Comme chaque année depuis 2016, la Ville de Besançon organise une campagne d’information et de prévention contre les piqures de tiques. Gilles Spischer, adjoint à la santé à la Ville de Besançon, et Jonas Durand, chercheur à l’INRAE au programme CiTique, ont dévoilé les risques ainsi que les bons gestes à suivre.
Acariens se nourrissant du sang d’animaux et d’humains, les tiques peuvent être dangereuses pour l’homme. Potentiellement vecteurs de pathologies, ces parasites sont à l’origine de plusieurs maladies dont la célèbre maladie de Lyme. Surtout présents en forêts, les tiques sont en réalité présents dans tous nos environnements familiers comme notre jardin. C’est donc en toute logique que la Ville de Besançon dévoilait ce jeudi sa traditionnelle campagne de prévention à la Grange Huguenet. Des affiches, des panneaux, et des dépliants mettant en scène « Billy ze tique » seront visibles dans les écoles, les centres de loisirs, l’Office du Tourisme, ou encore à l’entrée de la Forêt de Chailluz.
Quels gestes doit-on adopter ?
Chercheur à l’INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation, et l'Environnement), Jonas Durand a présenté, lors de cette réunion de sensibilisation, les différents gestes à adopter afin d’éviter une piqûre : « Il faut adopter plusieurs gestes de prévention comme porter du répulsif sur votre peau ou sur vos vêtements. Il faut également privilégier les vêtements de couleur claire et couvrants, afin de voir les tiques et les enlever avant de se faire piquer. Lorsque vous rentrez chez vous, changez vous et examinez vos vêtements, ainsi que vos animaux de compagnie ». Membre du programme de recherche CiTique existant depuis 2017, Jonas Durand insiste sur la nécessité de prévention, d’autant que la région Bourgogne Franche-Comté est celle en France, où le taux de tiques porteuses d’agent pathogène est le plus élevé (43% en BFC contre 30% en moyenne en France). Pour aider le programme, il est d'ailleurs possible de signaler les piqûres de tiques sur l'application « Signalement Tique ».
C'est parti. L'Euro 2021 a démarré vendredi. Ce soir, la compétition prend une saveur bien particulière avec l'entrée en lice de l'équipe de France. Les Bleus de Didier Deschamps affrontent l'Allemagne à 21h à Munich. Un premier match redouté, tant l'adversaire est de qualité.
A Besançon, dans le respect des mesures sanitaires imposées, quelques gérants de bar ont décidé de proposer, à l'intérieur de leur enseigne, la retransmission de la rencontre. Si certains ont préféré jeter l'éponge, d'autres ont franchi le pas. Au Madigan's et à la Brasserie du Commerce au centre-ville ou encore à la Rotonde, dans la rue de Belfort, les derniers essais techniques s'effectuent. Les responsables sont heureux de pouvoir proposer cette animation à leurs clients, désireux de revivre des sensations collectives, identiques à celles qu'ils avaient vécues en 2018.
Difficile de dire que l'Euro 2021 s'est emparé de la ville de Besançon. L'ambiance devrait monter crescendo. C'est en tout cas le souhait le plus cher de tous les passionnés du ballon rond. Une manière de redonner de l'espoir et de la gaieté à toute une nation qui en a bien besoin.
Dans un communiqué de presse, la préfecture du Doubs informe qu'elle a pris un arrêté autorisant la retransmission des rencontres à l'intérieur des établissements recevant du public, sous réserve du respect de la jauge maximale autorisée, du couvre-feu fixé à 23h00 jusqu'au 29 juin inclus, et des mesures sanitaires relatives à ces établissements (toute personne doit être obligatoirement assise).
En revanche, la retransmission de rencontres sportives sur l'espace public et sur les terrasses des établissements recevant du public est interdite jusqu'au 29 juin inclus.
Il est par ailleurs indiqué que jusqu'au 11 juillet inclus, la retransmission de rencontres sportives peut être autorisée par l'autorité préfectorale dans le cadre de la création de fan-zones sollicitée par des collectivités territoriales, sous réserve du respect des mesures sanitaires et du protocole national.
Suivant un signalement leur étant parvenu récemment à Besançon, les policiers du service de voie publique et de la sûreté départementale ont discrètement mené une opération en investissant les lieux au 48 rue de Belfort. Après avoir constaté de nombreuses transactions, les hommes de la brigade anti-criminalité ont interpellé un premier individu de 36 ans venu se procurer deux bonbonnes de cocaïne. Ce premier homme a été placé en garde à vue et sera convoqué devant la justice en septembre prochain.
Des motocyclistes ont intercepté également non-loin de l’immeuble, un véhicule à bord duquel se trouvait un homme venant tout juste de s’approvisionner en stupéfiants. Ce trentenaire n’ayant pas procédé à la mutation de sa carte grise, et dont le contrôle technique s’avérait périmé, a été dépisté positif aux stupéfiants.
Dans le même temps, un dealer de 18 ans a aussi été interpellé par les policiers de la brigade d’intervention devant l’entrée de sa résidence. Déjà connu des services de police, et jugé en comparution immédiate ce matin, il a été condamné à 12 mois de prison dont 8 avec sursis. Il sera incarcéré dès ce soir suite à la révocation d’un sursis de 4 mois pour une précédente affaire.
A l’aide de la brigade cynophile, des dizaines de bonbonnes de cocaïne et d’héroïne pour une valeur de 6000€ ont été découvertes, ainsi que 420€ en argent liquide dans un appartement et dans les communs de l’immeuble. Les enquêteurs ont identifié la locataire de l’appartement, servant de lieux de stockage et d’hébergement, et l'ont placée en garde à vue. Elle sera convoquée devant la justice dans les prochains jours.
Le coup d'envoi officiel du bac 2021 sera donné ce jeudi 17 juin. Pour cette nouvelle édition, 11 469 candidats aux baccalauréats professionnel, technologique et général sont dans les starting-blocks. Soit une baisse de 5,5% par rapport à l'année 2020.
Comme chaque année, c'est l'épreuve de philosophie qui lance les hostilités. La grande nouveauté cette année est le grand oral, qui se déroulera du lundi 21 juin au vendredi 2 juillet. Cette épreuve obligatoire est l'une des cinq épreuves terminales de l'examen. Elle vise à évaluer des compétences essentielles comme la maîtrise de la prise de parole de manière structurée et argumentée, et la capacité à développer une réflexion. L'épreuve du Grand oral est notée sur 20 points. Elle représente 10% de la note finale du baccalauréat dans la voie générale et 14% dans la voie technologie.
Les résultats seront connus le 6 juillet prochain. Les oraux de rattrapage se tiendront du mercredi 7 au vendredi 9 juillet.
Un accident mettant en cause un poids-lourd s'est produit cet après-midi, vers 14h30, à Louvatange (39). On déplore un blessé grave qui a été transporté sur un centre hospitalier.
Ce mardi 15 juin, une quarantaine de fonctionnaires s’est rassemblée à 17h devant la préfecture du Doubs. Parmi les syndicats représentés, la CGT, Force Ouvrière, FSU ou encore Solidaires. Ils exigent une revalorisation salariale décente ainsi que des créations de postes suffisantes afin de rendre la fonction publique attractive, mais aussi pour avoir la capacité de répondre aux besoins des concitoyens. Un représentant a été reçu par Jean Richert, directeur de cabinet du préfet.
Mercredi, vers 14h40, une berline allemande a percuté une borne limitant l’accès aux voies de circulation réservées aux bus avenue de l'Observatoire. Le conducteur, un trentenaire, et son passager ont arraché les plaques d’immatriculation de leur véhicule avant de s’enfuir à pied.
Ils ont rapidement été repérés et interpellés par la BAC. Tous les deux alcoolisés, ils ont été placés en garde à vue. Lors de leurs auditions, ils ont reconnu avoir pris la fuite par peur.
Jeudi. Une femme s'est rendue au commissariat de police de Pontarlier pour dénoncer des faits de violences. Le même jour, son mari avait bloqué la portière de son véhicule avec sa propre voiture. L'homme a été interpellé à son domicile dans le Saugeais.
La victime a expliqué aux policiers qu'elle essuyait depuis un certain temps des violences, des brimades et des dénigrements. Elle a présenté un certificat médical de 4 jours. L'enquête de voisinage a permis de confirmer ses dires. L'individu devra s'expliquer devant la justice.
Curieux comportement. Une femme, âgée d'une cinquantaine d'années, a outragé les fonctionnaires de police jeudi, vers 12h30. Les faits se sont produits à l'hôpital de Pontarlier.
Réprimandée parce qu'elle ne portait pas de masque cette dernière s'est mise en colère, a fui et s'est réfugiée à l'intérieur du centre hospitalier. Dans un service, elle a vidé une poubelle.
Suite à ses agissements, elle a été placée en garde à vue. Lors de son audition, elle s'est murée dans le silence. Elle devra s'expliquer devant le délégué du procureur.