A Morez, un collectif a vu le jour au début du mois d’octobre. Baptisé « Moréziens en colère », il s’inquiète de la situation de la ville. Les désaccords avec la municipalité en place portent sur le nouvel emplacement du marché, le développement économique de la cité jurassienne, sa propreté et l’insécurité notamment. Il est également demandé à l’équipe du Maire Laurent Petit de changer sa politique et de mieux prioriser les projets à venir. S’ils ne sont pas contre l’implantation d’une voie verte et d’une voie douce et la construction d’un hôtel de luxe, les opposants aimeraient également que la ville s’interroge sur le déclin du marché ou encore la fermeture annoncée de plusieurs commerces. Le premier de la liste est le « leaderprice ». D’autres pourraient subir le même sort, comme les enseignes Liddle et Bricomarché.
Actuellement, « Moréziens en colère » compte 250 membres. En 15 jours, le nombre de personnes qui ont rejoint le collectif a subitement augmenté. Ce qui prouve les réelles inquiétudes qui se manifestent. En parallèle, une pétition circule pour dénoncer le déplacement du marché. « En une semaine, elle a rassemblé 712 signatures » selon leurs auteurs.
L'interview de la rédaction / M. Malfroy
La semaine prochaine, durant quatre matinées, du mardi 2 au vendredi 5 novembre, Coopilote, qui accompagne les personnes désireuses de créer leur entreprise, organise une semaine de formation sur le thème de l’entrepreneuriat au féminin. L’objectif est de dispenser des outils pour permettre aux femmes de réussir leur projet professionnel. Parmi les thématiques abordés : le projet personnel, le marketing, la stratégie commerciale, le prévisionnel financier, la trésorerie et le réseau. En parallèle, un atelier de développement personnel sera proposé. Il s’intitule « comment dépasser ses croyances limitantes ».
Selon les derniers chiffres en la matière, 30% des chefs d’entreprise sont des femmes. Ce chiffre progresse, mais il reste encore insuffisant. Les raisons sont multiples. Il convient encore de faire reculer les freins qui peuvent empêcher de franchir certains obstacles et de se lancer dans l’aventure. Cela passe notamment par combattre certains clichés et de trouver la bonne organisation personnelle permettant un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Car c’est surtout ce que recherchent ces femmes entrepreneures : pouvoir concilier une vie personnelle et une vie professionnelle épanouissantes.
Pour obtenir de plus amples informations : https://www.coopilote.com/
L'interview de la rédaction : Catherine Humbert, chargée d'accompagnement des entrepreneurs chez Coopilote
A compter de ce mercredi 27 octobre et jusqu’au 9 novembre, les chefs d’entreprise de Haute-Saône et du Doubs sont invités à voter pour leurs représentants aux assemblées territoriale et régionale des Chambres de Commerce et d’Industrie. En Franche-Comté, suite à une décision de leurs représentants, les CCI du Doubs et de Haute-Saône n’en formeront plus qu’une. Ils sont donc 30.992 chefs d’entreprise à être concernés dans ces deux territoires par ce scrutin uninominal. Ils représentent trois secteurs d’activité : l’industrie, le commerce et les entreprises de service. Les participants votent pour une liste, composée de 60 candidats, formant un binôme. Bien entendu, la parité et un équilibre entre les territoires a été respecté dans leur composition.
Le vote concernant ces deux scrutins s’effectue en distanciel, via une plateforme dédiée à cet effet. Comme l’explique Emmanuel Mangin, en charge des élections au sein de la CCI Saône-Doubs, ce scrutin est important car il permet de désigner celles et ceux qui se feront « les portes voix » des chefs d’entreprise auprès de l’état. Rappelons que les CCI portent de nombreuses missions, dans des domaines très variés : la formation, l’aide à la création d’entreprise, le soutien aux entreprises, la transition écologique, … . La durée du mandat est de 5 ans. Pendant cette crise sanitaire, la chambre consulaire a montré toute son efficacité et son importance en jouant un rôle déterminant en termes de force de proposition et de concertation notamment.
Pour voter : www.jevote.cci.fr
Interview de la rédaction : Emmanuel Magnin, responsable des élections à la CCI Saône/Doubs
Il y a du basket ce mardi soir. Dans le cadre de la 7è journée de championnat en nationale 1 masculine, le BesAC reçoit Kaysersberg. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h. Les Bisontins sont actuellement lanternes rouges. Les Alsaciens apparaissent à la neuvième position.
Dans le cadre du congrès des Républicains qui élira son candidat pour la présidentielle de 2022 en décembre prochain, Valérie Pécresse est attendue le 3 novembre en Franche-Comté. Elle se rendra notamment à Dole, où elle sera accueillie par le Député LR Jean-Marie Sermier et le Maire de la cité Jean-Baptiste Gagnoux.
Un incendie s’est déclaré hier, vers 19h45, aux Ecorces (25). Il concerne une habitation. A l’arrivée des secours, le feu de toiture s’était propagé à une partie de la bâtisse. Quatre lances ont été établies pour éteindre les flammes. Les quatre occupants, indemnes, ont été relogés dans leur famille.
Les sapeurs-pompiers du Doubs interviennent actuellement pour un feu de pavillon aux Ecorces. Un panache de fumée, visible à 1 kilomètre, est constaté actuellement.
Dimanche soir, lors d’une intervention dans le quartier Planoise, une patrouille de police a été visée par des projectiles. Elle procédait au contrôle d’un jeune homme de 21 ans, défavorablement connu des services de police, qui pratiquait le rodéo sur un quad sur un trottoir. L’engin était démuni de plaque d’immatriculation.
Quant au contrevenant, il n’était pas casqué. Les policiers signalent également la présence d’une quinzaine d’individus hostiles à leur présence et à l’interpellation. En attendant les renforts, l’équipage s’est éloigné avec le conducteur afin de se protéger.
A leur retour sur les lieux, le quad et les protagonistes avaient quitté les lieux. Le mis en cause a été placé en garde à vue. Durant sa présence au commissariat, il est apparu qu’il faisait l’objet d’un non-respect de son contrôle judiciaire.
Un homme s’expliquera le 7 mars prochain devant la justice. Dans la nuit de samedi à dimanche, lors d’un contrôle de police, l’individu, âgé de 31 ans, a mordu un policier au niveau de l’auriculaire droit, occasionnant une plaie soignante sur 2 centimètres.
Le trentenaire s’était illustré en circulant à une vitesse excessive au niveau du centre-ville. Il était également positif au dépistage de l’imprégnation alcoolique. Au commissariat, il a refusé les vérifications à l’alcoolémie et aux stupéfiants. Il a été placé en garde à vue.
Jeudi dernier, trois jeunes individus, âgés de 14 à 16 ans, ont été déférés devant le Procureur de la République Il sont soupçonnés d’avoir violenté une lycéenne de 15 ans le 27 septembre dernier aux passages Pasteur, au centre-ville de Besançon, durant sa pause déjeuner, vers 12h45. La victime a reçu des coups de pied au visage, des coups de poing, des gifles et un violent coup de sac au visage. Son téléphone a également été dérobé.
Les images de vidéosurveillance du centre commercial ont permis de confirmer les faits. L’adolescente s’est vue prescrire deux jours d’ITT. L’enquête a permis de rapprocher deux autres faits de la même nature et identifier deux individus, déjà impliqués dans la première affaire.
Lors des perquisitions, les vêtements portés par les auteurs ont été retrouvés. Les trois jeunes hommes ont reconnu les faits. L’un d’eux a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Besançon. Les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge des enfants. Ils s’expliqueront le 9 novembre prochain.