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Anne Vignot portera plainte ce lundi après la découverte de centaines d’autocollants VDL BSK dans le centre-ville de Besançon. Le collage de ces messages est l’œuvre d’un groupuscule d’extrême droite, qui s’était déjà manifesté dans la capitale comtoise. La Maire de Besançon indique qu’elle et son équipe « lutteront très fermement contre ces organisations pour tout acte délictueux ou pénal commis sur les bâtiments publics ou dans l’espace public ».

Hier, à Paris, à la Sorbonne, devant les maires,  qui ont connu des violences urbaines dans leur ville en juin, Elisabeth Borne a dévoilé une série de mesures préventives et répressives. Une enveloppe de 100 millions d’euros est mobilisée pour aider à la réparation et à la reconstruction. D’autres dispositions ont été évoquées comme la création d’une force d’action républicaine. Un premier déploiement et annoncé d’ici la fin de l’année dans les territoires de Besançon, Valence et Maubeuge.

La Première ministre a également annoncé des amendes majorées en cas de non-respect du couvre-feu. Elles seraient cinq fois plus élevées, pour atteindre 750 euros. Le gouvernement souhaite légiférer pour proposer des peines de travaux d’intérêt généraux et des stages de responsabilité parentale. Elisabeth Borne veut également placer les jeunes délinquants dans des unités éducatives de la protection judiciaire de la jeunesse. Un encadrement par des militaires n’est pas exclu.

Dans un communiqué de presse, ; le Parti socialiste du Doubs fait savoir qu’il n’est pas co-signataire de l’appel à manifester ce samedi, à Besançon, en soutien au peuple palestinien. Il précise qu’il « reste fidèle à la résolution adoptée à l’unanimité en bureau national ». Ses militants réaffirment que « le Hamas est une organisation terroriste ». Et de continuer : « Le Parti socialiste condamne sans réserve toutes les actions, passées ou en préparation, qui toucheront les populations civiles et accroitront leur souffrance ».

Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue à Paris ce jeudi. Elle faisait partie de la liste des 500 maires des villes qui ont connu des violences urbaines, cet été, en France. Ce jeudi, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Elisabeth Borne, a décliné les mesures « régaliennes » du gouvernement en réponse aux émeutes de juin dernier. L’objectif étant pour la cheffe de file du gouvernement de « garantir la sécurité de (ses) concitoyens, mieux soutenir les familles et renforcer la cohésion sociale ».


Nathalie Arthaud est attendue le 4 novembre prochain à Besançon à l’occasion de la fête de Lutte Ouvrière, qui se déroulera au Grand Kursaal. Elle animera un débat à 17h30, juste avant un point presse. Les festivités débuteront à 15h pour les militants, avec notamment la présentation des expositions « le capitalisme, c’est la guerre » et « il y a 50 ans, la lutte des Lip ».

Hier, pour la troisième fois, depuis la reprise des travaux parlementaires en septembre, et la quatorzième fois depuis sa prise de fonction à Matignon, Elisabeth Borne a utilisé l’article 49.3 de la Constitution. Cette fois-ci, la responsabilité de son gouvernement a été engagée sur la partie  recettes du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2024. La France Insoumise et le Rassemblement national déposeront chacun une motion de censure.

Une manifestation de soutien au peuple palestinien se tiendra ce samedi 28 octobre, à 14h, à Besançon. Le rendez-vous est fixé sur l’esplanade des droits de l’homme. Cet appel est formulé par un ensemble d’associations, collectifs, syndicats et partis politiques, que sont Palestine Amitié, ATTAC, CGT, Europe Ecologie Les Verts, Genérations, LFI, … . Il est demandé « un cessez-le feu immédiat » et la fin du « massacre à Gaza ».

Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), et alors que ce mercredi l’Assemblée nationale examine un budget de la sécurité sociale, sur fond de division  au sein de l’Hémicycle, l’exécutif a fini par renoncer à augmenter les franchises médicales et à ponctionner, « à ce stade », les retraites complémentaires Agirc-Arrco. Il n’exclut pas de le faire plus tard.

Selon un arrêté publié ce mardi au journal officiel, le contrôle technique des deux-roues motorisés sera progressivement mis en œuvre à partir d’avril 2024 en fonction de l’âge des véhicules. Une décision prise alors que les associations de motards s’y opposent depuis plusieurs mois partout en France, dont en Franche-Comté.

Ce samedi 28 octobre, l’association des maires ruraux du Doubs convie ses 460 adhérents, issus des 575 communes du département à son nouvelle assemblée générale. Rappelons que ce collectif, présidé par Charles Piquard, le maire d’Osse, près de Nancray, s’adresse aux communes rurales jusqu’à 500 habitants.

Cette année, dans un contexte où les démissions d’élus se multiplient, où les maires se sentent de plus en plus isolés et submergés par les tâches administratives, renforcées par les difficultés de recrutement de secrétaire de mairie, l’association a choisi d’organiser un rassemblement sur la fonction d'animateur d’un territoire qui incombe aux maires, sans doute encore plus en milieu rural. « Agir dans une société complexe » complète également la thématique du jour. Pour écouter les difficultés et recenser les besoins et les attentes, des tables rondes seront organisées. Elles seront animées par un sociologue, Michel Fournier, le président de l’association des Maires ruraux de France et des élus locaux, Patricia Todeschini (maire de Petite Chaux) et Pierre-François Bernard, maire de la commune des Premiers Sapins. Jean-François Colombet, préfet du Doubs, clôturera cette journée.

Le rendez-vous est fixé ce samedi à la maison de la chasse et de la nature à Gonsans.

L'interview de la rédaction : Charles Piquard, maire d'Osse et Président de l'association des Maires ruraux du Doubs