Des manifestations se sont tenues partout en France ce mercredi 1er mai, avec parfois des heurts, comme à Paris et Lyon. Plus de 265 rassemblements étaient annoncés dans l’Hexagone par la CGT. 2.400 personnes ont battu le pavé à Besançon.
On s’est également rassemblé à Pontarlier, Lons-le-Saunier et Dole dans la région. On a compté près de 400 manifestants à Lons-le-Saunier et près de 300 à Dole. Au cœur des revendications : l’austérité, l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix durable dans le monde.
Dans le cadre de la journée du 1er mai, un rassemblement est prévu demain matin, à 10h, à Besançon, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Au menu des revendications : l’austérité, l’emploi, les salaires, les services publics , la protection sociale, les libertés et la paix durable dans le monde. Dans la cité comtoise, plusieurs syndicats appellent à ce rassemblement : la CGT, FSU, Solidaires, UNSA , la Confédération Paysanne du Doubs et du Territoire-de-Belfort et Solidaires étudiants.
Demain, mercredi 1er mai, des rassemblements se tiendront partout en France. A Pontarlier, l’intersyndicale appelle la population à se rassembler. Les revendications porteront sur l’augmentation des salaires et des pensions et une compensation de l’inflation face à la hausse des prix des produits de première nécessité. Les syndicats CFDT, CGT, FO et FSU rappellent qu’ils défendent toujours le droit à la retraite à 62 ans, voire 60 ans et « à la vigilance face à la montée de l’extrême droite en France ». Le rendez-vous est fixé ce mercredi, à 11h, sur la place d’Arçon.
Ce vendredi à partir de 18h, et jusqu’à samedi soir, le foyer des jeunes travailleurs « la Cassotte » lance son « Bienvenu Festival » à Besançon, au cœur du quartier des Chaprais. Désormais baptisée « Habitat Jeunes la Cassotte », la structure est un lieu d’accueil et d’hébergement pour les 16 / 29 ans, qui démarrent dans la vie active. L’objectif est de donner un coup de pouce à cette jeunesse à un moment important dans sa vie personnelle et professionnelle. Qu’ils soient apprentis, jeunes travailleurs ou étudiants, ils peuvent trouver une place provisoire au sein de cet établissement. Des jeunes, placés par l’Aide Sociale à l’Enfance et la Protection Judiciaire de la Jeunesse, font également partie de ce public. « Un foyer de jeunes travailleurs, c’est de l’accompagnement par l’hébergement, pour aller vers le logement autonome » explique Sébastien Normand, le directeur de la structure bisontine, qui compte, au total 141 chambres et studios. Trois travailleuses sociales œuvrent également en son sein.
Venez voir qui nous sommes !
C’est tout l’enjeu de ce rendez-vous. A travers des jeux, des animations, des ateliers, des spectacles et bien entendu la visite du foyer, le grand public est invité à pousser les portes de l’établissement bisontin. Les jeunes résidents sont complètement acteurs dans ce projet. D’ailleurs, à 18h, ce vendredi, ils s’exprimeront, en slamant, sur leur quotidien dans une structure collective. Deux concerts s’enchaîneront, avec Green Shop à 20h et SE2 Wasta à 21h. Le lendemain, de nombreux rendez-vous seront proposés dès 14h. De 14h à 18h : réalisation de jeux pour les enfants, composition d’une fresque murale, exposition, ateliers créatif et culinaire, visite du quartier et du foyer, spectacle de hip-hop … . A 18h : blinstest musical. Ce riche moment se terminera par deux concerts, avec « Au Loin Carmen » à 19h et Mystically à 22h.
L'interview de la rédaction : Sébastien Normand, directeur de la structure bisontine
A l’occasion du 1er mai, jour de fête du travail l’intersyndicale de Pontarlier, composée de la CFDT, CGT, FO et FSU, appelle à un rassemblement. Le rendez-vous est fixé à 11h sur la place d’Arçon, mercredi prochain. Cette année, les organisateurs souhaitent apporter tout leur soutien aux travailleurs étrangers, qui concourent à l’activité économique dans tout le pays.
Parce qu’elle juge la situation « grave, pénalisante, stigmatisante et inquiétante », la CGT a lancé, ce jeudi, son comité de luttes des privé(e)s d’emploi et précaires. Une initiative soutenue par l’union départementale du Doubs et l’union locale de Besançon. Les syndicalistes dénoncent « des attaques et des actions régressives constantes dans le domaine du social ». Mathieu Van-Herzecle, le responsable de ce nouveau collectif, pointe des réformes régulières, qui « fragilisent et isolent les plus précaires ».
Aux dernières réformes de 2019 et 2022, s’ajoute la récente prise de parole de Gabriel Attal , justifiant de nouvelles mesures par « le besoin de réduire la dette publique ». Au registre des inquiétudes et du mécontentement : la réduction de la durée d’indemnisation ou encore la dégressivité de l’allocation chômage. « Trop c’est trop », pour ceux qui jugent que « l’effort de solidarité nationale est toujours porté par les mêmes personnes ». « Alors que les richesses sont une réalité dans ce pays ».
L'interview de la rédaction / Mathieu Van-Herzecle
Quels chantiers à mener ?
Le comité lance un appel à la mobilisation et invite celles et ceux, qui éprouvent des difficultés et qui se sentent isolés, à prendre contact avec lui. Une campagne de lutte sera menée avant l’été. Le collectif tiendra également un stand, le 1er mai prochain, dans le village syndical, qui sera installé sur la place Granvelle. D’autre part, des permanences seront assurées. Elles auront lieu à Audincourt et Besançon. Dans la capitale comtoise, les locaux de l’union départementale du Doubs (11 rue Battant) seront ouverts au public les 14 mai et 11 juin de 14h à 17h.
Les syndicats ont été informés ce mercredi du « projet de réorganisation » du groupe Casino, qui a changé de distributeur. Entre 1.300 et 3.200 postes sont menacés, dont les 170 emplois que compte le site Easydis, la plateforme logistique bisontine. Une présentation détaillée du projet et des mesures d’accompagnement est prévue les 6 et 7 mai prochains.
Ce mercredi, dans le cadre du plan « Quartiers 2030 », le dispositif CitésLab de Besançon a rassemblé les acteurs de la création d’entreprise, de la formation, de l’emploi et de l’insertion professionnelle pour aider à la création d’entreprise dans les quartiers prioritaires Politique de la Ville. Après le Territoire-de-Belfort, l’opération s’est tenue dans le quartier Planoise. Ainsi, dans les coursives du Centre d’Affaires des Fabriques, les visiteurs ont pu participer à des ateliers et entendre des témoignages. L’objectif visé étant de sensibiliser davantage à la culture entrepreneuriale et donner des réponses aux questions que l’on peut se poser sur le sujet pour rassurer, diriger, conseiller et donner des clés pour surmonter les obstacles et mieux structurer son initiative.
De plus en plus de jeunes entrepreneurs
Pour son plus grand plaisir, Hinda Mehri, responsable du pôle « émergence » à BGE Franche-Comté, explique que sa structure accompagne de plus en plus de jeunes, âgés entre 20 et 24 ans, désireux de se lancer dans le monde de l’entreprise. Des interlocuteurs déterminés et présentant des projets loin d’être farfelus. Des jeunes entrepreneurs qui se questionnent, souhaitent rencontrer les bons experts et obtenir des aides précieuses. « Dans cette volonté de plein emploi, l’entrepreunariat est une solution possible car il permet de créer son emploi » explique Mme Mehri. Le commerce et le numérique font partie des domaines que questionnent ces jeunes gens. Un profil qui conviendra totalement à la future infrastructure, liée au numérique, qui devrait voir le jour à la fin de l’année 2025 dans le quartier, et qui tient pleinement à cœur aux élus de Grand Besançon Métropole.
L'interview de la rédaction : Hinda Mehri
L’intersyndicale SUD/FO fait savoir qu’elle maintient le préavis de grève, déposé pour demain, vendredi 12 avril. Suite à la réunion d’hier soir, avec la Direction Générale de la Ville de Besançon, le collectif poursuit son action pour dénoncer le management de la nouvelle directrice des Musées du centre. Une enquête administrative a été demandée pour faire toute la lumière sur ce point, et notamment l’utilisation de moyens humains et matériels de l’établissement à des fins personnels. Un rassemblement est prévu demain matin, à 10h, devant le Musée des Beaux-Arts.
Ce mercredi 10 avril, à 14 heures, le collectif Solmiré se mobilisera à Besançon pour alerter « sur la situation de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non scolarisés, à ce jour, par l’Académie de Besançon.
Ses militants tiendront une conférence de presse, à 14h, devant l’Inspection Académique. Il est expliqué « qu’une trentaine de jeunes est hébergée par la Ville de Besançon depuis le 4 octobre 2023. Une douzaine le sont par la commune de Montfaucon, depuis novembre 2023. Une vingtaine est accueillie à l’abri de nuit de Tarragnoz depuis janvier 2024. Quelques-uns sont à la Cassotte. D’autres chez l’habitant ».