Le communiste Hasni Alem, adjoint à la mairie de Besançon, dénonce vivement l’absence de Ludovic Fagaut et du parti Les Républicains à la cérémonie d’hommage aux victimes du 7 octobre et de lutte contre l’antisémitisme à Besançon. Selon lui, ce boycott constitue « un reniement du devoir républicain et affaiblit le combat contre la haine ».
Il fustige une attitude qu’il juge « incohérente et opportuniste », et regrette que le parti gaulliste préfère « la polémique au rassemblement ». Pour Hasni Alem, « honorer les victimes de la barbarie ne relève d’aucun calcul politique, mais d’une exigence de conscience. »
Coup de théâtre ce lundi soir : Emmanuel Macron demande à Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire, de poursuivre les négociations avec la majorité et les oppositions jusqu’au mercredi 8 octobre. Objectif : sortir d’une crise gouvernementale éclair, alors que l’exécutif vacille. Le gouvernement Lecornu, en place depuis seulement 14 heures, tente de survivre dans un climat instable. Le sort de Bruno Le Maire et d’autres ministres reste en suspens.
Ce lundi 6 octobre, le premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a accepté. Moins de 24 heures après la nomination de certains ministres, cette décision fait suite à une série de tensions internes et à la publication choc de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, sur les réseaux sociaux la veille au soir. Ce matin, lors de son intervention télévisée depuis Matignon, Sébastien Lecornu a dénoncé le « réveil des appétits partisans » et les « postures » des partis politiques. Il a également pointé l’attitude des partis, tous campés sur leurs positions comme s’ils détenaient une majorité absolue.
Bruno Retailleau, patron des Républicains, déplore un manque de transparence de la part de Sébastien Lecornu concernant la nomination de Bruno Le Maire au ministère des Armées. Sur TF1, le ministre de l’Intérieur démissionnaire affirme avoir passé 1h30 avec le Premier ministre sans être informé de cette décision.
Moins de vingt-quatre heures après la formation de son gouvernement, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre, a présenté sa démission au président Emmanuel Macron ce lundi matin, qui l’a acceptée. Lecornu s’est entretenu ce matin, pendant une heure, avec le Chef de l’Etat. Les tensions entre les alliés — Républicains, UDI, Horizons et Ensemble pour la République — ont rendu son maintien impossible.
On apprend également que Sébastien Lecornu prendra la parole à 10h45. Par ailleurs, le RN Jordan Bardella appelle Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée. Le Parti Socialiste tiendra un bureau national à 13 heures.
Jour 1 du nouveau gouvernement, et déjà l’orage gronde. Bruno Retailleau, reconduit à l’Intérieur, dénonce une “non-rupture” dans la composition ministérielle. Le retour de Bruno Le Maire aux Armées cristallise les tensions. Face à ce qu’il qualifie de “continuité déguisée”, Retailleau agite la menace. Les Républicains, réunis en comité stratégique ce matin, planchent sur une riposte : ligne dure ou repli tactique ? La droite cherche sa boussole.
Dans le cadre des élections municipales à Pontarlier, la Gauche Pontissalienne convie les habitants à des tables rondes les dimanches 12 et 26 octobre, puis les 9 et 23 novembre, de 16h à 18h à l’Esperluète (5 rue Vannoles). Ces rencontres ouvertes à tous porteront sur l’écologie, le social et la démocratie locale. Objectif : bâtir avec les citoyens un programme qui ressemble aux Pontissaliens.
En poste à Matignon depuis le 10 septembre, le Premier ministre Sébastien Lecornu a révélé ce dimanche une première équipe gouvernementale composée de 18 membres. La plupart conservent leur portefeuille, notamment les figures clés du gouvernement Bayrou. Parmi les reconduits, Annie Genevard, députée du Doubs, reste en charge de l’Agriculture. Dans la nuit de samedi à dimanche, une « feuille de route gouvernementale » a été transmise aux cinq partis alliés, visant à renforcer le socle commun. Le premier Conseil des ministres se tiendra lundi 6 octobre à 16h, autour d’Emmanuel Macron.
Les ministres de plein exercice
Élisabeth Borne est ministre d'État chargée de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et du Numérique.
Bruno Retailleau occupe le poste de ministre d'État chargé de l'Intérieur. Gérald Darmanin est ministre d'État, garde des Sceaux, en charge de la Justice.
Roland Lescure est responsable du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et énergétique.
Catherine Vautrin est ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, de l'Autonomie et des personnes handicapées.
Manuel Valls est ministre d'État chargé de l'Outre-mer.
Éric Woerth est en charge de l’Aménagement des territoires, de la Décentralisation et du Logement.
Bruno Le Maire est ministre d'État chargé des Armées et des anciens combattants.
Jean-Noël Barrot est ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Naïma Moutchou est ministre de la Transformation et de la Fonction publique, de l’Intelligence artificielle et du Numérique.
Agnès Pannier-Runacher est ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.
Rachida Dati est ministre de la Culture.
Annie Genevard est ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Marina Ferrari est ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.
Amélie de Montchalin est ministre des Comptes publics.
Philippe Tabarot est ministre des Transports.
Les ministres délégués
Aurore Bergé est chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la lutte contre les discriminations, et elle assure également la fonction de porte-parole du gouvernement.
Mathieu Lefèvre est ministre chargé des Relations avec le Parlement.
Dans un communiqué de presse, le député Modem Laurent Croizier annonce l’ouverture de discussions avec Ludovic Fagaut (LR) en vue d’un « grand rassemblement » en vue des municipales de Besançon. Il dénonce cinq années de gestion écologiste marquées, selon lui, « par des débats accessoires, au détriment de la sécurité, de l’emploi et de la qualité de vie ». L’alternance est jugée « vitale » pour redonner à la ville « sérénité et ambition ». Précisons qu’Éric Delabrousse, le candidat du parti Horizons d’Edouard Philippe, tiendra une conférence de presse mardi, à la mi-journée, avec Agnès Martin ( Renaissance).
C’est désormais officiel : Bénédicte Hérard, actuelle adjointe au maire de Pontarlier et conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté, a annoncé ce matin sa candidature à la tête d’une liste pour les élections municipales de mars 2026. Après plusieurs semaines de suspense, l’élue a levé le voile sur ses intentions.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Une candidature d’« expérience et d’énergie »
« Cette fois, on y est. Je me porte candidate et tête de liste pour les municipales de 2026 », a déclaré Bénédicte Hérard. Élue depuis 2014, successivement adjointe aux affaires sociales, à l’éducation et à la politique de la ville, elle revendique « une expérience concrète du terrain et de la gestion communale ». Elle sera entourée notamment de Jean-Marc Grosjean, Romuald Vivot et Didier Chauvin, trois élus sortants issus de l’équipe actuelle. Sa liste, encore en cours de finalisation, devrait être « renouvelée à plus de la moitié » et marquée par un « panachage de générations et de compétences ». La moyenne d’âge tournera autour de 45 ans, avec des colistiers issus du monde associatif, de l’administration et de la société civile. « Ce n’est pas une liste d’appareil politique, mais une équipe de proximité, de terrain et de talents », a-t-elle insisté.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Pontarlier, ville centre à défendre
Candidate « profondément enracinée » à Pontarlier, où elle vit depuis toujours, Bénédicte Hérard dit vouloir « défendre la ville au sein des territoires qui l’entourent : la communauté de communes, le Haut-Doubs et la région Bourgogne-Franche-Comté ». « Pontarlier doit rester une ville attractive, solidaire et vivante, capable de proposer des services à ceux qui y vivent et à ceux qui gravitent autour », a-t-elle souligné.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Les grands axes du programme
1. Qualité de vie et sécurité
La candidate souhaite renforcer la police municipale et améliorer la tranquillité publique, tout en veillant à ne pas tomber dans l’excès. « Il s’agit de préserver la qualité de vie qui fait l’identité de Pontarlier : une ville sûre, accueillante, où il fait bon vivre », a-t-elle déclaré.
2. Environnement et cadre de vie
Bénédicte Hérard reconnaît que Pontarlier doit « retrouver du vert » : « Les habitants veulent de la végétation, de l’ombre, des espaces respirables. On doit réintroduire la nature dans la ville ». Elle prône une requalification des places et des écoles, plus verdoyantes, et des entrées de ville accueillantes. « Nous devons être des élus responsables qui transmettent un environnement préservé aux générations futures », a-t-elle insisté.
3. Mobilités et circulation
La question de la circulation figure parmi les priorités : « Les Pontissaliens veulent pouvoir circuler sereinement ». Le programme prévoit de travailler sur les mobilités douces, les plans de circulation et le stationnement, tout en tenant compte du relief et du caractère rural de la ville. « Chaque rue refaite devra intégrer les questions de stationnement, de végétalisation et de circulation apaisée », a ajouté Jean-Marc Grosjean.
4. Logement et attractivité
Autre axe majeur : le logement. La candidate veut « favoriser l’accès au logement pour les Pontissaliens » en mobilisant les leviers communaux et intercommunaux. « Se loger à Pontarlier devient difficile. Nous devons agir sur le foncier, les réserves communales et le logement social pour maintenir des prix accessibles », a-t-elle expliqué.
5. Solidarité, santé et jeunesse
Engagée sur les questions sociales, Bénédicte Hérard entend renforcer les politiques de soutien aux familles et aux aînés, tout en consolidant l’offre de santé de proximité. « Le malade ne doit pas avoir à parcourir 60 kilomètres pour se soigner. C’est au service public de venir à lui », a-t-elle affirmé. Elle souhaite aussi relancer la participation citoyenne, notamment des jeunes, en valorisant l’engagement associatif et le bénévolat.
6. Culture et sport
Fidèle à l’identité sportive et culturelle de la ville, Bénédicte Hérard veut maintenir « Pontarlier, ville de sport et de culture ». Elle envisage de renforcer le spectacle vivant, le sport pour tous et la collaboration entre culture et sport : « Ces deux mondes peuvent se nourrir l’un l’autre ».
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Une candidature sans étiquette partisane
Interrogée sur sa position politique, la candidate revendique une ligne « du centre à la droite républicaine », mais sans étiquette. « Je ne suis pas encartée. Ce qui m’anime, c’est le bon sens, le collectif et la proximité. Les habitants veulent du concret, pas des postures politiques », a-t-elle insisté. Elle assure toutefois pouvoir compter sur le soutien de la ministre de l’Agriculture démissionnaire Annie Genevard et de Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs.
Une campagne placée sous le signe du collectif
« Je ne vise pas une étiquette, je vise l’intérêt collectif », a conclu Bénédicte Hérard.
Sa campagne s’articulera autour du site Pontarlier 2026, d’une page Facebook et d’une chaîne YouTube lancés dans la journée. « Je veux rendre à Pontarlier tout ce que cette ville m’a offert », a-t-elle résumé.
L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard
Gouvernance intercommunale : une vision concertée
Sur la gouvernance intercommunale, la candidate souhaite une collaboration concertée avec la Communauté de communes du Grand Pontarlier. Elle estime que Pontarlier doit conserver son rôle de ville locomotive, puisqu’elle représente, selon ses mots, « 70 à 75 % du financement communautaire ». Mais elle précise qu’elle ne revendiquera pas personnellement la présidence de la CCGP.
« Le président peut venir de Pontarlier, car nous sommes les principaux contributeurs, mais pas forcément le maire, » explique-t-elle. Bénédicte Hérard plaide pour une répartition des rôles équilibrée, afin d’éviter « la concentration des pouvoirs » et de permettre à chaque commune de s’investir pleinement dans les dossiers communautaires.
Le sénateur jurassien LR Clément Pernot s’est joint à 85 parlementaires pour soutenir l’appel solennel lancé par sa collègue Sylvie Noël en faveur du respect des lieux de culte. Face à la recrudescence d’actes antichrétiens — incendies d’églises, profanations de tombes, vols liturgiques — il déplore une indifférence préoccupante et appelle à une mobilisation nationale.
« La République doit protéger tous ses enfants », insiste-t-il, rappelant que la laïcité impose une égale vigilance envers toutes les confessions. À travers cette tribune collective, les sénateurs exigent que les chrétiens bénéficient de la même protection que les autres croyants, dans un esprit de justice et de cohésion républicaine.