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C’est en ces termes qu’Annie Genevard a réagi, hier, à sa nomination au ministère de l’Agriculture. « Je remercie Michel Barnier pour sa confiance ainsi que le président de la République. Je salue l’engagement de Marc Fesneau. Les agriculteurs ont besoin d’actes, de vérité, de respect. Telle sera ma ligne de conduite. Je rencontrerai rapidement leurs représentants ».

Et de continuer : « Les agriculteurs souffrent d’être mal considérés. Leur volonté est de vivre dignement de leur profession et de nourrir le pays avec des produits de qualité. Les normes doivent protéger leur travail et la qualité des produits consommés en France. Pas les désavantager ».

Le septième gouvernement d’Emmanuel Macron a été dévoilé ce samedi soir. Anne Genevard (68 ans), professeure de Lettres de formation, députée LR de la cinquième circonscription du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale, est la nouvelle ministre de l’Agriculturede, de la souveraineté alimentaire et de la forêt. . Elle succède à Marc Fesneau.

Bruno Retailleau rejoint l’Intérieur. Didier Migaud (ex-PS) a été nommé à la Justice. Rachida Dati (LR) garde le portefeuille de la Culture et Sébastien Lecornu reste à la tête des Armées. Parmi les autres nominations : Antoine Armand, député Ensemble pour la République (EPR), est à l’Economie. Jean-Noël Barrot, vice-président du MoDem, rejoint les Affaires étrangères. Enfin, on peut noter égaleme,t que la députée des Français de l’étranger Anne Genetet (EPR) devient ministre de l’Education nationale. Geneviève Darrieussecq (MoDem) est la nouvelle ministre de la Santé.Catherine Vautrin est nommée ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation

 

Suite à la nouvelle étude sur l’analyse de 89 échantillons d’eau du robinet en France métropolitaine, la France Insoumise de Besançon dénonce « l’inaction des gouvernements successifs d’Emmanuel Macron sur les PFAS, les polluants éternels. Des concentrations importantes de certains produits ont été retrouvés, notamment à Saint-Vit, dans le Grand Besançon. Il est demandé l’interdiction «  de la production, la fabrication, l’utilisation, l’importation et l’exportation et, plus globalement, le rejet de tous les PFAS ». Le parti exige l’adoption « d’un texte très ambitieux » sur le sujet.

Ce samedi, la gauche se mobilise à Besançon. Une manifestation se tiendra, à 15h, sur la place de la Révolution. Ces collectifs entendent dénoncer « le gouvernement Barnier et l’alliance Macron-Le Pen ». Selon eux, « La nomination de Michel Barnier, issu d’un parti, avec moins de 10% des suffrages, lors des dernières élections législatives, est tout sauf représentatif du choix des Français ».

Dans un communiqué de presse,  Mathieu Bloch, député de la 3è circonscription du Doubs, qui a rejoint Eric Ciotti, et son alliance avec le Rassemblement National, annonce son opposition catégorique à l’idée d’une hausse des impôts, que l’on prête à Michel Barnier, le nouveau Premier ministre. Le parlementaire doubiste demande « que l’équilibre financier s’effectue sans rogner le fruit du travail des Français et la réduction de leur pouvoir d’achat ».

Annie Genevard, députée LR de la cinquième circonscription du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale, pourrait figurer dans le gouvernement de Michel Barnier. Mme Genevard n’aurait pas le portefeuille de l’Education, mais celui de l’Agriculture. La présentation du nouveau gouvernement, après ces longues semaines d’attente, est annoncée pour « avant dimanche », selon l’entourage du Premier ministre.

Dans un souci de permettre l’accès à la propriété au plus grand nombre, la Ville de Besançon développe plusieurs projets sur son territoire. Sept sont en cours, à des étapes plus ou moins avancées avec son Organisme Foncier Solidaire (OFS).  Quatre logements en Bail Réel Solidaire sont prévus au 8 de la rue Bersot. Les logements vont du studio au T4. Le permis de construire est en cours d’instruction. La commercialisation aura lieu  durant le 4è trimestre 2024. L’objectif fixé par Grand Besançon Métropole dans son Programme Local de l’Habitat est d’environ 50 logements par an sur son territoire en accession sociale à la propriété. La cité entend ainsi lutter contre la spéculation immobilière. Les prix pratiqués sont plus accessibles. Soit 40% moins chers que sur le marché traditionnel.

La Ville de Besançon a choisi un moyen de financement différent et innovant pour assurer les travaux de la future Maison des Femmes, qui devrait voir le jour début 2026. Elle fait appel aux Bisontins, via l’épargne citoyenne, pour mener à bien cette initiative. Rappelons que l’établissement sera situé 11 rue Jean Wyrsch dans un bâtiment, dont la ville s’est portée acquéreur auprès du Centre Communal d’Action Sociale. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble d’associations et d’interlocuteurs,  capables d’accueillir, d’accompagner et d’informer des femmes et leurs enfants, victimes de violences.

Un objectif de 400.000 euros

Le coût d’un tel projet est estimé, hors acquisition, à 1,7 million d’euros. La ville de Besançon a donc choisi de faire appel à l’épargne citoyenne pour en financer une partie. Elle vise la somme de 400.000 euros. Le restant sera abondé par des partenaires et la capacité d’autofinancement de la cité. Contrairement au financement participatif, qui se fait  sous forme de dons, l’épargne citoyenne est un prêt du citoyen à la collectivité, qui sera rémunéré et remboursé. Ainsi au lieu d’effectuer un emprunt « classique » auprès d’une banque, la Ville  emprunte auprès de ses habitants.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la ville de Besançon

Une campagne de trois mois

La campagne de recours à l’épargne citoyenne devrait être lancée la semaine prochaine, pour trois mois, avec une possibilité de prolongation d’un mois. A condition que le Conseil Municipal valide cette option demain soir. Tout citoyen souhaitant participer au dispositif pourra décider librement du montant prêté, à partir de 1 euro et dans la limite de 4.000 euros par investisseur. Ce prêt sera contractualisé pour une durée de 4 ans , avec des remboursements effectués semestriellement et à échéances constantes avec un taux d’intérêt fixe de 4%. La Ville de Besançon a retenu la plateforme Villyz pour l’accompagner dans cette démarche.

La maison des femmes

Elle devrait ouvrir ses portes en début d’année 2026. 25 professionnels y exerceront dans un espace de plus de 1.000 m2. Il s’agit d’un accueil de jour, avec une prise en charge globale et adaptée, au sein d’une structure sécurisante pour la mère et son ou ses enfants. La Ville poursuit ainsi sa politique sociale, liée à des enjeux  de protection, d’accès aux droits et de lutte contre la précarité.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer, l’élue à l’égalité femmes-hommes à la ville de Besançon

A Besançon. La permanence Les Républicains a été l'objet de dégradations et tags ce week-end. La fédération LR du Doubs condamne « fermement ces agissements qui, non seulement dégradent la façade d'un immeuble ancien et patrimonial, mais portent atteinte à un local dédié à l'expression politique, ce qui est fondamentalement contraire à l'esprit démocratique ». La fédération a donc décidé de porter plainte afin que les auteurs « soient démasqués et sévèrement condamnés ». 

permanence LR 2

A l’appel notamment de la France Insoumise, une partie du peuple de gauche s’est réuni ce samedi après-midi, à Besançon, pour dénoncer « le coup de force d’Emmanuel Macron, qui se refuse d’entendre le résultat des dernières élections législatives ».  Ce qui est jugé « comme un déni de démocratie ne passe pas ». « On a un Président de la République qui est jusqu’au boutiste et qui nie complètement le résultat d’un scrutin » explique la Bisontine Séverine Véziès,  militante à la France Insoumise. Elle juge cette situation « gravissime ». Et de poursuivre : « Emmanuel Macron est prêt à tout pour conserver sa politique, qui est au profit des plus riches et au détriment des services publics et des plus faibles d’entre-nous  ». La militante bisontine demande clairement « la destitution d’Emmanuel Macron et la censure du prochain gouvernement Barnier ».

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L'interview de la rédaction : Séverine Véziès

 

« Macron va s’accrocher à son siège »

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Le gilet jaune Frédérick Vuillaume explique qu’Emmanuel Macron actionne tous les leviers « pour garder son siège ».  Le syndicaliste et militant appelle « tous les Français à descendre dans la rue pour dénoncer ce qui se passe et faire attendre les revendications du peuple, concernant, notamment, la réforme des retraites et la hausse du SMIC et des salaires ». Qu’il s’agisse de Michel Barnier ou d’autres, Frédérick Vuillaume et ses soutiens leur  disent « stop ». « Ils ne sont là que pour leur intérêt. Il se moque de la souffrance des gens » conclut l’homme de conviction.

L'interview de la rédaction : Frédérick Vuillaume

 

MANIF MACRON

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