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À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’Université Marie et Louis Pasteur a distribué des sifflets anti‑agression sur ses campus. Discrets et faciles à utiliser, ces sifflets permettent d’alerter en cas de danger et incarnent un message fort : "briser le silence, c’est déjà agir".

Dans le cadre de sa transition énergétique, Grand Besançon Métropole lance de nouveaux tests de bus électriques sur le réseau Ginko. Un modèle circule depuis ce mardi sur la ligne 9, afin d’évaluer son autonomie et ses performances sur un tracé mêlant plat et dénivelé. Les voyageurs peuvent donner leur avis via un QR code à bord. À partir du 9 décembre, un bus articulé sera testé pendant trois semaines sur la ligne 3. Ces expérimentations visent à préparer l’acquisition de cinq nouveaux bus électriques dès 2026, avec d’autres essais possibles selon les prêts de constructeurs.

L’Académie a remis  un label de niveau 3 au collège Proudhon de Besançon, particulièrement engagé dans la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons. Une distinction rare, qui met en lumière un travail collectif mené depuis plusieurs années.

Un travail ascendant et pluridisciplinaire

Interrogée lors de la remise du label, Hélène Isabey, enseignante et référente égalité fille/garçon au sein de l’établissement scolaire et chargée de mission académique sur cette même thématique a souligné l’importance d’une démarche qui ne soit pas uniquement « descendante », mais aussi ascendante, nourrie par l’implication de toute la communauté éducative. Selon elle, les travaux pluridisciplinaires jouent un rôle central : chaque enseignant apporte, à travers sa discipline, « une focale » particulière sur la thématique de l’égalité, ce qui permet aux élèves de donner du sens aux actions menées. Ces projets, ancrés dans le quotidien des élèves, permettent de mettre en acte les valeurs découvertes tout au long des temps forts organisés dans l’établissement.

L'interview de la rédaction : Hélène Isabey 

Une reconnaissance de l’engagement collectif et durable

Le label de niveau 3, le plus exigeant du dispositif, récompense non seulement l’implication de tous, mais aussi la pérennité des actions conduites. « Ce ne sont pas des actions flash, mais des actions qui durent dans le temps, d’année en année », rappelle la responsable académique. Cette continuité est l’un des critères essentiels de la labellisation. Cette année, l’établissement distingué est le seul de toute l’Académie à avoir obtenu ce niveau de reconnaissance.

Une dynamique présente dans tous les établissements

Si tous les établissements n’entreprennent pas la démarche de labellisation, l’engagement en faveur de l’égalité filles-garçons est bien réel dans l’ensemble de l’Académie. Chaque structure dispose en effet d’un référent sur ce thème de société, chargé d’impulser et d’accompagner les actions. Celles-ci se déploient notamment à travers les différentes instances internes à l’école, les enseignements disciplinaires, mais aussi dans les nombreux moments de vie scolaire. La labellisation ne donne donc à voir que « la partie visible » d’un travail de fond mené dans tous les établissements, au service d’une culture de l’égalité.

Ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes,  le département du Doubs a officialisé, ce mardi, la signature de son troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes, en présence des représentants de l’État, des acteurs judiciaires et des associations de terrain. Ce nouvel engagement vise à renforcer la coordination entre institutions et milieu associatif, afin d’améliorer la prise en charge des victimes et le suivi des auteurs. Rencontre avec Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un partenariat élargi

L’idée centrale de ce plan est de développer le partenariat entre les signataires institutionnels (préfecture, justice, forces de l’ordre) et les associations spécialisées, mais aussi d’intégrer toutes les structures locales engagées dans ce combat, comme c’est le cas pour cette nouvelle mouture avec l’Inspection Académique du Doubs, les associations des Maires ruraux du Doubs et des Maires de France, la Ville de Montbéliard  et la Caisse d’Allocations Familiales. « On essaie de maintenir une approche globale, en ajoutant des outils et en déclinant les textes au niveau départemental », a résumé Mme Geoffroy.  Au total, ce sont 15 partenaires qui ont encore répondu présent pour les deux prochaines années ( 2026 – 2028). Par lesquels, les  villes de Besançon, Morteau et Pontarlier, le Conseil Départemental du Doubs, la préfecture du Doubs, la gendarmerie, le ministère de la justice, … .

L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un plan départemental structuré autour de trois axes majeurs

Il a été rappelé que la lutte contre les violences conjugales repose sur une stratégie départementale articulée autour de trois axes essentiels : la prévention, l’accompagnement des victimes et la sanction des auteurs. Malgré des avancées significatives, la prise en charge reste difficile, en particulier face à des auteurs déterminés. Le premier axe du plan départemental, consacré à la prévention, est considéré comme indispensable pour agir en amont. Les actions menées ciblent en particulier les jeunes, afin de sensibiliser aux violences, de déconstruire les stéréotypes de genre et de promouvoir des relations respectueuses. Le deuxième axe repose sur trois piliers : l’écoute, l’accompagnement et l’hébergement en urgence ou de plus longue durée. Le troisième axe repose sur la réponse pénale.

JUSTICE FEMME 33

 L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

 

L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité

Un engagement collectif réaffirmé

Ce troisième plan départemental marque une étape supplémentaire dans la lutte contre les violences faites aux femmes dans le Doubs. Il mise sur la coopération renforcée, la judiciarisation plus efficace et l’accompagnement des victimes comme des auteurs. Les acteurs locaux reconnaissent des avancées, mais soulignent que le chemin reste long pour éradiquer ces violences. L’actualité récente vient nous le rappeler. Jeudi dernier, pas moins de quatre féminicides se sont produits en France, dont un à Besançon. Lors de cette cérémonie a d’ailleurs été rendu à Laure, lâchement tuée dans le quartier des Prés de Vaux par son ancien compagnon.

Deux accidents matériels se sont produits ce matin, vers 6h30, quasiment dans le même secteur, entre Frasne et Mignovillard. Sur des routes peu praticables, une voiture a terminé sa course sur le flanc. Quelques instants plus tard, c’est un camion qui s’est couché sur le bas-côté de la route, en provenance de Champagnole. Selon nos informations, aucun blessé n’est à déplorer.

Un accident est en cours actuellement entre Frasne et Censeau. Nous avons encore très peu d’information sur cet incident pour le moment. La gendarmerie et les sapeurs-pompiers sont sur place. Soyez prudents. La circulation est alternée sur le secteur.

Les fortes précipitations ont provoqué la montée du niveau de la Loue. En fin d’après-midi, la rivière est sortie de son lit à Ornans et a envahi la place Courbet, contraignant la municipalité à fermer la circulation entre la place du Jura et la place Courbet.

À 18h, le niveau de la rivière atteignait 1,95 m et devait encore grimper dans la nuit, avec un pic attendu autour de 2,40 m. Plusieurs routes sont également inondées à Quingey et à Lombard, où des déviations ont été mises en place.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus lundi soir, vers 20h45,  Ã  Ferrières-le-Lac, alertés par de nombreux appels signalant un incendie dans une menuiserie. À leur arrivée, le bâtiment de 600 m² était entièrement embrasé.

Cinq lances à incendie, dont une sur moyen élévateur aérien, ont été déployées pour maîtriser le sinistre. Grâce à leur action, la propagation aux deux bâtiments voisins, abritant outils et engins de manutention, a pu être évitée. Le propriétaire est le seul concerné par du chômage technique.

Un violent incendie s’est déclaré ce lundi soir dans un local artisanal de menuiserie à Ferrières-le-Lac, le long de la route départementale 289. Le bâtiment, d’environ 600 m², est totalement embrasé. Les secours sont actuellement sur place pour tenter de maîtriser le sinistre et sécuriser les abords.

Les fortes précipitations ont provoqué la montée du niveau de la Loue. La rivière est sortie de son lit en fin d’après-midi à Ornans. Elle a envahi la place Courbet, contraignant la municipalité à fermer la circulation entre la place du Jura et la place Courbet. Le niveau pourrait atteindre 2,40 m dans la nuit. Plusieurs routes sont inondées. Les autorités restent en alerte, redoutant un pic identique à celui de 2018.