Le lycée Louis Pergaud de Besançon fait partie des trois établissements scolaires de Bourgogne Franche-Comté, avec les lycées Eiffel de Dijon et Cuvier de Montbéliard, qui se sont dernièrement engagés, au côté de la Banque Alimentaire, dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des biodéchets.
Ces structures ont répondu favorablement à cette déclaration d’intention, émanant du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. L’objectif est de participer au don alimentaire pour « assurer une utilité à des denrées préparées, mais non distribuées ». La collectivité initie également une démarche pour ‘réduire l’impact sur l’environnement et le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». Plus d’une centaine d’autres établissements pourraient les rejoindre.
Les travaux de la rue de Vesoul se poursuivent. Dernièrement le Conseil Départemental du Doubs annonçait une réouverture dans le courant du mois de juin. Rappelons qu’une partie de la route s’est effondrée en février dernier. Les autorités se mobilisent, mais les commerçants de ce territoire bisontin ne cachent pas leur lassitude et leur colère.
Samedi dernier, Anne Vignot, Maire de Besançon, a rencontré ces professionnels. Une déclaration de catastrophe naturelle a été effectuée, mais elle ne peut concerner que les enseignes dont l’activité est totalement arrêtée par ce dégât. Ce qui est le cas pour une seule d’entre elle, à savoir la station-service.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Suite aux propos violents et menaçants qu’elle a reçus sur les réseaux sociaux après la plainte qu’elle effectuée suite à l’action du collectif Némésis pendant le carnaval de Besançon, Anne Vignot a sollicité et obtenu la protection fonctionnelle, qui lui assure la protection de la collectivité publique. Rappelons que ces messages l’ont conduite à déposer plainte à l’encontre des auteurs de ces messages et du collectif Némésis pour diffamation.
Ce mercredi 15 mai, à 19h30, Ludovic Fagaut et les élus du groupe Besançon maintenant organiseront une réunion publique au café « le Bodéga », 13 rue de la Madeleine. L’opposition municipale regrette que « la municipalité n’ait pas répondu favorablement à (leur) demande de salle aux Bains Douches ».
Au cours de cette réunion, ouverte à tous, les élus de la droite bisontine promettent d’aborder « les thématiques importantes qui concernent le quartier Battant, comme le commerce, la sécurité et la circulation ».
C’est une page qui se tourne dans le Jura. Gérôme Fassenet succède à Clément Pernot à la tête du département. Ce dernier, élu sénateur, est touché par le non-cumul des mandats. Exploitant agricole, Gérôme Fassenet, est entré en politique en 2001.
Agé de 47 ans, il est maire de Louvatange et président de la Communauté de Communes de Jura Nord. Il était jusqu’à présent vice-président du Département en charge du tourisme et de l’insertion. Il était également président du Comité Départemental du Tourisme du Jura.
Ce mercredi 15 mai, Grand Besançon Métropole lance sa consultation en vue de la rédaction du Plan Climat Air Energie Territoriale (PCAET). A travers cette initiative, elle veut recueillir l’avis de la population pour la conception d’un programme d’actions à mener dans la lutte contre les changements climatiques, qui devront être réalisées durant la période 2024/2029.
Sept réunions sont au programme. Ce mercredi, le coup d’envoi sera donné avec François Gemenne, politologue, professeur à HEC et Science Po, auteur principal du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat. Il animera une conférence publique. Le rendez-vous est fixé à 20h à l’Amphithéâtre Donzelot à la faculté des lettres de Besançon, rue Mégevand.
Danielle Brulebois, la députée jurassienne de la majorité présidentielle indique que, dans le cadre de l’épisode de gel tardif, qui a dévasté le vignoble jurassien, elle a sollicité le gouvernement. Elle a demandé le déclenchement de l’indemnité de solidarité nationale, la mise en place de mesures exceptionnelles, un soutien à la trésorerie, le report de charges et l’évolution de la dotation d’épargne de précaution et de la fiscalité des stocks. Suite à cette démarche, Gabriel Attal devrait s’adresser directement, prochainement, aux acteurs de la filière viticole jurassienne.
A presque un mois des élections européennes, qui se dérouleront le 9 juin prochain, la Maison de l’Europe et la région académique de Bourgogne Franche-Comté, avec le soutien de la Ville de Besançon, organisent, ce jeudi, une simulation du conseil des ministres européens sur le thème du Pacte vert et la neutralité carbone. Une trentaine d’élèves du lycée Pasteur joueront le rôle des Ministres des Etats membres et mèneront des débats pour trouver un compromis et adopter un texte fictif sur l’environnement, l’énergie et l’industrie automobile.
La Ville de Besançon recherche des personnes volontaires pour tenir les bureaux de vote lors des élections européennes du dimanche 9 juin. Ses missions sont de vérifier l’identité des électeurs, faire signer la liste d’émargement et apposer sur la carte électorale le tampon portant la date du scrutin.
Pour candidater, il faut être inscrit sur les listes électorales et se présenter à l’accueil de la mairie, au 2 rue Mégevand, ou écrire à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , en joignant une copie de votre pièce d’identité, les coordonnées pour vous contacter et le bureau de vote dans lequel vous souhaitez être affecté.
Dans le cadre d’un appel à projets, lancé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée, le projet de territoire, défini par Grand Besançon Métropole (GBM) a été retenu parmi les 21 sélectionnés. Porté par GBM et le Syndicat Intercommunal des Eaux du Val de l’Ognon, avec l’appui de la Chambre Interdépartementale d’Agriculture Doubs- Territoire-de-Belfort et de la Fédération Départementale des Chasseurs du Doubs, ce dispositif, appelé Paiements pour Services Environnementaux (PSE), vise à rémunérer les efforts des agriculteurs en faveur de l’environnement. Le montant de la contribution s’élève à 3,4 millions d’euros, dont 3,1 millions d’euros d’aides pour les agriculteurs.
Sur un vaste territoire, allant de Four à Clerval, en passant par Nancray et Valdahon, ce sont 27 exploitations agricoles qui sont engagées dans cette démarche. Ce qui représente une surface totale de plus de 4.000 hectares. Précisons que le périmètre des PSE a été défini à partir des ressources stratégiques en eau potable du Grand Besançon (captages de Saint-Vit, de Geneuille/ Vallée de l’Ognon, source d’Arcier et karst profond de la Vallée du Doubs), auxquels s’ajoutent les enjeux de biodiversité et de qualité des eaux superficielles identifiées sur ce territoire.
L'interview de la rédaction / Christophe Lime
Thierry De Costerd ( Président du SIVO, le Syndicat des Eaux du Val Marnaysien) Stéphane Sauce ( élu à la Chambre d'Agriculture Doubs Territoire-de-Belfort) et François Rollin ( directeur de la délégation de l'Agence de l'Eau Rhône Méditérannée Corse)
Rémunérés à hauteur des services rendus
Lancé en 2020, ce dispositif est financé sur cinq ans. Concrètement, un système d’indicateurs, évaluant les performances environnementales d’une exploitation agricole a été mis en œuvre. La replantation de haies, la quantité d’azote émise, l’utilisation d’herbicide, la composition de la biodiversité ( abeilles, invertébrés, papillons, verres de terre, oiseaux) font partie des éléments évalués. Les premiers résultats ont été récoltés et sont prometteurs. Il a été constaté par exemple une réduction de 25% de la quantité d’azote. Près de 8 kilomètres de haies ont été plantées. L’objectif final est d’atteindre 20 kilomètres de haies et 220 arbres isolés. Désormais, les différents acteurs réfléchissent à la pérennisation des actions mises en œuvre et la capacité de les financer au-delà de 2025.
L'interview de de la rédaction / Stéphane Sauce