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Chez les écologistes, les candidatures pour les élections se font d’une manière très étrange. Le choix de Dominique Voynet, pour les législatives de juin dernier, en a été la preuve. Tout laisse à penser que l’actuelle maire bisontine, Ann Vignot,  a été complètement dépassée par ses propos tenus, en début de semaine,  sur un média d’opinion bisontin.

Curieuse façon d’annoncer son souhait de briguer un nouveau mandat à la tête de Besançon que de le faire, médiatiquement, d’une manière aussi dispersée, écartant une partie des médias qui représentent des milliers d’auditeurs. Tout laisse à penser que la maire de Besançon n’a pas vraiment maîtrisé sa communication. D’autant plus dans un contexte où ses alliés de gauche semblent, eux aussi, avoir été mis devant le fait accompli. On attend une démarche plus officielle. Affaire à suivre.

Anne Genetet, ministre de l’Education Nationale et Gil Avérous, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative seront dans le Doubs, à Besançon et Montbéliard,  ce vendredi. Ils profitent de ces vacances scolaires pour visiter des structures qui accueillent des jeunes hors temps scolaire dans un quartier de reconquête républicaine et dans un quartier prioritaire de la ville. Leur arrivée est prévue vers 9h30 dans la cité comtoise. Au programme : la visite du Centre des cultures urbaines aux Torcols et la visite d’un centre de loisirs et de la maison de quartier Nelson Mandela, où se tiendra une table ronde, à Planoise.

Suite au départ des Haras nationaux en 2022, Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs, a cherché une nouvelle fonction pour l’espace de près de 2 hectares qu’ils occupaient à Besançon, rue Louis Pergaud, dans le quartier de la Butte. La collectivité locale, en charge de la protection sociale des enfants, et la Présidente Christine Bouquin ont souhaité préserver le site et y installer un village d’enfants. Suite à un Appel à manifestation d’intérêt, le Conseil Départemental du Doubs a confié cette responsabilité à l’association SOS Villages d’Enfants. Un second village d’enfants verra le jour à l’Isle-sur-le-Doubs

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Une structure pour l’accueil des fratries

Actuellement, dans le cadre de son action sociale, via l’Aide Sociale à l’Enfance, le Département du Doubs accueille près de 2.000 enfants dans différentes structures. Ce projet répond à l’objectif de ne pas diviser les fratries. Trop souvent, faute de places, les frères et sœurs sont séparés lorsqu’ils doivent quitter le domicile familial. Le site bisontin accueillera 50 enfants, qui seront accueillis au sein de 11 logements, pouvant accueillir jusqu’à 5 jeunes résidents. Ils seront encadrés, en alternance, par une éducatrice familiale et une aide familiale. Au total, c’est une équipe de 36 personnes, dont des travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés, psychologique, animateurs), qui exerceront sur place.

 

BOUQUIN VILLAGE ENFANTS 2

 

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Un projet à 10 millions d’euros

Le coût total de la rénovation s’élève à 10 millions d’euros Le Département a prévu de prendre à sa charge 3 millions d’euros. Les dépenses liées au fonctionnement seront assurées par la collectivité, via le soutien à l’aide sociale à l’enfance, pour lequel elle doit assurer le financement. La première pierre devrait être posée le 7 novembre prochain. A l’idéal, l’arrivée progressive des enfants est prévue entre mai 2026 et mars 2027 à Besançon et sur une période identique à l’Isle-sur-le-Doubs.

L'interview de la rédaction : Valérie Bonazzi, directrice territoriale Est de SOS Villages d'Enfants

La région Bourgogne Franche-Comté a un nouveau préfet. Lundi prochain, Paul Mourier prendra officiellement ses fonctions. En plus d’endosser cette responsabilité, il deviendra également préfet de la Côte d’Or. Il succède ainsi à Franck Robine. Il était jusqu’à présent directeur général des services de la Métropole du Grand Paris. Une fonction qu’il occupait depuis 2018.

2.550. C’est le nombre d’informations préoccupantes qui ont été enregistrées, en 2023, par la Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) du département du Doubs. Cette instance et ses trois agents ont pour mission de recueillir et analyser les signalements concernant les mineurs en danger ou dans une situation à risque. Pour contacter cette structure et ses professionnels : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 03.81.25.86.83. Ils sont joignables 24h/24.

L’examen de la partie « recettes Â» du budget démarre ce lundi à l’Assemblée Nationale. Les débats s’annoncent très tendus dans l’Hémicyclique. 60 milliards d’euros d’économies sont prévus. La question des impôts sera sans doute au cÅ“ur de ces échanges. Les débats seront lancés à 21h30 ce soir. La possibilité d’une censure n’est pas exclue.  Le recours à l’article 49.3 plane également au-dessus du budget.

A Pirey, près de Besançon, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté accorde  une subvention de près de 193.000 euros à l’institution François Cartannaz pour la réalisation d’une chaufferie biomasse centralisée pour l’école et le collège. Ce soutien s’inscrit dans le cadre de la politique de soutien aux énergies renouvelables mené par collectivité locale.

Les propos tenus par Dominique Voynet, récemment élue aux dernières législatives dans la 2è circonscription du Doubs, dans le journal Libération, ne passent pas inaperçus. Les socialistes Myriam El Yassa, 1ère secrétaire fédérale du PS du Doubs, Nicolas Bodin, Sébastien Coudry et Carine Michel, militants socialistes et élus municipaux,  viennent de se fendre d’un communiqué de presse pour s'interroger, à la fois, sur cette déclaration et sur un éventuel soutien à l’écologiste Anne Vignot lors des prochaines municipales.

Dominique Voynet aurait déclaré avoir voulu faire barrage aux socialistes bisontins lors du scrutin de juin dernier. « Je ne voulais pas laisser un socialiste gagner cette circo et s’en servir pour nous reprendre Besançon Â» a repris « Libération Â» dans son papier.

« Besançon n’est pas la priorité de personnes si ce n’est des Bisontines et des Bisontins, et eux seuls seront juges des projets municipaux qui seront soumis à leurs suffrages en 2026 Â» écrivent les membres du PS local. A cette heure, le collectif  Â«  doute de sa volonté de vouloir accompagner la maire sortant dans ces conditions, tant de nombreuses questions politiques demeurent sans réponse, malgré de multiples relances Â». Affaire à suivre.

Le plan d’économies de 60 milliards d’euros du gouvernement Barnier, et ses conséquences sur les collectivités locales, ne passe pas. Il faut bien avouer que les charges qui incombent aux élus locaux ne cessent d’augmenter, avec, pas toujours, les moyens financiers qui vont avec. Cette baisse notoire du soutien de l’état aura des conséquences sur les projets de développement des territoires, et forcément sur l’économie locale. Les entreprises du secteur du BTP savent bien que les collectivités locales sont des interlocutrices  de premier ordre, qui remplissent les carnets de commande.  Selon des chiffres des Intercommunalités de France, la baisse sera de 3,4 millions d’euros pour la seule ville de Besançon et moins de 2,6 millions pour Besançon Métropole (GBM).

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Anne Vignot, la présidente de GBM,  reconnaît aisément ces difficultés, qui interrogent clairement sur la faisabilité de certaines initiatives. Par exemple, localement, sans un partenariat fort avec d’autres financeurs, les projets de réhabilitation et de modernisation des campus bisontins, estimés à plusieurs millions d’euros, dont 80 millions d’euros pour le seul campus de la Bouloie, n’auraient pas pu voir le jour.

« La question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment nous pourrons continuer à accompagner le développement de notre université Â» explique Mme Vignot. L’élue bisontine craint que cette cure d’amaigrissement se poursuive encore. « Je soupçonne qu’il ne s’agisse que du début de l’iceberg. Visiblement, d’autres mesures pourraient être prises et impacter notre capacité d’investissement ou de fonctionnement Â». Et de terminer, « Il est bon de savoir que derrière ces investissements, c’est 80% de l’économie locale en Bourgogne Franche-Comté qui en bénéficie directement Â».

Dans le département du Doubs, la France Insoumise « assure Â», dans un courrier, adressé aux Maires et élus du Doubs, « son engagement plein et entier pour défendre leur autonomie financière et leur libre administration Â». Le parti de Jean-Luc Mélenchon fait allusion au plan d’économies de 5 milliards d’euros demandé aux communes, départements et régions. Selon des chiffres des Intercommunalités de France, cela traduira par une baisse de plus de 27 millions d’euros pour la région Bourgogne Franche-Comté et plus de 11 millions d’euros pour le département du Doubs.