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Dans un communiqué de presse, le parti socialiste et Myriam El Yassa, la 1ère secrétaire fédérale du PS du Doubs, indique qu’ils partagent « le rejet unanime,  par les députés de gauche, des Républicains et du Rassemblement National,  du projet de loi sur l'immigration présenté par Gérald Darmanin lundi Â».

Pour le parti, il s’agit « d’un projet non équilibré, injuste et indigne de notre tradition républicaine Â». Enfin, selon le collectif, « Les idéaux humanistes qui ont toujours défini la République ne semblent pas trouver écho dans le contenu de ce texte Â».

Le projet de loi inscrivant l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution est présenté ce mardi en Conseil des ministres. Une première étape nécessaire avant de proposer le texte au vote du parlement, d’ici le mois de mars 2024. Par cette démarche, Emmanuel Macron veut faire que cette « liberté Â» devienne « irréversible Â».

Hier, Olivier Dussopt, le ministre du travail, a déclaré vouloir relever de deux ans, de 57 à 55 ans, l’âge d’accès à une indemnisation plus longue pour les chômeurs seniors. Pour ce dernier, « le gouvernement doit être cohérent avec ce qu’il a fait sur l’âge de départ à la retraite Â». Interrogé hier dans l’émission « Questions politiques Â», le ministre a rappelé que la durée maximale d’indemnisation des chômeurs par l’assurance chômage est actuellement de 18 mois jusqu’à 52 ans, 22 mois et demi pour les 53-54 ans et 27 mois pour les 55 ans et plus.

A partir du mois d’avril prochain, la vignette verte et l’attestation d’assurance seront dématérialisées. C’est ce qu’a dernièrement confirmé Bruno Le Maire, le ministre de l’économie. Ces documents, auxquels les forces de l’ordre pourront accéder à distance, via un fichier spécifique, ne seront plus à afficher sur le pare-brise ou à conserver dans son véhicule. Néanmoins, ils restent plus que jamais  obligatoires.

Ce lundi démarre à l’Assemblée nationale le débat sur le projet de loi immigration. Rappelons qu’il avait dernièrement été remanié par les sénateurs et en commission des lois par les députés, qui avaient notamment rétabli l’Aide médicale d’état. Le gouvernement parviendra-t-il à réunir une majorité ? Rien n’est moins sûr. D’autant plus qu’Eric Ciotti, le patron des Républicains, indique ce dimanche, dans les colonnes du Parisien, qu’il n’est pas prêt à un compromis avec la majorité.

L’eurodéputée jurassienne Anne-Sophie Pelletier, qui a été exclue ce lundi par la délégation des élus européens de La France insoumise pour harcèlement, a fait savoir , ce vendredi, qu’elle déposait une plainte pour diffamation aggravée. Elle entend également dénoncer « les pratiques antidémocratiques » du parti.

La fédération des hôpitaux et EHPAD publics, et les représentants des collectivités locales demandent à l’Etat un fonds d’urgence de 1,2 milliard d’euros pour compenser l’explosion des dépenses dues à l’inflation. Selon la fédération, le déficit des hôpitaux publics a doublé depuis 2019. Selon cette même source, le déficit des hôpitaux publics atteignait un milliard d’euros en 2022. Il était de 500 millions d’euros pour les EHPAD publics.

Le procès en appel concernant l’Affaire Bygmalion, sur les dépenses excessives de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2022, s’est terminé hier. La décision a été mise en délibéré au 14 février prochain. Rappelons que le ministère public a requis un an d’emprisonnement avec sursis contre l’ancien chef de l’état. Nicolas Sarkozy avait été condamné à un an de prison ferme en première instance.

Depuis le début du mandat, la majorité municipale a fait de l’éducation sa priorité. Depuis leur prise de fonction, Pascale Billerey et Claudine Caulet,  ont souhaité travailler avec tous les acteurs éducatifs de la ville, les parents y compris. Et ce,  pour mettre en place, dans les quartiers,  des projets au plus près des réalités du terrain et du territoire. Neuf zones ont été définies. Sous la forme d’ateliers participatifs, ce sont 101 référents qui ont été réunis pour définir et écrire le projet éducatif de la cité. La parentalité, l’inclusion et l’accompagnement des enfants à besoins spécifiques, le vivre ensemble et l’écocitoyenneté sont les quatre piliers de cette démarche. En procédant ainsi, les élus ont voulu créer du lien entre ces différents intervenants et instaurer une continuité éducative tout au long du temps de vie des enfants.

Création d’outils et d’actions éducatives

Cette réflexion commune et ciblée à donner naissance à des outils et des actions pédagogiques. Un groupe de travail sur la sécurité routière aux abords des écoles a permis d’initier l’installation de pastilles de couleurs pour signaler les écoles et la pose d’une borne pour fermer les rues à l’heure d’arrivée et de départ des enfants, dans le secteur Pesty. La création d’un kit d’outils pour aider les équipes à accompagner les enfants à besoins spécifiques, la création d’un jardin dans une école, pour sensibiliser à la biodiversité, et la formation des agents périscolaires, enseignants et enfants à la gestion de conflits font partie des initiatives qui ont pu voir le jour.

L''interview de la rédaction : Pascale Billerey

Dans le cadre de son plan Climat Air Energie, la Ville de Besançon entend, d’ici 2026, prendre les mesures nécessaires pour consommer 60% d’énergie renouvelable dans les bâtiments publics et diminuer, à hauteur de 20%,  ses consommations énergétiques et les gaz à effet de serre.. En parallèle, la cité comtoise continue de développer l’utilisation des énergies renouvelables. C’est dans ce cadre-là que s’inscrivent différents projets, qui trouvent encore plus leur sens avec la crise énergétique que nous connaissons encore. Bois énergie, solaire photovoltaïque, solaire thermique, … les initiatives ne manquent pas. Au total, la Ville a prévu, sur l’intégralité de l’actuel mandat, une enveloppe de 5,9 millions d’euros pour financer son plan sobriété

Focus sur deux projets novateurs

Sur le secteur Granvelle, la production d’énergie se fera par la géothermie. La nappe du Doubs à Granvelle est suffisante pour fournir la ressource nécessaire pour assurer les besoins de chaleur du musée du Temps, du Kursaal et du Théâtre Ledoux. Une reprise des travaux est prévue l’année prochaine.

Par ailleurs, à compter de demain, les travaux pour l’installation d’une première chaudière à bois mobile débuteront à l’école des Beaux-Arts de Besançon. Elle couvrira plus de 80% des besoins en énergie de la structure. Trois autres sites en seront prochainement dotés : la cuisine centrale, le groupe scolaire Jean Zay et la mairie. Ces installations sont transitoires, à terme ces sites seront raccordés au réseau de chaleur urbain. Cependant, la ville  ne veut pas attendre la fin des travaux en cours, compte tenu de la hausse du prix du gaz de ces deux dernières années. Le coût de cet investissement s’élève à plus de 1 million d’euros. Cet équipement devrait être mis en place pour une durée de 4 à 5 ans, avant de connaître d’autres destinés. Avec les quatre chaudières la Ville de Besançon entend faire une économie de 124.000 euros environ. 

L'interview de la rédaction / Annaïck Chauvet, élue en charge des bâtiments et de l'énregie à la Ville de Besançon