l’élue bisontine en charge de l’égalité femmes-hommes, les élus espèrent toucher un public plus large et des personnes qui ont encore du mal à solliciter de l’aide. Tout en conservant la confidentialité recherchée dans ce genre de prise en charge, la Ville de Besançon se félicite de pouvoir proposer un lieu unique et facilement identifiable au sein de la cité.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer

 

 

Ce jeudi 2 novembre, des tags antisémites ont été découverts à Besançon. Alors qu’Anne Vignot, la maire de la cité,  tient une conférence de presse ce jeudi soir, le Préfet du Doubs fait part, dans un communiqué de presse,  de son indignation. Il condamne fermement ces inscriptions « ignobles Â». Il apporte également son soutien total à la communauté juive  touchée par ces « faits honteux Â».

La Ville de Besançon fait savoir que l’exposition de photographies de Raphaël Helle sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers, est prolongée jusqu’à la fin du mois de décembre. Cette initiative rend hommage, à travers 22 clichés de très grand format, aux ouvrières de l’industrie.

Par ailleurs, ce samedi, a été inaugurée la fresque de l’artiste bordelaise Rouge. Cette création rend hommage aux femmes, à ces ouvrières,  qui se sont engagées sans compter dans le combat des LIP. Nombreuses, elles ont joué un rôle important dans cette lutte. Cette excellente réalisation est à retrouver sur le mur d’un bâtiment, appartenant à Néolia, rue Berlioz, dans le quartier Palente

Lancé le 1er mars dernier, le Contrat d’engagement jeune (CEJ) a déjà bénéficié à 500.000 jeunes de 16 à 25 ans, jusqu’à 29 ans pour les personnes en situation de handicap. Rappelons que ce dispositif a pour objectif de mobiliser des moyens en faveur de ce public. Il propose un accompagnement individuel, avec un objectif d’entrée plus rapide et durable dans l’emploi. Il est mis en œuvre par Pôle emploi et les missions locales.

Dans le cadre de l’année thématique « travail et luttes sociales Â», portée par la ville de Besançon et son pôle culture, plusieurs actions et évènements culturels sont organisés sur le territoire bisontin.  Le cinquantenaire de la lutte des LIP est au cÅ“ur de cette initiative, qui veut également sensibiliser aux enjeux liés au travail plus contemporain.

Plusieurs rendez-vous sont en cours. Jusqu’au 29 octobre, Raphaël Helle présente une expositions de 22 photographies de très grand format qui rend hommage aux ouvrières de l’industrie sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers. Par ailleurs, ce samedi, sera inaugurée une fresque de l’artiste Rouge, qu’elle réalise sur un bâtiment, appartenant à Néolia, situé rue Berlioz, dans le quartier Palente.

En hommage aux femmes de LIP

Très intéressée par l’histoire ouvrière, cette artiste bordelaise a déjà eu l’occasion d’exercer son talent à Besançon, puisqu’elle a peint une Å“uvre grandeur nature, sur un mur, dans le quartier Planoise. « Après s’être rencontrées lors du festival Bien Urbain, nous avons pensé à son engagement politique,  dans les Å“uvres qu’elle produit, pour mener ce travail » explique Aline Chassagne, adjointe à la culture, au Patrimoine historique et aux musées à la ville de Besançon. Avant de se pencher sur son Å“uvre, l’artiste a mené un véritable travail d’investigation, en s’informant sur ce conflit, né 50 ans plus tôt. « Elle est venue à plusieurs reprises se documenter à Besançon,. Elle est allée aux archives et a rencontré d’anciennes ouvrières Â» explique l’élue bisontine. L’œuvre immortalisée racontera le combat des ouvrières de Lip. « Une place souvent très minimisée Â» ajoute Aline Chassagne. Et de terminer : « son Å“uvre rendra compte de leur poids numérique, mais aussi de leur place et du rôle qu’elles ont jouées dans ce combat Â».

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne

 

La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat de 300 à 800 euros brut annoncée, en juin,  pour les agents de la fonction publique d’Etat et hospitalière sera versée en même temps que le salaire d’octobre, a annoncé Stanislas Guerini, le ministre de la fonction publique. Les militaires sont également concernés. 2 millions de Français devraient en bénéficier.

Les chiffres du chômage pour le 3è trimestre 2023 sont connus. La Bourgogne Franche-Comté voit le nombre de ses demandeurs d’emploi de la catégorie A  progresser de 0,7% sur le trimestre. En France métropolitaine, la progression est identique. Par département, on enregistre une progression de 0,3% dans le Doubs. Elle est plus importante, 0,8%, dans le département du Jura. On remarque que l’emploi des moins de 25 ans marque le pas sur cette vague (+ 2,4%)

L’Insee Bourgogne-Franche-Comté vient de publier une nouvelle étude sur la pauvreté dans notre région. Il en ressort que la pauvreté monétaire est moins présente en Bourgogne-Franche-Comté qu’en moyenne en France métropolitaine. Le territoire apparaît au 4è rang des régions les moins pauvres.  En revanche, dans la région, la pauvreté se concentre davantage qu’en France métropolitaine dans les communes urbaines denses. Elle s’élève alors à 19,4% dans la région, contre 18,1% en France métropolitaine. Les jeunes adultes et les familles monoparentales sont les plus exposés à la pauvreté.

Le taux de pauvreté en Bourgogne-Franche-Comté s’élève à 12,8%. Il est de 14,4% en France Métropolitaine. Il est de 12,2% dans le Doubs et 11,2% dans le Jura.  Ce département présente le taux le plus bas dans la région. Selon les mêmes données, le taux de pauvreté est de 14,8% dans le Territoire de Belfort et 13% en Haute-Saône.

Pour information, la pauvreté au sens monétaire en 2020, c’est vivre chaque mois avec moins de 1.120 euros pour une personne seule et 2.350 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.

Mercredi, Bruno Le Maire a annoncé sur RTL que Total Energies maintiendra le plafonnement du prix de ses carburants à 1,99 euro le litre durant l’année 2024. Le ministre s’est félicité de cette décision. Reconnaissant qu’elle représentait « une vraie protection Â» pour le portefeuille et le pouvoir d’achat des Français.