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Vient, ne vient plus, et puis finalement vient. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur sera  présent ce vendredi matin dans le Doubs. Il se rendra, sans Karim Benzema, à l’école nationale de police de Montbéliard pour assister à la cérémonie de sortie de la 268è promotion d’élèves gardiens de la paix.

En cette fin de semaine, le Jurassien Clément Pernot, récemment élu sénateur, préside son dernier conseil départemental. Cette responsabilité prendra fin ce vendredi. La loi de 2014 sur le cumul des mandats interdit à tout sénateur d’exercer une fonction exécutive locale. Le nouveau parlementaire ne peut cumuler son mandat qu’avec un seul titre de conseiller municipal, départemental ou régional sans fonction exécutive. Une redistribution des responsabilités politiques jurassiennes est en cours avec,  principalement, l’élection du nouveau Président de la collectivité locale. La date butoir réglementaire est fixée au 24 novembre soit deux mois après l’élection sénatoriale.

Hier, le Conseil d’Etat s’est opposé à l’interdiction systématique des manifestations pro Palestinienne en France. L’instance explique  qu’il revient aux préfets d’apprécier « au cas par cas Â» si le risque de troubles à l’ordre public justifie une interdiction. Seul problème, ces derniers prendront-ils le risque de s’opposer à Gérald Darmanin, qui avaient demandé de toutes les interdire ?

Hier, sans aucune surprise, Elisabeth Borne a dégainé une nouvelle fois de plus le 49.3. C’est la 13è fois qu’elle a recours à ce dispositif. Cela concerne la partie « recettes Â» du budget 2024. « Aucun groupe d’opposition n’est prêt à voter ce projet de loi de finances. Or, notre pays a besoin de ce budget Â» a-t-elle déclaré.

Selon un nouveau bilan, confirmé par Elisabeth Borne devant l’Assemblée nationale ce jour, 24 français ont perdu la vie dans le conflit Israël-Hamas. Par ailleurs, à la date de ce mercredi après-midi, sept Français sont toujours portés disparus. La Première Ministre a également indiqué que 3500 Français ont été rapatriés d’Israël ces derniers jours.


Depuis le 14 octobre, et jusqu’au 17 décembre, la Ville de Besançon organise la 1ère étape de la deuxième édition de son budget participatif. Ainsi, la population a jusqu’au 17 décembre prochain pour déposer ses idées de projets, via la plateforme dédiée : www.atelierscitoyens.besançon.fr

A travers cette deuxième édition en terre bisontine, Kevin Bertagnoli, l’élu en charge de la Démocratie Participative et à la Participation citoyenne, entend intéresser la population à la vie publique et aller chercher celles et ceux qui ont déserté les bureaux de vote. Le premier budget participatif a répondu en partie à ces objectifs, qui devront encore être travaillées pour l’édition 2024. Il n’empêche que, selon les chiffres donnés par la Ville de Besançon, « 10% des votants de la 1ère saison n’avaient jamais participé à une élection traditionnelle ». Autres signes de satisfaction : « 77% des votants n’avaient jamais précédemment participé à une démarche participative sur la ville. Pour 68% des participants, il s’agissait de leur premier engagement collectif Â».

 Elargir le public

La première édition aura enregistré 119 projets. 24 ont été retenus pour le vote citoyen final. Sept ont été labellisés. Pour ce nouveau rendez-vous, l’enveloppe reste la même. Soit 250.000 euros, avec un seuil de 100.000 euros par projet. Cette année, la Ville va tenter d’intéresser davantage les personnes en situation de handicap et les 16-25 ans. C’est la raison pour laquelle des démarches ont été entreprises avec l’association « Pari Â», l’école de la deuxième chance, la commission jeunesse de la ville de Besançon, l’université de Franche-Comté et l’inspection académique.

Les personnes désireuses de prendre part à cette aventure collective peuvent obtenir des informations et déposer leur initiative, via la plateforme dédiée : www.atelierscitoyens.besançon.fr. Il est également possible de la transmettre en version papier et de la déposer dans un accueil mairie, une maison de quartier municipale ou associative ou directement auprès du service Démocratie participative, rue Alfred Sancey à Besançon.

L'interview de la rédaction : Kevin Bertagnoli

 

Les obsèques de Dominique Bernard, l’enseignant poignardé par un ancien élève radicalisé, auront lieu ce jeudi 19 octobre à la cathédrale d’Arras. Le Président de la République, Emmanuel Macron, et sa Première Ministre, Elisabeth Borne,  seront présents a affirmé l’Elysée.


En clôture d’une conférence sociale avec les partenaires sociaux, Elisabeth Borne, la première ministre a menacé les branches professionnelles ayant des minima salariaux inférieurs au Smic. Un premier ultimatum a été fixé au 1er juin prochain. Ces branches seront reçues par le ministère du travail. Une prise de parole qui s’inscrit dans une démarche gouvernementale ayant la volonté de faire que « le travail paye mieux Â». Néanmoins, pour l’heure, les contours des propositions avancées restent encore flous.

Ce lundi soir, de nombreuses communes de France ont rendu hommage à Dominique Bernard, le professeur de lettres, frappé  de plusieurs coups de couteau à la gorge par un individu d’une vingtaine d’années fiché « S Â». A Besançon, de nombreux élus, de tous bords, étaient présents sur l’esplanade des droits de l’Homme. Tous sont venus dire leur attachement aux valeurs de la République, où l’école a toute sa place, et rendre hommage à cet enseignant qui a perdu la vie pour avoir protégé ses élèves et ses collègues.

Anne Vignot, la maire de Besançon, a demandé « de faire corps Â» avec les enseignants. Aux côtés de la rectrice, des Sénateurs Jacques Grosperrin et Jean-François Longeot, du député Laurent Croizier et de nombreux élus locaux, La Maire bisontine a apporté son soutien aux enseignants. La Marseillaise a été entonnée et des roses et des bougies ont été déposées au pied de la statue de Victor Hugo. A l’image du député Laurent Croizier, de très nombreuses personnes savent que ces actions symboliques sont importantes, mais qu’elles sont insuffisantes. « La loi peut être changée Â» explique le parlementaire, qui précise qu’il faut s’attaquer « au terreau qui produit le terrorisme islamiste Â». Et de poursuivre : « il faut agir très fortement.  Les valeurs de la République ne sont pas négociables Â».

Le reportage de la rédaction : Laurent Croizier (député du Doubs). Anne Vignot (Maire de Besançon)

Tristesse et colère

Au cours de cet hommage, la parole a été laissée aux syndicats enseignants. Nathalie Faivre du syndicat SNES-FSU ne cache pas que ce drame a marqué les esprits. La tristesse et la peur se côtoient également à la colère. Mme Faivre explique que « beaucoup de personnalités politique sont présentes pour exprimer leur soutien à l’école Â», mais elle regrette que « le reste du temps Â», ces derniers soient plus discrets. La responsable syndicale  demande davantage de soutien de la part de sa hiérarchie et des moyens supplémentaires pour permettre aux enseignants de pouvoir effectuer leur travail et leur mission dans de biens meilleures conditions.

L'interview de la rédaction : Nathalie Faivre

 

Ce lundi, à la mi-journée , une vingtaine de militants d’Europe Ecologie les Verts, dont Anne Vignot, la Maire de Besançon, se sont donnés rendez-vous au Parc Micaud de Besançon pour y mener une action symbolique. L’objectif étant de créer une chaîne humaine, les pieds dans l’eau, au-dessus du barrage, pour alerter sur la fragilité des rivières franc-comtoises, et notamment « le Doubs Â».

C’est par cette démarche symbolique que les militants écologistes veulent sensibiliser sur les effets du climat, et de la sécheresse qu’il engendre, sur l’eau et les rivières de la région. Alors que jadis, il était possible, en cette période l’année,  de pratiquer le surf à cet endroit du Doubs, la situation a bien changé. Aujourd’hui les rochers sont apparents et la quantité d’eau a bien diminué. Si le niveau de la rivière pose problème, la qualité de l’eau inquiète tout autant. « Si on veut que la vie continue, il va falloir de l’eau. La nature et le vivant souffrent.  Il faut prendre des mesures Â» explique Claude Mercier, conseiller régional Europe Ecologie Les Verts Bourgogne Franche-Comté.

Une autre politique

Aux côtés de Marie-Guite Dufay, Claude Mercier défend l’idée d’une autre politique, capable de prendre en compte les enjeux de notre siècle. « Il faut aller vers une économie et une société décarbonées Â» explique l’élu franc-comtois, qui souhaite que tous les champs de notre quotidien prennent en compte cette problématique. « A Besançon, nous sommes dans une zone tempérée. Il doit tomber un mètre d’eau. S’il ne tombe plus, cela posera un certain nombre de problèmes Â» conclut-il.

L'interview de la rédaction : Claude Mercier