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Claudine Caulet, élue en charge de l’éducation, dresse un état des lieux de la rentrée 2025 pour le périscolaire et la restauration scolaire. Entre amélioration des inscriptions, hausse des effectifs et défis d’organisation, le service éducatif poursuit son adaptation.

Une campagne d’inscription simplifiée et efficace

La campagne d’inscription au périscolaire et à la restauration scolaire, qui s’est terminée mi-mai, s’est déroulée dans de bonnes conditions. « Nous avons simplifié le portail famille, qui avait posé problème il y a deux ans. Cette fois-ci, tout s’est très bien passé », explique Claudine Caulet. Les parents ont également pu recourir à un dossier papier classique, ce qui a facilité les démarches. Toutes les demandes déposées dans les délais ont été satisfaites. Les services ont ensuite traité les dossiers arrivés après la date limite. Au total, 5 300 enfants sont accueillis au restaurant scolaire cette année.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti 

Des refus, mais en nombre limité

Malgré ces efforts, une centaine de refus « secs » a été enregistrée pour le périscolaire du midi. Une partie est liée à des situations d’impayés : « Nous avions prévenu dès janvier-février les familles concernées qu’elles ne pourraient pas réinscrire leurs enfants si la situation n’était pas régularisée », précise l’élue.

Une organisation repensée pour accueillir plus d’enfants

L’organisation évolue progressivement afin de faire face à une demande croissante.

  • Les ATSEM (agents spécialisés des écoles maternelles) encadrent désormais les enfants de maternelle à la pause méridienne, venant ainsi renforcer les équipes d’animation.
  • La ville continue d’acheter des repas à l’extérieur et investit dans la rénovation des restaurants scolaires, comme ce fut le cas à l’école Viotte, permettant ainsi un meilleur roulement des enfants et augmentant les places disponibles.

Entre le début du mandat et aujourd’hui, 400 à 500 places supplémentaires ont été créées, et près de 800 par rapport à la fin du mandat précédent. Pourtant, la fréquentation continue de progresser : environ 70 % des enfants déjeunent désormais à la cantine.

Une rentrée sous le signe de l’émotion et de la vigilance

Pour Claudine Caulet, la rentrée reste un moment fort : « J’adore voir arriver les CP, avec leurs sourires parfois édentés, c’est toujours touchant. » Si quelques inquiétudes ont existé concernant la météo ou des risques d’inondations, la rentrée s’est globalement bien déroulée. L’élue conclut sur un ton optimiste, tout en reconnaissant les défis à venir : « La demande continue de croître, nous devons courir un peu derrière, mais nous allons y arriver. »

Dans une tribune au ton grave, Benoît Vuillemin, maire de Saône, s’adresse directement aux députés : « Vous faites peur aux Français ». Il dénonce l’immobilisme et les querelles partisanes qui, selon lui, fragilisent la France et l’Europe. L’élu appelle à des réformes structurelles, dont la création d’un haut commissariat au pouvoir d’achat et la simplification des collectivités territoriales. Il plaide aussi pour un « gouvernement hybride », associant techniciens et élus locaux. Enfin, il exhorte le Président de la République à convoquer le Congrès à Versailles pour tracer « un cap clair » et mettre les parlementaires face à leurs responsabilités.

La députée de la 2ᵉ circonscription du Doubs, Dominique Voynet, invite ses concitoyens à participer à une « semaine de grande écoute », du lundi 1ᵉʳ au vendredi 5 septembre. À quelques jours du vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou, prévu le 8 septembre, l’élue souhaite consulter les habitants sur les orientations budgétaires 2026 et plus largement sur l’action du gouvernement.
Permanences, contributions écrites, messages vocaux ou échanges via les réseaux sociaux : plusieurs canaux sont proposés pour recueillir avis, critiques et propositions. « À situation politique exceptionnelle, dispositif exceptionnel », souligne Dominique Voynet, qui veut porter la voix de ses électeurs avant de se prononcer à l’Assemblée nationale.

Pour participer, vous pouvez :

Venir à la permanence au 19 rue Krug à Besançon : son  Ã©quipe vous recevra tout au long de la semaine, du lundi 1er au vendredi 5 septembre, entre 9h et 18h, pour recueillir votre parole ou, si vous préférez le faire à l’écrit, vous proposer des cahiers destinés à accueillir vos contributions et idées.

Envoyer vos contributions par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par courrier à la permanence 19 rue Krug, 25000 Besançon.

Enregistrer un message vocal ou vidéo au 06 86 07 75 41, y compris via WhatsApp ou Telegram ; ou via les réseaux sociaux de la députée Facebook @DominiqueVoynet25 et Instagram dominique_voynet Laisser votre numéro de téléphone en demandant à être rappelé.

Le Parti Communiste Français du Doubs appelle à une mobilisation large le 10 septembre. « Face à la crise sociale, à la dégradation des services publics et à l’urgence écologique, il est temps d’agir ensemble Â» dit-il . Il est demandé «  des salaires et pensions dignes, un plan ambitieux pour l’hôpital, l’école et la transition écologique, l’encadrement des prix de l’énergie et un logement accessible pour toutes et tous. Selon le parti, « ces mesures doivent être financées par une réforme de l’usage de l’argent, avec un fonds public soutenu par le pôle bancaire public Â».

Dans le cadre du décret national, qui élargit l’interdiction de fumer à plusieurs espaces extérieurs publics dans toute la France, la Ville de Besançon étend l’interdiction de fumer à plusieurs espaces extérieurs. Les pancartes signalant ces zones sont en cours d’installation et seront effectives à partir du 1er septembre 2025. Sont concernés : parcs, abords des écoles, bibliothèques, équipements sportifs, zones d’attente et plages en saison. Objectif : protéger la santé publique, notamment celle des plus jeunes. Le non-respect est passible d’une amende de 135 €.

Dans un communiqué distinct, les chefs de file de l’opposition municipale, Ludovic Fagaut (Les Républicains) et Laurent Croizier (Modem), dénoncent fermement le soutien public de la maire écologiste Anne Vignot à l’appel à la mobilisation nationale prévue le 10 septembre, visant à bloquer le pays. Les deux élus jugent cette prise de position « indigne » de la fonction de maire, estimant qu’elle privilégie l’engagement militant au détriment de l’intérêt général. Ils accusent Mme Vignot de « trahir sa fonction » en soutenant une initiative qui, selon eux, menace directement l’activité économique locale et les forces vives de la ville : commerçants, artisans, entrepreneurs et salariés.

Ludovic Fagaut salue la position de l’Union des commerçants de Besançon, qui s’est opposée à cette démarche, et affirme que « un maire ne devrait jamais faire le choix du chaos pour sa ville ». Laurent Croizier, de son côté, condamne une attitude qu’il qualifie de « profondément irresponsable », accusant la maire de livrer Besançon à une « bordélisation » inspirée par l’extrême gauche. Pour l’opposition, cette nouvelle prise de position illustre une confusion persistante entre militantisme et gestion municipale, et marque un éloignement inquiétant de la maire vis-à-vis des préoccupations concrètes des Bisontins.

L’Union des Commerçants de Besançon (UCB) a réagi ce mercredi 27 août au soutien affiché par la maire Anne Vignot en faveur du blocage national prévu le 10 septembre. Dans un communiqué, son président Serge Couësmes dénonce une « position irresponsable et dangereuse » pour des commerces déjà fragilisés par la crise sanitaire, l’inflation et la concurrence du e-commerce. L’organisation craint un scénario comparable à celui des « gilets jaunes », marqué par des pertes de chiffre d’affaires et la mise en difficulté de nombreux indépendants.

La France traverse une crise politique profonde, marquée par un Parlement sans majorité claire depuis 2024 et une succession de gouvernements fragiles. Aux portes de la mobilisation, le Premier Ministre François Bayrou a annoncé un vote de confiance prévu le 8 septembre, deux jours avant les manifestations. L’enjeu est clair : imposer son plan budgétaire ou céder face à une Assemblée hostile. Dans ce contexte, la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon a d’ores et déjà fait savoir qu’elle soutenait la mobilisation du 10 septembre. Son chef de fil en a même appelé à la destitution d’Emmanuel Macron. Rencontre avec Alexis Poyard, figure militante à Besançon, co-animateur des jeunes insoumis dans la cité comtoise  et co-référent des relations presse dans le Doubs. A l’image de son parti, il appelle à une forte participation citoyenne pour dénoncer les politiques actuelles du gouvernement.

L'interview de la rédaction : Alexis Poyard 

« Un service public affaibli »

Selon lui, cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de crise profonde. « Les politiques menées par Emmanuel Macron, d’inspiration néolibérale, ont contribué à fragiliser les services publics et à creuser les inégalités », affirme-t-il. Il estime que ces choix économiques et sociaux « enrichissent une minorité » au détriment du plus grand nombre. Selon l’Insoumis, les revendications du 10 septembre sont à la hauteur des enjeux et des difficultés du moment. Face à cette situation, le mouvement insoumis rappelle également son programme « L’Avenir en commun ». « Nous avons un plan détaillé, enrichi par le travail de terrain, avec plus de 800 mesures », rappelle M. Poyard. Il souligne que le mouvement dispose d’« une équipe prête à gouverner », citant la compétence des députés insoumis et d’autres militants sur le terrain.

Se démarquer de l’extrême-droite

Interrogé sur la nébulosité qui entoure le rassemblement du 10 septembre et sur les  risques de récupération par l’extrême-droite, le responsable des jeunes insoumis est catégorique : « Nous appelons à une mobilisation populaire et sociale. Si des mots d’ordre réactionnaires apparaissent, nous les dénoncerons fermement. Il ne faut pas tout confondre : les revendications sociales sont légitimes et doivent être entendues. »

Vers une mobilisation élargie

L'interview de la rédaction : Alexis Poyard 

Si les détails pratiques restent à préciser, Alexis Poyard confirme, tout en refusant de devancer les annonces des organisateurs locaux, que des rendez-vous sont en préparation à Besançon. « Ce n’est pas à moi de communiquer, mais des initiatives locales devraient être annoncées prochainement», indique-t-il. La mobilisation du 10 septembre se veut donc un moment fort de contestation, porté par des collectifs, des associations et des forces politiques de gauche, dans l’objectif d’exprimer une alternative sociale et démocratique.

Après plus de quinze ans à la tête de la région, la socialiste Marie-Guite Dufay mettra définitivement  fin à son mandat le 5 septembre prochain, avec l’élection de son successeur. Élue en 2008 à la présidence de la région Franche-Comté, puis reconduite en 2016 et 2021 à la tête de la Bourgogne-Franche-Comté, elle aura marqué la vie politique régionale par son engagement social et sa fidélité au Parti socialiste. À 76 ans, elle choisit de passer le relais, estimant que « le moment est venu de transmettre ».  Le sénateur Jérôme Durain devrait lui succéder à la tête de la collectivité locale.

À Besançon, le quartier de Planoise s’apprête à accueillir un nouvel équipement d’envergure : un bâtiment entièrement dédié aux activités numériques. Situé à proximité de la rue de Dole et du CHU, cet espace remplacera une friche et se veut un lieu moderne. Son ambition : rassembler start-ups, fablabs, entreprises, associations et services autour d’une filière numérique locale encore éparse.

Une gouvernance partagée

Le montage financier et institutionnel repose sur une co-responsabilité. Grand Besançon Métropole (GBM) sera propriétaire du rez-de-chaussée, destiné à l’accueil et aux premiers services, tandis que les quatre étages supérieurs seront concédés à Territoire 25 pour 15 ans. Ce dernier en assurera la location et l’animation auprès des partenaires, dans le respect d’un cahier des charges précis, incluant notamment des plafonds de loyers (environ 120 €/m²).

 

PLANOISE NUMERIQUE ELUS

Un projet d’inclusion numérique

Au-delà d’un simple incubateur, l’équipement veut aussi devenir un « centre numérique névralgique » pour le territoire. Objectif : ne laisser personne de côté face aux usages numériques. Des actions d’inclusion et de formation sont prévues, afin que le lieu bénéficie aussi aux habitants éloignés des technologies.

L'interview de la rédaction : Denis Leroux, président directeur général de Territoire 25 

Un investissement de plus de 10 millions d’euros

Le projet représente un budget d’environ 10 M€. L’État, via les fonds du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), apporte 3,7 M€. La Région Bourgogne-Franche-Comté contribue à hauteur de 2,8 M€. Le reste est complété par des prêts de la Banque des Territoires, garantis par l’Union européenne, et par GBM. Un montage financier jugé solide et exceptionnel par ses porteurs.

Un calendrier précis

La pose de la première pierre a eu lieu ce mardi 26 août. Les marchés de travaux sont en cours d’attribution. Le chantier démarrera en novembre 2025 pour une durée estimée à 18 mois. La livraison est prévue à la mi-2027.

Une architecture ouverte sur la ville

Le cabinet CoCo Architecture, représenté par Jean-Baptiste Barbet, pilote la maîtrise d’œuvre. Le bâtiment se veut « urbain et accueillant » : aligné sur la rue, doté d’un rez-de-chaussée vitré sur toute sa façade pour laisser entrevoir les activités du fablab et du hall d’accueil. Le parti pris architectural : créer un lieu transparent et visible, pensé comme une « bulle » ouverte sur le quartier.

 

planoise numerique

Confort, flexibilité et performance énergétique

L'interview de la rédaction :  Jean-Baptiste Barbet, l'architecte du projet 

Le projet répond aux défis du numérique comme à ceux de la transition écologique. Les espaces ont été conçus pour être modulables, capables d’accueillir des bureaux, des salles mutualisées ou des plateaux techniques, avec une surdimension des réseaux informatiques et une sécurisation des données. Côté confort, une attention particulière a été portée à la lumière naturelle, tout comme à l’isolation et la compacité des lieux. Pour l’été, le rafraîchissement sera assuré par une ventilation double flux avec modules adiabatiques, évitant ainsi le recours à la climatisation.  Comparable à l’espace Numericable de Montbéliard, ce nouveau pôle se positionne comme un levier économique, social et technologique majeur. Pour ses porteurs, il ne s’agit pas seulement d’un immeuble de bureaux, mais d’un outil stratégique destiné à structurer et dynamiser toute une filière.