Au quatrième trimestre 2024, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité, autrement dit de la catégorie A, s'établit en moyenne sur le trimestre à 106.230. Ce nombre augmente de 4 % sur le trimestre (soit + 4.000 personnes) et de 5,7 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre augmente de 4 % ce trimestre (+3,7 % sur un an). Par département, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 5,7%, sur un trimestre, dans le Doubs. Il augmente de 2%, sur la même période, dans le Jura.
A Morteau, la Ville rappelle que pour la 15è année consécutive, elle aide les jeunes de son territoire, âgés de 16 à 21 ans, à financer leur permis de conduire. En échange de 35h de bénévolat auprès des services de la Ville, le CCAS de Morteau reverse 360 € d’aide à l’une des auto-écoles de Morteau. Par cette action, la cité entend soutenir l’insertion professionnelle des jeunes en milieu rural, en facilitant leur mobilité, en acquérant le plus rapidement possible le permis de conduire. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter le CCAS de Morteau, via le 03.81.68.56.86 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Plusieurs dossiers seront à l’ordre du jour du conseil municipal de Besançon de ce jeudi soir. Ce mercredi, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant séance, la majorité bisontine a souhaité en décliner plusieurs.
Déploiement final de la fibre optique au centre-ville
Hier, Anne Vignot a annoncé le déploiement total de la fibre optique dans le centre-ville de Besançon. Les travaux, gérés par l’opérateur historique Orange, doivent débuter en février, et pour une durée de six mois. Symboliquement, et parce que la Ville veut montrer son attachement à ce quartier, le secteur de Battant sera le premier concerné. Les copropriétés et syndicats seront informés au fur et à mesure de l’arrivée de la fibre au pied des immeubles. Le coût d’installation à l’intérieur de la propriété incombera aux copropriétaires. Une centaine de rues sont visées par ces travaux.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon
Inclusion éducative
Dans le cadre de sa politique inclusive, la Ville de Besançon a choisi, en 2025, de participer au financement du dispositif permettant la scolarisation des enfants hospitalisés. Concrètement, elle soutient deux unités d’enseignement : au CHU de Besançon et aux Salins de Bregille. La subvention couvre l’achat de fournitures et l’informatique pour éviter l’interruption scolaire, si l’hospitalisation dure plus de 15 jours. L’éducation nationale dépêche des enseignants sur ces sites. Claudine Caulet, l’élue charge de l’éducation, est au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction :
Investissements de proximité
Lors du prochain Conseil Municipal, la Ville de Besançon validera le programme 2025 des investissements de proximité. Le montant s’élève à plus de 16 millions d’euros. Cela concerne notamment : les bâtiments, l’énergie, la santé, les espaces verts et la biodiversité, les équipements numériques, le parc automobile… . La continuité des travaux de rénovation du tiers lieu jeunesse (190.000 euros), la réfection de la toiture du gymnase de Chateaufarine (250.000 euros), avec, à plus long terme, l’installation de panneaux photovoltaïques, l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments publics, la mise en place de tableaux interactifs dans les écoles, la mise en conformité et l’amélioration fonctionnelle du pôle des Tilleuls (100.000 euros) et du Fort de Bregille (240.000 euros), l’installation d’une nouvelle fontaine, en circuit fermé, sur la place Victor Hugo, l’achat de 130 photocopieurs reconditionnés pour les écoles, … font partie des investissement consentis.
Statue de Jenny d’Héricourt
Dans son combat pour la représentation des femmes dans l’espace public, la Ville de Besançon se prépare à accueillir une sculpture de l’artiste Lili Reynaud-Dewar. Le montant s’élève à plus de 103.300 euros. La sculpture, qui formera un groupe de quatre femmes, soudées et volontaires, sera installée Place de la Révolution, en face du musée des Beaux-Arts. Ces quatre bisontines d’aujourd’hui, une sage-femme, une écrivaine, une enseignante et une militante, incarnent « les différentes facettes et les combats de la vie de Jenny d’Héricourt pour le droit des femmes et l’égalité dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’écriture » explique Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture
Dans le cadre de la journée de mobilisation pour dénoncer la précarité à l’Education nationale, qui se tiendra, demain, jeudi, les deux internats du lycée Louis Pergaud seront fermés ces mercredi et jeudi soirs à Besançon. Environ 400 élèves sont concernés. Par cette action, les assistants d’éducation dénoncent la précarité de leur situation et demandent une revalorisation de leurs salaires et une titularisation, sous un statut de fonctionnaire, au bout de trois ans d’exercice de la fonction.
Le Premier ministre François Bayrou a prononcé ce mardi, devant les députés, son discours de politique générale. Il a annoncé un « conclave » de trois mois pour réviser la réforme des retraites. Il a ajouté qu’il remettait la réforme des retraites « en chantier », sans « aucun tabou », y compris sur la question de l’âge de départ, avec les partenaires sociaux. Il a fixé le respect de l’équilibre financier comme condition. La France Insoumise, les Ecologistes et les Communistes ont déjà annoncé qu’ils voteraient une motion de censure.
François Bayrou a reçu les principaux syndicats agricoles hier à Matignon, en pleine campagne pour les élections dans les chambres d’agriculture. Ces derniers maintiennent la pression sur le gouvernement. Ils n’ont pas été convaincus par les réponses et les propositions qui leur ont été apportées. Ils réclament la mise en place d’engagements budgétaires et fiscaux.
Rappelons que les élections syndicales débutent ce mercredi 15 janvier. Elles se termineront le 31 janvier. L’objectif est de construire, pour les six prochaines années, la représentativité des différents syndicats agricoles.
Il n’y a pas de doute. La baisse de l’activité horlogère en Suisse a des conséquences sur le taux de chômage sur le territoire du Haut-Doubs. En fin de 3è trimestre 2024, il apparaît que le nombre de demandeurs d’emploi atteint 5,1%. Ce qui reste très en deçà d’autres secteurs de la région et de l’Hexagone. En un an, le taux de chômage augmente de 0,5%. Il est de 6,2% sur cette même période de référence à Besançon. Soit une progression de 0,2% sur un an.
A Besançon, au lycée Louis Pergaud, pour la deuxième semaine consécutive, les assistants d’éducation poursuivent leur mobilisation. Hier soir, un internat, composé de six dortoirs, a été fermé, impactant environ 180 élèves. Ce jeudi soir, le deuxième internat subira le même sort.
Cela concerne neuf dortoirs et environ 250 élèves. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la mobilisation de l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires. Les grévistes entendent dénoncer la précarité de leurs emplois au sein de l’Education Nationale.
Pour dénoncer la situation sociale à l’Association des Paralysés de France qui, selon les syndicats, envisage la suppression de 431 postes, en France, dont des travailleurs avec handicap, la CGT organise un rassemblement ce jeudi, à Besançon, devant le siège de l’association, situé parc Lafayette. Par ailleurs, la mobilisation se poursuivra, à 15h, devant le conseil départemental du Doubs, pour défendre le secteur social et médico-social, l’emploi et les services publics.
Maintenir une riche activité socioculturelle sur le territoire bisontin. Tel est l’objectif de la majorité de gauche du conseil municipal de Besançon. Pour cela, malgré les incertitudes politiques et financières nationales, la cité prévoit de maintenir encore ses tarifs aux usagers, liés aux services et à l’action sociale, qu’elle pratique sur le territoire. Les élus seront invités à voter ces propositions et cette mesure, avant de se positionner sur le prochain budget en mars prochain. Excepté une hausse de 2%, liée au coût de la vie, la politique tarifaire restera la même. Anne Vignot et son équipe ne veulent pas « faire payer aux Bisontins, la crise actuelle ».
Concrètement, sans le soutien de la ville de Besançon, les coûts payés par les habitants seraient bien plus importants. La cité ne perçoit que 11 millions de recettes, alors que les dépenses de fonctionnement atteignent 157 millions en 2024. Par exemple, alors que le coût réel d’une entrée à la piscine Lafayette est d’environ 5 euros, il est estimé, réellement, à environ 15 euros. Il en est de même pour les crèches, le périscolaire, l’éducation ou l’accès aux bibliothèques, qui est entièrement gratuite. La cité comtoise en fait une priorité. Elle veut une société juste et que « chacun accède à un maximum de services et que l’accès à ses équipements ne soit pas réduit pour des raisons financières ».
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l'élu en charge des finances
Suppression de la taxe d’habitation
La Ville regrette la suppression intégrale de la taxe d’habitation. Selon elle, même si elle a été compensée par l’état, la décision qui en a découlé est à l’origine des difficultés du moment. Elle n’associe plus la population aux dépenses publiques. « Pour nous, l’impôt est un lien direct avec l’habitant. Sa suppression a été une erreur, qui coûte très chère. Je pense qu’il faut réfléchir à une imposition solidaire à l’échelle locale » explique Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l'élu en charge des finances
Les maisons de quartier associatives dans le rouge
C’est l’une des grandes interrogations du moment. A tel point qu’une réflexion est menée, avec les concernés, pour trouver des solutions durables. Les structures sociales associatives bisontines, au nombre de quatre, comme dans une grande partie du pays, connaissent des difficultés financières, qui pourraient, à plus ou moins long terme, remettre en cause leur existence. Ce qui n’est pas envisageable pour la Ville de Besançon, très attachée aux services qu’elles apportent. Néanmoins, des solutions doivent être trouvées au plus vite et les remises en cause sont nécessaires. Les raisons sont multiples : augmentation des charges et des salaires, baisse du nombre d’adhérents, crise du bénévolat et augmentation des demandes, liées notamment à l’usage du numérique. Chaque année, la Ville octroie 6,5 millions d’euros au monde associatif bisontin. Dernièrement, la cité et ces interlocuteurs ont renouvelé leur partenariat, via l’élaboration de conventions cadre, sur la période 2025-2029.
L'interview de la rédaction : Carine Michel, en charge de la vie associative et de la vie des quartiers