Le Medef Territoires Franc-Comtois exprime ses vives inquiétudes « face à l’instabilité fiscale persistante et à la menace de nouvelles charges pesant sur les entreprises ». En réponse à l’appel de Patrick Martin, président du MEDEF, le collectif franc-comtois ne se dit pas opposé à l’idée d’une mobilisation patronale dans les semaines à venir. Et d’expliquer qu’elle se ferait « de manière républicaine, pacifique et déterminée », pour rappeler que « sans entreprises, il n’y a ni emploi, ni croissance, ni recettes fiscales ».
Ce jeudi, de 11h à 14h, le Campus de la Bouloie, à Besançon, accueille son 1er forum « Trouve ton job », une initiative dédiée à l’emploi étudiant, qui rassemble une dizaine d’organismes et entreprises autour de secteurs clés comme le baby-sitting, le périscolaire, les cours à domicile et la restauration.
Un forum pour répondre à une demande croissante
Organisé en partenariat avec Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, et soutenu par la Région et la Ville de Besançon, ce forum vise à faciliter l’accès à des emplois adaptés aux contraintes des étudiants. « Les jeunes cherchent avant tout à financer leurs études, leur logement, leur quotidien. Ce forum répond à une vraie nécessité », souligne une Jennyfer Gehin du service emploi étudiant du Crous Bourgogne Franche-Comté.
Des secteurs accessibles et flexibles
Les offres proposées sont variées et pensées pour s’adapter aux rythmes universitaires : Restauration : contrats de 10h/semaine, souvent sur le temps du midi. Périscolaire : missions de remplacement selon les disponibilités des étudiants. Baby-sitting : préférence pour les jeunes véhiculés, pour faciliter les gardes à domicile. Cours à domicile : réservés aux étudiants compétents dans les matières enseignées. Les contrats proposés sont principalement des CDD ou des contrats emploi étudiant, permettant une certaine souplesse.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une réponse à la précarité étudiante
Face à une précarité grandissante, ce forum se veut une réponse concrète aux besoins financiers des jeunes. L’accès à un emploi ponctuel ou régulier devient souvent un passage obligé pour poursuivre sereinement ses études. « On voit de plus en plus d’étudiants, y compris internationaux, venir chercher un job. Le besoin est réel et croissant », confirme un représentant.
L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC
Une mobilisation collective
Le succès de cette première édition repose sur une synergie entre acteurs publics et privés. En plus des offres d’emploi, les jeunes peuvent échanger avec des professionnels, obtenir des conseils et s’inscrire sur des listes pour des missions futures. Ce forum marque une étape importante dans la lutte contre la précarité étudiante en Bourgogne-Franche-Comté.
Ce jeudi 18 septembre, la France connaît une journée de mobilisation sociale d’ampleur. À l’appel de l’intersyndicale, plus de 250 rassemblements sont prévus dans tout le pays, réunissant salariés, fonctionnaires et étudiants. Près d’un million de manifestants sont attendus dans les rues pour dénoncer les politiques d’austérité et la dégradation des conditions de travail. Au programme : grèves massives, manifestations dans les grandes villes, et actions de blocage. Les secteurs des transports, de l’éducation, de la santé et de l’énergie seront fortement mobilisés.
A Besançon, les pharmaciens et les kinés, avec dans les rangs le monde étudiant, se réunissent sur la place de la Révolution ce matin. Une délégation doit être reçue à la préfecture. A 14h, à l’appel de l’intersyndicale, un grand rassemblement est annoncé au départ de la place de la Révolution.
Dans le Jura, des mobilisations sont prévues à Dole et Saint Claude ce matin. Le rendez-vous est fixé devant les sous-préfectures. A Lons-le-Saunier, on se rassemblera, à 15h, sur la place de la liberté.
On n’avait pas vu cela depuis 2023 et les mobilisations contre la réforme des retraites, les huit grandes organisations syndicales appellent à la grève et à une manifestation ce jeudi pour dénoncer « le budget d’austérité », la réforme des retraites et les coupes dans les services publics. Des perturbations dans les transports, les administrations et l’éducation sont annoncées.
Le départ de François Bayrou et l’arrivée à Matignon de Sébastien Lecornu n’y changeront rien. Réunis en conférence de presse ce matin, les porte-parole syndicaux départementaux ont dressé un même constat : les mesures annoncées font peser l’effort sur les salariés, alors que, selon eux, de lourdes exonérations et des dividendes continuent d’enrichir une poignée d’acteurs économiques sans contrepartie. « Ce n’est pas aux salariés de payer ce que nous n’avons pas contracté », a résumé Rachel Messous, secrétaire départementale de Force Ouvrière, en appelant non seulement à la grève le 18, mais aussi à la mobilisation dans les entreprises.
L'interview de la rédaction : Stéphane Fauconnier (UNSA)
Revendications et message politique
Les syndicats concentrent leurs revendications autour de quatre axes : l’abrogation — ou la renégociation — de la réforme des retraites, l’arrêt des suppressions de postes et du gel du point d’indice dans la fonction publique, la défense des services publics (santé, éducation, secteur médico-social) et une redistribution plus équitable des richesses. Ils dénoncent notamment, chiffres à l’appui, l’ampleur des aides publiques aux entreprises et la part des dividendes reversés aux actionnaires, arguments utilisés pour réclamer un « budget de justice sociale et environnementale ».
L'interview de la rédaction : Rachel Messous ( Force Ouvrière)
Situations concrètes à Besançon : écoles, hôpitaux, médico-social
Les représentants syndicaux ont dressé un tableau local alarmant : manque d’AESH dans les écoles, postes non remplacés dans l’éducation, suppressions de lits et tensions à l’hôpital, fragilité des structures médico-sociales. « Cette rentrée, les notifications d’accompagnement ne sont pas honorées », a alerté Karine Laurent du syndicat FSU, pointant les conséquences pour les élèves et les enseignants. Il en est de même dans le secteur hospitalier et social, où les dernières déclarations de Sébastien Lecornu sur l’implantation de maisons de santé dans les zones déficitaires suscitent la colère, compte tenu de la situation en termes de recrutement et d’emplois dans ces structures.
L'interview de la rédaction : Karine Laurent (FSU)
Organisation de la journée et perturbations attendues
Les syndicats ont dévoilé l’itinéraire du cortège traversant des lieux symboliques de la ville — place de la Révolution, Battant, Pont de Bregille, Sarrail, Préfecture— avant une dissolution en fin de parcours à Chamars. Une assemblée générale « éducation » est programmée à 10h30 le matin même, et une assemblée générale est prévue à l’issue de la manifestation pour envisager les suites. Les syndicats de cheminots seront fortement mobilisés. À Besançon, la CGT estime à « environ 30 % » le taux de grévistes du réseau de transports urbains.
Unité syndicale et stratégie
La mobilisation se veut interprofessionnelle : la présence conjointe des huit grandes organisations syndicales est présentée comme un signal fort au gouvernement et au patronat. Les responsables syndicaux appellent à la reconduction des mouvements par assemblées générales et à des actions visant « à stopper la production » pour faire plier. Ils excluent pour l’heure toute demande visant à renverser des responsables politiques — « nous sommes une organisation syndicale », précisent-ils — mais affichent une volonté de peser sur l’orientation budgétaire.
Après le 18 : vers une mobilisation prolongée ?
Les syndicats laissent la porte ouverte à la reconduction du mouvement. Tous les représentants syndicaux insistent sur l’importance de la grève comme levier : « si on arrête de produire quelques jours d’affilée, ils plient ». La journée de jeudi servira de test sur la capacité de mobilisation locale et sur l’adhésion des salariés à une mobilisation sur la durée.
Ce jeudi 18 septembre, de 9 h à 17 h, le parc des expositions de Besançon accueillera la 4e édition du salon Cap vers l’Emploi. Gratuit et ouvert à tous, sans rendez-vous, cet événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour toute personne en recherche d’emploi, de formation ou en reconversion professionnelle. Avec 143 entreprises présentes et plus de 1000 postes proposés, il ambitionne de répondre aux besoins des recruteurs et aux attentes des candidats.
Un contexte économique contrasté
Le bassin d’emploi de Besançon affiche un taux de chômage de 6,2 % au premier trimestre 2025, inférieur à la moyenne nationale (7,2 %), départementale (7,3 %) et régionale (6,7 %). Pourtant, les tensions de recrutement persistent, notamment dans certains secteurs clés, tandis que de nombreux habitants restent confrontés à la précarité. Face à ce paradoxe, Grand Besançon Métropole (GBM), en partenariat avec l’État, la Région, le Département du Doubs et le service public de l’emploi, multiplie les actions pour rapprocher candidats et employeurs.
Un salon inclusif et innovant
Cette 4e édition du salon innove avec l’accueil d’une étape de l’Apec Tour, dédiée aux cadres, jeunes diplômés et porteurs de projets. Une opportunité pour diversifier les profils et enrichir l’offre du salon, tout en conservant son ADN : un événement accessible à tous, quels que soient l’âge, le diplôme ou le parcours. Demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA, jeunes en quête d’un premier poste, salariés en reconversion ou seniors : chacun trouvera un espace adapté pour rencontrer directement les employeurs et bénéficier de conseils personnalisés.
Un programme riche et ciblé
En parallèle des rencontres et entretiens, plusieurs ateliers pratiques sont proposés :
Des objectifs communs et ambitieux
Le salon Cap vers l’Emploi s’inscrit dans une démarche collective, mobilisant entreprises, branches professionnelles et institutions locales. Les priorités : favoriser l’accès à l’emploi et à la formation pour tous, répondre aux besoins des secteurs en tension et assurer un accompagnement personnalisé des candidats. Avec plus de 130 exposants et plus de 1000 postes à pourvoir, cet événement illustre la volonté commune de concilier attractivité économique et inclusion sociale, et de bâtir un avenir professionnel durable pour les habitants du territoire.
La Ville de Besançon renouvelle son engagement contre la précarité menstruelle avec une nouvelle campagne de distribution gratuite de protections hygiéniques réutilisables. Dès le 22 septembre, les étudiantes pourront retirer un kit au choix — serviettes lavables ou culotte menstruelle — dans sept lieux municipaux, sur présentation d’un justificatif d’identité.
Fabriquées en coton bio, ces protections sont durables, écologiques et conçues pour améliorer la santé intime. L’opération sera relayée dans les établissements scolaires et lieux publics via des autocollants informatifs apposés dans les toilettes.
Renseignements : 03 81 61 51 59
À l’appel de plusieurs organisations syndicales, des rassemblements sont prévus ce jeudi 18 septembre dans plusieurs communes du Jura. Objectif : dénoncer les mesures d’austérité du projet de loi de finances 2026. Trois temps forts sont annoncés. On se mobilisera à 10h, place de la Liberté, à Lons-le-Saunier ; à 14h, à Dole, place Grévy et à 17h, place du 9 avril 1944, à Saint-Claude.
Des actions locales sont également prévues à Poligny et Arbois, notamment des tractages et blocages symboliques. Les syndicats appellent à une forte mobilisation dans les secteurs de l’éducation, des transports et des services publics.
Une journée de mobilisation interprofessionnelle est annoncée le mercredi 18 septembre à Besançon et Montbéliard. Les organisations syndicales et collectifs à l’initiative du mouvement entendent dénoncer les politiques jugées « injustes et inefficaces », parmi lesquelles la réforme de l’assurance chômage, la remise en cause du droit du travail ou encore les coupes dans les services publics.
Le rassemblement est fixé à 14 h, place de la Révolution à Besançon, et à 14 h, Champ de Foire à Montbéliard. Les organisateurs appellent les salariés, retraités, jeunes, précaires et privés d’emploi à se joindre à la mobilisation.
La journée d’action sociale a pris une ampleur inattendue ce mercredi à Besançon. Dès l’aube, environ 200 manifestants se sont rassemblés au rond-point du bowling de Chalezeule pour installer les premiers barrages filtrants.
Une mobilisation croissante au fil de la journée
Les rassemblements se sont ensuite étendus vers le centre-ville, où un important blocage a eu lieu devant l’université, en soutien aux étudiants mobilisés. Jeunes et moins jeunes se sont également rassemblés devant le lycée Pasteur. Puis les manifestants se sont rendus vers la rocade en direction de Valentin. Selon les derniers comptages communiqués sur place, près de 7.000 personnes participaient au cortège, un chiffre largement supérieur aux attentes des organisateurs. « On était déjà nombreux ce matin à 6h, mais là, avec près de 7 000 personnes, c’est la plus grosse manifestation que nous ayons connue jusqu’ici », explique le Franc-Comtois Frédéric Vuillaume.
L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume
Une mobilisation intergénérationnelle
Le mouvement se caractérise par une grande diversité de participants : jeunes, étudiants, salariés, retraités et demandeurs d’emploi ont défilé côte à côte. Les organisateurs y voient le signe d’un ras-le-bol général face aux réformes gouvernementales. « On est exploités, ils vont de plus en plus loin parce qu’il n’y a pas de rapport de force dans la rue. Aujourd’hui, ce rapport de force, il est là », insiste M. Vuillaume.
Perspectives et suites du mouvement
Des assemblées générales doivent se tenir pour décider des suites à donner à cette mobilisation. Les manifestants espèrent maintenir la pression sur l’exécutif et se disent déterminés à poursuivre leur mouvement tant qu’aucune réponse politique ne sera apportée.
Des comparaisons avec les « gilets jaunes »
Interrogé sur une éventuelle filiation avec le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, Frédéric Vuillaume estime que la dynamique actuelle est « plus forte » : « Cette fois, tout le monde est ensemble, et il y a beaucoup de jeunesse dans le cortège, c’est très positif », souligne-t-il.
L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume
Depuis ce mercredi matin, la mobilisation s’organise partout en France dans le cadre de l’opération « bloquons tout ». Selon nos informations, le secteur bisontin est plutôt calme. Le rassemblement de ce matin sur le rond-point de Chalezeule a été arrêté par les policiers.
Des mobilisations ont été recensés à hauteur du lycée Louis Pasteur et des deux sites de la faculté des lettres au centre-ville bisontin. Trois personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, à hauteur de la rue Mégevand et de la Préfecture. Des difficultés de circulation nous ont également été signalées sur l’A 36, avec des ralentissements recensés.