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Nicolas Sarkozy va sortir de détention provisoire dès aujourd’hui. La Cour d’appel de Paris a ordonné sa remise en liberté, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire strict.
L’ancien président de la République a notamment l’interdiction de quitter le territoire français, ainsi que d’entrer en contact avec plusieurs protagonistes du dossier libyen, y compris le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.

La Cour estime qu’il n’existe plus de risque de dissimulation de preuves ou de pressions, même si ces risques ne peuvent être totalement écartés.
Ce contrôle judiciaire restera en vigueur jusqu’au procès en appel, prévu en mars 2026.

Nicolas Sarkozy a écouté la décision, impassible, les bras croisés. Sa levée d’écrou interviendra dans le courant de l’après-midi.

Laurent Cagne, proviseur de lycée à Besançon et représentant local du mouvement L’Engagement fondé par Arnaud Montebourg, tient à faire part de son soutien à Anne Vignot dans le cadre des élections municipales à Besançon. Il affirme :

« Le mouvement que j'ai l'honneur de représenter à Besançon est fier d'annoncer sa participation dans le débat public aux côtés d'Anne Vignot. Maire sortante, sa légitimité est incontestable. Elle conduit une liste de rassemblement large à gauche et écologiste, porteuse d’un projet humaniste, social et économique. »

L’Engagement, membre fondateur de la Fédération de la Gauche Républicaine, milite pour la réindustrialisation des territoires, la transition énergétique, la défense de la laïcité et la réhabilitation des services publics. Laurent Cagne conclut : « Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. »

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a exprimé sa prudence face à l’accord UE-Mercosur, tempérant l’optimisme affiché par le président Emmanuel Macron. Elle alerte sur les risques pour plusieurs filières agricoles sensibles (bœuf, volaille, sucre, maïs, éthanol) et insiste sur la nécessité de garanties solides : clause de sauvegarde rapide, mesures miroir et contrôles renforcés. Pour Genevard, la France ne signera pas un accord qui sacrifierait ses agriculteurs. Elle appelle à une mobilisation ferme pour préserver la souveraineté alimentaire et la cohérence des normes européennes.

Dans une tribune publiée sur ses réseaux sociaux, Benoît Vuillemin, maire de Saône, exhorte à « renouer avec une France engagée, celle des grands projets, de l’innovation et de l’entrepreneuriat ». Face aux difficultés économiques et à un déficit extérieur préoccupant, l’élu plaide « pour un sursaut collectif fondé sur la création d’entreprises, la production locale et l’exportation ». « Ouvre ta boîte, crée ton entreprise, ose ton projet ! », lance-t-il, convaincu que la richesse nationale se trouve dans les territoires qui inventent et produisent. Pour lui, la France peut redevenir une nation compétitive en misant sur le travail, l’audace et l’esprit d’initiative.

 

Le Rassemblement National, Julien Odoul et les élus RN au Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté,  ont  saisi le Préfet du Jura pour demander l’interdiction d’un évènement musical et militant, prévus ce 11 novembre à Arbois. Le parti explique que  l’événement « prévoit une levée de fonds pour Urgence Palestine, une association visée par une procédure de dissolution pour incitation à la haine et à la violence ».

Julien Odoul évoque "une possible violation de l’article 431-15 du Code pénal, qui interdit toute reconstitution d’une association dissoute". Par ailleurs, selon lui, « le porte-parole d’Urgence Palestine, Omar Alsoumi, aurait été récemment placé en garde à vue pour apologie du terrorisme ». Le RN alerte « sur les risques de trouble à l’ordre public et demande l’interdiction immédiate de l’événement ».

À Besançon, les communistes ont tranché : ils se rallient à Anne Vignot, la maire sortante  écologiste, dès le premier tour des municipales. Un choix assumé, fondé sur un programme commun, en cours d’élaboration,  et la volonté de maintenir la ville à gauche. Les militants communistes de Besançon ont voté à 97 % pour une alliance avec l’édile et la liste écologiste qu’elle conduit. Un ralliement clair, selon Hasni Alem, chef de file du Parti communiste français (PCF) pour les élections municipales bisontines.  « On a choisi de faire alliance avec Anne Vignot et les écologistes dès le premier tour, sur la base d’un programme travaillé en commun » narre-t-il.

L'interview de la rédaction : Hasni Alem 

Quatre priorités programmatiques

Avant de conclure l’accord, le PCF bisontin a  défini quatre axes majeurs :

  • La tranquillité publique, avec la création d’un second commissariat, la mise en place d’une médiation dans tous les quartiers et la lutte contre les incivilités ;
  • Les transports, en élargissant la gratuité du réseau aux moins de 26 ans, aux bénéficiaires des minima sociaux et aux plus de 60 ans, tout en renforçant l’offre dans les quartiers périphériques ;
  • Le logement, avec un plan de 500 nouvelles constructions par an, dont 30 % de logements sociaux ;
  • L’action sociale, à travers un soutien accru au CCAS et aux associations locales.

« On a travaillé sur le fond avant toute chose », insiste l’élu communiste. « L’objectif, c’est un programme cohérent et socialement juste. »

L'interview de la rédaction : Hasni Alem 

Un choix militant et stratégique

Pour le responsable communiste, ce ralliement répond à une double logique : militante et stratégique. « Ce sont les militants qui ont décidé, bien sûr. Mais pour des raisons rationnelles : d’abord parce que le bilan de la majorité sortante est globalement positif, et ensuite parce qu’il faut garantir la victoire de la gauche ». Le PCF souligne aussi la nécessité de faire barrage à une droite “revancharde”, déterminée à mettre fin à 80 ans de gouvernance de gauche à Besançon. « Ils veulent tourner la page, mais nous voulons éviter cela à tout prix », tranche M. Alem.

Des négociations encore ouvertes

Les discussions avec le Parti socialiste se poursuivent, dans l’espoir d’un rassemblement élargi dès le 1er tour.  Après une première rencontre en début de semaine, une nouvelle réunion est prévue le 14 novembre pour harmoniser les propositions programmatiques. « On avance sur les points de convergence. Tous reconnaissent que le bilan de la majorité est positif ». "La France Insoumise, en revanche, a décidé de partir seule dès le premier tour, suivant les consignes nationales". Des rapprochements pourraient être envisagés au second tour.

Le risque de la division

Si trois listes de gauche se maintiennent, le responsable communiste craint un affaiblissement du camp progressiste : « Besançon reste une ville de gauche. Mais si on part divisés, on crée une situation où la droite pourrait arriver largement en tête au premier tour. La meilleure manière de créer une dynamique, c’est le rassemblement. »

« L’optimisme de la volonté »

Interrogé sur ses espoirs de voir la gauche unie, M. Alem se dit confiant : « Y croire, oui, toujours. On a l’optimisme de la volonté, le pessimisme de la raison. On fera tout pour que ça réussisse. Ceux qui bloqueront pour des raisons d’égo porteront la responsabilité de la division ». Chef de file du Parti communiste français à Besançon, Hasni Alem entend désormais concentrer ses efforts sur la construction d’un programme commun de gauche capable de conserver la mairie.

L'interview de la rédaction : Hasni Alem 

Le Conseil départemental du Jura s’est réuni en séance publique le 7 novembre pour réaffirmer ses engagements en faveur du territoire et de ses habitants. Face à la dermatose nodulaire bovine, les élus ont voté des aides directes aux éleveurs ainsi qu’une subvention au Groupement de Défense Sanitaire, illustrant une mobilisation rapide face à une crise agricole préoccupante.

La séance a également été marquée par l’adoption du Plan Logement 2026-2031, qui vise à renforcer l’accès au logement, prévenir les expulsions et lutter contre la précarité énergétique.

Sur le plan budgétaire, les ajustements effectués permettront de solder les travaux de la piste de l’aéroport Dole Jura, de poursuivre l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments publics, de soutenir les projets communaux et de renforcer les actions sociales. Enfin, le débat d’orientations budgétaires pour 2026 a posé les bases « d’une trajectoire claire et responsable, conciliant investissement dans l’avenir du Jura et solidité financière du Département ».

Dans le cadre des élections municipales de mars prochain à Pontarlier, La Gauche Pontissalienne poursuit sa démarche participative avec de nouvelles tables rondes, qui se tiendront  les dimanches 9 et 23 novembre, de 16h à 18h à l’Esperluète (5 rue Vannolles). Ces rencontres ouvertes à toutes et tous visent à construire, avec les habitants, le projet politique qui sera proposé aux électeurs. L’objectif : « recueillir idées, besoins et propositions pour bâtir un programme ancré dans les réalités locales et porté par une dynamique collective ». Chacun est libre de venir et de contribuer à son rythme.

 

À Besançon, un collectif de citoyens lance un appel à l’unité des forces de gauche et écologistes en vue des élections municipales de 2026. Face aux divisions partisanes, les signataires expriment leur inquiétude et appellent à une médiation entre formations politiques partageant un socle commun social, écologique et démocratique. Ils rappellent que « l’union est une condition de victoire, dans un contexte marqué par l’abstention et la progression des droites ». Une rencontre citoyenne est prévue ce samedi 8 novembre à 11h au kiosque Granvelle pour débattre et mobiliser autour d’un projet commun.

L’affaire du licenciement à 90 000 euros rebondit. Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, et son ex-collaboratrice Alexandra Cordier, tous deux relaxés mercredi, devront à nouveau faire face à la justice. Le parquet a décidé de faire appel du jugement prononcé.