Journée de mobilisation nationale, ce jeudi, dans la fonction publique. Des rassemblements se sont tenus et se tiennent dans tout l’Hexagone. Parmi les revendications exprimées : l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini », l’annulation de l’instauration de jours de carences supplémentaires, des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques, des créations d’emploi, l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes….
L'interview de la rédaction : Frédéric Vuillaume (FO)
L'interview : José Avilès ( CGT)
A Besançon, 1.500 personnes ont brandi pancartes et drapeaux et scandé des slogans. Partis du pôle Viotte, les manifestants ont rejoint la place de la Révolution, en passant par la préfecture. Le contexte politique actuel, avec un gouvernement censuré, n’a pas empêché la mobilisation sur le terrain. Bien au contraire. Les fonctionnaires veulent d’ores et déjà mettre la pression sur le prochain locataire de Matignon. Un moyen également de rappeler à Emmanuel Macron, qui doit prendre la parole ce soir, que la fonction publique française va mal et que ses agents ne toléreront pas tout et n’importe quoi, sur l’autel des économies et du déficit.
L'interview de la rédaction : Sébastien Vieille ( Snalc)
A Besançon. Une intersyndicale appelle les agents de la Fonction publique à une journée d’action et de grève ce jeudi 5 décembre. Le rendez-vous est fixé à 10h30 au départ du Pôle Viotte. Les manifestants se dirigeront ensuite vers la place de la Révolution, au centre-ville. Parmi les revendications exprimées : l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini », des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques, des créations d’emploi, l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes….
Journée de mobilisation ce mardi dans la fonction publique. Des rassemblements se tiennent notamment à Besançon, Pontarlier, Dole et Lons-le-Saunier. Pour les syndicats la coupe est pleine. Les 22 milliards d’euros d’économie annoncés par Bruno Le Maire suscitent à la fois colère et inquiétude.
L'interview de la rédaction / José Avilès, responsable de la CGT du Doubs
« C’est un gouvernement qui est gouverné par la finance » explique José Avilès. Et de poursuivre : « il faut que l’on réagisse. On ne peut pas se laisser faire comme cela. Même quand on travaille, on en crève ». Pour M. Avilès, le responsable de la CGT du Doubs, « s’il y a des moyens pour financer l’armement, il existe des moyens pour que le peuple français vive dignement ». Rachel Messous de Force Ouvrière pointe le contexte des salaires, « avec le gel du point d’indice ». La privatisation est également fustigée par la responsable syndicale. « Le service public, c’est un service rendu à la population » indique-t-elle.
L'interview de la rédaction, Rachel Messous (Force Ouvrière du Doubs)
Quelle mobilisation à Besançon ?
Environ 200 personnes se sont rassemblées à Besançon. Parti de la Préfecture, le cortège s’est rendu devant l’hôpital, avant de rejoindre la mairie, le rectorat et le Conseil Régional. « On a essayé de toucher tous les versants de la fonction publique, où des temps de parole sont prévus » explique Danièle Gouffon, secrétaire générale de la CGT des territoriaux de Besançon. Du côté de la CGT, la mobilisation se poursuit. Le syndicat a déposé un préavis de grève mensuel, avec des réponses très attendues sur les salaires et les conditions de travail.
L'interview de la rédaction, Danièlle Gouffon, secrétaire générale de la CGT des territoriaux de Besançon
Ce mardi 15 juin, une quarantaine de fonctionnaires s’est rassemblée à 17h devant la préfecture du Doubs. Parmi les syndicats représentés, la CGT, Force Ouvrière, FSU ou encore Solidaires. Ils exigent une revalorisation salariale décente ainsi que des créations de postes suffisantes afin de rendre la fonction publique attractive, mais aussi pour avoir la capacité de répondre aux besoins des concitoyens. Un représentant a été reçu par Jean Richert, directeur de cabinet du préfet.
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, Anne-Sophie Pelletier, députée européenne et ancienne gréviste de l’EHPAD de Foucherans, est revenue à notre micro sur l’importance de sensibiliser sur cette cau
Ce mardi 15 juin, une quarantaine de fonctionnaires s’est rassemblée à 17h devant la préfecture du Doubs. Parmi les syndicats représentés, la CGT, Force Ouvrière, FSU ou encore Solidaires. Ils exigent une revalorisation salariale décente ainsi que des créations de postes suffisantes afin de rendre la fonction publique attractive, mais aussi pour avoir la capacité de répondre aux besoins des concitoyens. Un représentant a été reçu par Jean Richert, directeur de cabinet du préfet.