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Ils sont acteurs, écrivains, journalistes, mais aussi représentants syndicaux ou associatifs… Au total, 201 personnalités appellent à manifester le 21 janvier contre la promulgation de la loi immigration. Cette initiative est née au lendemain du vote de cette loi à l’Assemblée nationale le 19 décembre dernier. Un texte rédigé par ces 201 personnalités a été publié par L’Humanité et Mediapart ce dimanche dans une tribune. Il dénonce un « tournant dangereux de notre République ». Parmi ces personnalités, les secrétaires générales de la CGT et de la CFDT, Sophie Binet et Marylise Léon. Mais aussi Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, Manuel Bompard, le coordinateur de la France insoumise, Jacques Toubon l’ancien ministre de Jacques Chirac et ex-défenseur des droits, et d’autres représentants politiques comme Marine Tondelier (Les Écologistes) ou encore Olivier Faure (PS). Des responsables associatifs, des universitaires, des personnalités des trois grandes religions monothéistes, ou des artistes comme Josiane Balasko ou Marina Foïs appellent également à ce rassemblement.

Deux quartiers bisontins font désormais partie de la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les quartiers de Battant et des Hauts de Saint-Claude y apparaissent désormais. Le nouveau décret est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Rappelons que la France Métropolitaine compte près de 1.400 sites classés quartiers prioritaires de la ville. En 2024, 111 quartiers rejoignent cette nouvelle liste, 40 en sont sortis.

Ce reclassement permettra aux habitants de ces quartiers de bénéficier des dispositifs de la politique de la ville, notamment en matière fiscale et autour des enjeux éducatifs, d’emploi, d’insertion et de développement économique.

A l’issue du vote, très serré, Aurélien Dornier (41 ans), maire de Bians-les-Usiers, a été élu maire de la commune nouvelle du Val d’Usiers, qui regroupe les territoires de Goux-les-Usiers, Bians-les-Usiers et Sombacour. L’élection s’est tenue samedi matin sur le territoire de la commune de Sombacour. Les conseillers municipaux de ces trois villages du Haut-Doubs se sont exprimés. Sur les 38 votants, l’édile, arrivé en tête, a obtenu, 20 voix. Son opposant a reçu 16 voix.

Eric Alauzet et Laurent Croizier, les députés doubistes de la majorité présidentielle viennent d’écrire à Bruno Le Maire pour l’informer de la situation des salariés de Besançon du groupe Casino, qui connaît actuellement une restructuration. Les deux parlementaires lui indiquent que 400 emplois directs sont concernés par cette situation. Ils lui demandent de porter un regard particulier sur la sauvegarde des emplois. Alertés par des salariés,  les deux élus anticipent une restructuration qui pourrait devenir  Â« une catastrophe sociale Â».

Dans un communiqué de presse, le député Modem Laurent Croizier explique les raisons qui l’ont poussées à voter la loi sur l’immigration tant décriée. Selon lui, « c’était une attente forte de nos concitoyens et une avancée nécessaire pour notre pays Â».

Il défend « un texte de grande fermeté et de justice Â». Et de terminer : « Ce texte de loi est le fruit d’un compromis entre sénateurs et députés, hors extrêmes. Jamais, je ne mêlerai ma voix à l’extrême droite xénophobe, hostile aux étrangers par principe Â».

Hier soir sur France 5, Emmanuel Macron est revenu sur la loi immigration. Le chef de l’Etat évoque une loi « utile Â». Néanmoins, il ne cache pas qu’elle n’est pas conforme à ce qu’il souhaitait. Il émet des doutes sur la constitutionnalité de certains articles. Il y voit une arme contre l’extrême droite.

Le vote de la loi immigration, hier, par le Sénat et l’Assemblée nationale ne cesse de susciter des réactions au sein de la classe politique. Parmi les députés de la majorité présidentielle, qui se sont abstenus, figure le Doubiste Eric Alauzet. S’il reconnaît que certains points de la loi, durcie par la droite,  lui déplaît, il admet que la composition actuelle de l’Hémicyclique oblige  a des compromis. « Il y a une majorité relative à l’Assemblée nationale. Ainsi, dans ce contexte-là, nous sommes obligés de trouver des compromis. Y compris d’avoir une loi qui présente des aspects avec lesquels nous ne sommes pas totalement en phase. Ce qui peut nous mettre dans une espèce de difficulté ou frustration. C’est le résultat de l’équilibre politique qui est sorti des élections législatives, il y a un an et demi. Il ne faudrait pas s’en étonner à chaque fois » analyse M. Alauzet. Et de poursuivre : « Ce n’est effectivement pas la loi qui a été écrite par le gouvernement, ni même celle qui est sortie de la commission des lois à l’Assemblée nationale. C’est une loi de compromis, en particulier avec les Républicains Â» précise-t-il.

Le cœur de la loi reste inchangé

Eric Alauzet rappelle que « 95% de la loi du gouvernement Â» reste inchangé.  Parmi ces points, il liste : la régularisation des personnes sans papiers qui travaillent et ont un salaire ou encore un intérêt de l’état à intégrer plus facilement les personnes étrangères, qui pourront rester en France. « Attention, de ne pas oublier ces points importants, qui sont des valeurs de gauche. Il ne faut pas que 5% des mesures fassent oublier les 95% restant Â» ajoute M. Alauzey.

Les manipulations du Rassemblement National

Eric Alauzet dénonce la manipulation orchestrée par le Rassemblement National depuis hier soir. « Il nous fait croire qu’il a fait cette loi. Alors qu’il n’y a pas contribué. Cela a été négocié avec les LR. Les élus RN avaient promis qu’ils ne voteraient jamais une loi dans laquelle il y aurait un dispositif qui permettrait de régulariser des personnes qui travaillent. Pourtant, ils l’ont fait Â» ajoute-t-il. Concernant les points litigieux, Eric Alauzet rappelle que « le Conseil Constitutionnel pourrait annuler un certain nombre de mesures Â». Par ailleurs, la majorité présidentielle se laisse la possibilité d’aménager certaines dispositions, qu’elle ne juge pas « pertinente Â».

L'interview de la rédaction / Eric Alauzet


Le conseil départemental du Jura a voté son budget primitif pour l’année 2024. Son montant s’élève à plus de 366 millions d’euros. La collectivité annonce un investissement de 81 millions d’euros. Ce nouvel exercice comptable est marqué par une hausse de 39% du social (141 millions d’euros). Les collèges, les économies d’énergie et l’enfance correspondent aux autres dépenses.

La collectivité annonce l’entrée dans sa phase réalisation en 2024 du déploiement de dispositifs photovoltaïques sur les toits de certains bâtiments de la collectiviét. Cette année marquera également le lancement de deux villages d’enfants à Lons-le-Saunier et Dole et le lancement de Maisons d’Enfants à Caractère Social de nouvelle génération.

Ce mercredi 20 décembre, à partir de 18h, une action « Oui au train de nuit Â» aura lieu en gare de Besançon Viotte. Elus, usagers, cheminots et ONG se mobiliseront à cette occasion. Le collectif qui s’est constitué avec Alternatiba Besançon dénonce « les tergiversations Â» de l’état en la matière, alors qu’un rapport « montre la pertinence de relancer 20 lignes de trains de nuit Â». Des voyageurs en pyjama, avec leurs peluches et oreillers, sont attendus et lanceront un appel en direction de l’Etat.

La loi immigration, durcie par la droite, a été largement adoptée hier soir à l’Assemblée nationale par les députés, avec 349 voix pour et 186 contre. Le Sénat s’était positionné auparavant. Gérald Darmanin s’est félicité que le texte soit « adopté sans les voix du Rassemblement National Â». La majorité est divisée. 27 députés n’ont pas voté cette loi. 32 se sont abstenus. Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, a présenté sa démission. D’autres pourraient le suivre.