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Suite à la venue de Gérald Darmanin, hier, à Besançon, Laurent Croizier, le député doubiste de la majorité présidentielle se réjouit des avancées concernant l’implantation d’un second commissariat de police à Besançon. « C’est la concrétisation d’un travail de près de deux ans. Je suis heureux d’avoir convaincu Gérald Darmanin de sa nécessité Â» rappelle le parlementaire. Et de conclure : « Cette annonce rassure les habitants qui ont tant besoin de sérénité. Il envoie, de plus, un message fort aux délinquants, réaffirmant que le quartier est un territoire de la République Â».

Dans le cadre de la venue de Gérald Darmanin, ce samedi,  Ã  Besançon, Anne Vignot, la maire de la cité, entend profiter de ce déplacement pour échanger « sur l’annexe du commissariat à Planoise, mais aussi sur les moyens en matière de lutte contre la consommation de drogue, en matière de prévention, d’actions d’accompagnement à la parentalité, de médiation dans l’espace public Â». L’édile bisontine se dit prête à construire une stratégie basée « sur le vivre ensemble et l’égalité des chances Â».

Actuellement, et jusqu’au 29 février, à Pontarlier, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma rend hommage à Albert Dupontel sous la forme d’une exposition d’affiches de ses films. Ce rendez-vous s’inscrit dans le cadre du 60è anniversaire de l’acteur, scénariste et humoriste français. Rendez-vous dans le Hall de l’Hôtel de ville.

La mort de Robert Badinter suscite de nombreuses réactions. Dans le Doubs, par la voix de sa première secrétaire fédérale, Myriam El Yassa, le parti socialiste explique que « la France perd un homme dont l'héritage se mesure non seulement à travers ses réformes politiques, mais aussi à travers les cas emblématiques qu'il a défendus et son rôle de gardien des principes constitutionnels Â»

On sait encore peu de chose sur sa venue. En tout cas, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur est attendu demain après-midi à Besançon. Plus précisément dans le quartier Planoise, où les forces de l’ordre ont été fortement mobilisées ces derniers jours dans le cadre de l’opération « place nette Â».

Des armes lourdes, d’importantes quantités de stupéfiants, notamment de l’héroïne, et des personnes en situation irrégulière ont été interceptées et interpellées sur place. Pendant trois jours, les forces de l’ordre ont mené de nombreux contrôles et investigations dans la rue, dans des immeubles et des commerces du quartier.

Dans un communiqué de presse, le syndicat SNUipp-FSU du Doubs fait savoir qu’il répond à l’appel national et boycotte, ce vendredi, le Conseil Départemental de l’Education National. L’instance devait entériner la première partie de la prochaine carte scolaire. Ils disent « ne pas vouloir cautionner la politique de la casse de l’école publique, organisée par le gouvernement Â». Ils se rassembleront en début d’après midi devant l’entrée, où se tiendra l’instance, à Besançon, avenue de la Gare d’Eau.

Il n’y a pas que les agriculteurs qui sont en colère. Les artisans du bâtiment de Haute-Saône et du Territoire de Belfort montent au créneau ce vendredi. Ils ont décidé d’organiser une opération escargot sur l’A36. Les manifestants ont prévu de se rassembler, vers 13h, à Montbéliard. Ils chemineront ensemble en direction de la préfecture de Belfort.

En pleine crise agricole, la Capeb, le syndicat patronal de l’artisanat du bâtiment, avait dénoncé « une iniquité de traitement Â» concernant la fin de la hausse de la taxe sur le gazole non routier pour les agriculteurs uniquement. En Franche-Comté, les professionnels manifesteront également contre les charges administratives très lourdes et le nouveau dispositif « ma prime rénov’.

Déplacement surprise et en catimini d’Emmanuel Macron, dans le Doubs, hier. Le Chef de l’Etat s’est rendu à Roulans, ce mardi, dans une exploitation agricole. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du conflit agricole, qui s’est manifesté en France durant plusieurs jours. Nos confrères de l‘Est Républicains précisent que le Président de la République a échangé avec des habitants et s’est rendu dans un bar tabac de la commune.

La Ville de Besançon s’est dotée de quatre chaufferies bois mobiles. Ces nouveaux équipements sont installés dans quatre bâtiments publics de la cité, particulièrement énergivores : l’institut supérieur des Beaux-Arts, la cuisine centrale, le groupe scolaire  Jean Zay et prochainement le Centre International de Séjour. Le coût global de ces acquisitions s’élève à 1 million d’euros. En même temps qu’elle procède à la rénovation énergétique de ces bâtiments et que se poursuit les travaux liés à la création d’un réseau de production de chaleur, la ville développe ce dispositif.

Contraintes de faire face aux augmentations constantes des prix de l’énergie, les collectivités doivent porter des réflexions pertinentes pour alléger la facture. Alimentées par la ressource en bois, provenant des forêts bisontines ou situées à 40 km autour de Besançon, réceptionnées sous forme  de plaquettes, ces machines ont cette vocation. Selon la Ville, un gain de 80.000 euros est estimé pour l’année 2024. En année pleine, avec les quatre chaudières en fonctionnement, une réduction de 130.000 euros est envisagée.

 

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Utiliser toutes les énergies renouvelables

La Ville de Besançon a également choisi cette option car elle salvatrice pour la planète. Anne Vignot, la Maire de la cité comtoise,  explique qu’elle permet « une baisse de 20% des gaz à effet de serre Â». Parce que c’est bon pour la planète, mais aussi parce que la Ville veut s’éloigner de sa dépendance financière avec les énergies fossiles, Mme Vignot entend développer, sur son territoire d’action, toutes les énergies renouvelables possibles. Cela passe également par la géothermie.

Le reportage de la rédaction : Mr Titeux, technicien à la ville, et Mme Chaumet, élue.

 

Une nouvelle journée d’action se tiendra ce mardi à l’Education nationale. Après la mobilisation, de la semaine dernière, qui a rassemblé un millier de participants à Besançon, les syndicats resservent le couvert. Le mouvement porte sur les conditions de travail et la rémunération. A Besançon, un rassemblement est prévu à 17h30, rue de Belfort, devant la permanence du député Eric Alauzet.