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Le Gouvernement a présenté sa nouvelle feuille de route hydrogène ce jeudi 17 avril, à l’occasion du déplacement, à Allenjoie (25), de Marc Ferracci, ministre de l’Industrie. Il a notamment expliqué que la Région Bourgogne-Franche-Comté accueillera l’école française de l’hydrogène. Ce projet bénéficiera d’une aide de 6 millions d’euros via France 2030.

Autre annonce majeure : une aide exceptionnelle de 100 millions d’euros pour l’entreprise Gen-Hy, permettant d’industrialiser la production d’électrolyseurs fabriquant de l’hydrogène sans matériaux rares. À terme, 350 électrolyseurs sortiront chaque année de l’usine d’Allenjoie, créant 250 emplois.

La famille politique bisontine de droite est en deuil après le décès de l’ancien élu local Pascal Bonnet. Ancien conseiller régional et municipal, il était une figure emblématique de la vie politique locale. Ludovic Fagaut, l’actuel chef de file de l’opposition municipale, lui rend hommage sur ses réseaux sociaux. « Pascal était une mémoire infaillible des dossiers politiques, un homme cultivé et un centriste engagé au sein de l’UDR. Il a joué un rôle clé dans le rassemblement du bloc central et de la droite républicaine dans le département du Doubs» écrit-il.

Dans un communiqué de presse, les Jeunes Socialistes de Besançon saluent la nomination Jean-Sébastien Leuba comme tête de liste pour les élections municipales de mars 2026. Le collectif y voit  "une victoire du collectif, de la clarté et de l’intégrité". Selon eux, « Jean-Sébastien Leuba, à la tête de la section locale depuis deux ans, incarne une dynamique engagée depuis 18 mois, marquée notamment par des rencontres politiques ouvertes et une alliance active avec Place Publique Â». Ils rappellent que ce rapprochement a permis aux forces de gauche « de se hisser en tête lors de la dernière campagne européenne à Besançon, avec un score supérieur de cinq points à la moyenne nationale Â».

Les Jeunes Socialistes ne manquant pas  de critiquer certaines déclarations internes qu’ils jugent « contraires à l’esprit collectif Â», visant notamment Nicolas Bodin, qui a publiquement exprimé son ambition personnelle. "Nous ne nous laisserons pas déstabiliser par des méthodes d’un autre temps", écrivent-ils dans leur communiqué, insistant sur leur engagement aux côtés de Jean-Sébastien Leuba pour "porter haut les valeurs de justice sociale, d’écologie populaire et de démocratie locale".

Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, se rendra jeudi 17 avril dans le Doubs et le Territoire de Belfort à l’occasion de la publication de la Stratégie nationale hydrogène révisée. Il débutera son déplacement à Allenjoie, sur le site de Gen-Hy, où il présentera la nouvelle stratégie gouvernementale en matière d’hydrogène et annoncera un soutien public exceptionnel de 99,84 millions d’euros dans le cadre de France 2030. Ce site de production d’électrolyseurs innovants vise à positionner la France comme un leader mondial du secteur.

Le ministre poursuivra sa visite à Cravanche, chez INOCEL, pour découvrir l’usine de fabrication de piles à combustible, avant de se rendre à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), où il échangera avec des étudiants et visitera les laboratoires spécialisés dans les solutions hydrogène.

Une nouvelle mission d’information sénatoriale dédiée à l’intercommunalité a été officiellement lancée mercredi 3 avril, marquant une étape importante pour l’avenir de la gouvernance locale. Le sénateur jurassien Clément Pernot a été élu vice-président de cette mission, fort de son expérience en tant que président d’intercommunalité et du conseil départemental.

Elle vise à auditionner divers acteurs — élus locaux, ministres, experts — afin d’évaluer l’efficacité actuelle des intercommunalités et d’identifier des pistes d’amélioration. « Il est essentiel de dresser un état des lieux précis et de relever les défis qui demeurent », a déclaré Clément Pernot, soulignant l’importance de la coopération entre tous les partenaires concernés.

En visite à Washington, une délégation de sénateurs français veut renforcer les liens transatlantiques. Pendant huit jours, quatre membres du groupe d’amitié France–États-Unis rencontrent leurs homologues américains au Capitole. Objectif affiché : apaiser les tensions commerciales et rappeler l’amitié historique entre les deux pays. À la sortie des échanges, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet souligne « des échanges chaleureux » et n’a pas manqué d’offrir un comté, symbole de son terroir Â».

Dans un communiqué de presse, le député Laurent Croizier réagit aux décisions prises lors du dernier conseil communautaire, concernant la gratuité partielle des transports en commun. Le parlementaire rappelle que « la gratuité n’existe pas, il y a toujours quelqu’un qui paie ! ». Selon l’élu, le coût de cette décision s’élève  « Ã  2,7 millions d’euros Â». Il regrette qu’ Â« aucune étude ne confirme une demande de gratuité de la part des usagers Â». Selon lui, Â« Le coût de cette décision politique  devra être supporté, soit par les usagers, soit par les ménages, soit par les entreprises via la taxe « versement mobilité ». Il juge « ce coût irraisonnable, alors que le contexte est déjà difficile Â».

Mr Croizier a fait les calculs. « Ce seront 2,5 millions d’€ de taxes supplémentaires prélevées sur les entreprises, 450.000€ sur l’hôpital Minjoz, 170.000€ sur l’université Louis et Marie Pasteur, 100.000€ sur la ville de Besançon, 38.000€ sur l’association Addsea qui intervient dans le domaine de la protection de l’enfance, 42.000€ sur la Poste qui a déjà des difficultés à maintenir ses bureaux de poste dans les communes Â».

Laurent Croizier indique qu’il « ne partage pas cette vision politique qui consiste à proposer toujours plus de dépenses, toujours plus de gratuité, financés par toujours plus de taxes et toujours plus d’impôts Â». Et de poursuivre : « La seule dépense utile, sociale et environnementale était d’investir dans l’offre de service au plus près des modes de vie et des habitudes de déplacement des Grands Bisontins Â».

Ce samedi 12 avril, une manifestation « pour la défense de l’Etat de droit et de la démocratie Â» se tiendra à Besançon. Le rendez-vous est fixé sur l’Esplanade des Droits humains. Cette mobilisation fait référence aux récents propos tenus par les élus et cadres du Rassemblement National après les condamnations prononcées par la justice. « Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi Â» les manifestants se rassembleront dans la cité comtoise.

Depuis une quinzaine d’années, Grand Besançon Métropole s’est doté de la compétence insertion. Dans un contexte économique compliqué, où le taux de chômage se détériore également sur le territoire du Grand Besançon, jusque-là préservé, la collectivité veut répondre présent. Il en va de la « justice sociale Â». Les prochains chiffres de 2025 devraient confirmer cette tendance. A l’image d’Oerlikon, à Mamirolle, ou des enseignes comme Gifi et C&A, à Besançon,  des plans sociaux sont annoncés.

L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.

Grand Besançon veut jouer un rôle dans le domaine de l’emploi sur son territoire d’action. La collectivité, qui tisse des liens permanents avec le monde de l’entreprise, se présente comme « un facilitateur entre les recruteurs et les futurs salariés Â». Elle mène également une stratégie en direction des populations les plus éloignées de l’emploi. L’objectif étant d’accompagner les habitants et les entreprises et de créer les synergies nécessaires pour ne pas fragiliser la capacité des entreprises à répondre aux demandes du marché.

L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.

Des secteurs en difficulté

Les décisions américaines récentes entraînent une augmentation immédiate de 20% des coûts pour certaines entreprises locales. La construction, la sous-traitance automobile, l’horlogerie, le luxe d’entrée et de gamme intermédiaire et la santé font partie des activités traditionnelles du territoire les plus impactées. En parallèle, le secteur de la défense montre des besoins croissants, pour lesquels les entreprises du territoire doivent être en capacité de répondre. La diversification de ces dernières fait partie des grands enjeux du moment, qui leur permettront d’écarter les risques liés à une dépendance excessive, comme peut la connaître les firmes liées à l’automobile.

L'interview de la rédaction : Nicolas Baudin, le 2è Vice-président de GBM, en charge de l’économie, de l’emploi et de l’insertion.

Le budget primitif 2025 de Grand Besançon Métropole, qui sera voté demain soir en Assemblée plénière, s’inscrit dans la lignée des Orientations budgétaires débattues le 6 mars dernier. Il s’établit à 382,6 millions d’euros, avec une part importante de l’investissement, estimée à 128 millions d’euros. Soit une hausse de 17 millions d’euros. Néanmoins, ce nouvel exercice comptable est impacté de 1,7 million d’euros, qui correspondent à des pertes de recettes et des dépenses supplémentaires, par rapport aux prévisions précédentes. L’élévation du taux de cotisation patronale à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (+900.000 euros), le gel de la TVA (-600.000 euros) et la baisse de la taxe professionnelle (-200.000 euros) expliquent ce réajustement comptable.