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Le premier ministre a présenté, hier, un projet de loi de finances pour 2025. L’objectif est de ramener le déficit à 5 % du PIB l’année prochaine. Il prévoit 60 milliards d’euros d’économies et de hausses d’impôts. 8,5 milliards d’euros seront ponctionnés sur les grandes entreprises.

2 milliards sont prévus sur les très hauts revenus. Un gel pendant six mois des pensions versées aux retraités a été évoqué. Dans l’éducation nationale, 4 000 postes d’enseignants sont visés. Environ 2 200 postes seraient supprimés en 2025 au sein de l’Etat. Précisons que ce budget n’a pas encore été soumis au vote.

Le samedi 2 novembre, dans le cadre de la fête de Lutte Ouvrière à Besançon, le parti fait savoir que Nathalie Arthaud, candidate à la dernière élection présidentielle, animera un débat sur la situation politique. Le rendez-vous est fixé, à 16h, au Grand Kursaal.

Au cours de cet après-midi, le public pourra également découvrir des expositions, notamment sur le conflit israélo-palestinien, assister à des temps musicaux, regarder un documentaire et se plonger dans de la lecture, grâce à la présentation de livres pour dénoncer la montée de l’extrême droite. Des temps conviviaux sont également prévus.

L’élu Ludovic Fagaut et son groupe Besançon Maintenant, une des deux oppositions au Conseil Municipal bisontin, font leur rentrée politique ce jeudi 10 octobre. Le rendez-vous est fixé à 19h à la salle Courbet, située 6 rue Mégevand. Au cours de cette soirée, seront abordés les thèmes liés au sport, à la culture et au handicap. A cette occasion, les élus accueilleront Eric Monnin, membre du Comité International Olympique, du Conseil d’administration du Comité National Olympique et Sportif et ambassadeur Paris 2024. L’intervenant proposera un temps d’échange sur le thème « bilan et perspectives de Paris 2024, quel héritage pour nos territoires ?

Dominique Voynet, députée de la 2è circonscription du Doubs, revient sur le conflit israélo palestinien et la triste date anniversaire du 7 octobre. « Je m’associe à la douleur des victimes et de leurs proches. Je veux espérer encore que les pressions de la communauté internationale, bien trop faibles, bien trop molles aujourd’hui, permettront de tracer un chemin vers un cessez-le-feu durable et vers la libération des otages » écrit-elle.

Après un an de captivité, il resterait toujours une centaine d’otages dans ce territoire. Il y a un an, près de 1200 personnes, hommes, femmes et enfants, ont été assassinées lors de l’attaque terroriste du 7 octobre, menée par le Hamas.

A Pontarlier. La Ville organise trois réunions pour présenter le nouveau contrat de ville « Quartiers 2030 ». Il sera décliné à la population au cœur des quartiers. Ces actions ont fait l’objet « d’un dialogue renforcé » avec les partenaires et acteurs locaux. L’émancipation de tous et l’amélioration du cadre de vie au sein des quartiers en sont la ligne directrice. Le premier rendez-vous se tiendra le 7 novembre, à 18h, au centre Berlioz. Deux autres rendez-vous sont planifiés : le 8 novembre, à 18h, à la Maison Pour Tous des Longs Traits et le 13 novembre, à 18h, à la Maison de Quartier des Pareuses.

Suite aux annonces d'austérité de Michel Barnier, « dont l'absence de revalorisation des pensions de retraite au 1er janvier 2025 », pour la reporter au 1er juillet de cette même année, les neuf organisations nationales de retraitées se sont réunies, « exceptionnellement », ce vendredi matin en visioconférence. Suite à ces échanges, le collectif s’est fixé un  nouveau rendez-vous, le 9 octobre, « pour décider des actions qui s’imposent ». Les neuf organisations syndicales s’insurgent contre cette mesure « qui va, une nouvelle aggraver le pouvoir d’achat des retraités qui n’auront aucune revalorisation pendant 18 mois ».

Dans une missive, qu’il communique à la presse, le Bisontin Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, interpelle le député doubiste Modem Laurent Croizier, suite à son communiqué de presse sur la déclaration de politique générale de Michel Barnier.

En utilisant le « tu », l’ancien candidat aux municipales de Besançon demande au parlementaire s’il s’appliquerait, localement, à lui-même, sa conclusion : « Il est temps de dépasser les divisions et les querelles, les Français nous regardent ».

Se projetant déjà sur 2026, il aimerait savoir si Laurent Croizier assumerait une union « Macron-Modem-LR » pour remporter la ville de Besançon. Il lui renvoie, ainsi qu’à son adversaire Ludovic Fagaut, « N’oubliez pas que les Bisontines et les Bisontins vous regardent ». Affaire à suivre.

Michel Barnier, le Premier ministre, veut taxer « les plus fortunés »- ce qui représente 65.000 foyers fiscaux -  et les 300 plus grosses entreprises françaises. L’objectif est de trouver 20 milliards d’euros sur les 60 milliards nécessaires pour combler le déficit. Michel Barnier a précisé que cette hausse ne serait que « temporaire ».

Par ailleurs, le gouvernement envisage de réduire le taux de remboursement de la Sécurité sociale pour les consultations médicales. Les assurances et mutuelles devraient couvrir la différence. En 2024, le déficit de la sécurité sociale devrait dépasser 17 milliards d’euros.  

Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, député Modem du Doubs, représentant l’opposition municipale à Besançon, réagit à l’installation de sept caméras de vidéoprotection dans la cité comtoise. Il regrette qu’Anne Vignot, la maire écologiste,  n’ait pas « entendu plus tôt les demandes de l’opposition municipale et celles de la police nationale et de la justice ».

Il invite la municipalité à changer "de braquet en matière de politique de sécurité : poursuivre l’installation de nouvelles caméras, recruter les 18 policiers municipaux manquants depuis 2020, armer la police municipale et créer une brigade de soirée au sein de la police municipale ».

Après huit années de réflexion et de discussion, le projet de la future cité des horlogers va pouvoir être lancé. Le début des travaux est prévu pour le printemps 2025. D’un montant de 7 millions d’euros, l’initiative vient d’obtenir une aide non négligeable de 500.000 euros, émanant du loto du patrimoine de la mission Stéphane Bern. Concrètement, le Château Pertusier, où les travaux seront menés, fait partie des 18 sites emblématiques qui ont été reconnus, cette année, par la fondation du patrimoine. Lui donnant ainsi le droit de concourir à cette action lucrative.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

Quel projet ?

La cité des horlogers est un ambitieux projet, qui se déclinera en plusieurs étapes. La fin du chantier est prévue pour l’année 2027. Les travaux seront menés sur le site historique et classée du Château Pertusier, construit au XVIè siècle par la famille Cuche. Il est prévu un temps de restauration du patrimoine ancien, datant de la Renaissance, une extension de l’établissement existant et la constitution d’une partie muséale, avec une incroyable scénographie, qui rappellera toute l’histoire horlogère de ce territoire, des paysans horlogers à l’industrie horlogère.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau

Un lieu unique

La Cité des Horlogers mettra en lumière  cette passionnante histoire et mutation d’une activité forte, liée plus que jamais au patrimoine local de tout un territoire et d’une région. Ainsi, ce nouveau site, unique, regroupera l’ensemble des collections du musée de l’horlogerie de Morteau, de la montre à Villers-le-Lac et de l’outillage des Gras. Les élus mortuaciens, du territoire et leurs partenaires veulent également en faire un lieu tourné vers l’avenir et l’économie. C’est la raison pour laquelle, les professionnels, les organismes et le lycée Edgar Faure sont associés. Outre la partie historique, des ateliers et autres lieux de formation et colloque viendront compléter l’offre proposée.

L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau