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Suite à la décision du tribunal administratif de Besançon de débouter les opposants au projet d’écoquartier des Vaîtes, portant sur l’abrogation du Plan Local d’Urbanisme, la Ville de Besançon indique qu’elle a lancé  une consultation pour sélectionner  une nouvelle équipe chargée de concevoir le projet des Vaîtes.

Le communiqué de la Ville précise que « ce projet aura un caractère précurseur et devra être un véritable démonstrateur urbain de la transition écologique en conjuguant le besoin de nouveaux logements et en particulier à destination des familles et les enjeux du climat et de la biodiversité »

Lynché sur les réseaux sociaux pour des propos tenu  lors du dernier conseil municipal de Besançon, l’élu Kevin Bertagnoli a décidé de porter plainte auprès du Procureur de la République pour les faits de « harcèlement moral » et « menaces de mort ». Rappelons qu’il interpellait Yves Cellier, le directeur interdépartemental de la sécurité publique du Doubs, sur sa présence armée lors de l’assemblée municipale, alors qu’il dressait le bilan de la délinquance à Besançon.

L’élu bisontin maintient sa position. Il explique que « la séquence vidéo montrée sur les réseaux sociaux, mise en ligne par le Député Laurent Croizier,  fait suite au refus de Monsieur le Directeur d’accéder à la demande de (ses) collègues ».  Selon M. Bertagnoli, la présence armée du policier ne se justifiait pas. Et d’expliquer : « Il n’était pas là pour une mission de maintien de l’ordre ou de protection des personnes, mais pour une mission de représentation dans le cadre d’un débat démocratique et je l’en remercie encore ».

Pour justifier sa position, M. Bertagnoli fait référence à « une coutume républicaine », instituée par les Romains, qui veut que « par le principe de courtoisie républicaine,  l’on n’entre pas armé dans une assemblée délibérante. Faire respecter une institution républicaine, élue démocratiquement c’est aussi faire honneur à la sienne, la Police Nationale ».  Et de conclure : « Ce même principe, qui demande aux agents de la force publique de déposer les armes devant les autorités civiles, n’est-ce pas finalement celui qui leur donne le pouvoir d’agir pour protéger notre sécurité ? »  Il appelle « tous les élus à prendre part au débat public pour préserver l'intégrité de notre démocratie ».

Anne Vignot a décidé de porter plainte pour cyber harcèlement, suite à l’action qu’elle a dénoncée, devant la justice, après l’intervention de deux militantes du collectif Némésis lors du Carnaval de la Ville, dimanche dernier. L’édile a reçu des centaines d’injures, des propos dégradants et des appels à commettre des crimes, dont des menaces de viol.

Anne Vignot fait savoir que ce vendredi, elle a rencontré Michel Callot, le président de la Fédération Française de Cyclisme, pour évoquer en sa compagnie un projet de construction d’un équipement sportif ( vélodrome, gymnase,…) que Grand Besançon Métropole entend développer sur son territoire.

La Présidente de la collectivité  indique « qu’il est convenu de poursuivre ensemble la construction de ce projet ambitieux répondant à des enjeux sportifs, de santé et sociétaux. La Fédération Française de Cyclisme et son comité régional pourraient être des partenaires.

Ce jeudi, dans un communiqué de presse,  Marie Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, dénonce les débordements de élus du Rassemblement National, qui ont utilisé un terme appartenant à l’idéologie nazie. Réagissant à l’affaire des pancartes tenues, par deux militantes du collectif « Némésis », lors du carnaval de Besançon, ils ont brandi « des pancartes associant immigrés et viols plus tôt dans la séance ». Par ailleurs, le terme « untermensch » a été lancé dans l’hémicycle. Ce mot allemand, utilisé par les nazis, signifiant « sous-homme ».

La Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté a fait savoir qu’elle porte plainte auprès du procureur de la République. « Nous ne devons jamais laisser passer les provocations et les outrances du Rassemblement national sans réagir » déclare l’élue.

Charlotte Parmentier-Lecoq, Présidente de la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée nationale, était  à Besançon ce jeudi. Ce déplacement, préparé et construit avec le député Eric Alauzet et les acteurs du territoire,  s’inscrivait dans le cadre des solutions alternatives à la prise en charge des personnes âgées dans les institutions hospitalières ou EHPAD. Mais d’autres points et actions ont pu être appréciés dans le domaine de l’amélioration des conditions de travail et l’organisation des services pour rendre les prises en charge les plus efficaces

Au menu, des déplacements et des rencontres sur ce thème et cette problématique à Besançon et Grandfontaine. En compagnie d’Eric Alauzet, membre également de la commission des affaires sociales, la parlementaire a notamment pu appréhender la mise en œuvre du dispositif « équipe prête à partir », actuellement expérimentée par l’association Eliad Besançon. Ce qui a permis d’évoquer également les difficultés liées au recrutement et à la professionnalisation. Rappelons que ce même dispositif a été mis en route à Angers durant trois ans.

Enrichir la réflexion et les textes à venir

A travers cette visite, la parlementaire enrichit ses connaissances et enregistre les initiatives prises, qui viendront compléter les futurs textes en préparation, dont celui du budget de la sécurité sociale. Un recensement des bonnes pratiques pour également trouver des solutions dans un contexte budgétaire serré, ou les bonnes décisions et le pragmatisme doivent être la priorité.

L'interview de la rédaction : Charlotte Parmentier-Lecoq

L’intersyndicale SUD/FO fait savoir qu’elle maintient le préavis de grève, déposé pour demain, vendredi 12 avril. Suite à la réunion d’hier soir, avec la Direction Générale de la Ville de Besançon, le collectif poursuit  son action pour dénoncer le management de la nouvelle directrice des Musées du centre. Une enquête administrative a été demandée pour faire toute la lumière sur ce point, et notamment l’utilisation de moyens humains et matériels de l’établissement à des fins personnels. Un rassemblement est prévu demain matin, à 10h, devant le Musée des Beaux-Arts.

Charlotte Parmentier-Lecoq, Présidente de la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée nationale, est à Besançon aujourd’hui. Ce déplacement, préparé et construit avec le député Eric Alauzet et les acteurs du territoire,  s’inscrit dans le cadre des solutions alternatives à la prise en charge des personnes âgées dans les institutions hospitalières ou EHPAD. Au menu, des déplacements et des rencontres sur ce thème et cette problématique à Besançon et Grandfontaine.

Marie Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, a réagi après le placement en détention provisoire de la maire d’Avallon Jamilah Habsaoui, également conseillère régionale. L’élue socialiste a suspendu la délégation qu’elle lui avait confiée.

Si elle soutient « la lutte contre les trafics de drogue », Mme Dufay en appelle également « au respect à la présomption d’innocence » et pointe  « la campagne haineuse », dont l’élue fait l’objet sur les réseaux sociaux, « souvent basée sur ses origines ».

Depuis le 31 mars 2022, Grand Besançon Métropole s’est engagé dans la mise en place d’outils de protection des zones agricoles, avec notamment la création de Zones Agricoles Protégées (ZAP) sur son territoire.  Dans le cadre de cette stratégie, la collectivité souhaite créer sa première zone sur trois secteurs : deux à Besançon ( secteurs des Vallières/Port Douvot et des Vaîtes) et sur la commune de Cussey-sur-l’Ognon. Ces zones seront créées en accord avec les communes concernées. La procédure est très précise et cadrée. Le mot de la fin reviendra au préfet, avec l’instauration d’un arrêté préfectoral au début de l’année prochaine. Ce qui entérinera définitivement la protection de ces terres riches.

La collectivité espère que d’autres communes s’inscriront dans cette vision écologique, liée à la protection de l’environnement et du climat. Grand Besançon Métropole souhaite continuer à protéger ses terres de bonne valeur agronomique. GBM veut ainsi offrir ainsi des conditions adaptées au développement des activités maraîchères.   

L'interview de la rédaction / Françoise Presse, conseillère communautaire déléguée à l'Agriculture et l'Alimentation