Plein Air continue de donner la parole aux candidats engagés dans les élections législatives. Dans la cinquième circonscription du Doubs, les valeurs de Lutte Ouvrière seront représentées par Sonya Morrisson, qui s’était déjà présentée en 2022. La candidate appelle les salariés à se mobiliser pour créer un rapport de force dans les entreprises et la société et améliorer les conditions de vie des travailleurs. « Ceux qui font tourner la société ».
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m ’appelle Sonya Morrisson. Je suis enseignante dans un collège rural. Je suis profondément touchée et révoltée par cette société capitaliste, qui nous mène de crise en crise. Je m’engage auprès des travailleurs pour changer les choses et renverser le pouvoir de ceux qui nous exploitent et qui dirigent dans la société.
Dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de ce scrutin par rapport au contexte politique, économique et social ?
Beaucoup de travailleuses et de travailleurs ont été choqués par les résultats des élections européennes avec la montée de l’extrême droite. Cette colère est légitime. Je vois que la société évolue dans un sens qui n’est pas favorable aux travailleurs. Il faut que les choses changent, lorsque l’on voit les prix qui augmentent et les difficultés que l’on éprouve à boucler les budgets de fin de mois. Il faut du changement, mais il faut que cela vienne des travailleurs. Il faut que l’on se mobilise. Que l’on prenne conscience que ce n’est pas dans les élections que l’on parviendra à obtenir des augmentations de salaire ou lutter contre le chômage. Il faut créer le rapport de force et se préparer à lutter contre le pouvoir et les patrons.
Vous pensez que l’on exprime mal cette colère, en votant pour le Rassemblement National par exemple ?
Certains disent qu’ils veulent essayer le rassemblent National car ils ne l’ont jamais fait. D’autres pensent que Jordan Bardella est un candidat antisystème. Ils se trompent. Tous les politiciens, qui nous font des promesses pour se faire élire, mènent une politique contre la classe ouvrière, les travailleurs et nos intérêts lorsqu’ils sont au gouvernement ou élus député. On le constate déjà . L’extrême droite est déjà en train de revenir sur un certain nombre d’éléments de son programme, sur les retraites par exemple. J’ai confiance dans la capacité des travailleurs à dire stop à toutes ces attaques et à renouer avec la combativité et la confiance d’appartenir à tous ceux qui font tourner la société. Cela devrait être aux travailleurs de prendre les décisions de la société.
Comment vous situez-vous dans cette union des forces de gauche ?
On veut défendre un programme de lutte et pas un programme électoral. On a vu la gauche au gouvernement et au pouvoir. A chaque fois qu’ils ont réussi à être élus, ils ont trahi les intérêts des travailleurs. Beaucoup ont été dégoutés et écœurés. On maintient notre programme de lutte pour les travailleurs.
Quelles valeurs avez-vous envie de défendre ?
Il faut que l’on renforce notre camp. Ces élections sont une opportunité pour le faire. Il faut que l’on rappelle nos revendications en tant que travailleurs : augmentation des salaires, échelle mobile des salaires, augmentation des salaires en fonction des prix, partage du travail entre tous et s’organiser dans les entreprises pour créer le rapport de force qui sera nécessaire pour imposer toutes ces choses-là .
L'interiew de la rédaction : Sonya Morrisson
Plein Air continue de donner la parole aux candidats engagés dans les élections législatives. Dans la cinquième circonscription du Doubs, le Nouveau Front Populaire sera représenté par Matthieu Cassez, dont le militantisme, notamment dans le domaine de la préservation de l’environnement, est connu et reconnu. Le candidat entend également mener une politique sociale pour aider ses concitoyens à mieux vivre. Il veut aussi lutter pour la ruralité et les services publics. Rencontre.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Matthieu Cassez. J’ai 47 ans. J’habite sur la commune des Fourgs. Je suis présent dans les associations. Je suis un pratiquant de ski de fond. Je suis ingénieur agronome de profession. J’ai travaillé, pendant 17 ans, à la chambre d’agriculture du Doubs. Je travaille aussi en Suisse. J’ai attaqué mon activité militante depuis le référendum du traité constitutionnel européen en 2005. J’avais alors monté une antenne de l’association Attac sur le Haut-Doubs. Je suis également conseiller municipal aux Fourgs depuis deux mandats. Depuis 2007, je me suis retrouvé actif dans les campagnes des législatives dans la cinquième circonscription du Doubs, plus particulièrement en 2022 avec la NUPES.
Portez-vous les couleurs de la France Insoumise sur ce mandat ?
Je tiens au Nouveau Front Populaire. Depuis la NUPES, sur la cinquième circonscription, nous avons toujours travaillé de manière unie. Nous avons davantage de choses dans le programme qui font notre unité, que des choses qui nous divisent. Ces dernières représentent l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Je suis effectivement investi par la France Insoumise, mais sur le terrain, y compris durant les Européennes, on travaille en étroite collaboration, et dans une bonne ambiance, avec toutes les forces progressistes de gauche.
Pourquoi cette candidature ?
Cette candidature est là pour porter le seul message qui répond à la colère que l’on a vu s’exprimer dans les votes des Européennes. Ce que j’entends sur le terrain, ce sont des gens qui n’arrivent pas à joindre les fins de mois et qui sont étranglés par l’inflation. J’entends des gens qui sont en colère parce qu’il n’y a plus de service public à proximité. On se présente avec un programme qui est assis sur deux jambes. D’un côté, l’ambition de redistribuer les richesses et faire en sorte que les plus fortunés contribuent davantage que les autres à l’effort collectif. De l’autre, réparer tous les dégâts sociaux et environnementaux, qui sont apparus durant les 20 dernières années d’austérité, dont les sept dernières années d’Emmanuel Macron. Nous voulons amener des mesures qui permettent d’améliorer la vie des gens.
Ce sont les valeurs que vous porterez durant ce mandat ?
Oui. Mes valeurs sont celles-ci. Nous sommes également très pragmatiques. Il y a aussi des questions de moyens. C’est la raison pour laquelle nous déclinerons notre programme en deux temps. Il y aura le temps des réparations des dégâts. Nous apporterons des mesures d’urgence pour que chacun puisse relever la tête. Nous portons une mesure très forte sur le blocage de l’inflation et le plafonnement des prix des produits de première nécessité, de l’énergie et des carburants. C’est aussi le blocage des loyers et le retour à un état de fonctionnement normal des services publics dès l’été. C’est-à -dire, plus de problème de moyens dans des services qui sont à saturation, comme les urgences ou l’Education nationale.
L’environnement, c’est aussi une autre préoccupation ?
Effectivement. Sur cette circonscription, nous avons un problème sur la qualité de l’eau. Demain, ce sera encore pire avec le réchauffement climatique On pense que nous aurons des problèmes sur l’eau potable avec, potentiellement, des conflits d’usage, qui risquent d’être très forts entre les agriculteurs et le reste de la population. On ne doit pas laisser les agriculteurs dans cette situation de conflictualité. C’est à l’état de les accompagner. Nous avons toute une série de mesures. Cela commencera par les prix planchers, rémunérateurs pour les agriculteurs. Puis, des systèmes d’accompagnement très forts pour ceux qui s’engageront sur l’agriculture biologique, qui pourront aller jusqu’au désendettement de certaines structures pour leur redonner de l’oxygène et leur permettre d’aller dans le sens d’une agriculture qui respecte les ressources. Nous voulons qu’ils puissent réaliser leur métier en paix avec le reste de la population.
L'interview de la rédaction : Matthieu Cassez
Ce jeudi matin, l’intersyndicale de Besançon organisait une conférence de presse pour exprimer son inquiétude face à la situation politique du pays après le résultat des élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale et la menace de l’extrême droite.
Les représentants syndicaux présents appellent à la mobilisation des abstentionnistes. Ils dénoncent la responsabilité d’Emmanuel Macron et de sa politique. Ils l’accusent d’être le « seul responsable de la situation politique dans laquelle se trouve le pays ». « Cette politique libérale », qui selon eux, a provoqué de « la colère , de l’exaspération et la montée de l’extrême droite ». « La réforme de l’allocation chômage, la suppression de l’ISF, la fermeture des services publics, la mise sous silence des corps intermédiaires … » sont autant de décisions et de mesures qui sont décriées. « Emmanuel Macron a abandonné certains salariés. Il ne les a jamais entendus » rapporte le collectif.
L'interview de la rédaction : José Avilès, secrétaire de la départemental de la CGT du Doubs
Une proximité avec le Nouveau Front Populaire
Si elle n’appelle pas à voter clairement pour le Nouveau Front Populaire, l’intersyndicale estime que parmi les trois blocs en présence lors du prochain scrutin, l’union de la gauche est celui « qui se rapproche le plus de ses critères ». Les syndicats en sont convaincus, les déboires de la NUPES ont été entendus et les composantes de cette partie de l’échiquier politique auront à cœur de ne pas décevoir. De toute la façon, si la gauche arrive en tête le 7 juillet prochain, elle trouvera les syndicats sur son chemin pour lui rappeler ses engagements.
L'interview de la rédaction : Enora de l'UNEF Franche-Comté
« L’imposture sociale » du Rassemblement National
Mobilisation des syndicats étudiants
L’éventuelle arrivée aux responsabilités du Rassemblement National inquiète l’intersyndicale de Besançon. Il est rappelé le double langage de Marine Le Pen et Jordan Bardella et leur vote « ultra libéral » en France comme en Europe. José Avilès et ses camarades en sont convaincus : « un tel parti met en danger notre avenir commun, en prônant la haine et le rejet de l’autre ». Selon eux, le RN « n’apportera aucun remède aux difficultés sociales et économiques actuelles ». La question qui est désormais lancée est « quelle France nous voulons ? ». Les représentants des syndicats bisontins ont leur avis sur la question. Ils espèrent être en adéquation avec la majorité du peuple français. Affaire à suivre.
L'interview de la rédaction : Noéllie et Cléa de l'AEB
Agé de 23 ans, Lucas Boillot participe à sa première campagne des législatives. Originaire du Russey, le jeune homme, déjà engagé dans la vie publique, porte les couleurs de la majorité présidentielle dans la cinquième circonscription du Doubs, détenue fermement par la députée LR Annie Genevard. Rencontre
Pouvez-vous présenter ?
Je m’appelle Lucas Boillot. J’ai 23 ans. Je suis originaire du Russey, dans le Haut-Doubs. Actuellement, je suis étudiant en double diplôme, à la fois en école de commerce à Marseille et à Sciences Po Aix-en-Provence. Je viens de terminer mon stage de fin d’études au cabinet de la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé. Je suis le candidat de la majorité présidentielle, qui regroupe l’ensemble de partis de la majorité, Horizons Renaissance et le Modem, dans la cinquième circonscription du Doubs.
Comment vous positionnez-vous par rapport à cette circonscription ? Pourquoi avez-vous choisi de vous présenter ?
Je me suis engagé en politique pour prendre des risques. Je crois que ma candidature à cette élection est un risque. Mais je suis convaincu également que le projet du Président de la République est bon et qu’il est important que la cinquième circonscription du Doubs s’inscrive pleinement dans ce projet. Je me suis également engagé en politique pour lutter contre les extrêmes. Avec ma candidature, je souhaite représenter un bloc central, qui porte des valeurs inscrites dans la République et qui soit bon pour la circonscription, ses habitants et notre pays. Je suis particulièrement attaché à cette circonscription car je suis originaire du Haut-Doubs, du Russey. C’est ma circonscription. C’est là où je suis né, où j’ai grandi. J’ai suivi ma scolarité au collègue du Russey et au lycée de Morteau. Cela me tenait à cœur de porter les couleurs de la majorité présidentielle sur ce territoire.
Avez-vous conscience qu’il sera difficile de porter cette étiquette dans le contexte que nous connaissons actuellement ?
Je ne suis pas sûr que ce soit une grande difficulté. Effectivement, je suis conscient du contexte. Je crois que nous devons continuer à convaincre les citoyens du projet du Président de la République. Je pense que les habitants de la 5è circonscription du Doubs ont voté aux Européennes pour Valérie Hayer, qui est arrivée en deuxième position. Je crois que des électeurs croient encore au projet du Président de la République. Je suis là pour porter ses idées et emporter avec moi le maximum de personnes.
Que rétorquez-vous à ceux qui vous trouveraient trop jeune ?
Critiquer l’âge est le choix de la facilité. Je n’ai peut être pas l’expérience de certains candidats, mais je crois qu’un air frais, un vent nouveau permettra d’apporter de nouvelles idées et de nouveaux projets dans une circonscription qui est ancrée depuis plusieurs années à droite.
Quelles sont les idées que vous avez envie de défendre ?
Je m’inscrits dans le projet du Président de la République avec un objectif de plein emploi, de service publique de proximité, un modèle éducatif renforcé, des conditions de vie décentes pour nos agriculteurs,… . Au plan plus local, je souhaite améliorer les liaisons routières et ferroviaires entre notre territoire et la Suisse. Je suis convaincu que la frontière suisse et un avantage pour cette cinquième circonscription du Doubs. Mais aussi maintenir les classes et les écoles dans nos villages et concilier la transition écologique et le développement économique des filières locales.
L'interview de la rédaction : Lucas Boillot
Dans le contexte politique actuel et « face à l’émergence des extrêmes », les délégués départementaux Horizons Jura, Delphine Gallois et Christophe Germain ont « jugé prudent de ne pas acter de candidats dans les circonscriptions qui présentent un risque de basculement ». Selon le parti, « multiplier les candidatures républicaines représente un réel danger pour le territoire ». Ils regrettent qu’aucun accord n’ait été trouvé avec la députée sortante, dans la 2è circonscription du Jura, Marie Christine Dalloz.
Le Modem du Jura fait savoir que « compte tenu de la situation politique nationale », il a décidé de ne pas présenter de candidats dans les trois circonscription du Jura pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. La formation politique entend prendre ses responsabilités et refuse « de voir émerger des forces politiques aux deux extrémités du spectre politique ». Le Mouvement Démocrate du Jura entend promouvoir « un dialogue constructif en soutenant des politiques qui reflètent (ses) principes démocratiques ».
Dans un communiqué de presse. Le Parti radical du Jura, avec comme cheffe de file la sénatrice Sylvie Vermeillet, Vice-présidente de cette assemblée, prend « ses responsabilités » dans la compagne des législatives et indique qu’il apporte son soutien à la candidate LR Justine Gruet, dans la 3è circonscription du Jura, et Danielle Brulebois, la députée sortante de la majorité présidentielle, dans la 1ère circonscription. Le parti ne se positionne pas quant à Marie-Christine Dalloz, dans le 2è circonscription jurassienne. Son refus de faire union avec Delphine Gallois, adjointe au Maire des Rousses, représentant le Pari Radical et Horizons, a pesé dans la balance.
Sévérine Véziès et Franck laidié, son suppléant, donneront ce lundi soir, à 19h, à la salle Rose de Montrapon, à Besançon, le coup d’envoi de leur campagne des élections législatives dans la 1ère circonscription du Doubs. Les deux candidats portent les couleurs du Nouveau Front Populaire. Au cours de cette soirée, ils défendront les mesures du contrat de législature sur lequel se sont engagés l’ensemble des forces de la gauche et de l’écologie, qui comprend un programme de gouvernement de près de 150 mesures.
Dans le Jura aussi, on connaît les forces en présence dans les trois circonscriptions en jeu lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Les trois députées ayant remporté le maximum de suffrages en 2022 repartent au combat. Indécise, Marie-Christophe Dalloz est de nouveau en quête d’un nouveau mandat dans la 2è circonscription. Néanmoins, la parlementaire a choisi de ne pas porter les couleurs LR. Elle candidate avec la bannière Divers Droite. 14 candidats sont sur la ligne de départ.
CIRCONSCRIPTION N°1 :
CIRCONSCRIPTION N°2 :
CIRCONSCRIPTION N°3 :
Les candidats avaient jusqu’à dimanche soir pour faire connaître leur engagement pour les prochaines élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Les appareils politiques ont parlé. Les postulants sont connus. Ils sont au nombre de 28 à solliciter le soutien des électeurs dans le Doubs. Parmi les députés sortant, seul Eric Alauzet (Renaissance) jette l’éponge. On notera également que LR a choisi de ne pas concurrencer Laurent Croizier, le candidat de la majorité présidentielle, qui s’était imposé en 2022 dans la 1ère circonscription du Doubs.
1ère circonscription, député sortant M. Laurent CROIZIER (MODEM) :
1 – Mme FRIESS Nicole (Lutte Ouvrière)
2 – M. RUCH Alain
3 – M. LUTZ Thomas (RN)
4 – Mme PERNIN Marielle
5 – Mme MORÉ Élisa
6 – Mme VEZIES Séverine (Nouveau Front Populaire)
7 – M. CROIZIER Laurent (Modem)
2ème circonscription, député sortant M. Eric ALAUZET (Renaissance) :
1 – Mme VOYNET Dominique (Nouveau Front Populaire)
2 – Mme VUITTON Brigitte (Lutte Ouvrière)
3 – M. FUSIS Éric (Rassemblement National)
4 – M. VUILLEMIN Benoît ( Majorité Présidentielle)
5 – M. ROY Daniel (LR)
3ème circonscription, député sortant M. Nicolas PACQUOT (Renaissance) :
1 – M. BLOCH Matthieu ( LR, soutenu par le Rassemblement National)
2 – Mme DAYET Virginie (Nouveau Front Populaire)
3 – M. KEMPS Brandon
4 – M. PACQUOT Nicolas (Renaissance)
5 – M. PLAIN Franck (Lutte Ouvrière)
4ème circonscription, députée sortante Mme Géraldine GRANGIER (Rassemblement national) :
1 – M. TREPPO Michel (Lutte Ouvrière)
2 – Mme GRANGIER Géraldine (RN)
3 – Mme DUVERNOIS Magali (Nouveau Front Populaire)
4 – M. VOLA Yves (Mouvement Ecologiste Indépendant)
5 – M. GAUTIER Philippe (Horizons)
5ème circonscription, députée sortante Mme Annie GENEVARD (Les Républicains) :
1 – M. LAURENT Nolann
2 – Mme MORRISON Sonya (Lutte Ouvrière)
3 – Mme GENEVARD Annie(LR)
4 – M. CASSEZ Matthieu ( Nouveau Front Populaire)
5 – M. BOILLOT Lucas (Majorité Présidentielle)
6 – Mme JEANDENAND Florianne (RN)