Un homme de 43 ans a été retrouvé sans vie cette nuit, vers 2h45, dans un appartement, à la suite d’un incendie, dans le quartier Battant à Besançon. De nombreux moyens ont été déployés sur place par les secours.
L’homme qui a tué son ex-compagne jeudi 20 novembre à Besançon a été mis en examen samedi pour assassinat et placé en détention provisoire. Il avait reconnu les faits lors de sa garde à vue. Laure, 32 ans, supportrice du Racing Besançon et membre de la Brigata Vesontio, a été honorée samedi par 600 personnes réunies lors d’une manifestation contre les violences faites aux femmes. Depuis le début de l’année, près de 150 féminicides ont été recensés en France, dont quatre pour la seule journée de jeudi.
Un violent feu s’est déclaré ce samedi 22 novembre vers 23 h 30 au Manoir des Montagnes, hôtel des Rousses. Mobilisés dans des conditions glaciales, 51 pompiers et 25 engins ont contenu l’incendie, qui a détruit une partie du bâtiment. L’hôtel était fermé et inoccupé, aucune victime n’est à déplorer. L’origine du sinistre reste inconnue.
Privé de ses renforts étrangers pour ce match crucial dans la lutte pour le maintien, le Badminton Val de Morteau a trouvé les ressources nécessaires pour s’imposer 5-3 contre Metz dans le cadre d’une nouvelle journée de championnat en nationale 2. Menés 2-1 après les défaites en simples hommes et la victoire en double dames, les Mortuaciens ont été relancés par la jeune Anastassya Tatranov, victorieuse en simple dames.
Dans la foulée, Michael Cesari et Vivien Daguerre ont remporté le double, avant qu’Ava Money ne s’impose en simple pour porter le score à 4-2. Malgré la perte du premier mixte de Lana et Louka Cesari, le duo Tom Chatelain – Anastassya Tatranov a scellé la victoire. Avec ce succès, Morteau compte désormais 7 points d’avance sur la lanterne rouge avant de conclure la phase aller le 13 décembre à Strasbourg.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus samedi soir pour deux incendies de conteneurs rue Hector Berlioz. Au n°24, un premier feu sur la voie publique a été rapidement éteint à l’aide d’une lance. Au n°27, un second incendie s’est déclaré dans les caves de l’immeuble, communicantes avec celles du n°28.
Les cages d’escalier des deux entrées étaient enfumées à l’arrivée des secours. Le sinistre, maîtrisé au moyen de deux lances, a endommagé une conduite d’eau potable, entraînant une coupure générale avant réparation. Tous les locataires ont pu regagner leurs logements, à l’exception de deux personnes relogées dans leur famille. ENEDIS, GRDF et les services municipaux étaient présents sur place.
À l’occasion des 30 ans du rapport statistique annuel du Secours catholique, Antoine Aumonier, délégué pour la Franche-Comté, dresse un état des lieux préoccupant de la pauvreté et appelle à faire de la lutte contre la précarité une grande cause nationale en 2027.
Un rapport devenu une référence nationale
Depuis trois décennies, le rapport du Secours Catholique constitue un outil majeur de compréhension de l’évolution de la pauvreté en France. Comme le rappelle Antoine Aumonier, il est élaboré à partir de dizaines de milliers de fiches renseignées par les bénévoles lors de leurs rencontres avec les personnes accueillies. Ces données permettent une analyse fine des trajectoires de vie, des besoins et des fragilités rencontrées. « D’une année sur l’autre, on voit comment évolue le visage de la pauvreté », souligne-t-il.
L'interview de la rédaction : Antoine Aumonier, délégué pour la Francvhe-Comté du Secours Catholique
Trente ans de recul : trois tendances majeures
Une pauvreté qui touche d’abord les enfants
La majorité des personnes reçues sont des familles – notamment des mères seules avec enfants. Sur les 1,2 million de personnes accueillies, près de 40 % sont des enfants.
En Franche-Comté, 5.000 enfants sont concernés.
La santé comme facteur aggravant
Un grand nombre de personnes accompagnées souffrent de problèmes de santé ou de handicap. Ces fragilités « aggravent leur situation et les font basculer dans la pauvreté ».
Des travailleurs pauvres, y compris en CDI
Le phénomène n’est plus limité à l’intérim ou aux emplois précaires : 28 % des travailleurs rencontrés sont en CDI, mais leurs revenus restent insuffisants pour sortir de la précarité. Une évolution lourde de sens.
Franche-Comté : une région marquée par la précarité des exilés
Localement, les tendances nationales se confirment avec des spécificités marquées. Les familles représentent désormais 37 % des personnes accueillies, contre 27 % en 1994. Les personnes d’origine étrangère sont très présentes, notamment dans les grandes villes de la région. Les personnes exilées, souvent démunies face aux démarches administratives et à l’apprentissage du français, représentent 75 % des personnes reçues sans ressources. Le niveau de vie médian des personnes accompagnées en France est déjà très faible (565 €), mais en Franche-Comté, il tombe à 435 €. Une situation due à la surreprésentation « des exilés », souvent totalement dépourvus de revenus.
Quand la politique publique change le destin de centaines de milliers de personnes
Le recul des 30 dernières années montre l’impact décisif des politiques nationales. Entre 1998 et 2001, période où la lutte contre la pauvreté avait été déclarée grande cause nationale, 800.000 personnes sont sorties de la pauvreté. Selon Antoine Aumonier, ce contexte s’explique par une meilleure coordination entre services de l’État, collectivités et associations, de nouveaux dispositifs sociaux, des allocations plus adaptées, à l’image du RMI de l’époque.
2027 : Pour une nouvelle grande cause nationale
Le Secours Catholique appelle à ce que la lutte contre la pauvreté redevienne une grande cause nationale en 2027. Un sondage récent montre que 53 % des Français seraient favorables à une augmentation du RSA, dont le montant actuel — autour de 550 € pour une personne seule — est jugé insuffisant. « Nous sommes à un moment charnière », affirme le délégué régional, évoquant une opinion publique oscillant entre méfiance et empathie.
L'interview de la rédaction : Antoine Aumonier, délégué pour la Francvhe-Comté du Secours Catholique
Un enjeu de société, un enjeu démocratique
Antoine Aumonier invite à intégrer ces préoccupations dans les choix citoyens à venir :
les élections municipales de mars prochain et l’élection présidentielle de 2027. « On peut aider ces mères seules, ces couples avec enfants, ces personnes exilées qui ont risqué leur vie pour arriver ici. Mais il faut le choisir collectivement », insiste-t-il.
Réunis en commission permanente vendredi 21 novembre à Besançon, les élus régionaux ont adopté 61,2 millions d’euros de financements pour soutenir l’économie, la transition écologique, la formation et l’attractivité des territoires.
Soutien aux TPE et à l’emploi local
Dans le cadre du Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII), la Région poursuit une politique ambitieuse en faveur des très petites entreprises. 22 projets bénéficient d’avances remboursables pour un montant global de 531.744 €, permettant la création et le maintien d’emplois dans l’artisanat, le commerce et les services. Parmi eux, un garage mécanique agricole à Fuans (45 000 €), une boulangerie‑pâtisserie aux Rousses (35 500 €), une société de vente alimentaire à Chalezeule (45 000 €) ou encore une entreprise de taille de pierre à Montbenoît (35 000 €).
La Prime à la création‑reprise dans les territoires fragilisés (PCRTF) mobilise 36 000 € pour douze activités, dont un hôtel‑restaurant au Pays de Montbenoît et une boulangerie‑pâtisserie à Frasne.
Tourisme et attractivité
La Région investit dans la modernisation de l’hôtellerie familiale et des campings ruraux, avec 205.585 € pour plusieurs projets, dont la rénovation des chambres de l’hôtel Robichon à Loray (80.000 €) et la montée en gamme du camping Les Tilleuls à Clairvaux‑les‑Lacs (80.000 €). Un soutien majeur de 500.000 € est accordé à la Cité des Horlogers à Morteau, équipement muséal valorisant un savoir‑faire inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
La stratégie de valorisation des voies navigables mobilise 1,38 M€ pour quatre projets écotouristiques, dont la sécurisation de tronçons de l’Échappée jurassienne à Champagnole Nozeroy Jura (10.314 €).
Formation et apprentissage
Plus de 1,69 M€ sont votés pour l’investissement et l’équipement des Centres de Formation d’Apprentis (CFA), dont 400.000 € pour un nouveau bâtiment au CFA agricole de Montmorot, afin d’accompagner une hausse de 41 % des effectifs.
Transition écologique et cohésion sociale
Le dispositif Quartiers en transition finance 128.000 € d’initiatives locales, comme la réhabilitation de la place Zarautz à Pontarlier (30.000 €). Avec ENVI (Espaces Nouveaux Villages Innovants), la Région accompagne les communes de moins de 2.000 habitants : 459.500 € sont votés, dont 40.000 € pour sécuriser la traversée de Fournet‑Blancheroche et 7.570 € pour une « forêt comestible » participative à La Pesse.
Territoires en action et mobilités douces
Les contrats Territoires en action (TEA) 2022‑2028 mobilisent près de 170 M€. Parmi les projets soutenus : 400.000 € pour la salle polyvalente de Montfaucon et 390.000 € pour la voie verte de Pontarlier.
Le volet métropolitain attribue 1,11 M€ à deux projets structurants, dont 468.280 € pour la requalification de la zone d’activités Thise‑Chalezeule. Le Plan Vélo régional finance près de 74 000 € pour des abris vélos sécurisés à Besançon‑Mouillère et Franois.
Ressource en eau et biodiversité
La Région accorde 77.736 € pour huit projets liés à la ressource en eau, dont la restauration du Mou de Pleure à Pleure (8 164 €). En faveur de la biodiversité, 20.300 € sont attribués au Syndicat apicole du Doubs pour préserver l’abeille noire, espèce menacée.
Culture et cinéma
Enfin, une enveloppe de 50.000 € soutient 24 exploitants représentant 26 cinémas indépendants Art & Essai. Parmi eux, la salle L’Atlante de Morteau (1.900 €) et le cinéma La Maison du Peuple à Saint‑Claude (4.000 €).
Du 1er au 7 décembre, le Petit Kursaal de Besançon accueille une semaine spéciale « Noël au cinéma » proposée par le Café‑ciné et les 2 Scènes. Six films emblématiques sont à l’affiche : The Shop Around the Corner d’Ernst Lubitsch, Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, La vie est belle de Frank Capra, L’Étrange Noël de monsieur Jack de Henry Selick, Batman, le défi de Tim Burton et Winter Break d’Alexander Payne.
Entre classiques intemporels, féérie animée et regards contemporains, ce programme met en lumière la diversité des formes et des émotions que Noël inspire au cinéma. Certaines séances seront accompagnées de discussions thématiques ou d’un Café‑ciné, pour partager un moment chaleureux et cinéphile en cette fin d’année.
Ce samedi après-midi, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus au 52 rue de la Poyat à Saint‑Claude pour un feu de cheminée. L’intervention rapide de 21 sapeurs‑pompiers a permis d’éviter tout risque de propagation et de maîtriser le sinistre. Trois victimes ont été prises en charge et relogées par le SAMU social.
Jusqu’au vendredi 5 décembre, des travaux d’entretien sont programmés sur le terre‑plein central de la route départementale 673 entre Besançon et Dannemarie‑sur‑Crète. Les voies de gauche sont neutralisées chaque jour de 9h à 17h, hors week‑end. La vitesse est limitée à 90 km/h, avec signalisation lumineuse pour garantir la sécurité des agents et des usagers.