À Besançon, la campagne municipale s’accélère encore avec l’annonce d’un front uni autour du candidat socialiste Jean-Sébastien Leuba. Le collectif « Besançon Forte et Solidaire » regroupe désormais le Parti Socialiste, Place Publique, CAP21, le Parti Radical de Gauche et des membres de la société civile. Objectif : « incarner une alternative claire face à la montée des extrêmes et à la dispersion des forces progressistes ».
À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le Collège Mont Miroir de Maîche s’est mobilisé pour une journée d’actions symboliques et fédératrices, organisée et coordonnée par Madame Romer, référente harcèlement de l’établissement. Placée sous le signe de l’écoute, de l’espoir et de la main tendue, cette journée avait pour ambition de rappeler que chaque mot, chaque geste, chaque regard peut contribuer à construire un climat scolaire apaisé et bienveillant. Une journée construite autour de la bienveillance et de la solidarité. Chaque activité avait un objectif clair : faire réfléchir, susciter l’empathie et donner la parole à chacun.
Le Mur de la reconnaissance
Dès la première heure de la journée, chaque élève a écrit un message de remerciement ou de reconnaissance à une personne qui l’a aidé, soutenu ou écouté. Ces centaines de petits mots bienveillants ont ensuite été rassemblés pour former les lettres N‑A‑H (« Non Au Harcèlement »), créant une fresque colorée et émotive, symbole d’un collège uni autour du respect.
Les ateliers de la bienveillance
Pendant les récréations et le temps de midi, les élèves ambassadeurs ont animé plusieurs stands :
– le Mur des mains bienveillantes, où chacun traçait sa main et inscrivait un mot positif ;
– le Mini‑quiz « Stop au harcèlement », pour tester ses connaissances et apprendre à repérer les situations à risque ;
– et la Boîte à paroles, destinée à recueillir anonymement les messages, idées ou témoignages d’élèves.

Un « menu vert » à la cantine
Un clin d’œil symbolique, pour rappeler que la mobilisation contre le harcèlement passe aussi par des gestes simples, partagés dans la convivialité.
Une flashmob sous le signe de l’espoir
A 13h. Moment fort de la journée, tous les élèves et personnels se sont retrouvés dans la cour pour danser sur la chanson « On écrit sur les murs » du groupe Kids United. Ce choix n’était pas anodin : cette chanson, véritable hymne à l’espoir et à la main tendue, reflète parfaitement l’esprit de la journée. Vêtus d’un haut blanc et d’un jean bleu, les participants ont offert un moment fort et émouvant, clôturé par le dévoilement des grandes affiches « Non au harcèlement ».
Des interventions de sensibilisation en classe
De 13h45 à 14h45. Chaque classe a participé à une séance d’une heure animée à partir d’un diaporama pédagogique, conçu pour favoriser la discussion et la réflexion. Au programme : vidéos, quiz interactifs, témoignages et échanges autour du rôle des témoins et des solutions possibles pour agir.
Une clôture chargée d’émotion : la parole des ambassadeurs
En fin de journée, les élèves ambassadeurs sont intervenus, par groupes de trois ou quatre, dans différentes classes pour lire un texte engagé et symbolique. Ils pouvaient choisir entre deux textes forts, écrits pour l’occasion :
– l’un, centré sur le courage de parler, la main tendue et la force du respect ;
– l’autre, porté par le silence d’écoute et la promesse d’espoir et de reconstruction.
Ces lectures, empreintes d’émotion et de sincérité, ont offert un moment d’unité et de réflexion collective. Elles ont permis à chacun de mesurer la puissance des mots et l’importance d’oser dire « non » à la peur, à la moquerie et à la violence.
Une journée pour apprendre à écouter, comprendre et agir
Au-delà des activités, cette journée a rappelé que la lutte contre le harcèlement commence par l’écoute et le respect. Sous l’impulsion de Madame Romer, le Collège Mont Miroir a su faire de cette journée un véritable temps d’éducation à l’empathie et à la solidarité. Les élèves se sont montrés très investis, témoignant d’une belle maturité et d’un réel engagement pour défendre les valeurs du vivre‑ensemble. « Le but n’était pas seulement de dénoncer le harcèlement, mais de donner envie à chacun d’agir, d’écouter et de tendre la main. L’espoir et la bienveillance sont les meilleurs outils de prévention » explique Mme Romer.
Un message fort pour toute la communauté éducative
Cette mobilisation collective restera un moment marquant de la vie du collège, tant par la participation enthousiaste des élèves que par la force des émotions partagées. Elle illustre parfaitement le message que souhaite faire passer l’équipe éducative : « Un mot peut blesser, mais un mot peut aussi guérir. » Et c’est ensemble, dans le respect et la solidarité, que les élèves du Collège Mont Miroir ont choisi d’écrire cette belle page d’espoir.
A Grand Besançon Métropole, à travers le projet MIAM, on développe une démarche innovante pour relier agriculteurs et les structures d’aide alimentaire. Objectif : renforcer la souveraineté alimentaire du territoire et soutenir les publics en précarité.
Une convention tripartite pour un projet inédit
Le Projet MIAM – pour Mutualisons les Initiatives entre Agriculteurs et Mangeurs – marque une nouvelle étape dans la politique alimentaire du Grand Besançon. Une convention tripartite vient d’être signée entre le Cibam du Serpolet, Active Initiative pour valoriser l’agriculture et le Pôle de l’économie solidaire 71, avec le soutien de Grand Besançon Métropole (GBM). Cette collaboration vise à diagnostiquer et structurer des projets de terrain autour de l’aide alimentaire, secteur durement touché depuis la crise sanitaire. « Depuis la COVID, la demande auprès de l’aide alimentaire a augmenté de 30 % », rappelle François Presse, conseillère communautaire déléguée, en charge de l’agriculture et de l’alimentation.
Des premiers projets concrets sur le terrain
Deux initiatives pilotes sont déjà en atelier :
Un jardin nourricier à Mamirolle, installé sur un terrain privé mis à disposition d’étudiants de l’Eniléa, souvent en difficulté pour se nourrir en dehors des périodes de restauration scolaire. Le projet, encadré par une maraîchère et soutenu par des enseignants bénévoles, s’inspire de l’expérience du jardin nourricier de Besançon, qui produit chaque année entre 23 et 26 tonnes de fruits et légumes destinés à la Banque Alimentaire.
Une plateforme logistique locale, destinée à faciliter les échanges entre agriculteurs et associations d’aide alimentaire, pour mieux approvisionner ces structures en produits frais et locaux.
Ces projets s’inscrivent dans une démarche de long terme, qui se déploiera jusqu’en 2027, avec des points d’étape réguliers et l’émergence progressive de nouveaux micro-projets sur l’ensemble des 67 communes du territoire.
Un financement solide et une coordination partagée
Le projet bénéficie d’un financement global de 90 000 euros, apporté notamment par la DREETS (Économie, Emploi, Travail), la Région Bourgogne-Franche-Comté et la DRAAF. Françoise Presse, l’élue en charge de ce projet, souligne que cette initiative « ne concurrence pas le CCAS », actuellement engagé dans la rédaction d’une charte de l’aide alimentaire, mais vient la compléter : « Nous ne faisons pas concurrence, nous mutualisons nos efforts. Les uns structurent, les autres portent des projets de terrain » explique-t-elle.
Une solidarité territoriale en construction
Ces initiatives traduisent une volonté forte : relier agriculture, solidarité et écologie.
En misant sur des circuits courts et des projets participatifs, le Grand Besançon entend renforcer la résilience alimentaire du territoire tout en soutenant les plus fragiles. « Oui, quelque part, nous nous sentons obligés d’apporter des réponses. Ce ne sera pas suffisant, mais c’est un début concret et structurant », conclut Mme Presse.
Politique. Le candidat Ludovic Fagaut traverse sa première zone de turbulences médiatiques après la diffusion d’une photographie où il apparaît aux côtés du boxeur dolois Bilel Latrèche, condamné en première instance à huit mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Le sportif a fait appel de la décision du tribunal de Dijon. Dans ce contexte politique, Ludovic Fagaut organise ce soir un meeting de l’union de la droite, du centre et de la société civile, aux côtés du député Laurent Croizier et de la conseillère municipale Nathalie Bouvet. Rendez-vous, à 19h, au Petit Kursaal bisontin.
Ce lundi soir, dans un communiqué de presse, Anne Vignot appelle à l’union des forces de gauche et écologistes pour les municipales de 2026. La Maire de Besançon défend le bilan d’un mandat marqué par les crises, mais aussi par des réalisations concrètes : investissements dans les écoles, les crèches, les mobilités, le logement, et soutien aux associations et à la culture. Elle met en garde contre les dérives autoritaires et les reculs sociaux, et affirme sa volonté de poursuivre une trajectoire ambitieuse, fondée sur la coopération locale et les valeurs humanistes.
Dans le Doubs, à l’approche des élections municipales, l’union de la gauche vacille. À Besançon, Pontarlier et Montbéliard, les forces progressistes peinent à retrouver le chemin du rassemblement, malgré des convergences fortes sur les enjeux locaux. Le Parti Communiste du Doubs tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce week-end, il appelle ses partenaires – écologistes, insoumis, socialistes – « à dépasser les logiques partisanes et à renouer le dialogue ». Un appel à la raison, alors que la droite et l’extrême droite espèrent capitaliser sur les divisions.
Kevin Bertagnoli, chef de file de Génération·s à Besançon, réaffirme dans un communiqué l’engagement de son mouvement en faveur d’une union large de la gauche et des écologistes pour les municipales de 2026.
Soutenant la maire sortante Anne Vignot pour conduire cette liste commune, il déplore les ruptures de dialogue du PS et de LFI, "qui affaiblissent la dynamique populaire exprimée par plus de 1200 citoyens cet été".
Face au risque d’une coalition des droites, Génération·s appelle "à reprendre les discussions et à surmonter les désaccords pour construire un projet ambitieux, écologique et solidaire". « La division fait perdre, l’union fera gagner Besançon », conclut M. Bertagnoli.
La Communauté de Communes Altitude 800 (CCA800) confirme sur ses réseaux sociaux l’avancement des travaux d’extension de la Zone d’Activités Économiques (ZAE) de Champs Bégaud, située à Levier, dans le Doubs. Ce projet stratégique prévoit la création de 16 nouveaux lots, destinés à accueillir des entreprises dans des secteurs variés, avec pour objectif de renforcer l’attractivité économique du territoire levitien. La collectivité espère ainsi voir émerger rapidement de nouvelles activités, contribuant à la diversification du tissu économique local et à la création d’emplois pérennes.
Ce développement s’inscrit dans les orientations du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de la CCA800, qui vise à structurer l’aménagement du territoire autour de pôles économiques de proximité, tout en garantissant une cohérence avec les enjeux environnementaux et sociaux
La collectivité souligne également que cette extension permettra de répondre à une demande croissante d’implantation d’entreprises, notamment dans les secteurs de la santé, de l’artisanat et des services. Elle se dit impatiente de voir les premiers établissements s’installer et participer à la valorisation du territoire du Haut-Doubs.
La campagne pour les élections municipales à Pontarlier est désormais lancée. Bertrand Guinchard a présenté officiellement sa liste complète de 32 colistiers et les grandes lignes de son programme municipal axé sur la sécurité, l’économie, le bien vivre, le développement durable et les mobilités, la transition numérique et un mode de gestion plus entreprenant pour la ville.
Une équipe « jeune, active et ancrée à Pontarlier »
Entouré de 16 femmes et 16 hommes, le candidat met en avant une équipe à la moyenne d’âge de 48 ans, composée en majorité de Pontissaliens actifs, issus d’horizons professionnels variés. « Ce sont des gens engagés, qui connaissent bien la ville et ses besoins. Ils ont déjà prouvé leur sens du collectif à travers leurs associations et leurs clubs. » Cette diversité est, selon lui, l’un des atouts majeurs de son projet : un équilibre entre énergie nouvelle et expérience de terrain.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Sécurité et qualité de vie : des priorités affirmées
Parmi les grands axes du programme, la sécurité occupe une place centrale. Le candidat annonce une multiplication des caméras de surveillance dans tous les quartiers et lieux de vie, avec une vidéosurveillance en temps réel pour une meilleure réactivité. L’objectif : renforcer la sécurité des habitants, mais aussi celle de la voirie et de la propreté urbaine, notamment pour lutter contre les dépôts sauvages. Autre ambition : améliorer le cadre de vie des Pontissaliens. De nouveaux espaces verts et parcs de quartier sont envisagés, pour créer des lieux de détente, de promenade et de convivialité destinés à toutes les générations. « Le but, c’est que les habitants se sentent bien dans leur ville, qu’ils puissent en être fiers et qu’elle respecte son environnement », souligne le candidat.
Revitaliser le centre-ville : la Maison Chevalier comme symbole
Au cœur du projet de revitalisation du centre-ville, le futur de la Maison Chevalier se veut emblématique. Le programme prévoit la construction d’un nouveau bâtiment sur ce site historique pour en faire une Maison culturelle du patrimoine et du terroir. Ce lieu serait dédié à la culture locale, à la gastronomie du Haut-Doubs et à la promotion touristique du territoire. « Ce projet doit redonner vie au centre-ville, attirer des visiteurs et soutenir les commerces de proximité. » Le candidat évoque également la revégétalisation de la place d’Arçon, pour renforcer l’attractivité et la convivialité du cœur de ville.
Une gestion plus « entrepreneuriale » de la collectivité
Interrogé sur la gestion actuelle de la ville, par la majorité actuelle, jugée « trop prudente » par certains de ses adversaires, M. Guinchard assume vouloir « franchir un cap ». « La gestion en bon père de famille a permis de stabiliser la ville, mais aujourd’hui, il faut passer à une logique plus entrepreneuriale, plus ambitieuse. Investir davantage, c’est aussi créer des retombées économiques locales. ». Les projets sont en cours de chiffrage, avec des estimations déjà posées, même si les montants définitifs seront ajustés après études techniques. Le candidat insiste sur une vision à long terme : chaque investissement doit générer un retour durable pour la ville et ses acteurs économiques.
De l’économie à la mairie : une continuité assumée
À ceux qui lui reprocheraient de ne pas avoir mis en œuvre ces idées plus tôt, il répond sans détour : « Je n’étais pas maire. J’étais adjoint à l’économie et vice-président de la Communauté de communes. Dans mes fonctions, j’ai porté la Halle Pasteur, les zones d’activités des Gravilliers ou encore la réhabilitation du bâtiment “La Belle Vie”. Le travail a été fait, et je n’en rougis pas. » Il se dit désormais prêt à étendre cette logique de développement économique à l’ensemble des compétences municipales : urbanisme, logement, développement durable, et cadre de vie.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
« Le but n’est pas d’être le premier, mais le meilleur »
Premier candidat à dévoiler son programme complet, Bertrand Guinchard assure que ce n’est pas la précipitation, mais la préparation qui motive cette avance : « Le but n’est pas d’être le premier, mais le meilleur. Nous travaillons depuis des mois. Les Pontissaliens ont besoin de savoir qui se présente, avec quelle équipe et quelle vision pour leur ville. » En conclusion, il appelle à une campagne transparente et sincère, fidèle à sa devise : « Zéro hypocrisie, zéro faux-semblant, toujours dans la clarté et le respect des habitants. »
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Quel projet défendu par Bertrand Guinchard et son équipe ?
L'interview de la rédaction : Bertrand Guinchard
Priorité 1 : renforcer la sécurité
Le premier axe du programme porte sur la sécurité et la tranquillité publique.
Le candidat prévoit :
Priorité 2 : améliorer le cadre de vie
Sous le thème du “bien-vivre”, le programme met l’accent sur :
Pour animer la vie locale, les “Étés Pontissaliens” seront renforcés et un Pass culturel jeune permettra aux 15-25 ans d’accéder plus facilement aux événements, associations et lieux culturels.
Priorité 3 : soutenir l’économie et le logement
Sur le plan économique, la liste Guinchard veut stimuler l’emploi et l’attractivité en :
Côté logement, le candidat mise sur une rénovation incitative du bâti ancien et sur la création de logements abordables et intergénérationnels, pour répondre aux besoins des familles et des seniors.
Priorité 4 : préparer la ville de demain
Le programme intègre également une dimension de transition numérique et écologique :
« L’innovation doit servir les habitants, pas les éloigner de leur mairie », souligne Bertrand Guinchard.
Des projets structurants pour le cœur de ville
Plusieurs chantiers majeurs viendront transformer durablement le centre-ville :
Dans le cadre du futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal PLUi, la communauté de communes Haut Jura Saint Claude organise des ateliers citoyens pour imaginer des villages et quartiers plus accueillants. Les rendez-vous ont débuté le 18 octobre et se poursuivent jusqu’au 31 octobre. Deux dates sont encore au programme : le 30 octobre, à la salle des fêtes de Viry, de 18h à 21h, et aux Moussières, le 31 octobre, de 18h à 21h, à la salle des Dolines. Inscriptions recommandées, via le site internet : http://framaforms.org/inscription-aux-ateliers-et-si-on...