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Après la conférence de presse de Ludovic Fagaut, chef de l’opposition municipale,  Anne Vignot, la Maire écologiste de Besançon, a tenu à faire le point sur la situation de l’amiante dans les écoles de la ville. Document d’experts à l’appui, elle a rappelé, concernant les trois écoles, dont la situation méritait un suivi, que rien ne justifiait une fermeture. Néanmoins, soucieuse de ne faire prendre aucun danger aux enfants et aux enseignants, l’édile a décidé de mener les opérations nécessaires, ciblant les sites Bruyère, Bourgogne et Sapins. Des travaux de recouvrement des sols à surveiller ont été demandés, avant d’entamer des interventions plus lourdes cet été.

Des expertises menées en interne

Concernant le litige portant sur les rapports et évaluations de la situation, Anne Vignot reconnaît que le suivi demandé, Â« s’il était effectué par les services de la ville de Besançon Â», aurait mérité d’être mené par un cabinet indépendant. Ce que la Maire s’est attachée de mettre en place dès qu’elle a eu connaissance de ce manquement. « Le diagnostic de 2016 a été réalisé suite à un travail qui avait été fait en 2005. Sa réalisation ne pouvait être effectuée en interne. Nous avons désormais pris les mesures qui s’imposent Â» ajoute Mme Vignot.

70 millions d’euros d’investissement

Les travaux de désamiantage programmés s’effectueront dans le cadre des 70 millions d’euros consentis sur la totalité du mandat pour la rénovation et la réhabilitation des écoles bisontines. Douze écoles sur les soixante quatre que comptent la ville bénéficieront d’une cure de jouvence. C’est concrètement un peu plus d’un million d’euros qui sont budgétisés chaque année dans ce plan. « Lorsque nous sommes arrivés aux responsabilités, nous avons constaté que les écoles n’avaient pas fait l’objet d’une attention particulière Â» explique Mme la Maire. « Ce sont de véritables passoires thermiques. Il va falloir encore de nombreuses années pour arriver à mettre aux normes tous ces sites Â» termine la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

Concernant la guerre du Hamas, les élus et militants d’Europe Ecologie Les Verts « condamnent avec une fermeté totale ces évènements particulièrement atroces Â». « Aucune circonstance ne peut jamais justifier une attaque délibérée contre des civils. Le droit fondamental de chaque individu à vivre en sécurité et en paix doit être garantie en toutes circonstances Â» ajoutent-ils.  Les Verts souhaitent « que des solutions diplomatiques et politiques urgentes puissent être trouvées afin que les peuples israéliens et palestiniens puissent vivre en paix Â».

L’attaque du Hamas contre Israël suscite de nombreuses réactions en Franche-Comté. Partis politiques et associations s’expriment. L’opposition municipale « Besançon Maintenant Â» « condamne ces attaques terroristes avec la plus grande fermeté Â» et apporte Â« tout son soutien aux blessés et aux familles des nombreuses victimes Â». Les élus apportent également « leur soutien au peuple israélien dans cette terrible épreuve Â».


Dans un communiqué de presse, la France Insoumise réagit à la situation de mineurs étrangers qui se retrouvent à la rue à Besançon, et dont le campement sur le parking de la rue d’Arènes a été évacué mercredi dernier. « Voilà la triste et immonde réalité des politiques anti-migrants que porte le département du Doubs Â» explique l’écrit.

Il est reproché à la collectivité «  de refuser de reconnaître leur minorité et donc de remplir sa mission d’accueil et de mise à l’abri des mineurs isolés Â».  « Face à l’urgence de leur situation Â», il est demandé « solennellement à l’état, par l’intermédiaire du Préfet, et au Département du Doubs de faire en sorte que ces enfants soient mis à l’abri urgemment et durablement Â».

Ce dimanche, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a fixé une ligne à ne pas franchir. Il n'est pas question" que le gouvernement se serve dans les caisses du régime de retraite complémentaire du privé, l'Agirc-Arrco Â» a-t-elle fait savoir. Rappelons que dans la nuit de mercredi à jeudi, les organisations patronales et syndicales, co-gestionnaires de l’organisme,  ont fait savoir leur opposition à la mise en place « d’un tuyau financier Â» vers l’Etat, qui leur réclamait entre 1 et 3 milliards d’euros annuels, d’ici 2030,  pour participer au financement du relèvement des petites pensions, initié dans le cadre de réforme des retraites.

La fédération du Parti Socialiste du Doubs condamne les exactions du Hamas dans la bande de Gaza. Elle apporte son soutien aux Israéliens et condamne également « toutes les déclarations qui viendraient justifier cette attaque Â». Elle apporte également « son soutien absolu à la communauté juive française Â». Le parti organisera prochainement, avec diverses organisations associatives, une marche pour exprimer « son soutien sans faille Â».

Suite à l’offensive menée depuis la Bande de Gaza par des groupes armés palestiniens, revendiquée notamment par le Hamas, l’Association France Palestine de Besançon et de sa région relaie le communiqué de son bureau national. Cet écrit « exige de l’État d’Israël qu’il mette fin immédiatement à ces bombardements meurtriers Â». Et de poursuivre : « Le peuple palestinien a aussi droit à la sécurité, et il est urgent que la France et les instances internationales se préoccupent sérieusement de sa protection Â».

Les réactions ne se sont pas fait attendre après l’attaque d’Israël par le Hamas. Dans un communiqué de presse, les élus communistes de la ville de Besançon « condamnent fermement cet acte, et demandent que cela cesse Â». « Ce conflit n’a que trop duré, et les premières victimes en sont les civils que ce soit du côté israélien ou palestinien dans les territoires occupés où l’on déplore plusieurs centaines de morts Â» explique le communiqué de presse.

Ils demandent « que la France et l’Europe se saisissent de cette question afin qu’une solution politique et de paix soit apportée et que les résolutions de l’ONU soient respectées Â».  Et de poursuivre : « Cela implique de reconnaitre l’Etat de Palestine et de lever le blocus contre Gaza en vigueur depuis 2007 Â». 

D’après une note du président de l’Observatoire de l’éthique politique, l’ancien député socialiste René Dosière, le budget de la présidence de la République a « dérapé Â» en 2023. Voté à hauteur de 114,4 millions d’euros pour cette année, il pourrait atteindre entre 123 et 127 millions d’euros au fonal. Soit une augmentation de 12 à 15%. Les dépenses liées au déplacement ont particulièrement augmenté. Au lieu des 16 millions d’euros prévus dans le cadre du projet de loi de finances 2024, leur montant devrait atteindre 23 millions d’euros.

Un document annexe précise que « la hausse des prix de l’énergie, les effets en année pleine des mesures salariales 2022 et la très forte activité présidentielle Â» expliquent ces dépenses. Le prochain rapport de la Cour des comptes devrait venir compléter et enrichir ces premières données.

A Besançon. Suite à la mise à l’abri, pour des raisons humanitaires des migrants du parking d’Arènes dans un centre d’accueil à Planoise, Anne Vignot, la Maire de Besançon, a interpellé le Préfet du Doubs et la Présidente du Département. Dans un courrier, l’édile dénonce la situation de 80 personnes, vivant actuellement à Besançon, et qui subissent « un vide juridique Â». Parce que reconnues « comme ni mineures, ni majeures Â».

Elle rappelle à Jean-François Colombet et Christine Bouquin « que la mise à l’abri de ces personnes relève de leur responsabilité Â». Mme Vignot  leur demande d’appliquer la loi et de prendre les décisions qui s’imposent « immédiatement Â».