Grand Besançon, qui souhaite se doter d’un Plan piéton, « visant à développer la pratique de la marche sur le territoire », lance une consultation citoyenne. Habitants et habitantes sont invités à répondre à une enquête en ligne et à contribuer à une cartographie participative. L’opération est en ligne jusqu’au 30 mars prochain. Pour y participer : https://atelierscitoyens.besancon.fr/project/plan-pieton/presentation/presentation . La collectivité explique « qu’une restitution publique sera organisée à l’issue de la consultation. Elle sera suivie par d’autres temps de concertation dans les mois à venir ».
Depuis ce lundi 24 février, les agents de Grand Besançon Métropole interviennent de nuit, entre 1h30 et 3h30, et procèdent à la modernisation de l’éclairage public le long des voies du tramway. Les technologies LED ont été choisies lors de cette intervention, qui consiste à réutiliser une partie des luminaires existants, tout en les rendant communicants, permettant une supervision des installations à distance, pour une modulation de l’éclairage, selon les situations et les besoins. La première phase impacte 280 luminaires sur la section située entre la station terminus du tramway Chalezeule et la station Vaîtes. Grand Besançon Métropole alloue un budget de 200 000 € pour l’achat des matériaux nécessaires à cet important chantier.
Dans un communiqué de presse commun. Agnès Martin (Renaissance) et Eric Delabrousse (Horizons) indiquent, qu’en tant que chefs de file désignés par leurs partis pour mener la campagne des municipales de Besançon, ils ont entamé un travail en commun dans la perspective d’une alliance pour 2026. Tout le travail journalistique sera désormais de savoir différencier l’information de la communication. Les réseaux sociaux nous le rappellent quotidiennement. Affaire à suivre.
Dans un communiqué de presse, Jean-Philippe Allenbach, le président du Mouvement Franche-Comté, fait savoir que maître Amandine Dravigny, avocate du parti, a adressé un mail pour demander un ensemble de documents, relatifs au marché public, portant sur la commande d’une statue de Jenny d’Héricourt de l’artiste Grenobloise Lili Reynaud-Dewar. Il est également demandé à la Ville « les délibérations y afférentes ».
Jean-Philippe Allenbach rappelle qu’il avait dernièrement alerté le Préfet du Doubs, regrettant, selon lui, que la municipalité « n'ait pas fait d'appel d'offres concernant le choix de l'artiste ». Le coût de cette acquisition s’élève à plus de 103.000 euros. Il est prévu que la sculpture soit installée prochainement sur la place de la Révolution, au centre-ville de Besançon.
Ce mercredi, le Sénateur doubiste Jean-François Longeot a interrogé le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique concernant l'annonce du groupe suisse Oerlikon pour les sites de Maîche et de Mamirolle. Rappelons que 34 postes seront supprimés sur ces deux sites, soit un quart des effectifs.
Le parlementaire rappelle que l’entreprise a bénéficié « d’aides dans le cadre du plan France Relance pour le financement de machines d’usinage ». Il dénonce d’autant plus « le projet de délocalisation ». « A l’heure où le gouvernement prône la réindustrialisation du pays, le Sénateur demande les intentions du ministre face à ce projet de délocalisation de l’outil de travail de l’entreprise Coeurdor qui laisserait échapper les savoir-faire issus d’années d’expériences des salariés ».
Dans le contexte budgétaire que nous connaissons, la Ville de Besançon et le Conseil Municipal se pencheront sur le budget 2025 ce jeudi soir. Soit un exercice comptable de 223 millions d’euros, avec 50 millions d’euros d’investissement, soit 5 millions de plus qu’en 2024. Même si l’effort sera moindre pour les collectivités locales, l’état prévoit néanmoins une enveloppe d’un milliard d’euros en moins cette année . Anthony Poulin, l’élu en charge des finances évoque un budget « rassurant et déterminant », plaçant l’entraide, la justice sociale et les habitants au cœur de cette politique tournée « vers l’avenir et la transition écologique ».
L'interview de la rédaction : Anthnoy Poulin
Cette hausse de l’investissement est rendue possible grâce à une baisse de 1,8 million d’euros des dépenses énergétiques. De nombreuses initiatives sont au programme : un nouveau dispositif de médiation dans le quartier Battant, avec un budget de 200.000 euros, l’installation de la maison des femmes, la poursuite du plan écoles et crèches, avec près de 10 millions d’euros investis cette année, le renforcement de la lutte contre les addictions, le soutien accru aux associations, la mobilité, la rénovation des quartiers, notamment les Clairs-Soleils et Orchamps- Palente, les aménagements de végétalisation de la ville, …. .
La culture
Cette année encore, la Ville de Besançon entend poursuivre sa politique culturelle. Elle porte la vision « d’une culture partagée et inclusive ». Son objectif est de rendre les équipements culturels accessibles à un public le plus large possible. Dans ce cadre-là, la collectivité veut trouver une approche et des projets nouveaux, permettant de créer du lien entre les différentes cultures et générations. Ce sera d’ailleurs la mission du futur directeur des musées du centre, qui devrait être nommé à la rentrée prochaine. Rappelons que la ville s’est séparée de la précédente directrice, dont le management a été remis en cause, après une enquête en interne. Cette première partie de saison sera marquée par plusieurs rendez-vous. Parmi lesquels : une programmation spécifique à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et la grande exposition « Chorégraphies » du 19 avril au 21 septembre, mêlant arts visuels et vivants. La danse y aura toute sa place.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, responsable de la culture à la Ville de Besançon
La petite enfance
La Ville de Besançon poursuivra, en 2025, son plan école et crèche. La cité compte quatorze crèches collectives et une crèche familiale. Dernièrement, ce sont les sites de Saint-Ferjeux et des Orchamps qui ont bénéficié d’une totale réhabilitation. La Cour des Comptes vient, à ce sujet, de reconnaître les investissements consentis par la collectivité dans ce domaine. Les rénovations énergétiques, pour réduire la consommation d’énergie et s’adapter aux changements climatiques, les aménagements extérieurs et le soin apporté à l’ergonomie pour faciliter le travail des agents ont été salués. Dans ce même document, l’organisme juge le taux d’occupation des crèches insuffisant. Il demande à la collectivité de dépasser les 61% actuellement réalisés.
L'interview de la rédaction, Claudine Caulet, en charge de l'éducation
Concernant la situation des sites Oerlikon à Maîche et Mamirolle, avec le licenciement de 38 personnes, Matthieu Bloch, le Député de la troisième circonscription du Doubs, fait savoir qu’il a multiplié les contacts pour soutenir les salariés doubistes de la firme et défendre « un savoir-faire d’excellence ».
L’élu, proche d’Eric Ciotti, explique qu’il s’est entretenu avec « Madame le consul de Suisse » et a remis, à l’Assemblée Nationale , « en main propre », un courrier à Marc Ferracci , le ministre de l’Industrie , tout en lui expliquant « de vive voix, la situation de cette entreprise, née sur le plateau de Maîche ».
Sans aucune surprise, compte tenu des dernières élections syndicales, le Haut-Doubiste Philippe Monnet a retrouvé son fauteuil à la tête de la chambre d’agriculture Doubs Territoire-de-Belfort. Dans le Doubs, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs se sont largement imposés dans ce scrutin. Les deux syndicats ont notamment remporté haut la main le collège 1, des chefs d’exploitation et assimilés, en décrochant 15 des 18 sièges. La coordination rurale a obtenu deux sièges. La Confédération Paysanne se contentera d’un siège.
Selon des informations communiquées par le journal « le Progrès », le 1er tour de scrutin, comptant pour les élections législatives partielles, dans la 2è circonscription du Jura, se tiendra le dimanche 30 mars. S’il doit avoir lieu, le second tour se disputera le 6 avril. Cette décision fait suite à l’invalidation de l’élection par le conseil constitutionnel, au motif de la présence d’un candidat inéligible dans ce scrutin, en l’occurrence Thierry Mosca, le candidat du Rassemblement National. Cette décision fait suite au recours déposé par la candidate du Nouveau Front Populaire, Evelyne Ternant.
La députée jurassienne Marie-Christine annonce Dalloz qu’elle repart au combat, après la décision du conseil constitutionnel d’invalider les résultats de la dernière élection législative dans la 2è circonscription, au motif de la présence d’un candidat inéligible dans ce scrutin, en l’occurrence Thierry Mosca, le candidat du Rassemblement National. Cette décision fait suite au recours déposer par la candidate du Nouveau Front Populaire, Evelyne Ternant.
Mme Dalloz prend acte de cette décision, en notant que « pour la première fois, le conseil constitutionnel annule une élection du fait de l’inéligibilité d’un candidat pourtant battu, à la demande d’une candidate qui s’est désistée ». Et de terminer : « face à l’instabilité politique qui malmène nos institutions et consciente de l’image déplorable de l’Assemblée nationale, je continuerai avec disponibilité, cohérence et constance, à défendre la ruralité et particulièrement le Haut Jura ».