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Dans un communiqué de presse, la France Insoumise réagit à la situation de mineurs étrangers qui se retrouvent à la rue à Besançon, et dont le campement sur le parking de la rue d’Arènes a été évacué mercredi dernier. « Voilà la triste et immonde réalité des politiques anti-migrants que porte le département du Doubs Â» explique l’écrit.

Il est reproché à la collectivité «  de refuser de reconnaître leur minorité et donc de remplir sa mission d’accueil et de mise à l’abri des mineurs isolés Â».  « Face à l’urgence de leur situation Â», il est demandé « solennellement à l’état, par l’intermédiaire du Préfet, et au Département du Doubs de faire en sorte que ces enfants soient mis à l’abri urgemment et durablement Â».

Ce dimanche, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a fixé une ligne à ne pas franchir. Il n'est pas question" que le gouvernement se serve dans les caisses du régime de retraite complémentaire du privé, l'Agirc-Arrco Â» a-t-elle fait savoir. Rappelons que dans la nuit de mercredi à jeudi, les organisations patronales et syndicales, co-gestionnaires de l’organisme,  ont fait savoir leur opposition à la mise en place « d’un tuyau financier Â» vers l’Etat, qui leur réclamait entre 1 et 3 milliards d’euros annuels, d’ici 2030,  pour participer au financement du relèvement des petites pensions, initié dans le cadre de réforme des retraites.

La fédération du Parti Socialiste du Doubs condamne les exactions du Hamas dans la bande de Gaza. Elle apporte son soutien aux Israéliens et condamne également « toutes les déclarations qui viendraient justifier cette attaque Â». Elle apporte également « son soutien absolu à la communauté juive française Â». Le parti organisera prochainement, avec diverses organisations associatives, une marche pour exprimer « son soutien sans faille Â».

Suite à l’offensive menée depuis la Bande de Gaza par des groupes armés palestiniens, revendiquée notamment par le Hamas, l’Association France Palestine de Besançon et de sa région relaie le communiqué de son bureau national. Cet écrit « exige de l’État d’Israël qu’il mette fin immédiatement à ces bombardements meurtriers Â». Et de poursuivre : « Le peuple palestinien a aussi droit à la sécurité, et il est urgent que la France et les instances internationales se préoccupent sérieusement de sa protection Â».

Les réactions ne se sont pas fait attendre après l’attaque d’Israël par le Hamas. Dans un communiqué de presse, les élus communistes de la ville de Besançon « condamnent fermement cet acte, et demandent que cela cesse Â». « Ce conflit n’a que trop duré, et les premières victimes en sont les civils que ce soit du côté israélien ou palestinien dans les territoires occupés où l’on déplore plusieurs centaines de morts Â» explique le communiqué de presse.

Ils demandent « que la France et l’Europe se saisissent de cette question afin qu’une solution politique et de paix soit apportée et que les résolutions de l’ONU soient respectées Â».  Et de poursuivre : « Cela implique de reconnaitre l’Etat de Palestine et de lever le blocus contre Gaza en vigueur depuis 2007 Â». 

D’après une note du président de l’Observatoire de l’éthique politique, l’ancien député socialiste René Dosière, le budget de la présidence de la République a « dérapé Â» en 2023. Voté à hauteur de 114,4 millions d’euros pour cette année, il pourrait atteindre entre 123 et 127 millions d’euros au fonal. Soit une augmentation de 12 à 15%. Les dépenses liées au déplacement ont particulièrement augmenté. Au lieu des 16 millions d’euros prévus dans le cadre du projet de loi de finances 2024, leur montant devrait atteindre 23 millions d’euros.

Un document annexe précise que « la hausse des prix de l’énergie, les effets en année pleine des mesures salariales 2022 et la très forte activité présidentielle Â» expliquent ces dépenses. Le prochain rapport de la Cour des comptes devrait venir compléter et enrichir ces premières données.

A Besançon. Suite à la mise à l’abri, pour des raisons humanitaires des migrants du parking d’Arènes dans un centre d’accueil à Planoise, Anne Vignot, la Maire de Besançon, a interpellé le Préfet du Doubs et la Présidente du Département. Dans un courrier, l’édile dénonce la situation de 80 personnes, vivant actuellement à Besançon, et qui subissent « un vide juridique Â». Parce que reconnues « comme ni mineures, ni majeures Â».

Elle rappelle à Jean-François Colombet et Christine Bouquin « que la mise à l’abri de ces personnes relève de leur responsabilité Â». Mme Vignot  leur demande d’appliquer la loi et de prendre les décisions qui s’imposent « immédiatement Â».

Grand Besançon poursuit le développement de son réseau de chaleur. Une nouvelle étape est en cours. Elle aboutira, d’ici 2035, à un réseau déployé sur 100 kilomètres, d’ouest en est, à travers la ville de Besançon. Un déploiement qui s’accompagnera d’autres créations comme l’implantation d’une nouvelle chaufferie bois à l’Est de Besançon, secteur Palente-Orchamps, et la création de mini-réseaux pour la connexion des communes les plus proches de la cité comtoise. L’objectif est de viser les 100% de consommation d’énergie renouvelable en 2050.

La première phase de ce schéma comprend l’extension du réseau ouest, avec la création d’une nouvelle branche en direction de la Boucle de Besançon. A partir de 2024, les quartiers de Saint-Ferjeux, la Butte et la Grette seront desservis. Ce chantier,  d’une durée de 18 mois, débute par l’avenue Clémenceau et se prolongera jusqu’à la Grette. Le coût de cette première phase de travaux s’élève à 17 millions d’euros,  pour 6 kilomètres de réseau installée.

Une énergie compétitive et stable

Selon des chiffres communiqués par Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, et Anthony Nappez, élu aux Auxons et délégué communautaire en charge des réseaux de chaleur, des bâtiments et du patrimoine, « cette chaleur renouvelable évitera la consommation de 25.000 MWh de gaz fossile, soit 4.000 tonnes de CO2 économisées Â». « Ce sont des économies à hauteur de 14.000 logements Â» complète Anne Vignot. Une sécurité également pour les usagers, en cette période de crise énergétique et de flambée des prix. Concrètement, les bâtiments administratifs et collectifs de la cité pourront s’y rattacher. Les écoles, la maison d’arrêt, le lycée Jules Haag, le 6è régiment du génie et le 19è régiment matériel, la CCI, …, mais également des logements sociaux et du parc privé pourront bénéficier de cette source d’énergie.

Ces travaux vont impacter la circulation routière. Une carte interactive a été mise en ligne pour informer le public sur l’évolution du chantier et anticiper les perturbations à prévoir. Toutes les infos sur : https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?ll=47.23306830705768%2C5.993195030247005&z=15&mid=1b5w2wHfS-JeN7ZpfWEED3E3P1dS2GTM

L'interview de la rédaction / Anthony Nappez

Dans un entretien accordé à Ouest-France, Aurore Bergé, la ministre des Solidarités, a annoncé la création de 6.000 places supplémentaires en accueil de jour pour les personnes âgées et personnes handicapées. L’objectif affiché est de permettre aux aidants de souffler. Ce vendredi, le gouvernement doit présenter, à l’occasion de la journée des aidants,  les grandes lignes de la stratégie « Agir pour les aidants 2023-2027 Â».

Hier, Clément Beaune, le ministre chargé des Transports, a assuré qu’il n’y avait « pas de recrudescence Â» de la présence de punaises de lit dans les transports et qu’aucun des cas récemment signalés à la RATP et à la SNCF n’est avéré. Il a demandé aux opérateurs de communiquer « tous les trois mois Â» sur leurs données.