La CGT appelle à une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites le 8 mars prochain. A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le syndicat exige notamment l’égalité salariale, l’abrogation de la réforme des retraites et la fin des violences sexistes et sexuelles. Par ailleurs, la CGT appelle à rejoindre les cortèges du 20 mars, avec les organisations de retraités, pour dénoncer « les attaques contre les retraités portées par le patronat et le gouvernement et défendre leur droit à la santé ».
L’Etat continue de se soucier du sort des salariés des deux sites de l’entreprise Oerlikon, implantés à Maîche et Mamirolle. 38 postes, dont 24 à Maiche, sont concernés. Deux points d’accroche animent les discussions avec le groupe suisse : la pertinence des licenciements et l’acquisition, par le plan de relance, de deux machines qui ont été financées, à hauteur de 30% de leur coût, par ce dispositif.
Pour l’heure, aucun projet de délocalisation de ces outils n’est prévue. Oerlikon étant un groupe suisse, les élus et autorités françaises ne disposent pas de toutes les informations, permettant de mesurer pleinement la situation du groupe industriel.
Dans le contexte budgétaire que nous connaissons, la Ville de Besançon et le Conseil Municipal se pencheront sur le budget 2025 ce jeudi soir. Soit un exercice comptable de 223 millions d’euros, avec 50 millions d’euros d’investissement, soit 5 millions de plus qu’en 2024. Même si l’effort sera moindre pour les collectivités locales, l’état prévoit néanmoins une enveloppe d’un milliard d’euros en moins cette année . Anthony Poulin, l’élu en charge des finances évoque un budget « rassurant et déterminant », plaçant l’entraide, la justice sociale et les habitants au cœur de cette politique tournée « vers l’avenir et la transition écologique ».
L'interview de la rédaction : Anthnoy Poulin
Cette hausse de l’investissement est rendue possible grâce à une baisse de 1,8 million d’euros des dépenses énergétiques. De nombreuses initiatives sont au programme : un nouveau dispositif de médiation dans le quartier Battant, avec un budget de 200.000 euros, l’installation de la maison des femmes, la poursuite du plan écoles et crèches, avec près de 10 millions d’euros investis cette année, le renforcement de la lutte contre les addictions, le soutien accru aux associations, la mobilité, la rénovation des quartiers, notamment les Clairs-Soleils et Orchamps- Palente, les aménagements de végétalisation de la ville, …. .
La culture
Cette année encore, la Ville de Besançon entend poursuivre sa politique culturelle. Elle porte la vision « d’une culture partagée et inclusive ». Son objectif est de rendre les équipements culturels accessibles à un public le plus large possible. Dans ce cadre-là , la collectivité veut trouver une approche et des projets nouveaux, permettant de créer du lien entre les différentes cultures et générations. Ce sera d’ailleurs la mission du futur directeur des musées du centre, qui devrait être nommé à la rentrée prochaine. Rappelons que la ville s’est séparée de la précédente directrice, dont le management a été remis en cause, après une enquête en interne. Cette première partie de saison sera marquée par plusieurs rendez-vous. Parmi lesquels : une programmation spécifique à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et la grande exposition « Chorégraphies » du 19 avril au 21 septembre, mêlant arts visuels et vivants. La danse y aura toute sa place.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, responsable de la culture à la Ville de Besançon
La petite enfance
La Ville de Besançon poursuivra, en 2025, son plan école et crèche. La cité compte quatorze crèches collectives et une crèche familiale. Dernièrement, ce sont les sites de Saint-Ferjeux et des Orchamps qui ont bénéficié d’une totale réhabilitation. La Cour des Comptes vient, à ce sujet, de reconnaître les investissements consentis par la collectivité dans ce domaine. Les rénovations énergétiques, pour réduire la consommation d’énergie et s’adapter aux changements climatiques, les aménagements extérieurs et le soin apporté à l’ergonomie pour faciliter le travail des agents ont été salués. Dans ce même document, l’organisme juge le taux d’occupation des crèches insuffisant. Il demande à la collectivité de dépasser les 61% actuellement réalisés.
L'interview de la rédaction, Claudine Caulet, en charge de l'éducation
Un coup dur pour le secteur maîchois et de Mamirolle, qui est confirmé par Régis Ligier, le Maire de la commune du Haut-Doubs. Un plan de licenciement s’annonce au sein de la société Oerlikon, qui prévoit 38 suppressions de postes, 24 à Maîche et 14 à Mamirolle. L’édile du Haut-Doubs regrette que quatre ans après la reprise de Coeurdor, il en soit ainsi. Une réunion est prévue ce lundi pour comprendre la situation et trouver des solutions.
Demain, mardi 11 février, à 20h, Attac Besançon organise un café citoyen sur « les problèmes du logement à Besançon et leurs solutions ». Il sera animé par Alain Genot de la CNL, la Confédération Nationale du Logement. Le rendez-vous est fixé à la salle annexe du café « Le Marulaz », place Marulaz, au centre-ville bisontin.
Sur le territoire du Grand Pontarlier, la troisième micro-crèche, portée par la Communauté de Communes du Grand Pontarlier ouvrira ses portes le 10 mars à Houtaud. Il s’agit de la troisième structure d’accueil à l’initiative de la collectivité locale, sous la gestion du Centre Communal d’Action Sociale.
Sachez que les préinscriptions sont ouvertes et s’effectuent au CCAS de Pontarlier. Pour prendre rendez-vous : 03.81.46.51.36. Pour de plus amples informations : https://www.grandpontarlier.fr/creches-intercommunales/
Très attachée au bon fonctionnement de son Centre Communal d’Action Sociale, la Ville de Besançon a inauguré hier, mercredi, les locaux entièrement rénovés du siège social, basé dans le quartier Planoise, rue Pablo Picasso. L’objectif pour la ville de Besançon était de retravailler sur l’accueil des agents et revoir l’efficacité énergétique du bâtiment. Le montant des travaux, lancés en 2022, s’élèvent à plus de 4 millions d’euros. Sylvie Wanlin, en charge de la solidarité et du CCAS se félicite du travail accompli, qui a permis d’apporter une meilleure sonorité et un confort thermique certain.
L'interview de la rédaction : Sylvie Wanlin
Le vieillissement de la population
Dans son champ de compétences, la solidarité, le CCAS de Besançon fait du vieillissement de la population un de ses grands enjeux pour les années à venir. Cela passe notamment par l’accueil de cette population âgée. Dans ce contexte, la ville travaille à la construction d’une nouvelle résidence autonomie, sur le quartier de la Grette, après la fermeture de la résidence Huot, qui ne correspondait plus aux besoins des seniors. Si tout se passe comme prévu, Mme Wanlin annonce « une première esquisse de l’établissement en 2026, pour une fin des travaux en 2028 ».
L'interview de la rédaction : Sylvie Wanlin
Ce mardi après-midi, en présence de la famille, Anne Vignot Maire de Besançon, et Marie Guite Dufay, présidente socialiste du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, ont baptisé l’Abri de nuit des Glacis, « Marguerite Vieille Marchiset ». Soucieuse de reconnaître le rôle des femmes dans l’histoire sociale et politique de Besançon, la municipalité s’est dirigée vers celle qui a donné vie à cet endroit pour nommer cette structure. Une femme, qui a joué un rôle crucial dans l’établissement de valeurs d’accueil et d’inclusion dans la ville.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon
Elue municipale socialiste de 1977 à 1995, Marguerite Vieille Marchiset a été la première femme adjointe au maire en 1992 et a contribué à la mise en place d’initiatives humanitaires importantes. Ses années au Centre Communal d’Action Sociale ont été marquantes. Sa rigueur et sa bienveillance ont été saluées. Tout en rappelant que la dignité des personnes en situation difficile a toujours été au cœur de son combat politique. Un action publique qu’elle a menée aux côtés de son amie Paulette Guinchard, dont l’empreinte politique dans le domaine du social n’est plus à démontrer.
L'interview de la rédaction : Odile Galli, cheffe de service au Service d’Accueil et d’Accompagnement Social à la Ville de Besançon
L’Abri de nuit

Crée en 1985, l’Abri de nuit Marguerite Vieille Marchiset dispose de 30 places pour les hommes uniquement. Il est ouvert toute l’année, avec des horaires adaptés, selon les saisons. Au fil des années, le nombre des nuitées a considérablement augmenté, pour atteindre près de 9.500 nuitées en 2024, pour 358 personnes accueillies. Une équipe de veilleurs de nuit accueille le public et joue pleinement son rôle de travailleurs sociaux, avec un public de plus en plus nombreux et en très grande souffrance. La Maire de Besançon, Anne Vignot, en a d’ailleurs profité pour rappeler que, malgré des besoins en constante mutation, le département du Doubs présente trois fois moins d’hébergement d’urgence que le département voisin de la Côte d’Or par exemple. Pourtant l’urgence est bien réelle.
L'interview de la rédaction : Odile Galli, cheffe de service au Service d’Accueil et d’Accompagnement Social à la Ville de Besançon
Au quatrième trimestre 2024, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité, autrement dit de la catégorie A, s'établit en moyenne sur le trimestre à 106.230. Ce nombre augmente de 4 % sur le trimestre (soit + 4.000 personnes) et de 5,7 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre augmente de 4 % ce trimestre (+3,7 % sur un an). Par département, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 5,7%, sur un trimestre, dans le Doubs. Il augmente de 2%, sur la même période, dans le Jura.
A Morteau, la Ville rappelle que pour la 15è année consécutive, elle aide les jeunes de son territoire, âgés de 16 à 21 ans, à financer leur permis de conduire. En échange de 35h de bénévolat auprès des services de la Ville, le CCAS de Morteau reverse 360 € d’aide à l’une des auto-écoles de Morteau. Par cette action, la cité entend soutenir l’insertion professionnelle des jeunes en milieu rural, en facilitant leur mobilité, en acquérant le plus rapidement possible le permis de conduire. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter le CCAS de Morteau, via le 03.81.68.56.86 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.