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Dans un souci de meilleure inclusion possible de ses étudiants, l’université de Franche-Comté s’est engagée dans la charte Atypie-Friendly, qu’elle a officiellement signée ce mardi à Besançon. Ce programme national s’est fixé comme objectif de rendre l’enseignement supérieur inclusif, notamment par des actions de sensibilisation et de formation à destination des étudiants, des enseignants et des différents services de l’établissement. Il consiste notamment  à mettre à disposition des ressources, des outils et un accompagnement des différents publics visés.

L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly

 

Un trop de grand nombre d’étudiants, présentant un trouble du neurodéveloppement (autisme, trouble du déficit de l’attention, troubles dys), ne peut investir des études dans le supérieur. L’université de Franche-Comté veut faire évoluer la situation et donner les moyens à ces jeunes de réussir leur projet personnel et professionnel. Construit autour d’un réseau, avec différents échelons, ce programme va pouvoir se construire à Besançon, qui entre ainsi dans cette dynamique nationale. Certes, le chantier paraît important, mais Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté,  entend renforcer le projet d’insertion, d’inclusion et d’accompagnement de toutes les jeunesses, qu’elle a mis en place  durant son mandat à la tête de l’établissement.

L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly

Selon des sources concordantes, ce mardi, une dizaine de salariés de l’enseigne « Jabil », implantée au Locle, en Suisse voisine, se sont vu remettre une lettre de licenciement. Anciennement sous la bannière Johnson & Johnson, cette firme, spécialisée dans le médical, compte 500 salariés. En cette période, une partie de l’effectif est encore en vacances. Il sera au complet à compter de la semaine prochaine.

En 2018, lors de la transaction, Johnson & Johnson s’était pourtant voulu rassurant, indiquant, selon nos confrères d’Arcinfo, que « les employés n’avaient à craindre ni licenciements, ni délocalisation ». Les premières rumeurs de difficultés sont apparues dès 2021. Pourtant la solidité du groupe, avec 180.000 employés, répartis sur 100 sites dans 29 pays, avait convaincu les autorités helvètes à l’époque.

Dans le contexte national, politique et institutionnel incertains du moment, les élus du Conseil Départemental du Doubs ont entamé, ce lundi,  le traditionnel débat d’orientation budgétaire. L’opposition avait exprimé le souhait qu’il soit reporté, en raison  du projet de loi de finances 2025, qui risque d’impacter fortement les choix et les moyens départementaux à venir. Rappelons que 25 millions d’euros pourraient être imputés à la collectivité locale lors du prochain exercice. Malgré ces incertitudes, le Conseil Départemental du Doubs, tout en maîtrisant ses dépenses de fonctionnement, entend investir 85 millions d’euros dans les compétences qui sont les siennes.

L'intervention de la rédaction : Ludovic Fagaut

 

Lutte contre la fraude sociale

L’intervention de Ludovic Fagaut (LR) pointant la fraude liée aux aides sociales a fait réagir l’opposition départementale, et notamment Georges Ubbiali, conseiller départemental bisontin. Le qualificatif « incompétent » qu’il a lancé au vice-président Fagaut a fait sortir de ses gonds Christine Bouquin, qui a demandé une courte interruption de séance. M. Fagaut, sans répondre à l’invective, a évoqué « le juste droit ». Celui qui consiste à donner les ressources nécessaires aux personnes et aux associations qui en ont « vraiment besoin ». La collectivité locale s’est fixée comme objectif, tout en respectant l’équité, de chercher à réduire de 1,5 millions d’euros  les aides accordées, via le RSA. D’où l’importance d’une distribution la plus juste possible.

Au troisième trimestre 2024, en Bourgogne-Franche-Comté, selon des chiffres de France Travail, le nombre de demandeurs d’emploi, tenus de rechercher un emploi et sans activité, de la catégorie A s'établit en moyenne sur le trimestre à 102.190. Ce nombre augmente de 1,1 % sur le trimestre et de 2,1 % sur un an. Par département, la progression trimestrielle est de 2,5% pour le seul département du Doubs et 1,3 % pour le Jura

Suite au départ des Haras nationaux en 2022, Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs, a cherché une nouvelle fonction pour l’espace de près de 2 hectares qu’ils occupaient à Besançon, rue Louis Pergaud, dans le quartier de la Butte. La collectivité locale, en charge de la protection sociale des enfants, et la Présidente Christine Bouquin ont souhaité préserver le site et y installer un village d’enfants. Suite à un Appel à manifestation d’intérêt, le Conseil Départemental du Doubs a confié cette responsabilité à l’association SOS Villages d’Enfants. Un second village d’enfants verra le jour à l’Isle-sur-le-Doubs

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Une structure pour l’accueil des fratries

Actuellement, dans le cadre de son action sociale, via l’Aide Sociale à l’Enfance, le Département du Doubs accueille près de 2.000 enfants dans différentes structures. Ce projet répond à l’objectif de ne pas diviser les fratries. Trop souvent, faute de places, les frères et sœurs sont séparés lorsqu’ils doivent quitter le domicile familial. Le site bisontin accueillera 50 enfants, qui seront accueillis au sein de 11 logements, pouvant accueillir jusqu’à 5 jeunes résidents. Ils seront encadrés, en alternance, par une éducatrice familiale et une aide familiale. Au total, c’est une équipe de 36 personnes, dont des travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés, psychologique, animateurs), qui exerceront sur place.

 

BOUQUIN VILLAGE ENFANTS 2

 

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Un projet à 10 millions d’euros

Le coût total de la rénovation s’élève à 10 millions d’euros Le Département a prévu de prendre à sa charge 3 millions d’euros. Les dépenses liées au fonctionnement seront assurées par la collectivité, via le soutien à l’aide sociale à l’enfance, pour lequel elle doit assurer le financement. La première pierre devrait être posée le 7 novembre prochain. A l’idéal, l’arrivée progressive des enfants est prévue entre mai 2026 et mars 2027 à Besançon et sur une période identique à l’Isle-sur-le-Doubs.

L'interview de la rédaction : Valérie Bonazzi, directrice territoriale Est de SOS Villages d'Enfants

L’ensemble des organisations patronales interprofessionnelles ont signé une déclaration commune alertant le gouvernement sur les conséquences des projets de baisse des allègements de charge. Selon cet écrit, l’augmentation du coût du travail par la baisse des allègements de cotisations, est ‘une lourde menace pour l’emploi et la performance économique des entreprises ».

Ils y voient également un coup de frein sur l’augmentation des salaires, l’ascenseur social pour les salariés et la compétitivité des entreprises. Et d’envisager : « un mouvement de délocalisations dans certains secteurs ». Ils invitent l’état, avant toute chose,  à réfléchir à des pistes d’économies dans la sphère publique ».

2.550. C’est le nombre d’informations préoccupantes qui ont été enregistrées, en 2023, par la Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) du département du Doubs. Cette instance et ses trois agents ont pour mission de recueillir et analyser les signalements concernant les mineurs en danger ou dans une situation à risque. Pour contacter cette structure et ses professionnels : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 03.81.25.86.83. Ils sont joignables 24h/24.

Environ 200 agriculteurs ont forcé les portes du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté  à Dijon ce vendredi.  En occupant les lieux, ils sont venus exprimer leur mécontentement par rapport au retard pris pour le versement des aides européennes agricoles que leur doit la collectivité territoriale.

Depuis septembre 2024, les patients, dont la vie n’est plus la même après des opérations des hémorroïdes compliquées, ont créé l’association Fleur de Lotus. Depuis la justice est passée par là. Le chirurgien en question, le docteur Luc Clemens, urologue de formation, a été mis en examen pour blessures involontaires sur 37 patients. Cette personne, pour l’heure, ne peut plus exercer.

L'interview de la rédaction : Sophie Ferrer 

 

Des dizaines de demandes d’adhésion

Depuis la médiatisation de la création de cette association, les instigateurs ne cessent de recevoir des demandes d’adhésion. Ils sont près d’une centaine à avoir fait la démarche. Tous sont des patients du praticien, qui vivent, depuis leur prise en charge, un véritable calvaire. Les conséquences sont à la fois médicales et sociales : Incontinences, maux divers, désocialisation, licenciement, arrêt de travail, …. . Dans leur douleur, ces hommes et ces femmes trouvent en cette association un moyen d’expression, d’échange et de rompre avec un isolement, que leur situation personnelle a engendré. Pour certains, l’intervention chirurgicale remonte à 2016. Pour d’autres, elle s’est déroulée en cette année 2024.

L'interview de la rédaction : Sophie Ferrer

 

Une cagnotte leetchi

Pour récolter des fonds pour payer les frais d’avocat, le collectif vient de lancer une cagnotte sur le réseau social leetchi. Pour contacter l’association et aider ses adhérents dans le long combat judiciaire qui les attend : https://www.leetchi.com/fr/c/des-corps-et-des-ames-meurtris-suite-a-chirurgie-abusive-et-ratee-3638492 . Il est également possible de contacter l’association, via l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

25.000 étudiants sont inscrits à l’université de Franche-Comté à Besançon. Soit 21% des habitants de la ville de Besançon et 12% de la population de Grand Besançon Métropole. Environ 40% d’entre eux sont boursiers. Les étudiants bisontins, comme leurs camarades d’autres territoires, souffrent. La précarité est bien réelle et beaucoup de jeunes, sur le territoire bisontin également, choisissent de ne pas poursuivre leurs études,  au-delà de leur première années de licence, faute de ressources.

Dans le Grand Besançon, Sébastien Coudry est l’élu en charge de la vie étudiante.  La politique qu’il mène a pour objectif de proposer un territoire de vie et d’études dans lequel les jeunes peuvent s’épanouir, se former et vivre le plus décemment possible. Dans cet objectif, Grand Besançon Métropole a soutenu et soutient plusieurs projets. Elle a participé financièrement au (Li)ve, le lieu de vie étudiants à la Bouloie,  a contribué à la naissance d’une ressourcerie et d’une épicerie sociale étudiante ou encore a développé une politique tarifaire plus abordable  concernant les transports urbains, …. 

L'interview de la rédaction : Sébastien Coudry,  l’élu en charge de la vie étudiante.

 

Appel à projets

Dans le cadre de son budget spécifique, Grand Besançon Métropole lance cette année trois appels à projet. L’objectif est de permettre aux institutions et aux associations de proposer des initiatives, répondant à différents enjeux. Tels que la lutte contre la précarité, la transition écologique ou  la lutte contre les discriminations. Les personnes intéressées ne doivent pas hésiter à contacter Grand Besançon Métropole ou le CROUS Bourgogne Franche-Comté.

L'interview de la rédaction : Sébastien Coudry,  l’élu en charge de la vie étudiante.