Dans le cadre du mouvement national « Bloquons tout », des perturbations de circulation sont à prévoir ce mercredi 10 septembre sur les routes du Doubs. Le préfet Rémi Bastille appelle les automobilistes à la vigilance face aux difficultés annoncées. Dans l’arrondissement de Montbéliard, une manifestation déclarée par l’Union locale CGT prendra la forme d’opérations escargot. Elle se déroulera demain matin, de 8h00 à 12h00 sur l’autoroute A36, entre Montbéliard (25) et Bessoncourt (90), dans les deux sens de circulation. La mobilisation se poursuivra ensuite dans le centre-ville de Montbéliard, jusqu’à 17h.
À l’occasion du mouvement national "Bloquons tout", la SNCF annonce des perturbations sur le trafic ferroviaire ce mercredi. Les TGV Inoui, Ouigo et trains internationaux circuleront normalement, mais des difficultés sont à prévoir sur les TER, les trains régionaux et les RER Transilien en Île-de-France.
Sur Facebook, l’Insoumise bisontine Séverine Véziès annonce la tenue d’une assemblée populaire ce samedi 6 septembre, à 10h, sur le rond-point du bowling à Chalezeule pour organiser la journée de mobilisation et de blocage du 10 septembre prochain.
Depuis mars 2025, BGE Franche-Comté pilote la première promotion régionale de l’Accélérateur Émergence, dispositif national Entrepreneuriat Quartiers 2030 dédié aux porteurs de projets issus ou implantés dans les quartiers prioritaires.
Après six mois d’accompagnement intensif, les 15 entrepreneurs clôtureront leur parcours lors d’un séminaire de restitution le 10 septembre 2025 à TEMIS Innovation, Besançon. Au programme : interventions des partenaires (BPI France, Région, Préfecture, Grand Besançon Métropole), remise des diplômes et distribution des emblématiques Coqs BPI France.
BGE ouvre déjà les candidatures pour la prochaine session de l’Accélérateur, prévue en décembre 2026. 15 places sont disponibles. Les candidatures sont ouvertes.
À Besançon, le quartier de Planoise s’apprête à accueillir un nouvel équipement d’envergure : un bâtiment entièrement dédié aux activités numériques. Situé à proximité de la rue de Dole et du CHU, cet espace remplacera une friche et se veut un lieu moderne. Son ambition : rassembler start-ups, fablabs, entreprises, associations et services autour d’une filière numérique locale encore éparse.
Une gouvernance partagée
Le montage financier et institutionnel repose sur une co-responsabilité. Grand Besançon Métropole (GBM) sera propriétaire du rez-de-chaussée, destiné à l’accueil et aux premiers services, tandis que les quatre étages supérieurs seront concédés à Territoire 25 pour 15 ans. Ce dernier en assurera la location et l’animation auprès des partenaires, dans le respect d’un cahier des charges précis, incluant notamment des plafonds de loyers (environ 120 €/m²).

Un projet d’inclusion numérique
Au-delà d’un simple incubateur, l’équipement veut aussi devenir un « centre numérique névralgique » pour le territoire. Objectif : ne laisser personne de côté face aux usages numériques. Des actions d’inclusion et de formation sont prévues, afin que le lieu bénéficie aussi aux habitants éloignés des technologies.
L'interview de la rédaction : Denis Leroux, président directeur général de Territoire 25
Un investissement de plus de 10 millions d’euros
Le projet représente un budget d’environ 10 M€. L’État, via les fonds du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), apporte 3,7 M€. La Région Bourgogne-Franche-Comté contribue à hauteur de 2,8 M€. Le reste est complété par des prêts de la Banque des Territoires, garantis par l’Union européenne, et par GBM. Un montage financier jugé solide et exceptionnel par ses porteurs.
Un calendrier précis
La pose de la première pierre a eu lieu ce mardi 26 août. Les marchés de travaux sont en cours d’attribution. Le chantier démarrera en novembre 2025 pour une durée estimée à 18 mois. La livraison est prévue à la mi-2027.
Une architecture ouverte sur la ville
Le cabinet CoCo Architecture, représenté par Jean-Baptiste Barbet, pilote la maîtrise d’œuvre. Le bâtiment se veut « urbain et accueillant » : aligné sur la rue, doté d’un rez-de-chaussée vitré sur toute sa façade pour laisser entrevoir les activités du fablab et du hall d’accueil. Le parti pris architectural : créer un lieu transparent et visible, pensé comme une « bulle » ouverte sur le quartier.

Confort, flexibilité et performance énergétique
L'interview de la rédaction : Jean-Baptiste Barbet, l'architecte du projet
Le projet répond aux défis du numérique comme à ceux de la transition écologique. Les espaces ont été conçus pour être modulables, capables d’accueillir des bureaux, des salles mutualisées ou des plateaux techniques, avec une surdimension des réseaux informatiques et une sécurisation des données. Côté confort, une attention particulière a été portée à la lumière naturelle, tout comme à l’isolation et la compacité des lieux. Pour l’été, le rafraîchissement sera assuré par une ventilation double flux avec modules adiabatiques, évitant ainsi le recours à la climatisation. Comparable à l’espace Numericable de Montbéliard, ce nouveau pôle se positionne comme un levier économique, social et technologique majeur. Pour ses porteurs, il ne s’agit pas seulement d’un immeuble de bureaux, mais d’un outil stratégique destiné à structurer et dynamiser toute une filière.
Demain, mercredi 20 août , à l’occasion des 80 ans du Secours populaire, cent enfants de Besançon prendront place à bord d’un train spécial au départ de la gare Viotte à 3 h 30 pour rejoindre Paris. Ils participeront à la Journée des oubliés des vacances, qui rassemblera ce jour-là des dizaines de milliers d’enfants et d’accompagnateurs venus de toute la France pour une journée festive et de découvertes, avec, pour beaucoup, une première rencontre avec la Tour Eiffel et les sites emblématiques de la capitale.
Organisée chaque année depuis 1979, cette opération solidaire offre une véritable parenthèse estivale aux enfants qui ne sont pas partis en vacances. En France, 3 millions d’enfants sont dans ce cas chaque année. Grâce à l’engagement des bénévoles, près de 50 000 enfants peuvent ainsi vivre une journée inoubliable à la mer, à la montagne, dans un parc d’attractions ou, comme cette année, à Paris.
L’allocation de rentrée scolaire (ARS), destinée à aider les familles à financer fournitures, vêtements ou cantine, est versée à compter de ce mardi 19 août. Près de trois millions de foyers en bénéficient chaque année. Son montant varie selon l’âge de l’enfant : 423,48 € pour les 6-10 ans, 446,85 € pour les 11-14 ans et 462,33 € pour les 15-18 ans. L’ARS est attribuée sous conditions de ressources et versée automatiquement par la CAF ou la MSA.
La Ville de Besançon lance un dispositif inédit pour accompagner les jeunes Bisontines et Bisontins de 15 à 25 ans dans leurs projets de vacances : le « Ticket Départ en Voyage ».
Ce dispositif s’adresse en priorité à celles et ceux qui voyagent peu ou pas, et vise à favoriser la mobilité, l’autonomie et l’inclusion sociale. Il comprend :
En lien avec un réseau de partenaires jeunesse (maisons de quartier, associations, points Info Jeunes…), les référents jouent un rôle clé pour informer, orienter et accompagner les candidats. Cette initiative s’inscrit dans les suites de la consultation « Ici C’est Besac ! » et complète les autres dispositifs municipaux comme les Tickets Loisirs Vacances ou le CLAP « Énergie Jeune ».
Infos pratiques et candidature : www.besancon.fr/actualite/ticket-depart-en-voyage
Face au mouvement de grève des gardes des pharmaciens d’officines, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté indique qu’elle est particulièrement attentive à la situation « pour garantir le service d’urgence pharmaceutique en tous points du territoire, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ». Dans ces conditions, les pharmacies déclarées grévistes seront réquisitionnées les dimanches et les jours fériés, ainsi que les nuits dès la semaine prochaine. La Bourgogne-Franche-Comté compte 885 officines. A ce jour, près de 65% se sont déclarées grévistes
Ce lundi, la ville de Besançon a reçu la visite de Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France, venue dresser un point d’étape du programme « Ville amie des enfants ». L'occasion de mettre en lumière l'engagement durable de la cité comtoise en faveur des droits et du bien-être de ses jeunes habitants.
Depuis 2020, Besançon fait partie du réseau des « Villes amies des enfants », un label attribué par l’UNICEF aux collectivités locales investies dans des politiques publiques centrées sur l’enfance. Pour Madame Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion, cet engagement est au cœur du projet municipal : « Besançon tient à offrir un cadre éducatif de qualité, qui accompagne les enfants à chaque étape de leur vie, de l’école au quartier, du temps scolaire à l’extrascolaire ».
L'interview de la rédaction : Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France
Des actions concrètes au service des plus vulnérables
Plusieurs initiatives phares ont été saluées. Parmi elles, le Service de Réussite Éducative, qui accompagne près de 300 enfants issus de familles en grande précarité. « On travaille à restaurer leur confiance, à redonner à ces familles une légitimité à participer à la vie de l’école et de la ville », souligne Pascale Billerey. L’élue évoque aussi la tarification sociale à la cantine, garante d’un repas équilibré par jour pour tous les enfants, ou encore les « tickets loisirs », qui permettent à plus de 1 700 familles bisontines de profiter d’activités culturelles ou de vacances, souvent pour la première fois.
Participation citoyenne à hauteur d’enfant
Loin de se contenter d’une approche descendante, la ville favorise aussi la participation directe des enfants. Un projet récent a vu de jeunes élèves de l’école d’Arènes, dans le quartier Battant, explorer leur quartier avec un regard d’urbanistes en herbe. « Ils ont fait des propositions très concrètes pour améliorer leur cadre de vie. On est là dans une vraie mise en pratique des droits de participation des enfants », s’enthousiasme l’élue bisontine.
L'interview de la rédaction : Pascale Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion,
Un partenariat durable salué par l’UNICEF
De son côté, Béatrice Lefrançois a salué l’engagement de la municipalité sur les cinq axes clés du label : bien-être de l’enfant, lutte contre les discriminations, parcours éducatif cohérent, participation des enfants et sensibilisation aux droits. « Besançon a mené de nombreuses actions en faveur de l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est plus qu’un affichage : c’est un engagement structurant pour les politiques locales », a-t-elle déclaré.
Un bilan officiel sera rendu en septembre, mais selon la secrétaire générale de l’UNICEF France, « les conditions sont réunies pour une évaluation positive » et une éventuelle reconduction du label pour le prochain mandat (2026-2032). Une reconnaissance que Besançon semble bien partie pour mériter à nouveau.