Dans un souci de meilleure inclusion possible de ses étudiants, l’université de Franche-Comté s’est engagée dans la charte Atypie-Friendly, qu’elle a officiellement signée ce mardi à Besançon. Ce programme national s’est fixé comme objectif de rendre l’enseignement supérieur inclusif, notamment par des actions de sensibilisation et de formation à destination des étudiants, des enseignants et des différents services de l’établissement. Il consiste notamment à mettre à disposition des ressources, des outils et un accompagnement des différents publics visés.
L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly
Un trop de grand nombre d’étudiants, présentant un trouble du neurodéveloppement (autisme, trouble du déficit de l’attention, troubles dys), ne peut investir des études dans le supérieur. L’université de Franche-Comté veut faire évoluer la situation et donner les moyens à ces jeunes de réussir leur projet personnel et professionnel. Construit autour d’un réseau, avec différents échelons, ce programme va pouvoir se construire à Besançon, qui entre ainsi dans cette dynamique nationale. Certes, le chantier paraît important, mais Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, entend renforcer le projet d’insertion, d’inclusion et d’accompagnement de toutes les jeunesses, qu’elle a mis en place durant son mandat à la tête de l’établissement.
L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly