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La fédération jurassienne du Parti socialiste rend hommage à Marie-Guite Dufay, qui quittera ses fonctions de présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté en septembre prochain. Figure incontournable de la vie publique régionale, elle est saluée "pour son engagement social, écologique et en faveur de la jeunesse". « Une femme d’exception, de conviction et de dialogue », souligne Willy Bourgeois, Premier Secrétaire fédéral de la fédération du Jura, évoquant un legs politique tourné vers l’avenir.

Ce vendredi 20 juin, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, sera à Besançon pour un débat inversé intitulé « L’écologie, trop importante pour être confiée aux Écologistes ? ». La rencontre, ouverte au public, se tiendra à 20h30 à la salle Jean Zay (77 rue des Cras), en présence notamment de Dominique Voynet, Anne Vignot et Anthony Poulin. Un moment d’échange citoyen autour des enjeux écologiques actuels.

Ce jeudi soir, les  militants socialistes du Grand Besançon ont massivement soutenu Joachim Taïeb, élu Secrétaire de section, et Jean-Sébastien Leuba, nouveau Premier Fédéral du PS du Doubs. Ils ont respectivement obtenu 90 % et 98,33 % des voix à Besançon.

Selon les résultats communiqués par le parti, Jean-Sébastien Leuba « s’impose largement à l’échelle fédérale, recueillant plus de 94 % des suffrages dans des bastions clés : Audincourt, Baume-les-Dames, Montbéliard ».

La députée jurassienne centriste Danielle Brulebois a voté en faveur du projet de loi portant sur la simplification de la vie économique, un texte très attendu par les entreprises jurassiennes. Elle a vu plusieurs de ses amendements adoptés, notamment pour renforcer la protection des consommateurs face au renouvellement automatique des contrats d’assurance, simplifier l’accès des PME/TPE à la commande publique, ou encore faciliter les projets industriels créateurs d’emplois comme l’extension de Smoby à Arinthod. Ce texte, bien que perfectible, selon la députée, « marque un pas vers un environnement plus lisible et favorable à l’innovation locale Â».

Dans le cadre de sa politique en faveur du logement, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (CCGP) déploie depuis le 1er septembre 2023 une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), un dispositif ambitieux de soutien à la rénovation du parc privé, pour une durée de trois ans. Objectif : accompagner les propriétaires dans leurs projets de réhabilitation, en particulier ceux visant à lutter contre la précarité énergétique, l’habitat indigne, ou encore à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap.

Pour informer les différents acteurs concernés, un prochain temps fort  est prévu en ce mois de juin :

  • Mardi 18 juin, une réunion d’information générale est proposée à 18h, à l’attention des propriétaires occupants, bailleurs et syndicats de copropriété, au siège de la CCGP (22 rue Pierre Déchanet à Pontarlier, salle du Conseil Communautaire – 1er étage).

Animée par l’opérateur SOLIHA, cette réunion vise à présenter les modalités de l’accompagnement proposé (technique, administratif et financier), les différentes aides mobilisables, et à répondre aux questions des participants. Le dispositif OPAH permet notamment de lutter contre la vacance des logements et d’encourager la création de logements locatifs conventionnés.

Entrée libre et gratuite, avec possibilité d’inscription en amont via le QR Code sur les affiches officielles ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le sénateur Jean-François Longeot, soutenu par des sénateurs de tous bords politiques, a adressé un courrier au Premier ministre François Bayrou, demandant le report de l’application de la loi sur la parité dans les fonctions électives communales aux élections de 2032.

Cette réforme, imposant des listes paritaires même dans les communes de moins de 1 000 habitants, inquiète les élus ruraux. La rareté des candidats éligibles menace l’organisation du scrutin et pourrait entraîner des vacances institutionnelles. Le sénateur sollicite l’inscription rapide de cette proposition à l’ordre du jour du Parlement afin d’ouvrir le débat.

Les 2 et 7 juin, des dizaines d’habitants de Saint-Vit se sont réunis pour envisager la création d’une nouvelle option pour les élections municipales de 2026. Organisées à la salle des Sapins, ces rencontres ont permis d’échanger autour de sujets essentiels pour l’avenir de la commune et ont marqué un tournant vers une participation citoyenne plus active.

À travers des discussions ouvertes et apartisanes, un groupe de réflexion s’est formé pour améliorer la qualité de vie à Saint-Vit. Les habitants ont exprimé leurs idées sur l’urbanisme, l’environnement, la mobilité et la convivialité, affirmant leur volonté de voir émerger une liste citoyenne indépendante, fondée sur des valeurs sociales et écologiques. Dans les prochains mois, des ateliers thématiques seront mis en place pour approfondir ces échanges et construire un projet commun. Une initiative prometteuse qui pourrait redonner du choix aux électeurs en 2026.

Face à la suspension du dispositif MaPrimeRénov’, la députée jurassienne centriste Danielle Brulebois, accompagnée de 11 autres parlementaires, a adressé un courrier aux membres du gouvernement pour exprimer « sa profonde inquiétude Â».

« Ce programme, crucial pour la rénovation énergétique et le secteur du bâtiment, est actuellement en péril, mettant en difficulté artisans et ménages Â» dit-elle. Les élus demandent « une réforme adaptée pour 2026, tout en renforçant la lutte contre la fraude, afin de garantir l’avenir de la politique de rénovation énergétique et la protection des emplois Â».

Les Insoumis.es du Haut Doubs organisent un rassemblement ce samedi 14 juin à 18h30, Place d’Arçon à Pontarlier. L'événement vise à dénoncer l’arrestation jugée illégale de 12 humanitaires et activistes pacifistes, dont quatre ressortissants français, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan. Les participants exprimeront également leur opposition aux événements en cours à Gaza et réclameront une paix durable. Les organisateurs invitent les citoyens à se mobiliser. 

La municipalité de Besançon a franchi un nouveau cap dans la présentation de son action municipale. Ce jeudi, la maire Anne Vignot a dévoilé un outil inédit : une carte interactive répertoriant plus de 320 projets et réalisations conduits depuis le début du mandat en 2020. « Une démarche de transparence et de pédagogie Â»,  selon la majorité. « Une manÅ“uvre de communication électorale prématurée et contestable Â», selon l’opposition municipale.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Ludovic Fagaut dénonce « une opération électorale financée par la collectivité »

Du côté de l’opposition municipale, la présentation de cette carte numérique passe mal. Ludovic Fagaut, chef de file du groupe "Besançon Maintenant", dénonce une instrumentalisation des moyens municipaux à des fins électorales. « Nous découvrons l’existence de cet outil qui, sous couvert de bilan, est en réalité un outil de campagne financé par la collectivité », accuse l’élu d’opposition, rappelant qu’Anne Vignot a officiellement annoncé sa candidature à un second mandat dès le mois d’octobre dernier, soit plus d’un an et demi avant le scrutin de 2026. « Depuis l’annonce de sa candidature, la ville tourne au rythme de sa réélection. Tout devient prétexte à communication : chaque inauguration, chaque projet est utilisé pour alimenter sa campagne », poursuit Ludovic Fagaut, qui regrette que la maire « ne soit plus à plein temps au service de la ville, mais en campagne permanente ».

Un bilan critiqué sur le fond

Au-delà de la forme, l’opposition municipale porte également un jugement très sévère sur le bilan présenté. « Parler de métamorphose de la ville est un contresens total », estime Ludovic Fagaut, qui dresse un inventaire à charge du mandat écoulé. Sur le plan de la sécurité, le chef de l’opposition évoque « une insécurité galopante que la majorité n’a pas su ou pas voulu maîtriser ». Concernant les mobilités, il accuse la maire d’avoir « sclérosé la circulation et rendu Besançon repoussoir pour de nombreux visiteurs et investisseurs à cause des difficultés de stationnement et de déplacement ». Sur le développement économique, Ludovic Fagaut pointe les tensions avec les maires de la périphérie sur les zones d’activités de Grand Besançon Métropole, et un « manque d’ambition en matière de développement touristique » avec une citadelle « déficitaire à hauteur de 4,5 millions d’euros ».

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Quant au logement, « aucun bâtiment significatif n’a été inauguré depuis 2020 », accuse-t-il, dénonçant l’incapacité de la majorité à répondre à la demande croissante de logements sur le territoire. L’opposition critique également les dépenses jugées « dispendieuses », citant en exemple les travaux engagés sur les infrastructures sportives ou encore l’installation d’une statue place de la Révolution,  pour un coût de 130 000 euros.

Un « mandat d’idéologie punitive » selon l’opposition

Pour Ludovic Fagaut, ce mandat se résume à « une gestion dogmatique et punitive, où l’idéologie a pris le pas sur l’intérêt des habitants, des commerçants, des associations et des touristes ». Seule nuance dans un bilan jugé globalement « catastrophique » : l’investissement consenti dans la rénovation des écoles et des bâtiments publics, une politique qu’il concède néanmoins être « menée partout, indépendamment des majorités politiques ».