La Ville de Besançon a choisi un moyen de financement différent et innovant pour assurer les travaux de la future Maison des Femmes, qui devrait voir le jour début 2026. Elle fait appel aux Bisontins, via l’épargne citoyenne, pour mener à bien cette initiative. Rappelons que l’établissement sera situé 11 rue Jean Wyrsch dans un bâtiment, dont la ville s’est portée acquéreur auprès du Centre Communal d’Action Sociale. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble d’associations et d’interlocuteurs, capables d’accueillir, d’accompagner et d’informer des femmes et leurs enfants, victimes de violences.
Un objectif de 400.000 euros
Le coût d’un tel projet est estimé, hors acquisition, à 1,7 million d’euros. La ville de Besançon a donc choisi de faire appel à l’épargne citoyenne pour en financer une partie. Elle vise la somme de 400.000 euros. Le restant sera abondé par des partenaires et la capacité d’autofinancement de la cité. Contrairement au financement participatif, qui se fait sous forme de dons, l’épargne citoyenne est un prêt du citoyen à la collectivité, qui sera rémunéré et remboursé. Ainsi au lieu d’effectuer un emprunt « classique » auprès d’une banque, la Ville emprunte auprès de ses habitants.
L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la ville de Besançon
Une campagne de trois mois
La campagne de recours à l’épargne citoyenne devrait être lancée la semaine prochaine, pour trois mois, avec une possibilité de prolongation d’un mois. A condition que le Conseil Municipal valide cette option demain soir. Tout citoyen souhaitant participer au dispositif pourra décider librement du montant prêté, à partir de 1 euro et dans la limite de 4.000 euros par investisseur. Ce prêt sera contractualisé pour une durée de 4 ans , avec des remboursements effectués semestriellement et à échéances constantes avec un taux d’intérêt fixe de 4%. La Ville de Besançon a retenu la plateforme Villyz pour l’accompagner dans cette démarche.
La maison des femmes
Elle devrait ouvrir ses portes en début d’année 2026. 25 professionnels y exerceront dans un espace de plus de 1.000 m2. Il s’agit d’un accueil de jour, avec une prise en charge globale et adaptée, au sein d’une structure sécurisante pour la mère et son ou ses enfants. La Ville poursuit ainsi sa politique sociale, liée à des enjeux de protection, d’accès aux droits et de lutte contre la précarité.
L'interview de la rédaction : Elise Aebischer, l’élue à l’égalité femmes-hommes à la ville de Besançon
A l’appel notamment de la France Insoumise, une partie du peuple de gauche s’est réuni ce samedi après-midi, à Besançon, pour dénoncer « le coup de force d’Emmanuel Macron, qui se refuse d’entendre le résultat des dernières élections législatives ». Ce qui est jugé « comme un déni de démocratie ne passe pas ». « On a un Président de la République qui est jusqu’au boutiste et qui nie complètement le résultat d’un scrutin » explique la Bisontine Séverine Véziès, militante à la France Insoumise. Elle juge cette situation « gravissime ». Et de poursuivre : « Emmanuel Macron est prêt à tout pour conserver sa politique, qui est au profit des plus riches et au détriment des services publics et des plus faibles d’entre-nous ». La militante bisontine demande clairement « la destitution d’Emmanuel Macron et la censure du prochain gouvernement Barnier ».
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
« Macron va s’accrocher à son siège »
Le gilet jaune Frédérick Vuillaume explique qu’Emmanuel Macron actionne tous les leviers « pour garder son siège ». Le syndicaliste et militant appelle « tous les Français à descendre dans la rue pour dénoncer ce qui se passe et faire attendre les revendications du peuple, concernant, notamment, la réforme des retraites et la hausse du SMIC et des salaires ». Qu’il s’agisse de Michel Barnier ou d’autres, Frédérick Vuillaume et ses soutiens leur disent « stop ». « Ils ne sont là que pour leur intérêt. Il se moque de la souffrance des gens » conclut l’homme de conviction.
L'interview de la rédaction : Frédérick Vuillaume
Bonne nouvelle pour les travailleurs en situation de handicap de l’activité pressing de l’UNAP de Pontarlier. Touchée par un incendie d’origine accidentelle, qui a détruit une partie de l’atelier, l’activité va pouvoir reprendre, à compter de ce lundi 9 septembre.
« Des solutions ont pu être trouvées et ont permis de réorganiser des tâches autour du tri et du pliage du linge tout en réintégrant une partie de l’activité dans les locaux qui n’ont pas été affectés par le sinistre » explique le communiqué de presse. Des études et des expertises sont en cours pour la reconstruction des ateliers.
L’allocation de rentrée scolaire est versée ce mardi à trois millions de foyers, sous conditions de ressources. Pour cette rentrée scolaire, le montant de l’allocation s’élève à plus de 416 euros par enfant âgé de 6 à 10 ans, plus de 439 euros par enfant âgé entre 11 et 14 ans et plus de 454 euros par enfant âgé de 15 à 18 ans. Ces sommes ont été revalorisées de 4,6% pour ce nouvel exercice.
Le concours « Talent des cités » est lancé. Il récompense chaque année une trentaine d’entrepreneurs issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans le but de valoriser l’initiative entrepreneuriale. Tout entrepreneur résidant en quartier prioritaire de la Politique de la Ville, ayant son entreprise installée sur ces territoires ou étant sur le point de s’installer peut concourir. A Besançon, les quartiers prioritaires sont : Battant, Clairs-Soleils, Hauts de Saint-Claude, Montrapon, Orchamps-Palente et Planoise. L’inscription est possible jusqu’au 14 juillet sur le site : https://talents-des-cites.wiin.io/fr/ . Pour de plus amples informations : 03.81.87.84.10
Ce samedi 22 juin, les syndicats CFDT, CGT et FSU-SNUipp appellent de nouveau à un rassemblement pour « le progrès social et la démocratie » à Pontarlier. A travers cette mobilisation, l’intersyndicale compte sur « un sursaut démocratique et social » et exprimer son refus de voir le Rassemblement National accéder au pouvoir en France. Le rendez-vous est fixé, à 11h, sur la place d’Arçon.
A l’occasion des 160 ans de la Croix Rouge Française, l’Unité Locale de Champagnole organise une journée de découverte de ses activités le samedi 22 juin de 9h à 17h. Au menu : les formations dispensées, les actions sociales, l’urgence et le secourisme. Le rendez-vous se tiendra sur la place de la maire de Champagnole.
Une mobilisation est prévue ce jeudi 20 juin, de 8h à 17h30 sur le campus de Mamirolle, près de Besançon. Les représentants des personnels de l’ENILEA Campus veulent protester « contre la politique globale que mène le Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté à propos du devenir de certains bâtiments de l’établissement ».
Ils refusent la vente des bâtiments et appellent à « un vrai projet immobilier durable sur le campus de Mamirolle », alors que la structure « est au maximum des ses capacités de logement et que ses filières professionnelles sont en plein développement en termes d’emploi ».
L’info est relatée par nos confrères du journal « Le Progrès ». 35 emplois, sur les 45 que comptent les deux sites jurassiens, implantés à Ney et Champagnole, seraient menacés à l’imprimerie Gresset. Le quotidien jurassien explique que « la direction prévoit de transférer la production et l’unité logistique sur ces autres sites en France, dans l’Indre, la Nièvre et l’Aveyron ».
La Ville de Besançon se félicite de la signature du protocole d’accord, survenu hier, portant sur la prime exceptionnelle, accordée aux agents de la fonction publique de la ville, de Grand Besançon Métropole et du Centre Communal d’Action Sociale. Il a été signé « avec la majorité des organisations syndicales ». Cette décision contribue à une augmentation de 850 à 950 € par an des rémunérations des personnels de la catégorie C. Localement, ce sont plus de 2400 agents qui bénéficieront dès le mois de juillet 2024 d’une augmentation de revenus.