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La France Insoumise de Pontarlier fait savoir que ce lundi 9 juin, à 18h, un rassemblement est organisé place d'Arçon à Pontarlier en soutien à l'équipage du navire Freedom Flotilla, intercepté cette nuit par les autorités israéliennes alors qu'il acheminait de l'aide humanitaire vers Gaza.

Les Insoumis du Haut-Doubs appellent à la mobilisation « pour exiger la libération immédiate des détenus et dénoncer le blocus imposé à Gaza depuis mars 2025 ». Des rassemblements similaires ont lieu dans plusieurs villes de France.

Hasni Alem, adjoint au maire de Besançon et président du groupe des élus communistes et républicains, dénonce la suspension de MaPrimeRénov’, effective dès juillet 2025. Selon lui, cette décision constitue un coup dur pour les projets de rénovation énergétique à Besançon, notamment dans le cadre du programme Territoire Zéro Exclusion Énergétique (TZEE).

Il souligne particulièrement la situation du quartier Palente-Orchamps, où les logements anciens et énergivores « rendent urgente la rénovation ». Il juge cette décision «  antisociale et antiécologiste, compromettant l’accès à un habitat digne et économe pour les plus fragiles ».

Le collectif Palestine et Palestine Amitié appelle à un rassemblement ce soir à 18h, place du 8 septembre à Besançon, en soutien à l’équipage de la Flottille pour Gaza. Cette initiative intervient après l’interception du navire Freedom Flotilla par les autorités israéliennes, dans la nuit de dimanche à lundi, ayant conduit à l'arrestation de 12 humanitaires et activistes pacifistes, dont l’eurodéputée française Rima Hassan et l’activiste suédoise Greta Thunberg. Ce rassemblement s'inscrit dans un mouvement national visant à dénoncer cette action et à exiger la libération de l'équipage.

Le retrait de Patrick Genre, l’actuel Maire de Pontarlier, aiguise les appétits. A moins d’un an du prochain scrutin municipal, pas moins de six listes sont possibles pour ravir la capitale du Haut-Doubs. Béatrice Gaulard,  Bénédicte Hérard, Patrick Comte et Agathe Henriet, qui a assuré un dernier mandat, dans l'opposition, à Châtillon-le-Duc, dans le Grand Besançon,  Bertrand Guinchard et deux autres possibles listes à gauche et au Rassemblement National sont annoncées. Si les envies semblent être nombreuses, excepté Bertrand Guinchard, qui a pris le soin d’évoquer clairement son projet devant la presse, les autres semblent balbutier dans cette compétition politique.

Si l’actuel adjoint au Maire de Pontarlier a été en capacité de proposer officiellement des soutiens et partenaires de campagne, ses éventuels opposants, parfois sans vraiment savoir ce qu’ils représentent politiquement, apparaissent isolément dans la presse locale. Ces candidatures sont elles construites et véritables, représentent-elles un collectif,  sont-elles juste opportunistes, ou feront-elles « pschitt » comme celle de Pierre Simon, en 2020 ? Affaire à suivre.

Ce jeudi 5 juin, le Conseil européen a acté une décision aux lourdes conséquences écologiques : le déclassement du loup du statut d'espèce « strictement protégée » à celui de « simplement protégée » dans la Directive Habitats.

Une mesure vivement contestée par les associations de protection de la nature, qui dénoncent « une décision contraire à la science et aux engagements européens ». Plusieurs ONG, dont FERUS, ont saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour en demander l’annulation.

Cette décision inquiète particulièrement en France, où la population de loups reste vulnérable. Les défenseurs de la biodiversité craignent une recrudescence des tirs, mettant en péril les efforts de cohabitation menés ces dernières années.

Pour les associations environnementales, « le déclassement du loup n’est qu’un prétexte, détournant l’attention des véritables causes du malaise agricole ». Elles alertent « sur un risque majeur pour la protection de la faune sauvage en Europe ».

Demain matin, la maire de Besançon, Anne Vignot, affrontera en justice le groupuscule identitaire « Némésis », suite à une série d'attaques xénophobes perpétrées par ses membres. Ce procès, qui cristallise les tensions politiques locales, est devenu un point de ralliement pour différents acteurs engagés.

Alors que l'extrême droite compte manifester sa présence, plusieurs mouvements antifascistes appellent à un rassemblement ce vendredi à 08h00 devant le Tribunal de Grande Instance de Besançon, situé au 1 rue Laurent Mégevand. L'objectif affiché : dénoncer les discours haineux et défendre une société plus inclusive.

Dans le cadre des échanges politiques à Besançon pour les prochaines élections municipales, CAP21 a pris part à une rencontre entre les partis de gauche, organisée à l’initiative de la maire Anne Vignot. Le mouvement « salue cette démarche de dialogue et de collaboration, qui a permis d’aborder les enjeux clés du territoire ».

CAP21 réaffirme son souhait « de voir les forces de la gauche et du centre se rassembler, sans associer La France Insoumise (LFI) ». Le parti reste favorable « à une co-construction avec Nicolas Bodin, déjà candidat déclaré, dans le but de bâtir une vision commune et un projet structurant pour la ville ».

La question des alliances à gauche prend une nouvelle dimension à Besançon. Le Parti Socialiste et Place Publique réaffirment leur volonté « de construire une union sociale et écologique apaisée », excluant La France Insoumise (LFI) de leur projet politique local. Cette position s’inscrit dans une démarche de clarification des rapports de force au sein de la majorité municipale actuelle, le PS ayant demandé à ses partenaires de définir clairement « s’ils souhaitent une alliance avec Place Publique ou avec LFI ».

Cette dynamique politique intervient alors que Place Publique rappelle « sa légitimité électorale, ayant mené la gauche lors des élections européennes à Besançon sous l’égide de Raphaël Glucksmann ». Le mouvement souhaite « ouvrir le dialogue aux citoyens Bisontins et Grands Bisontins, les associant à l’élaboration du programme et à la constitution d’une liste engagée pour les municipales de 2026 ».

Face à l’escalade dramatique à Gaza, une tribune intitulée "Plus jamais ça ? Vraiment ?" a été publiée début mai, dénonçant la destruction des infrastructures, les blocages de l’aide humanitaire et les violences contre les civils. Europe Ecologie Les Verts Bourgogne Franche-Comté appelle  à des actions concrètes : l’application du droit international, la fin des bombardements, l’envoi d’observateurs internationaux et des sanctions contre les responsables. Plus de 1 700 signataires, élus, citoyens, universitaires et militants ont déjà soutenu cet appel dans la région.

La liste des premiers signataires en Franche-Comté :

Marie-Guite DUFAY, Présidente du Conseil régional

Anne VIGNOT, Maire de Besançon

Eric HOULLEY Maire de Lure, Vice-président du Conseil régional,

Patrick AYACHE Maire de Pirey, Vice-président du Conseiller régional,

Valérie PAGNOT Conseillère régionale,

Loïc NIEPCERON Conseiller régional

Liliane LUCCHESI Conseillère régionale

Denis SOMMER Responsable associatif, ancien Député,

Nicolas BODIN Vice-président Grand Besançon Métropole,

Carine MICHEL Adjointe à la Maire de Besançon,

Hasni ALEM Adjoint à la Maire de Besançon,

Elise AEBISCHER Adjointe à la Maire de Besançon,

Anthony POULIN Adjoint à la Maire de Besançon,

Myriam ELYASSA….

La pétition est accessible ici : https://chng.it/Lywr4yj77L.

Dans une tribune, Sévérine Véziès, responsable de la France Insoumise à Besançon, a réagi au choix de Laurent Croizier, le député doubiste centriste,  de se prononcer « en faveur de la motion de rejet adoptée à l’Assemblée nationale, « empêchant ainsi tout débat sur le projet de loi encadrant l’usage des pesticides dans l’agriculture ».  La Bisontine Insoumise y voit  «  une concession aux lobbies de l’agriculture industrielle et un recul dans la protection de la biodiversité ».

Les opposants, dans leur majorité, dénoncent « une remise en cause des études scientifiques sur l’impact des pesticides, notamment des néonicotinoïdes, tout en soulignant l’absence de discussion sur les revenus des agriculteurs et la nécessité d’un modèle plus durable ». Cette décision renforce les tensions autour des choix environnementaux et agricoles du gouvernement.