Anne Vignot, Dominique Voynet et Les Écologistes de Grand Besançon expriment leur soutien à la militante insoumise Séverine Véziès, victime d’insultes à caractère sexuel et de menaces de viol en ligne. Dans un communiqué, elles condamnent fermement ces actes « inacceptables et réaffirment leur engagement contre toute forme de haine et d’intimidation ». Les deux élus écologistes rappellent que « ces violences sont punissables par la loi et doivent être combattues sans relâche ».
Karima Rochdi et Agnès Martin du groupe "S'Unir pour Besançon" expriment leur indignation suite aux menaces « de viol et d’éventration » dont a été victime la Bisontine Séverine Véziès, représentante de la France Insoumise, lors d’une visioconférence politique. Elles dénoncent « des violences verbales inacceptables, qui ciblent une femme engagée en politique et menacent l’ensemble des femmes investies dans la vie publique, ainsi que les principes démocratiques ».
Les deux élues affirment leur soutien à la victime et demande que les auteurs soient identifiés et sanctionnés. Elles appellent « à une condamnation unanime et sans réserve de ces actes, au-delà des clivages partisans ».
Grand Besançon Métropole déploie un balisage renforcé pour ses 600 km d’itinéraires cyclables, visant à faciliter les déplacements quotidiens et de loisir. D’ici le printemps 2026, plus de 3 000 panneaux seront installés sur 18 itinéraires principaux et 170 itinéraires secondaires.
Ce projet de 450 000 € repose sur un jalonnement optimisé, incluant numérotation, codes couleur et indications vers les destinations clés. Il mobilise plusieurs entreprises régionales et s’inscrit dans la dynamique du Schéma directeur cyclable, réactualisé en 2023. Plus d’informations disponibles sur grandbesancon.fr.
Dans le bulletin municipal de ce mois de mai, Sylvie le Hir, Maire de Valdahon, prend position concernant certaines décisions prises par la Communauté de Communes de son territoire. L’élue dit clairement s’opposer « à la hausse de la fiscalité » décidée par la collectivité. « Face aux contraintes budgétaires », elle juge « certains projets trop ambitieux, notamment la déchèterie, le réemploi et l’espace dédié aux services techniques ».
Selon elle, le dispositif de transport « Yllico » est « coûteux et non rentable ». Tout comme les dépenses liées à l’assainissement et au Plan Local d’Urbanisme, qui « suscitent également des inquiétudes ». Mme le Hir appelle « à plus de prudence et de modération dans la gestion des finances publiques ».
Le bâtiment emblématique de la City, cœur administratif de Grand Besançon Métropole (GBM), va faire peau neuve. Une réhabilitation ambitieuse du bâtiment principal de la rue Gabriel Plançon (BB3) débutera en janvier 2027, avec une livraison prévue pour 2029. Ce projet marque une étape importante dans la redéfinition du siège communautaire et répond à des impératifs environnementaux, fonctionnels et identitaires. Dès 2029, le bâtiment contigu, appelé BB1, sera également rénové. Les élus communautaires ont privilégié une réhabilitation, plutôt qu’une reconstruction.
L'interview de la rédaction : L'élu grand bisontin Anthony Nappez
Un chantier à 14,5 millions d’euros TTC
Porté par GBM, ce vaste projet représente un investissement total estimé à 14,5 millions d’euros TTC, intégrant les frais d’études, de maîtrise d’œuvre et de construction. L’équipe d’architectes lauréate, dont le nom sera dévoilé après validation en conseil communautaire ce jeudi, a été retenue à l’unanimité parmi 12 candidatures, à l’issue d’un concours supervisé par un jury comprenant notamment l’architecte concepteur initial de la City.
Un bâtiment hors normes devenu symbole de transition
Livré en 1996, et d’une superficie de 5.800 m2, le bâtiment BB3 ne répond plus aux exigences thermiques et environnementales actuelles. Par ailleurs, la collectivité s’est engagée à respecter les objectifs du décret tertiaire, imposant une réduction de 60 % des consommations énergétiques d’ici 2050. L’enjeu est double : assurer la performance énergétique du bâtiment, tout en affirmant plus visiblement l’ancrage du siège de GBM sur le site de la City.
L'interview de la rédaction : L'élu grand bisontin Anthony Nappez
Confort et usages repensés
Le projet mise sur une réorganisation complète des espaces de travail, en phase avec les nouvelles pratiques professionnelles : zones de travail collaboratif, espaces de réunion informelle, lieux de détente, mais aussi des bureaux adaptés pour les élus et la gouvernance de GBM. Le rez-de-chaussée, totalement repensé, accueillera la nouvelle entrée principale de GBM, un hall vitré lumineux, une salle de conseil communautaire de 200 places en amphithéâtre et des espaces d’attente, de coworking et de réunion. Il offrira également une communication directe avec le futur réaménagement du BB1.
Innovation et développement durable au cœur du projet
Outre le raccordement au réseau de chaleur urbain en cours de déploiement depuis le quartier de La Grette, le bâtiment sera équipé de vitrages électrochromes, capables de moduler la lumière en fonction de l’ensoleillement. Ce dispositif de pointe, indispensable compte tenu des façades courbes, vise à assurer le confort d’été tout en limitant l’usage de climatisation. Un dispositif de réemploi de matériaux, via une matériauthèque éphémère, sera mis en œuvre dans une logique d’économie circulaire.
Des économies d’échelle à long terme
La modernisation énergétique du site permettra également de générer d’importantes économies de fonctionnement. À titre d’exemple, la seule facture électrique actuelle de la City avoisine les 300 000 € par an. Une économie d’environ 180 000 € annuels est attendue.
Et après ?
Le chantier du BB3 sera suivi, dès 2029, de la rénovation du BB1, aujourd’hui occupé partiellement par GBM. À l’horizon 2031, l’ensemble du siège devrait offrir un outil de travail performant, durable, et plus lisible dans le paysage urbain.
Un nouveau conseil communautaire est prévu ce jeudi soir. Parmi les sujets qui seront abordés, celui concernant le Règlement Local de Publicité Intercommunal. Un document clé pour encadrer l’affichage publicitaire à l’échelle de Grand Besançon Métropole (GBM).
Cette réflexion est menée depuis 2023. L’objectif étant d’harmoniser les 18 règlements hérités des différentes communes. La collectivité a souhaité ainsi établir un cadre cohérent et partagé, tenant compte des enjeux paysagers, environnementaux, patrimoniaux et commerciaux. « Depuis 2019, l’agglomération est compétente en matière de publicité. Nous avons donc lancé une concertation large avec les élus concernés, les afficheurs, les associations environnementales et les professionnels du secteur », a expliqué Aurélien Laroppe, vice-président à Grand Besançon Métropole, en charge de ce dossier. Aujourd’hui, sur les 69 communes que compte Grand Besançon Métropole, 49 ont souhaité transmettre ce dossier à GBM.
L'interview de la rédaction : l'élu Grand bisontin Aurélien Laroppe
Cinq zones, deux logiques
Le document repose sur un zonage à cinq niveaux, allant du plus contraint au plus permissif.
Zone 1 : les centres historiques, comme la Boucle ou Battant, où seules les publicités inférieures à 2 m² seront autorisées, uniquement sur du mobilier urbain type abribus.
Zone 2 : les quartiers résidentiels, également soumis à de fortes restrictions.
Zone 3 : les espaces naturels, où la publicité est quasiment proscrite.
Zone 4 : les grands axes d’entrée de ville (rue de Vesoul, rue de Dole…), avec un format publicitaire autorisé jusqu’à 4,7 m².
Zone 5 : les zones d’activités et commerciales, où la publicité pourra atteindre le maximum légal de 10,5 m², dans des formats standard.
« Il s’agit de concilier visibilité pour les annonceurs et qualité du cadre de vie pour les habitants », a souligné M. Laroppe.
L'interview de la rédaction : l'élu Grand bisontin Aurélien Laroppe
Une écoute des acteurs du territoire
Les professionnels du secteur — notamment les enseignistes et commerçants — ont été associés à la démarche. Les discussions ont notamment porté sur les enseignes commerciales, souvent plus sensibles pour les commerçants que l'affichage urbain classique. Des ajustements ont été intégrés au projet de règlement pour tenir compte des contraintes techniques et esthétiques. C’est la raison pour laquelle, si la réflexion est approuvée demain soir, elle laissera deux ans aux entreprises disposant de panneaux publicitaires pour se mettre aux normes. Les commerçants auront six ans pour prendre les dispositions nécessaires.
L'interview de la rédaction : l'élu Grand bisontin Aurélien Laroppe
Hier soir, les militants de la section bisontine du Parti Socialiste ont réaffirmé leur volonté de « bâtir une large alliance à gauche, centrée sur un projet social-démocrate et social-écologiste ». Leur partenariat avec Place Publique demeure au cœur de cette dynamique. Alors que La France Insoumise souhaite rejoindre la majorité municipale, le Parti Socialiste appelle « ses partenaires à consulter leurs militants quant à l’élargissement de la majorité municipale ». Une rencontre entre les forces politiques de la majorité actuelle est prévue le 2 juillet prochain, « où le Parti Socialiste fera entendre sa position ».
Ce vendredi 23 mai, le Ministre délégué chargé de l’Europe Benjamin Haddad et le Commissaire européen au budget Piotr Serafin se rendront à Besançon, Poligny et Santans. Ils aborderont les enjeux du budget pluriannuel de l’UE, notamment en matière d’innovation, d’agriculture et de politique régionale. Parmi les étapes clés : la visite d’iXblue à Besançon, de la Maison du Comté à Poligny et d’une exploitation agricole à Santans.
Depuis quelques jours, Grand Besançon Métropole déploie un service de vélos en libre-service comprenant 100 vélos mécaniques et 100 vélos électriques. Concrètement, la collectivité investit plus de 450.000 euros dans ce déploiement. Soit 700.000 euros par an pour le développement des vélos en libre-service. Par ailleurs, depuis 2020, elle a triplé son budget pour la création d’itinéraires cyclables, le portant à 3 millions d’euros par an. Ainsi, le territoire dispose de 32 stations au total et un parcours de 402 kilomètres, dont 204 pour la seule ville de Besançon.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Favoriser la mobilité douce et active
L’objectif principal est d’offrir une alternative viable à la voiture, notamment pour les trajets courts. Le vélo électrique élargit l’accès à la mobilité, permettant même aux seniors de renouer avec le plaisir du vélo. Grand Besançon Métropole fait du vélo « un véritable levier pour répondre aux défis climatiques, énergétiques, économiques et de santé publique ».
Un service pensé pour les étudiants et les sportifs
Trois nouvelles zones sont aménagées, notamment en direction du Campus de la Bouloie, pour répondre aux attentes des étudiants. Ainsi, ces espaces ont vu le jour à hauteur du stade Léo Lagrange, de l’IUT et du Crous. Une station a été renforcée au niveau du pôle sport, avec une ambition à terme d’équiper tous les sites sportifs et culturels de la ville.
Une offre économique et accessible
L’abonnement permet de bénéficier d’une première demi-heure gratuite, puis 0,50 € pour un vélo mécanique et 1 € pour un vélo électrique. Une tarification qui encourage aussi bien les déplacements quotidiens que les balades occasionnelles. Le montant annuel a été fixé à 24 euros pour les abonnements dédiés aux vélos mécaniques et à 48 euros pour les abonnements réservés aux vélos à assistance mécanique.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Un service déjà plébiscité
Dès les premiers jours de mise en place, les vélos ont rencontré un franc succès, avec une forte demande qui témoigne de l’intérêt des habitants pour ce mode de déplacement. Une initiative qui pourrait se développer davantage pour répondre aux besoins croissants d’une mobilité urbaine plus durable. Entre 2023 et 2024, les locations ont progressé de plus de 43%. Soit une augmentation de plus de 167.600 locations en 2023 à plus de 240.600 locations en 2024.
Porté par une dynamique nationale, Bruno Retailleau confirme son ascension au sein des Républicains, avec des résultats probants qui se répercutent jusque dans le Doubs. Dans le département, la tendance est sans appel : sur les 641 votants, Retailleau récolte 73,5 % des voix (471 voix), tandis que Laurent Wauquiez obtient 26,5 % (170 voix). Pour Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe du parti, l’élan constaté lors de ces élections internes témoigne « du retour en force de la droite républicaine, après une décennie de turbulences ».
L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs
Une dynamique nationale qui s’impose
Au niveau national, Retailleau renforce son ascendant avec 74,3 % des votes, contre 25,7 % pour son adversaire. Ce succès confirme la dynamique en cours, marqué par une hausse du nombre d’adhérents et une mobilisation croissante des militants. Anciens membres, déçus de la politique et nouvelle génération de militants convergent vers le mouvement, séduits par le discours sans détour du ministre de l’Intérieur.
Un parti en reconstruction
Pour Christine Werthe, le contexte actuel illustre « le retour en force de la droite républicaine, portée par un leadership clair et affirmé ». L’entrée du parti au gouvernement, bien que discutée, était selon elle « nécessaire pour ne pas laisser le champ libre à la gauche, notamment mélenchoniste ».
L'interview : Christine Werthe, secrétaire départementale adjointe des Républicains du Doubs
Vers une unité renforcée ?
Alors que la refondation des Républicains semble en marche, la question de l’unité entre Retailleau et Wauquiez reste centrale. Un rapprochement serait essentiel pour éviter les divisions internes et consolider la dynamique amorcée.