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Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 est en débat à l’Assemblée nationale, syndicats et personnel hospitalier se mobiliseront, en début d’après-midi, ce mardi, devant le centre hospitalier Jean Minjoz à Besançon. « La Sécurité Sociale  devient pour le gouvernement une simple variable d'ajustement des politiques d'austérité du pouvoir » explique le CODES 25, qui participera à cette action. Toujours selon le collectif, « La spirale destructive dans laquelle est l'hôpital public va s'accélérer ». « Une politique qui met en danger la population et approfondit la crise sanitaire actuelle par manque de moyens ».

Dans le contexte national, politique et institutionnel incertains du moment, les élus du Conseil Départemental du Doubs ont entamé, ce lundi,  le traditionnel débat d’orientation budgétaire. L’opposition avait exprimé le souhait qu’il soit reporté, en raison  du projet de loi de finances 2025, qui risque d’impacter fortement les choix et les moyens départementaux à venir. Rappelons que 25 millions d’euros pourraient être imputés à la collectivité locale lors du prochain exercice. Malgré ces incertitudes, le Conseil Départemental du Doubs, tout en maîtrisant ses dépenses de fonctionnement, entend investir 85 millions d’euros dans les compétences qui sont les siennes.

L'intervention de la rédaction : Ludovic Fagaut

 

Lutte contre la fraude sociale

L’intervention de Ludovic Fagaut (LR) pointant la fraude liée aux aides sociales a fait réagir l’opposition départementale, et notamment Georges Ubbiali, conseiller départemental bisontin. Le qualificatif « incompétent » qu’il a lancé au vice-président Fagaut a fait sortir de ses gonds Christine Bouquin, qui a demandé une courte interruption de séance. M. Fagaut, sans répondre à l’invective, a évoqué « le juste droit ». Celui qui consiste à donner les ressources nécessaires aux personnes et aux associations qui en ont « vraiment besoin ». La collectivité locale s’est fixée comme objectif, tout en respectant l’équité, de chercher à réduire de 1,5 millions d’euros  les aides accordées, via le RSA. D’où l’importance d’une distribution la plus juste possible.

Ce lundi, alors que les élus du Département du Doubs débattent du prochain budget, celui de l’année 2025, de la collectivité locale, Christine Bouquin, sa présidente n’a pas caché son inquiétude quant aux intentions de l’Etat, qui, à travers son projet de loi de finance 2025, demande de gros efforts aux collectivités locales. Pour le seul département du Doubs, cela pourrait représenter 25 millions d’euros. Une politique d’austérité qui aura des conséquences sur les politiques mises en œuvre dans les compétences déclinées localement par le Département, qu’il s’agisse de l’entretien des collèges, des routes ou encore la mise en place des politiques de solidarité.

L'intervention de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs

 

Si Mme Bouquin s’interroge sur l’aide que la collectivité sera en mesure d’apporter aux Doubiens et aux autres collectivités locales, elle voit dans ce choix gouvernemental «  un moyen, peut être déguisé, de supprimer l’échelon départemental ». L’économie locale, à travers les commandes qui sont envoyées aux entreprises, sera également très marquée. Dans ce contexte, Christine a écrit aux huit parlementaires doubistes pour qu’ils aient bien en tête les répercussions de telle décisions. La présidente annonce qu’elle sera « très attentive aux contenus des débats parlementaires à venir ». Les élus départementaux doivent également se positionner sur une note que la Présidente a rédigée, pour le rapporteur de la Loi de Finances 2025, « pour dénoncer » cette situation.

L'intervention de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs

Christine Bouquin s’est engagée pour un vote du budget 2025 en décembre prochain. Evoquant un esprit combattif et de résistance, la patronne du département entend « garder le calendrier budgétaire ».

L'intervention de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Département du Doubs

 

On parlera argent ce lundi lors de la nouvelle assemblée départementale du Doubs. Au programme de cette nouvelle séance de travail à l’Hôtel du département à Besançon : la décision modificative N°2 pour 2024 et les orientations budgétaires 2025. Le fonctionnement 2025 des collèges publics et l’évolution du document d’organisation de la viabilité hivernale seront également au cœur des discussions.

La France Insoumise et Matthieu Cassez rendent hommage à Martine Ludi, qui est décédée la semaine dernière. Mme Ludi s’était présentée aux élections législatives du printemps  2022, sous les couleurs de la NUPES, dans la cinquième circonscription du Doubs. Après avoir travaillé avec son compagnon pour l’Office Européen des Brevets, aux Pays-Bas et en Allemagne, Elle avait  choisi de vivre sa retraite dans son Haut-Doubs natal, à La Ferrière- sous-Jougne. Elle était à l’initiative de « l’Esperluète », un café littéraire, implanté au centre-ville de Pontarlier.

Le communiqué de presse décrit « une militante d’ATTAC, du Front de Gauche et de la France Insoumise très active pour défendre ses convictions de justice sociale et le droit des femmes ». Ses camarades décrivent également « une femme avec son franc-parler,  entière dans tous ses combats ».

Chez les écologistes, les candidatures pour les élections se font d’une manière très étrange. Le choix de Dominique Voynet, pour les législatives de juin dernier, en a été la preuve. Tout laisse à penser que l’actuelle maire bisontine, Ann Vignot,  a été complètement dépassée par ses propos tenus, en début de semaine,  sur un média d’opinion bisontin.

Curieuse façon d’annoncer son souhait de briguer un nouveau mandat à la tête de Besançon que de le faire, médiatiquement, d’une manière aussi dispersée, écartant une partie des médias qui représentent des milliers d’auditeurs. Tout laisse à penser que la maire de Besançon n’a pas vraiment maîtrisé sa communication. D’autant plus dans un contexte où ses alliés de gauche semblent, eux aussi, avoir été mis devant le fait accompli. On attend une démarche plus officielle. Affaire à suivre.

Anne Genetet, ministre de l’Education Nationale et Gil Avérous, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative seront dans le Doubs, à Besançon et Montbéliard,  ce vendredi. Ils profitent de ces vacances scolaires pour visiter des structures qui accueillent des jeunes hors temps scolaire dans un quartier de reconquête républicaine et dans un quartier prioritaire de la ville. Leur arrivée est prévue vers 9h30 dans la cité comtoise. Au programme : la visite du Centre des cultures urbaines aux Torcols et la visite d’un centre de loisirs et de la maison de quartier Nelson Mandela, où se tiendra une table ronde, à Planoise.

Suite au départ des Haras nationaux en 2022, Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs, a cherché une nouvelle fonction pour l’espace de près de 2 hectares qu’ils occupaient à Besançon, rue Louis Pergaud, dans le quartier de la Butte. La collectivité locale, en charge de la protection sociale des enfants, et la Présidente Christine Bouquin ont souhaité préserver le site et y installer un village d’enfants. Suite à un Appel à manifestation d’intérêt, le Conseil Départemental du Doubs a confié cette responsabilité à l’association SOS Villages d’Enfants. Un second village d’enfants verra le jour à l’Isle-sur-le-Doubs

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Une structure pour l’accueil des fratries

Actuellement, dans le cadre de son action sociale, via l’Aide Sociale à l’Enfance, le Département du Doubs accueille près de 2.000 enfants dans différentes structures. Ce projet répond à l’objectif de ne pas diviser les fratries. Trop souvent, faute de places, les frères et sœurs sont séparés lorsqu’ils doivent quitter le domicile familial. Le site bisontin accueillera 50 enfants, qui seront accueillis au sein de 11 logements, pouvant accueillir jusqu’à 5 jeunes résidents. Ils seront encadrés, en alternance, par une éducatrice familiale et une aide familiale. Au total, c’est une équipe de 36 personnes, dont des travailleurs sociaux (éducateurs spécialisés, psychologique, animateurs), qui exerceront sur place.

 

BOUQUIN VILLAGE ENFANTS 2

 

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin, présidente du Conseil Départemental du Doubs

Un projet à 10 millions d’euros

Le coût total de la rénovation s’élève à 10 millions d’euros Le Département a prévu de prendre à sa charge 3 millions d’euros. Les dépenses liées au fonctionnement seront assurées par la collectivité, via le soutien à l’aide sociale à l’enfance, pour lequel elle doit assurer le financement. La première pierre devrait être posée le 7 novembre prochain. A l’idéal, l’arrivée progressive des enfants est prévue entre mai 2026 et mars 2027 à Besançon et sur une période identique à l’Isle-sur-le-Doubs.

L'interview de la rédaction : Valérie Bonazzi, directrice territoriale Est de SOS Villages d'Enfants

La région Bourgogne Franche-Comté a un nouveau préfet. Lundi prochain, Paul Mourier prendra officiellement ses fonctions. En plus d’endosser cette responsabilité, il deviendra également préfet de la Côte d’Or. Il succède ainsi à Franck Robine. Il était jusqu’à présent directeur général des services de la Métropole du Grand Paris. Une fonction qu’il occupait depuis 2018.

2.550. C’est le nombre d’informations préoccupantes qui ont été enregistrées, en 2023, par la Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) du département du Doubs. Cette instance et ses trois agents ont pour mission de recueillir et analyser les signalements concernant les mineurs en danger ou dans une situation à risque. Pour contacter cette structure et ses professionnels : crip25@doubs.fr ou 03.81.25.86.83. Ils sont joignables 24h/24.

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