Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l’industrie, se rendra sur le site historique de Stellantis à Sochaux, dans le Doubs, ce jeudi. Un accueil républicain lui sera réservé et il sera accueilli par Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis. Également au programme : la nouvelle ligne de production des nouvelles Peugeot E3008 et E5008 « made in France » et la visite de l’usine Forvia, sous-traitant de Stellantis.
Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, le député Modem du Doubs, réagit à la Déclaration de politique générale de Michel Barnier, effectuée mardi à l’Assemblée nationale. Selon lui, « le Premier ministre à la hauteur sur le ton et sur le fond ». Tout en expliquant que le chef du gouvernement « a déroulé une feuille de route en phase avec les attentes des Français ». « Il est temps de dépasser les divisions et les querelles, les Français nous regardent » termine le parlementaire.
Ce mardi, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée Nationale, dans une ambiance particulièrement bruyante, Michel Barnier, le Premier ministre, a prôné « la réduction des dettes budgétaire et écologique ». Le Premier ministre s’est dit ouvert à des « aménagements de la réforme des retraites. Sur le plan budgétaire, le Chef du Gouvernement a proposé « trois remèdes » : « la baisse des dépenses publiques, l'efficacité de la dépense publique et la hausse de la fiscalité sur les plus riches ».
Le racisme, l’antisémitisme, les violences faites aux femmes et les discriminations font partie « des lignes rouges » qu’il a fixées. Dans le même temps, sans aucune surprise, le Nouveau Front Populaire a confirmé son intention de déposer une motion de censure contre son gouvernement.
Nommé début septembre par Emmanuel Macron, Michel Barnier, le Premier ministre, prononcera ce mardi 1er octobre, à 15 heures, à l'Assemblée nationale, sa déclaration de politique générale. Il se présente devant les Députés sans aucune majorité absolue au sein de l’Hémicycle. Une menace de censure par les oppositions est bien réelle. Michel Barnier ne sollicitera pas le vote de confiance des députés.
Ce matin, une centaine d’agents de la protection de l’enfance se sont rassemblés devant le Conseil Départemental du Doubs afin d'exprimer leur soutien à leur collègue poignardé dans l'exercice de ses fonctions le 4 septembre au Centre Médico-Social de Valdahon. Selon le collectif, « les conditions de travail ne garantissent plus la sécurité physique et psychique des agents ».
Christine Bouquin, leur patronne, présidente du Conseil Départemental du Doubs, lors de l’assemblée plénière du jour, a fait savoir qu’il était du devoir de la collectivité « d’apporter les conditions matérielles et morales aux agents ». Selon l’élue, les premières mesures ont été mises en œuvre « sans délai ».
L’agresseur présumé comparaîtra devant la justice en novembre prochain. Quant à la victime, elle suit sa convalescence. Elle sera reçue, par son employeur, afin que les conditions de son retour répondent « à ses souhaits ».
Christine Bouquin
Les élus du Conseil Départemental du Doubs se sont penchés ce lundi sur l’avenir de la station de Métabief. L’assemblée est tombée d’accord sur le fait que le Conseil départemental du Doubs, le principal financeur de la station de Métabief, n’a plus les moyens d’apporter un soutien financier aussi important à la structure. Un déficit de 2,5 millions d’euros est apparu. Il pourrait s’élever à l’avenir à plus de 3 millions d’euros. Les élus évoquent « une décision difficile à prendre », mais que la réalité économique et le changement climatique ont renforcé. La fermeture de Piquemiette a donc été actée.
Christine Bouquin / présidente du Conseil départemental du Doubs
La collectivité locale veut redonner « un avenir » à Métabief et faire entrer la station « dans une autre dimension ». Les élus appellent « à un changement de modèle économique pour la gestion de la station du Haut-Doubs ». Les collectivités locales, dont la Région et le Grand Pontarlier devraient être invités et interrogés sur le sujet. Il a été rappelé les questionnements et les inquiétudes des salariés du Syndicat Mixte du Syndicat Mixte du Mont d’Or, qui s’interrogent quant à leur avenir. Philippe Alpy, Vice-président du Conseil Départemental du Doubs, président du Syndicat Mixte du Mont d’Or, a rappelé que les élus n’ont jamais botté en touche et s’intéressent, depuis 2015, à cette problématique et l’avenir de Métabief.
Ce lundi, à 18h30, une conférence-débat sur le thème « Comment lutter contre le trafic des stupéfiants ? » se déroulera à Besançon, au Petit Kursaal. Elle sera animée par Patrick Ayache, maire de Pirey, avec Jérôme Durain, sénateur de la Saône-et-Loire et Président de la commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France et Anne Vignot, Maire de Besançon.
Dans le Jura. Le recours en annulation déposé par Evelyne Ternant, la candidate battue du Nouveau Front Populaire, dans la deuxième circonscription du Jura, sera examiné en octobre par le Conseil Constitutionnel. Cette action fait suite au maintien de Thierry Mosca, candidat Rassemblement National, jugé non éligible, puisque placé sous curatelle renforcé. Et qui, selon elle, a faussé le résultat du scrutin de juin dernier. Rappelons que la députée sortante, la Divers Droite Marie-Christine Dalloz, s’est imposée avec 65% des suffrages.
Au lendemain de la décision annoncée par le groupe français Lactalis, leader mondial des produits laitiers, de réduire sa collecte de lait en France, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, a exprimé, après avoir échangé avec Yohann Barbe, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), son soutien et son engagement aux côtés des producteurs « pour maintenir une activité laitière dans les élevages concernés ».
Avant de traiter ce genre d’affaire, il est toujours bon de se rappeler que le journalisme se base sur des faits, et que seuls les faits sont indiscutables. Cette approche déontologique est encore plus vraie en politique. Elle évite les incompréhensions et les influences éventuelles. Chaque décision n’est jamais anodine et mérite d’être recontextualisée, tout en essayant de comprendre le pourquoi du comment. Les réactions politiques et syndicales, qui ont suivi le courrier de la Ville de Besançon, suite à une démarche anonyme, après de prétendus vols dans un immeuble du quartier de Trépillot, demandent cette approche.
Rappelons les faits. En avril dernier, la cité comtoise reçoit un courrier anonyme. Maladroitement, une élue de la majorité s’engage dans une réponse écrite, dans laquelle on demande aux concernés de dénoncer les agents municipaux, qui pourraient être à l’origine de ces vols. Lors du dernier conseil municipal, l’élu LR Ludovic Fagaut brandit le courrier, pointe la décision et quitte théâtralement la salle, en compagnie du député Modem Laurent Croizier, et leurs soutiens. Ce mercredi, l’intersyndicale de la Ville et de Grand Besançon Métropole est montée au créneau à son tour et menace de faire grève pour dénoncer l’initiative municipale.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Une enquête administrative
Anne Vignot reconnaît « une erreur » dans la manière avec laquelle la Ville de Besançon et son adjointe ont traité le problème. « Cela ne se fait pas » explique l'édile, qui exprime clairement son désaccord par rapport à l’écrit et son contenu. Elle rappelle néanmoins qu’une enquête administrative, qui a pris du retard, a été lancée en juillet dernier. Elle a été réactivée cet été et fait suite à plusieurs dénonciations de ce type, survenues déjà durant l’année 2023. Pour la Maire et présidente de Grand Besançon Métropole, « il n’était pas question de rendre publique cette enquête administrative. Elle rappelle que ce choix s’est effectué dans le respect des convenances et pour ne pas jeter l’opprobre sur les agents bisontins. Elle le redira demain aux syndicats, qui ont demandé à la rencontrer.
« Une manipulation politique »
Anne Vignot n’est pas dupe. La réaction théâtrale de l’opposition municipale s’inscrit dans la visée des élections municipales de 2026. « Une chose est certaine. Ils ont bien l’intention de mener une campagne des municipales qui ne sera pas sur le fond, mais qui cherchera à égratigner mon image et celle de mon équipe. Quoiqu’il en soit, je serai toujours sereine, droite et intègre. Je le démontrerai en permanence ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Un soutien au pouvoir d’achat des agents
Anne Vignot rappelle que le pouvoir d’achat des agents et la lutte contre la précarisation ont toujours été une préoccupation durant ce mandat. Elle rappelle les décisions importantes qui ont été prises ces dernières années. « 300 agents supplémentaires ont basculé d’un CDD à un CDI, la moitié d’entre eux bénéficient désormais d’une grille indiciaire plus favorable et 2,8 millions d’euros ont été budgétisés pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Soit une augmentation de 600 à 800 euros pour 2.400 agents ». Selon Mme Vignot, « de telles décisions n’avaient pas été prises depuis plusieurs décennies’.