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La sanction est tombée. On ne critique pas le chef à la France Insoumise. La députée Raquel Garrido ne pourra plus s’exprimer à l’Assemblée nationale au nom du parti de Jean-Luc Mélenchon pendant quatre mois. La décision  a été prise par le bureau du groupe LFI à l’Assemblée nationale après les propos que la parlementaire a tenus sur le fonctionnement de son parti et  son chef.

Elisabeth Borne a estimé que l’installation de « boutons d’appel » dans les collèges et lycées pour prévenir immédiatement un commissariat de police est une réponse qui peut être généralisée. Cette mesure fait écho à la sécurité dans les établissements scolaires après l’assassinat du professeur d’histoire Dominique Bernard dans son lycée d’Arras, il y a trois semaines.

Les élus de Besançon Maintenant et Ensemble Bisontins ont quitté le conseil municipal hier soir. Ils attendent des excuses d’Anne Vignot. Ils lui reprochent de les avoir empêché d’exprimer leur condamnation concernant les actes antisémites qui gangrènent Besançon. Selon l’opposition, « Madame Vignot a délibérément coupé la parole du député Laurent Croizier au cours de son propos solennel et ensuite nié le rejet du nazisme du premier vice-président du département Ludovic Fagaut et des élus du groupe Besançon Maintenant ». « Dans des moments aussi graves, l’unité, au-delà des sensibilités politiques, devaient s’imposer » conclut le communiqué de presse.  

Emmanuel Macron a réinvité les chefs de parti. Il leur a écrit pour les convier à une nouvelle réunion à Saint-Denis le 17 novembre. Le Chef de l’Etat propose d’abaisser à un million d’électeurs, contre 5 millions  actuellement, le seuil pour permettre l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP). Il suggère également d’abaisser le nombre de parlementaires, de 185 aujourd’hui à 93 demain. Il veut également donner la possibilité aux citoyens de prendre l’initiative du RIP et d’élargir le champ du référendum aux questions de société.

L’ex-syndicaliste bisontin de l’entreprise horlogère Lip Charles Piaget est mort le 4 novembre, à l’âge de 95 ans. Charles Piaget restera une figure du combat des ouvriers. Comme le rappelle le journal « Le Monde » : « il avait été le symbole d’une unique expérience d’autogestion en France ». Anne Vignot, la maire de Besançon, a réagi à ce départ. Elle Se dit « profondément touchée ». « Il nous laisse un héritage d’une immense richesse, celle de l’engagement et de la générosité » écrit Mme la Maire écologiste. Elle fait savoir que la Ville de Besançon lui rendra hommage prochainement.

Deux élus bisontins, la centriste Karima Rochi et le socialiste Nicolas Bodin,  ont pris des décisions différentes concernant la manifestation de ce samedi 4 novembre à Besançon, portant sur le conflit entre Israël et le Hamas. Les manifestants se rassemblaient pour demander « un cessez-le-feu à Gaza ».

La Bisontine Karima Rochdi faisait partie des manifestants. Pour Mme Rochdi, « Il faut absolument que les armes se taisent pour laisser place à une trêve humanitaire dans un premier temps, à des discussions sur le fond dans un second temps ». L’élue précise : « Cette situation d’escalade de la violence ne donne aucune perspective pour l’avenir, elle divise les peuples, elle divise le monde, elle augmente les risques de tensions planétaires ». Et de terminer : « Les droits universels des populations civiles, partout, doivent être respectés. Toutes les vies se valent ».

NICOLAS BODIN

Le socialiste Nicolas Bodin a fait le choix de ne pas participer à ce rassemblement. Il s’en explique en ces termes. Selon lui, les revendications exprimées, notamment à travers les affiches communiquant sur l’évènement sont insuffisantes. Il pointe plusieurs omissions dans l’appel à manifester, telles que «  la libération des otages, la relance du processus de paix et l’absence du drapeau israélien ». Nicolas Bodin dénonce également les actions antisémites que la ville de Besançon a dernièrement connu. « La paix impliquera des efforts de toutes et tous » conclut-il.

Vendredi, sur France Info, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a assuré que la hausse du prix de l’électricité serait limitée à 10% maximum en 2024. En septembre Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, avait évoqué une hausse des tarifs réglementés de l’électricité de l’ordre de « 10 à 20% ». Une hypothèse qui avait été rejetée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.

Ces derniers mois, les services de la répression des fraudes ont enregistré une très forte hausse des signalements liés à la rénovation énergétique des bâtiments. Alors qu’ils s’élevaient à 11.000 en 2022, l’organisme en a déjà relevé 17.000 sur les neuf premiers mois de cette année 2023. Le gouvernement a pris connaissance de cette situation. Il a présenté vendredi un « plan de lutte contre la fraude à la rénovation thermique ».

De nouveaux tags antisémites ont été recensés ce vendredi par la police municipale de Besançon. Ils ont été constatés à Tarragnoz et aux Chaprais. Ils font suite à ceux qui ont été découverts jeudi.  La Ville de Besançon ne laissera pas passer ces actes, que la maire juge de « grave ». La cité dit mettre « les outils qu’il faut pour arrêter ces individus ». Anne Vignot  dénonce des faits « d’une extrême gravité ». La Maire de Besançon veut «  que cesse ce mouvement antisémite ».

Elle invite chacun à se rappeler les heures noires de notre histoire contemporaine. « Nous avons déjà vécu une période  extrêmement grave, douloureuse et inadmissible, sur laquelle tout le monde était pourtant tombé d’accord pour que cela ne devait ne plus se reproduire  » explique Anne Vignot. Et de poursuivre : « Cette histoire nous a amenés à la guerre, à la déportation. Aujourd’hui, il ne faut pas considérer qu’elle ne nous servirait pas de leçon. Elle est là pour nous apprendre et nous rappeler qu’il faut mettre tous les garde-fous nécessaires ».

La Ville a porté plainte. Elle espère que les auteurs de ces agissements soient identifiés et condamnés.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Selon un sondage Elable pour les Echos, la popularité d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne est stable en novembre. Selon cette enquête, Emmanuel Macron, avec 67% des Français qui ne lui font pas confiance, perd un point par rapport à octobre. Elisabeth Borne perd 2 points et fait 66% d’insatisfaits.

Un autre sondage, pour Le Figaro, indique une perte de popularité de 2 points, sur un mois, pour Jean-Luc Mélenchon. 15% des personnes interrogées disent lui faire confiance. Edouard Philippe, Gabriel Attal et Marine Le Pen arrivent en tête de ce sondage.