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Selon les propos dernièrement tenus par Patrice Vergriete, le ministre délégué au Logement, des crédits supplémentaires seront engagés pour « renforcer le système d’hébergement d’urgence Â». La rallonge devrait s’élever à 120 millions d’euros. Pour le ministre, cette enveloppe doit notamment servir à répondre aux besoins urgents, notamment pour accueillir les femmes er les enfants à la rue.

Comme chaque année, la Ville de Pontarlier lance son appel à projets « Politique de la ville Â». Associations, entreprises, collectivités, â€¦ peuvent candidater et proposer des actions dans différents domaines : le développement éducatif, le social, la culture, le sport, … , qui se déclineront dans trois secteurs de la cité du Haut-Doubs : le Grand Longs Traits, les Pareuses et Berlioz.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.ville-pontarlier.fr/page/vivre-a-pontarlier/vie-quotidienne-2/cohesion-sociale-et-solidarites/engagement-quartiers-2030  Par ailleurs, Un dossier de demande subvention devra être déposé sur la plateforme DAUPHIN pour chaque projet présenté au plus tard le 28 janvier 2024 à l’adresse suivante :  https://usager-dauphin.cget.gouv.fr 

Deux quartiers bisontins font désormais partie de la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les quartiers de Battant et des Hauts de Saint-Claude y apparaissent désormais. Le nouveau décret est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Rappelons que la France Métropolitaine compte près de 1.400 sites classés quartiers prioritaires de la ville. En 2024, 111 quartiers rejoignent cette nouvelle liste, 40 en sont sortis.

Ce reclassement permettra aux habitants de ces quartiers de bénéficier des dispositifs de la politique de la ville, notamment en matière fiscale et autour des enjeux éducatifs, d’emploi, d’insertion et de développement économique.

Eric Alauzet et Laurent Croizier, les députés doubistes de la majorité présidentielle viennent d’écrire à Bruno Le Maire pour l’informer de la situation des salariés de Besançon du groupe Casino, qui connaît actuellement une restructuration. Les deux parlementaires lui indiquent que 400 emplois directs sont concernés par cette situation. Ils lui demandent de porter un regard particulier sur la sauvegarde des emplois. Alertés par des salariés,  les deux élus anticipent une restructuration qui pourrait devenir  Â« une catastrophe sociale Â».

Un rassemblement est prévu ce mercredi, à 16h30, devant la préfecture du Doubs. A cette occasion, le groupe des 9 national, composé de syndicats de la fonction publique et d’associations de retraités, déposera une série de pétitions, demandant une augmentation des pensions de retraite de 10%. Une délégation devrait être reçue en préfecture.

Ce mardi après-midi, à l’appel de l’intersyndicale, un rassemblement s’est tenu devant le centre hospitalier de Novillars. Syndicats et personnel veulent interpeller la population, leur direction et l’Agence Régionale de Santé  sur les moyens de l’établissement, notamment pour la prise en charge des patients dits « cas complexes Â», c’est-à-dire, qui ne dépendent ni de la psychiatrie, ni du médico-social, qui présentent un trouble  autistique.  Â« Nous ne disposons pas des moyens permettant de répondre aux besoins de ce profil spécifique de patients Â» explique Jan Szoblik, représentant CGT.

Selon ce dernier, malgré les nombreuses sollicitations effectuées, l’ARS n’est pas en mesure de donner de la visibilité sur des dispositifs qui seraient mieux adaptés pour répondre aux besoins spécifiques de ces patients et aux difficultés que les soignants rencontrent pour leur accueil au quotidien.

Vers une poursuite du mouvement

Les syndicats ne souhaitent pas en rester là. « Sans réponse factuelle de nos tutelles, nous continuerons de mener des actions. C’est notre mission de service public que de répondre aux besoins des populations quel qu’elles soient. Il n’est pas question de rester  les bras croisés Â» indique le représentant syndical. Il demande la mise en place d’une autre politique nationale et une autre considération pour les soins psychiques dans la société française. Selon M. Szoblik, les propos contradictoires du gouvernement « ne vont pas dans le sens des attentes et des besoins de ces professionnels Â».

L'interview de la rédaction : Jan Szoblik, reptésentant CGT

Le Parlement a adopté hier, par un ultime vote au Sénat, la prolongation, jusqu’à fin 2024, d’une dérogation qui permet d’utiliser les tickets-restaurant pour acheter tous les produits alimentaires. La proposition de loi avait été adoptée fin novembre. Le dispositif devait initialement s’arrêter à la fin de cette année.

Au 1er janvier 2024, le Smic sera revalorisé de 1,13%. Le salaire  minimum brut horaire sera fixé à 11,65 euros, contre 11,52 euros actuellement. Pour un temps plein, il augmentera de 19,72 euros brut par mois, pour atteindre la somme de 1.766,92 euros brut. Soit un net de 1.398,69 euros, pour une augmentation de 15,61 euros.

Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi de la voiture électrique  à 100 euros par mois ce jeudi. Ce système de leasing, qui était une promesse de campagne du candidat Macron à la présidentielle, va permettre aux plus modestes d’accéder à ces véhicules, en location. L’opération démarrera le 1er janvier prochain. Le gouvernement prévoit de mettre à disposition de 20.000 à 25.000 véhicules. Un site internet a été mis en ligne pour permettre à tout un chacun de vérifier son éligibilité.

A l’appel de plusieurs associations de défense des droits des demandeurs d’emploi, un rassemblement s’est tenu, ce matin, devant le pôle emploi de Montrapon, à Besançon, dans le secteur de Témis. Cette nouvelle mobilisation s’est déroulée dans un contexte de « stigmatisation Â» des demandeurs d’emploi et de nouvelles annonces gouvernementales en la matière.

Le collectif dénonce « la précarisation des demandeurs d’emploi, dont les droits se réduisent constamment Â». Alain Tambolini d’AC Besançon pointe des réformes de l’assurance chômage « qui ont un impact sur le calcul et la durée des indemnisations des chômeurs Â». Le militant bisontin dénonce des nouvelles politiques qui « fragilisent et culpabilisent Â». Telles que la réforme du RSA, qui imposera 15 heures d’activité obligatoire, à compter du 1er janvier prochain, aux personnes sans emploi et la modification de la durée d’indemnisation des chômeurs âgés.

Revoir les conditions de travail

Selon Alain Tambolini, il est urgent de revoir les conditions de travail. Il ajoute que l’explication des 400.000 emplois non-pourvus en France et les 500.000 démissions recensées cette année est à creuser du côté des conditions de travail. « Le monde du travail est devenue tellement difficile  et pénible Â» explique le militant. Pour Alain Tambolini et ses soutiens, il est important de continuer d’agir « pour une vie décente, débarrassée du chômage, de la précarité, des sales boulots et de la misère Â». Selon lui, pour faire progresser et améliorer la vie de tous, le système doit être en capacité de « taxer les profits, de cesser de faire des dizaines de milliards de cadeaux aux entreprises et de lutter contre les exonérations de cotisations sociales et la fraude fiscale Â». Parmi les revendications demandées : le refus de la mise en place de France travail, l’indemnisation de tous les salariés, avec un minimum de 41 euros par jour, des emplois correctement rémunérés, la retraite à 60 ans, le gel des loyers et l’annulation de toutes les dettes locatives, une « prime de Noël Â» pour tous les chômeurs et le maintien de 24 mois de droits pour les plus de 55 ans.

L'interview de la rédaction : Alain Tambolini, militant de l'association "AC Besançon"